Dr El mansouri Service de Rhumatologie Pr N.Hajjaj.Hassouni - PowerPoint PPT Presentation

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Dr El mansouri Service de Rhumatologie Pr N.Hajjaj.Hassouni

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Recommandations de l'EULAR/EUSTAR pour la prise en charge des patients atteints de scl rodermie syst mique A partir des essais randomis s r alis s dans la ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Dr El mansouri Service de Rhumatologie Pr N.Hajjaj.Hassouni


1
Sclérodermie systémique
2
PLAN 
  • 1/ INTRODUCTION
  • 2/ EPIDEMIOLOGIE
  • 3/ PHYSIOPATHOLOGIE
  • 4/ CLASSIFICATION
  • 5/ CLINIQUE TDD
  • 6/ DIAGNOSTIC POSITIF
  • 7/ FORMES CLINIQUES
  • 8/ DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
  • 9/ PRONSTIC
  • 10/ TRAITEMENT
  • 11/ CONCLUSION.

3
INTRODUCTION 
  • auto-immune Systémique du tissu conjonctif, des
    artérioles et des microvaisseaux, caractérisée
    par une fibrose et une oblitération vasculaire
    pouvant toucher peau, TD, poumon et rein
  • Le diagnostic est surtout clinique.
  • ex complémentaires complications viscérales (Pc
    vital)
  • pas traitement vraiment efficace.

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EPIDEMIOLOGIE 
  • rare touchant toutes les populations
  • Disparité importante entre les régions et pays
  • prévalence variable? 2 à 25 pour 100 000 hab.
  • sex-ratio de 2,7-6?/?.
  • début entre 30 et 39 ans ?
  • entre 40 et 50 ans ? .

5
EPIDEMIOLOGIE
  • Facteurs denvironnement  Sclérodermie
    induite
  • -Aniline (Sd de lhuile toxique espagnole)
  • -Chlorure de vinyle (nettoyage des autoclaves)
  • -Solvantsperchlorethylène et trichloréthylène
  • -Résine époxyde (polymérisation de matières
    plastiques)
  • -Silice, silicone Sd dErasmus silicose
    pulmsclérodermie
  • -Prothèses mammaires actuellement, les prothèses
    à base de sérum physiologique ont remplacé les
    implants en silicone
  • -médicaments bléomycine sympathomimétiques

6
PHYSIOPATHOLOGIE 
  • Complexe
  • Maladie du collagène lésion anapath
    fondamentale?qtt collagène, de protéoglycanes,
    fibronectine, laminine
  • Ceci est dû à hyperactivité fibroblastique
  • Cytokines interviennent dans modifications des
    fonctions fibroblastes TGFß, connective tissue
    growth factor (CTGF) PDGF
  • Existe aussi ?TIMP-1?diminution du catabolisme
    de la matrice

7
PHYSIOPATHOLOGIE
  • Maladie vasculaire
  • Altération de la microcirculation
  • Prolifération des cellules endothéliales
    épaississement de lintima correspondant à
    fibrose IIaire à dépôts de collagène
  • Augmentation de perméabilité capillaire?œdème,
    infiltrat inflammatoire périvasculaire contenant
    cellules mononuclées, cytokines et médiateurs
    proinflammatoires

8
PHYSIOPATHOLOGIE
  • Maladie immunologique
  • - Anomalies cellulaires
  • Autour des lésions vasculaires infiltrat inflamm
    composé de lymphocytes Tet B, plasmocytes,
    monocytes, macrophages
  • Stimulation polyclonale des lymphocytes
    B??production dIgautoAC
  • -

9
PHYSIOPATHOLOGIE
  • ? 2 lésions élémentaires 
  • La microcirculation sclérodermique 
  • Dystrophie capillaires ou des artères de plus
    gros calibre.
  • La stimulation de fibroblastes 
  • Sécrétion anarchique collagène responsable de
    fibrose cutanée et viscérale (pulmonaire et
    digestive).

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CLASSIFICATION DES DIFFERENTS TYPES DE
SCLERODERMIES 
Sclé cutanée pure sclérodermie systémique
1 En plaque 1 Sclérodactylie
2 En goutte 2 Acrosclérose atteinte initiale distale des membres et visage
3 En bande 3 Sclérodermie diffuse atteinte cutanée diffuse centripète  risque d'atteinte viscérale
4 Forme de transition avec la forme systémique extensive des membres (monomélique)  4 Syndrome de CREST
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CLINIQUE 
  • CIRCONSTANCES DE DECOUVERTE 
  • phénomène de Raynaud (phénomène vasomoteur
    paroxystique des extrémités déclenché par froid
    et évoluant schématiquement en 2 phases
    syncopale puis asphyxique)
  • Sclérodactylie sclérose cutanée des doigts où la
    peau est dure, sèche, tendue et fine avec
    possible diminution mobilité.
  • polyarthralgies sont aussi un motif fréquent de
    consultation.
  • la sensation de gonflement dun membre qui peut
    amener au diagnostic.

12
CLINIQUE 
  • Phénomène de Raynaud
  • 95 de des cas.
  • Peut être absent formes à début proximal.
  • Peut précéder autres signes rs mois voire rs
    années
  • Peut disparaître avec le tempssclérodermies
    vieillies.
  • Peut toucher les pieds, parfois les oreilles, le
    nez, la langue.
  • Risque de survenue dischémie pulpaire
  • avec ulcère voire gangrène digitale.

13
CLINIQUE 
  • Manifestations cutanées
  • Att des mains et doigts évocatrice
  • Sclérodactylie
  • doigts gonflés, oedématiés, saucionnés ? effilés,
    mobilité ?, peau devient dure, fine, tendue,
    atrophique, fragile avec disparition plis
    cutanés.
  • ?sudation, disparition poils et ongles
  • Ulcérations cutanées risque damputation

14
CLINIQUE 
15
CLINIQUE 
  • Visage sclérodermique
  • Peau lisse, cireuse, brillante
  • Disparition plis ? ? mimique
  • Nez effilé, lèvres pincées,
  • ? ouverture de la bouche
  • La sclérose cutanée cou, tronc
  • Télangiectasies
  • Dilatation capillaires ? taches rouges pt
    taille, en étoile / mottes, mains et visage

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CLINIQUE 
  • Ulcères de jambe
  • Troubles pigmentation (taches hypo ou hyper
    chromiques)
  • Calcinose s/s cutanée
  • calcifications s/s cutanées touchant
    volontiers extrémités digitales, pfs coudes,
    genoux

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CLINIQUE 
  • Manifestations digestives
  • lœsophage
  • Fréquente et précoce (90)
  • Clinique dysphagie
  • RGO sphincter inf ou altération péristaltisme
    oesophagien (stt 2/3 inférieurs) ? atonie
  • Risque oesophagite peptique ? ulcération,
    sténose et dégénérescence.

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CLINIQUE 
  • lestomac ( 50)
  • motilité gastrique est altérée.
  • colon  et lintestin grêle (50 à 70)
  • pseudo-obstructions intestinales chroniques.
  • Malabsorption intestinale.
  • Anorectal constipation / incontinence anale.

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CLINIQUE 
  • Atteinte pulmonaire
  • Précoce.
  • Dyspnée deffort, toux sèche, douleur thoracique
  • Fibrose pulmonaire interstitielle diffuse
  • HTAP peut se développer même en labsence de
    fibrose stt CREST Sd
  • Pc

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CLINIQUE 
  • atteinte rénale 
  • études autopsiques 80 .
  • protéinurie faible, ? modérée Créatinine et / ou
  • HTA.
  • crise aigue rénale sclérodermique 10 à 15.
  • IR HTA modérée à sévère proteinurie faible.
  • FDR cutanée diffuse (progression rapide),
  • exposition froid, sujets noirs,corticoïdes gt20
    mg/j,
  • cyclosporine, tabac, ? diurétiques,
    bêtabloqueurs.

21
CLINIQUE 
  • Manifestations ostéo-articulaires
  • Arthralgies
  • Fréqte gt 2/3 cas , inaugurales
  • Asymétriques, grosses et ptes artic.
  • Arthrites
  • rare, asymétriques, non destructrices
  • Polyarthrite érosive bilatérale et symétrique
  • PR ?.

22
CLINIQUE 
  • Ténosynovite des fléchisseurs crée parfois un sd
    du canal carpien.
  • calcinose sous-cutanée
  • mains, coudes, ceintures.
  • Parfois asymptomatiques radiographies.

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CLINIQUE 
  • Atteinte musculaire
  • Myalgies, crampes musculaires, déficit musculaire
    modérée des ceintures (formes diffuses)
  • Pfs Polymyosite ou dermatopolymyosite
    chevauchement sclérodermatomyosite

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CLINIQUE 
  • Atteinte cardiaque
  • Péricardite aiguë ou chronique.
  • Myocardiopathie grave
  • fibrose disséminée myocarde ? insuffisance
    cardiaque, tble rythme et conduction, TTT
    difficile mauvais PC
  • Recherche systématique dés Dc

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CLINIQUE 
  • Autres manifestations
  • Att. neurologique rare
  • Névralgie du trijumeau
  • sd canal carpien
  • Atteintes SNC exceptionnelles
  • Sd sec fibrose sans infiltrat lymphocytaire.
  • Hypothyroïdie svt asymptomatique
  • Impuissance sexuelle
  • Risque de Kc ? pulmonaire , sein, lymphome

26
CRITERES DIAGNOSTIQUES ACR
27
CRITERES DIAGNOSTIQUES
  • Classification Leroy et coll.
  • ScS limitée
  • Phénomène de Raynaud documenté objectivement (ex
    clinique, test au froid..)
  • anomalie capillaroscopique
  • ou AC spécifiques de ScS, tauxgt1/100
  • ScS cutanée limitée
  • Sx précedents
  • infiltration cutanée distale en aval des coudes
    et des genoux

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EXAMENS COMPLEMENTAIES
  • Sd inflammatoire.
  • immunologique
  • AAN  50 à 80
  • Ac anti-nucléaires.
  • Ac anti-Scl 70 (anti-topoisomérase 1),
    marqueurs forme systémique sévère att pulm
  • Ac anti-centromère marqueurs CREST sd.
  • FR 30.

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EXAMENS COMPLEMENTAIES
  • Radio des mains
  • Pincements
  • Érosions (aspect isolé et discret)
  • Résorption houppes phalangiennes
  • Calcifications.

30
EXAMENS COMPLEMENTAIES
31
EXAMENS COMPLEMENTAIES
32
EXAMENS COMPLEMENTAIES
33
EXAMENS COMPLEMENTAIES
  • Capillaroscopie péri unguéale
  • Formes débutantes
  • microangiopathie mégacapillaires
  • caractéristiques, non pathognomoniques

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EXAMENS COMPLEMENTAIES
  • Explorations digestives
  • Manométrie oesophagienne
  • atonie de 1/3 inf de œsophage
  • ?pression sphincter inf de lœsophage (90)
  • FOGD
  • épigastralgies, anémie ferriprive ou dysphagie
    ? RGO compliqué.

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EXAMENS COMPLEMENTAIES
  • Explorations pulmonaires
  • EFR Sd restrictif / pneumopathie interstitielle
  • TDM thoracique dépistage précoce avant Sx
    cliniques (att interstitielle, fibrose)

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EXAMENS COMPLEMENTAIES
  • Explorations cardiaques
  • ECG, écho cœur ?
  • atteinte cardiaque, HTAP
  • Bilan rénal
  • fonction rénale, protéinurie de 24h, écho doppler
    des artères rénales

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FORMES CLINIQUES
  • systémique localisée CREST sd.
  • pc favorable, Ac anti-centromère.
  • Formes associées
  • Connectivites mixtes Sx de sclérodermie,
    lupus, polymyosite
  • Associations pathologiques SGS, PR, thyroïdite
    dHaschimoto, Cirrhose BP.

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FORMES CLINIQUES
  • Formes cutanée pure en plaque,en goutte,en bande
    ,bulleuse ou formes monoméliques.
  • Sclérodermie de la femme enceinte
  • mortalité identique
  • ? crise rénale aigue
  • ? prématurité.
  • RGO
  • atteinte respiratoire sévére, FElt30, HTAP contre
    indiquent la grossesse
  • Sclérodermie de lenfant rare formes localisées
    fréquentes

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FORMES CLINIQUES
40
DIAGNOSTIC DIFFERENTIENL
  • syndrome de Shulman
  • fasciite infiltrant derme et
    aponévrosesrétraction tendineuse et
    d'éosinophilie, parfois aplasie médullaire.
  • sclérodermies des diabétiques
  • infiltrations cou et membres, svt
    oedémateuses.
  • L'évolution est chronique et bénigne.
  • Mucinose papillaire maladie rare, dépôts de
    mucoplysaccharides dans derme superficiel et
    moyen
  • états sclérodermique liés aux expositions
    toxiques.

41
DIAGNOSTIC DIFFERENTIENL
  • Atrophies cutanées congénitales
  • Sd de Werner familiale récessive atrophie
    sclérodermiformecataracte bilatartériopathiehyp
    ogénitalismecanitieostéoporosediabèteulcératio
    ns jambes
  • Progeria de lenfant, acrogeria, Sd de Cockayne,
    Sd de Rothmund et Thomson surviennent les 1ers
    mois ou années de vie
  • Porphyrie cutannée tardive la présence de
    porphyrines ds les urines permet le Dc
  • Phénylcétonurie

42
DIAGNOSTIC DIFFERENTIENL
  • Manifestations tertiaires de la maladie de lyme
  • Maladie de Pick Herxheimer des mois ou années
    après linfestation par Borrélia burgdorferi
    état sclérodermiforme dun membreatrophie
    cutanée et induration des plans profonds( Dc
    différentiel avec forme monomélique)

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PRONSTIC
  • grave connectivites.
  • surmortalité exprimée en comparaison avec
    individus de même origine géo, âge et sexe, est
    estimée entre 1,5 et 7,2 dans un travail
    international
  • Actuellement nette ? cohortes récentes survies
    de 80 à 90 à 10 ans dans les formes cutanées
    limitées et de 62 à 76 dans les formes cutanées

44
PRONSTIC
  • principalement de lextension de latteinte
    cutanée conditionne la gravité des
    manifestations viscérales cardiovasculaires
    pulmonaires et rénales.
  • VS et le taux Hb mortalité est X par 2,5 à 3,0
    en cas de VSgt15 ou 25 ou Hb lt 12,5 ou 11.

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PRONSTIC
  • Type dauto anticorps antinucléaires
  • anti centromère
  • HTAP tardive
  • anti Scl 70
  • fibrose pulmonaire
  • anti-ARN polymérase
  • crise rénale.

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TRAITEMENT
  • difficultés thérapeutiques 
  • Connectivite rare ? difficile de réunir des
    séries importantes.
  • Aspects cliniques différents ? les groupes
    inclus ne sont pas homogènes.
  • Critères de jugement de lefficacité des ttt de
    fond sont basés sur des marqueurs indirects 
    état cutané et lévolution dune atteinte
    viscérale.
  • peu de produits sont avérés efficaces

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TRAITEMENT
  • mesures générales 
  • Arrêt du tabac.
  • Protection de la peau contre froidport de gants
    de soie, vêtements chauds.
  • Éviter travaux à risque de blessure ou de coupure
    des extrémités.
  • Bonne hygiène cutanée ou unguéale
  • Désinfection et soins locaux en cas de plaie
  • Protection des doigts  Biafine

48
TRAITEMENT
  • Traitements symptomatiques
  • Phénomène de Raynaud
  • Application des gels nitrés sur les doigts
  • (Nitroderme)
  • Inhibiteurs calcique nifédipine (Adalate)
  • 10 à 20 mg/j
  • réduire fréquence et sévérité épisodes
    ischémiques digitaux.
  • Antagoniste spécifique des récepteurs de type I
    de langiotensine  Losartan (Cozaar)
  • 1cp de 50 mg/j
  • Légère supériorité du Losartan vs nifédipine sur
    sévérité des crises.

49
TRAITEMENT
  • analogue prostacycline iloprost (Ilomedine)
  • VO, 50 µg ou 100 µg.
  • durée et sévérité des crises mais pas sur
    fréquence.
  • Phénomène de Raynaud avec ischémie digitale
  • iloprost parentérale en discontinu 6 à 10 H/j
    pendant 5 à 10j ? fréquence, accélère
    cicatrisation
  • sympathectomie thoracique supérieure effet
    transitoire
  • Si ulcères évolutifs
  • détersion mécanique, parfois chirurgicale.
  • Antibiotiques en topique
  • Parfois une greffe cutanée est envisageable
  • Amputations limitées dune phalange.

50
TRAITEMENT
  • atteinte articulaire et musculaire
  • Antalgiques (palier de lOMS)
  • AINS classiques / coxibs (digestif, cardiaque).
  • Corticothérapie lt10mg/j.
  • Infiltration en cas de bursite.
  • Colchicine décevant en pratique, sauf en cas de
  • poussée inflammatoire sur une plaque calcifiée.
  • Massage et rééducation.
  • Chirurgie arthroplastie ou arthrodèse en cas de
  • déformations.

51
TRAITEMENT
  • Manifestations digestives
  • Mesures préventives et posturales.
  • IPP prokinétiques, ont nettement amélioré pc
  • alimentation parentérale.
  • Incontinence Antidiarrhéiques ,Stimulation nf
    sacré,rééducation périnéale (décevante).
  • chirurgie plastie anti-reflux,sphincter anal
    artificiel

52
TRAITEMENT
  • Atteinte cardiaque (collaboration avec
    cardiologue)
  • digitaliques, diurétiquesinsuffisance cardiaque 
  • IEC IVG
  • amiodarone en cas troubles rythme gt
    Bêtabloquants.
  • lefficacité vasodilatateurs pour améliorer, au
    moins en partie, les anomalies perfusion et de
    fonction myocardique.

53
TRAITEMENT
  • Atteinte pulmonaire
  • 1/ Fibrose pulmonaire
  • cyclophosphamide oral / bolus controversé et
    niveau de preuve relativement faible toxicité
    significative.
  • azathioprine et mycophénolate sont en cours
    dévaluation.

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TRAITEMENT
  • 2/ HTAP.
  • Éviter tout effort
  • Éviter les bains chauds, le séjour en altitude
    (sup à 800m).
  • CI à la grossesse.
  • Oxygénothérapie en cas dhypoxie.
  • Inhibiteurs calciques
  • formes débutantes et modérées et ? risque
    HTAP par leur utilisation au long cours

55
TRAITEMENT
  • prostacycline ( époprosténol )
  • améliorent symptômes, tolérance à
    leffort,résistances
  • vasculaires,lhémodynamique et la survie des
    formes
  • idopathiques dHTAP perfusion 2ng/kg/min pdt 6
    h.
  • inhibiteurs des récepteurs de lendothéline
    Tracleer (Bosentan)
  • Puissants vasodilatateurs propriétés
    antimitotiques et
  • antifibrosantes pouvant limiter remodelage
    vasculaire.

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TRAITEMENT
  • bosentan HTAP avec dyspnée stade III
  • iloprost en aérosol alternative (si intolérance)
  • sildénafil
  • béraprost, résultats intéressants mais
    insuffisants
  • sitaxsentan (antagonistes des récepteurs de
    l'endothéline 1) efficacité mais données à long
    terme encore insuffisantestoxicité hépatique
  • transplantation mono pulmonaire( réfractaires)
  • survie comparablefibroses ou HTAP
    idiopathiques à 2 ans

57
TRAITEMENT
  • Crise rénale aigue
  • IEC captopril Lopril
  • ont permis daméliorer survie à1 an 76
  • contre 18 auparavant, à 5 ans 60
  • D-pénicillamine ou méthotrexate semble protéger,
    mais avec faible niveau de preuve.
  • Dialyse en cas dinsuffisance rénale terminale.

58
TRAITEMENT
  • Traitements de fond
  • D-pénicillamine (Trolovol 300mg)
  • améliore latteinte cutanée diffuse
  • Protége contre crise rénale (controversé)
  • 125-250mg /jour
  • pas avantage doses sup à 125 mg/j.
  • EII frqts stomatite, toxidermie, Protéinurie
    (sigt1g  arrêt),Cytopénie,Induction pathologie
    autoimmune (lupus).
  • Surveillance  NFS plq, protéinurie

59
TRAITEMENT
  • Immunosuppresseurs 
  • 1/ corticoides
  • Sclérodermies aiguës oedémateuses
  • att articulaire 5 à 7,5mg/j

60
TRAITEMENT
  • 2/ Le méthotrexate
  • Polyarthrite Probable effet sur latteinte
    cutané
  • données expérimentales ont montré leffet sur les
    cultures de fibroblastes dermiques de patients
    atteints de ScS.
  • Le méthotrexate aurait un effet cutané favorable
    uniquement en intention de traiter.

61
TRAITEMENT
  • 3/ Le cyclophosphamide ENDOXAN
  • constitue pour linstant la base du traitement
  • pneumopathies interstitielles évolutives.
  • 15 mg/ kg
  • EII  toxicité hématologique, réactions
    allergiques, alopécie, cystite hémorragique,
    infections.

62
TRAITEMENT
  • 4/ La relaxine
  • hormone physiologique de la grossesse possède des
    propriétés antifibrosantes.
  • Une forme recombinante a été contrôlée, pendant
    24 semaines,
  • résultats pourraient suggérer une efficacité
    partielle mais, ils nont pas été confirmés par
    dans dautres études

63
TRAITEMENT
  • Autres immunosuppresseurs
  • le chlorambucil et le sérum antilymphocytaire
    inefficaces dans des études contrôlées
  • la ciclosporine semble source de nombreux
  • effets secondaires srt rénaux graves.

64
Sclérodermie systémique vers des traitements
ciblés ?
  • anti-TGF bêta-1
  • forme cutanée
  • La tolérance a été satisfaisante mais aucun des
  • paramètres cliniques ou biologiques na été
  • significativement affecté par le traitement.
  • Des études à plus large échelle sont attendues.

65
Sclérodermie systémique vers des traitements
ciblés ?
  • basiliximab
  • anticorps monoclonal chimérique dirigé contre la
  • chaîne alpha (CD25) du récepteur de lIL2.
  • 1cas 20 mg 2 injections à 1 sem dintervalle,
    puis perfusion à J28 et 1 fois /mois sur une
    durée totale de 6 mois
  • une amélioration spectaculaire était observée sur
    la peau et les ulcérations digitales

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Recommandations de l'EULAR/EUSTAR pour la prise
en charge des patients atteints de sclérodermie
systémique
  • A partir des essais randomisés réalisés dans la
    sclérodermie systémique (ScS) et publiés dans
    littérature internationale, le groupe EUSTAR de
    l'EULAR propose des recommandations
    thérapeutiques dans la ScS 1) Phénomène de
    Raynaud et ulcères digitaux- Une méta-analyse
    sur les inhibiteurs calciques de type
    dihydropyrimidine et une méta-analyse sur les
    prostanoïdes a montré que la nifédipine et
    l'iloprost IV réduisaient la fréquence et la
    sévérité du phénomène de Raynaud dans la ScS. Les
    inhibiteurs calciques de type dihydropyrimidine
    dont le chef de file est la nifédipine doivent
    être proposés en 1ère ligne pour le phénomène de
    Raynaud et l'iloprost IV ou d'autres prostanoïdes
    disponibles par voie IV doivent être proposés en
    cas de phénomène de Raynaud sévère associé à la
    ScS.

67
Recommandations de l'EULAR/EUSTAR pour la prise
en charge des patients atteints de sclérodermie
systémique
  • - Deux études randomisées ont montré que les
    prostanoïdes IV (particulièrement l'iloprost IV)
    favorisent la cicatrisation des ulcères digitaux
    des patients atteints de ScS. Les prostanoïdes IV
    (en particulier l'iloprost) doivent être
    considérés comme le traitement des ulcères
    digitaux actifs de la ScS.- le bosentan n'a pas
    montré l'efficacité dans la cicatrisation des
    ulcères digitaux actifs de la ScS. Le bosentan a
    démontré son efficacité dans deux études
    randomisées de grande qualité dans la prévention
    de la survenue des ulcères digitaux dans les
    formes diffuses de ScS, en particulier chez ceux
    ayant des ulcères digitaux multiples. Le bosentan
    peut être proposé chez les patients atteints de
    ScS diffuses avec ulcères digitaux après échec
    des inhibiteurs calciques et des prostanoïdes.

68
Recommandations de l'EULAR/EUSTAR pour la prise
en charge des patients atteints de sclérodermie
systémique
  • 2) HTAP associée à la sclérodermie- Deux études
    randomisées de grande qualité ont démontré que le
    bosentan améliore la capacité à l'exercice, la
    classe dyspnée et certains paramètres
    hémodynamiques des patients atteints d'HTAP. Le
    bosentan peut être vivement recommandé pour
    traiter l'HTAP associée à la ScS.- Deux études
    randomisées de grande qualité ont montré que le
    sitaxentan améliorait la capacité à l'exercice,
    la classe de dyspnée et certains paramètres
    hémodynamiques chez les patients atteints d'HTAP.
    Le sitaxentan peut aussi être proposé pour
    traiter l'HTAP de la ScS.- Une étude randomisée
    de grande qualité a montré que le sildénafil
    améliorait la capacité à l'exercice, la classe de
    dyspnée et certains paramètres hémodynamiques
    chez les patients atteints d'HTAP. Le sildénafil
    peut être proposé pour traiter l'HTAP associée à
    la ScS.- Une étude randomisée de grande qualité
    a démontré que l'époprosténol IV améliorait la
    capacité à l'exercice, la classe de dyspnée et
    les paramètres hémodynamiques des patients ayant
    une HTAP associée à la ScS. L'époprosténol IV
    doit être proposé pour traiter les patients
    atteints d'HTAP sévère associée à la ScS.

69
Recommandations de l'EULAR/EUSTAR pour la prise
en charge des patients atteints de sclérodermie
systémique
  • 3) Atteinte cutanée- Deux études randomisées
    ont démontré que le méthotrexate améliorait les
    scores cutanés des patients ayant une ScS diffuse
    d'évolution récente. Son effet bénéfique n'a pas
    été démontré sur les autres localisations de la
    maladie. Le méthotrexate peut être proposé dans
    le traitement des atteintes cutanées des ScS
    diffuses récentes.

70
Recommandations de l'EULAR/EUSTAR pour la prise
en charge des patients atteints de sclérodermie
systémique
  • 4) Pneumopathie interstitielle diffuse- Au vue
    de deux études randomisées de grande qualité, et
    malgré sa toxicité reconnue, le cyclophosphamide
    peut être proposé pour traiter la pneumopathie
    interstitielle diffuse associée à la ScS.5)
    Crise rénale sclérodermique- Malgré le manque
    d'études randomisées, les experts pensent que les
    IEC doivent être utilisés dans le traitement de
    la crise rénale sclérodermique.- Quatre études
    rétrospectives suggèrent que les corticoïdes
    augmentent la survenue de crise rénale
    sclérodermique. Les patients sclérodermiques sous
    corticoïdes doivent être suivis de manière très
    rapprochée avec contrôle régulier de la pression
    artérielle et de la fonction rénale.

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Recommandations de l'EULAR/EUSTAR pour la prise
en charge des patients atteints de sclérodermie
systémique
  • 6) Atteinte digestive- Malgré le manque
    d'études randomisées, les experts pensent que les
    IPP doivent être utilisés pour prévenir le reflux
    gastro-oesophagien associé à la ScS, pour
    diminuer le risque d'oesophagite et d'ulcérations
    oesophagiennes.- Malgré le manque d'études
    randomisées, les experts pensent que les
    médicaments prokinétiques doivent être utilisés
    chez les patients ayant des symptômes de
    dysmotilité digestive (dysphagie, satiété
    précoce, ballonnement, pseudo-obstruction).-
    Malgré le manque d'études randomisées, les
    experts pensent qu'en cas de malabsorption lié à
    une prolifération bactérienne, des cures
    d'antibiotiques peuvent être utilies

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CONCLUSION.
  • Affection auto-immune rare
  • Diversité des formes cliniques
  • DC est surtout clinique
  • le pronostic vital peut-être mis en jeu.
  • Problèmes thérapeutiques
  • Meilleur connaissance physiopathologie
  • ? nouveaux médicaments.
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