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MALADIE DE PARKINSON

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MALADIE DE PARKINSON PLAN Introduction pid miologie l ments de physiopathologie Rappel anatomo-physiologique Neuro-pathologie Facteurs environnementaux Facteurs ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: MALADIE DE PARKINSON


1
MALADIE DE PARKINSON
2
PLAN
  1. Introduction
  2. Épidémiologie
  3. Éléments de physiopathologie
  4. Rappel anatomo-physiologique
  5. Neuro-pathologie
  6. Facteurs environnementaux
  7. Facteurs génétiques
  8. Clinique
  9. La triade parkinsonienne
  10. Modes de début
  11. Signes associés
  12. Les modifications cliniques générées par le
    traitement
  13. Diagnostic différentiel
  14. Évolution
  15. Traitement
  16. Médicaments disponibles
  17. Principes de prescription
  18. Traitement des complications iatrogènes
  19. Autres mesures thérapeutiques

3
1. GENERALITES
4
Définition
  • Maladie du contrôle moteur extrapyramidal en
    rapport avec une perte neuronale dopaminergique
    prédominante à la pars compacta du locus niger

5
Les voies motrices
  • Les voies motrices vont toutes sarticuler avec
    les neurones moteurs de la corne antérieure de la
    moelle épinière doù partent les axones moteurs
    périphériques
  • Les unes proviennent directement de la
    circonvolution frontale ascendante et conduisent
    la motricité des gestes délicats et précis, des
    petites masses musculaires, des extrémités
    distales des membres ou des muscles de la
    mimique, du larynx et de la langue cest la voie
    idiocinétique qui constitue la voie pyramidale
    corticomédullaire.
  • Les autres, nombreuses, partent aussi du cortex,
    mais également des ganglions de la base ( noyaux
    gris centraux ), peuvent effectuer plusieurs
    relais avant datteindre la moelle et conduisent
    la motricité des mouvements associés, des grosses
    masses musculaires de la racine des membres, des
    mouvements rythmiques et daccompagnement,
    participent à la régulation du tonus musculaire.
    Cest la motricité holocinétique, dont certaines
    fibres accompagnent directement le faisceau
    pyramidal corticomédullaire et dautres, qui font
    relais dans des formations sous corticales,
    constituent la voie motrice extrapyramidale.

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La DOPAMINE
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Récepteurs dopaminergiques
  • 5 types de récepteurs connus
  • D1, D5 activateurs
  • D2, D3, D4 inhibiteurs
  • Récepteurs métabiotropiques
  • Les voies dopaminergiques
  • Nigro-striatale
  • Méso-limbique
  • Méso-corticale
  • Tubéro-infundibulaire
  • Impliqués dans la motivation, le plaisir, la
    cognition, la mémoire, lapprentissage, la
    motricité.

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15
Le Locus Niger
  • Noyaux gris pigmentés ( riches en neuromélanine )
    situés à la base des pédoncules cérébraux
  • Deux parties
  • Pars compacta dopaminergique
  • Pars réticulata gabaergique

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(No Transcript)
18
Le corps de LEWY
  • Inclusions éosinophiles intra neuronales
    arrondies avec une zone centrale dense
    acidophile, entourée dun halo périphérique .
  • Marquées par des anticorps monoclonaux anti alpha
    synucleïne et anti ubiquitine

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(No Transcript)
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Conséquence du manque de dopamine sur la
motricité
  • La triade parkinsonienne
  • (ou syndrome parkinsonien )

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23
Le traitement de la maladie repose sur lapport
de dopamine exogène.
24
Épidémiologie
  • Prévalence 2/1000
  • Peut débuter à tout âge
  • Prévalence 2/100 au-delà de 65 ans
  • Deuxième cause de handicap chez le sujet âgé
  • Un peu plus dhommes que de femmes
  • Etiologie inconnue
  • Facteurs environnementaux
  • Facteurs génétiques

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(No Transcript)
28
2. CLINIQUE
29
Tremblement
  • Unilatéral ou asymétrique
  • De repos
  • Disparaît lors du mouvement
  • Régulier
  • Distal ( main, pied, houppe du menton, lèvres,
    langue )
  • Ne touche pas le chef et les cordes vocales
  • 4 à 6 Hz
  • Augmente au calcul mental, à lémotion
  • Disparaît durant le sommeil

30
Akinésie
  • Ralentissement ( bradykinésie mesurée par un
    temps dexécution ) et réduction damplitude à
    lexécution des mouvements ( hypokinésie ) se
    combinent à des difficultés dinitiation (
    akinésie proprement dite mesurée par un temps de
    réaction ) tous les mouvements et gestes doivent
    être pensés et exigent un effort de volonté.
  • Début unilatéral ou asymétrique.
  • Micrographie, perte du ballant automatique dun
    membre supérieur, diminution des mouvements
    oculaires, diminution du clignement palpébral.
  • Difficultés pour réaliser des gestes fins et
    automatiques ( se raser, battre des œufs, battre
    la mesure)
  • Amimie
  • Dysprosodie
  • Difficultés au lever, pour se retourner dans son
    lit
  • Marche lente, jambe trainante.

31
Rigidité
  • Hypertonie plastique
  • Asymétrique
  • Prédomine sur les muscles fléchisseurs sous forme
    dune résistance cireuse ou en tuyaux de plomb à
    la mobilisation passive dun segment de membre.
  • Cède à la mobilisation passive par à-coups (
    phénomène de la roue dentée ).
  • Exacerbée ou révélée par la manœuvre de Froment.
  • Signe de loreiller

32
Le syndrome akinéto-rigide est à lorigine de
lattitude générale voutée en position debout
avec tendance au flessum de genoux et de coudes,
antécolis, raccourcissement du pas avec marche à
petits pas, demi-tour décomposé, festination
33
Mode de début
  • La maladie sinstalle de façon très progressive
    et insidieuse sur plusieurs années.
  • Signes classiques
  • Tremblement de repos
  • Syndrome akinéto-rigide
  • Micrographie
  • Dystonie focale ( sujet jeune )
  • Signes plus rares
  • Troubles de la marche
  • Dysarthrie
  • Pseudo-hémiplégie
  • Formes trompeuses
  • Syndrome dépressif
  • Syndrome algique
  • Amaigrissement et asthénie
  • Formes souvent méconnues
  • Troubles de lodorat
  • Troubles nocturnes du comportement
  • Tremblement orthostatique
  • Constipation

34
Signes moteurs tardifs
  • Troubles de la marche, troubles de la posture et
    altération des réflexes de posture, enrayage
    cinétique, rigidité axiale avec risques de
    chutes.
  • Troubles de la parole
  • Troubles de la déglutition

35
Signes associés
  • Dysautonomie
  • Hypersialorrhée
  • Troubles gastro-intestinaux
  • Gastroparésie
  • Constipation
  • Troubles de la déglutition
  • Hypotension artérielle orthostatique
  • Troubles vésico-sphinctériens
  • Troubles sexuels
  • Troubles respiratoires
  • Hyperséborrhée
  • Troubles vasomoteurs
  • Anomalies de la thermorégulation
  • Troubles de la sudation
  • Amaigrissement
  • Troubles pupillaires
  • Troubles sensitifs
  • Primaires
  • Secondaires

36
Troubles sensitifsSymptômes sensitifs primaires
  • Crampes, contractures musculaires,
    engourdissements, picotements, sensation détaux,
    de chaleur, de froid
  • Peuvent précéder les signes moteurs
  • Sensibilité inconstante aux traitements
    dopaminergiques
  • Intérêt des tricycliques
  • Parfois liées aux fluctuations non motrices
  • digestives ( spasmes abdominaux, éructations,
    nausées )
  • thoraciques ( avec sensation dapnée )
  • orales ( douleurs et brûlures des gencives, de la
    langue, des dents )
  • génitales

37
Troubles sensitifsSymptômes sensitifs secondaires
  • Liées aux fluctuations motrices dystoniques
  • Ou conséquences de lakinésie
  • douleurs articulaires diffuses justifiant dun
    traitement antalgique, anti inflammatoire et de
    kinésithérapie
  • douleurs radiculaires ou tronculaires au cours
    des périodes  on 

38
Signes associés
  • Troubles du sommeil et de la vigilance
  • Insomnie
  • Comportements nocturnes anormaux
  • Syndrome des jambes sans repos
  • Somnolence diurne excessive et attaques de
    sommeil
  • Syndrome dapnée obstructive du sommeil
  • Fatigue
  • Troubles neuro ophtalmologiques

39
Troubles du sommeil
  • Insomnie dendormissement
  • Fragmentation du sommeil
  • tremblement de repos
  • fluctuations motrices nocturnes
  • dyskinésies
  • dystonies douloureuses
  • myoclonies nocturnes fragmentaires des extrémités
  • syndrome des mouvements périodiques du sommeil et
    syndrome des jambes sans repos
  • akathisie nocturne
  • troubles sphinctériens
  • Parasomnies
  • cauchemars
  • vocalisations nocturnes
  • hallucinations nocturnes
  • somnambulisme
  • terreurs nocturnes
  • attaques de panique
  • troubles du comportement en sommeil paradoxal
  • apnée obstructive et centrale

40
Troubles du sommeilConseils thérapeutiques
  • Mesures générales
  • Mesures spécifiques
  • éviter un dosage élevé dagoniste le soir
  • éviter la sélégiline et lamantadine le soir
  • moduler la prise vespérale de L DOPA (
    augmentation, prise nocturne de forme
    dispersible,forme à libération prolongée au
    coucher )
  • antidépresseur sédatif à faible dose si insomnie
    ( miansérine ), hypnotiques ponctuellement
  • agonistes dopaminergiques si mouvements
    périodiques ( ou opiacés, clonezépam )
  • clonazépam si troubles du comportement en sommeil
    paradoxal
  • ventilation mécanique à pression positive
    continue si SAOS
  • diminution des agonistes, modafinil si
    hypersomnie diurne
  • faible dose de clozapine si hallucinations ou
    autres signes de psychose induite
  • modafinil si trouble de type narcoleptique avec
    hallucinations

41
Troubles cognitifs
  • Ralentissement cognitif
  • Traitement des informations visuo-spatiales
  • Déclin des capacités attentionnelles
  • Déclin de la mémoire
  • Syndrome dysexecutif
  • Démence parkinsonienne 20 à 40 des patients

42
Troubles psychiques et comportementaux
  • Dépression
  • Anxiété
  • Hallucinations
  • Confusion et états psychotiques aigus
  • Apathie

43
Diagnostic différentiel
  • 1- Syndrome akineto-rigide
  • Iatrogène neuroleptiques
  • Dégénératif
  • Atrophies multi systématisée
  • Paralysie supra nucléaire progressive
  • Dégénérescence cortico-basale
  • Maladie à corps de Lewy diffus
  • Métabolique maladie de Wilson
  • Toxiques CO
  • Traumatiques
  • Vasculaires
  • HPN
  • 2-Tremblement
  • Tremblement essentiel

44
Eléments en faveur du diagnostic
  • Asymétrie
  • Tremblement de repos
  • Absence de signes axiaux précoces
  • Absence de démence précoce
  • Bonne réponse au traitement

45
Place des examens complémentaires
  • Imagerie cérébrale si présentation atypique
  • Scintigraphie au Datscann dans les cas difficiles
  • Chez le sujet jeune
  • Eliminer une maladie de Wilson
  • Une chorée de Huntington peut débuter dans ses
    formes juvéniles par un syndrome parkinsonien

46
(No Transcript)
47
Evolution
  • Histoire naturelle de la maladie
  • Le syndrome akinéto-rigide entraîne une perte
    dautonomie progressive vers la grabatisation
  • Tournant évolutif les chutes
  • Evolution sous traitement
  • Le traitement imprime un nouveau phénotype à la
    maladie
  • La lune de miel
  • Les complications motrices et non motrices
  • Fluctuations motrices
  • Dyskinésies
  • Troubles psychiques
  • Confusion
  • Hallucinations
  • Troubles de lhumeur hypomanie
  • Somnolence diurne
  • Syndrome de dérégulation dopaminergique
  • Addictions, punding, hypersexualité
  • Fluctuations non motrices
  • Echappement et déclin

48
Syndrome de dysrégulation dopaminergique
  • Addiction à la L DOPA
  • Hypomanie
  • Hypersexualité ( paraphylies )
  • Jeu pathologique, addiction aux jeux
  •  Punding 
  • manipulations répétitives
  • collection et rangements interminables dobjets
    communs

49
Syndrome de dysrégulation dopaminergique
  • Touche moins de 5 des patients
  • Thérapeutique difficile
  • alléger le traitement dopaminergique ( stopper
    les agonistes )
  • discuter la clozapine, la stimulation des noyaux
    sous thalamiques
  • androcur si hypersexualité
  • mesures daccompagnements des patients et de
    leurs proches

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3.TRAITEMENTS
51
Traitements
  • Les médicaments anti parkinsoniens
  • Traitements des signes associés
  • Traitements non médicamenteux
  • Chirurgie

52
Médicaments anti parkinsoniens
  • L DOPA
  • IDDC
  • Carbidopa MODOPAR, LP, dispersible
  • Benzérazide SINEMET, LP
  • IDDC et ICOMT (tolcapone) STALEVO
  • Agonistes dopaminergiques
  • Ergotés
  • Bromocriptine ( Parlodel )
  • Lisuride ( Dopergine )
  • Pergolide ( Celance )
  • Non ergotés
  • Piribedil ( Trivastal )
  • Ropirinol ( Requip )
  • Pramipexol ( Sifrol )
  • Apomorphine ( Apokinon )
  • Rotigotine ( Neupro )
  • Inhibiteurs de la COMT
  • Tolcapone ( Comtan )
  • Entacapone ( Tasmar )

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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Les complications motrices
  • Les fluctuations motrices
  • akinésie du petit matinL DOPA libération
    prolongée au coucher /- forme dispersible ou
    apomorphine au petit matin
  • akinésie de fin de dose ICOMT, introduire ou
    augmenter agoniste, rapprocher les prises de L
    DOPA
  • akinésie nocturne forme à libération prolongée
    de L DOPA à prendre au coucher ( /- forme
    dispersible ou apomorphine dans la nuit )
  • akinésie nycthémérale prise de L DOPA ½ h avant
    le repas, diminuer lapport protidique de midi
  • akinésie paradoxale
  • effet  on-off  apomorphine

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(No Transcript)
58
Les complications motrices
  • Dyskinésies
  • dyskinésies de milieu de dose diminuer la dose
    unitaire de L DOPA en rapprochant les prises,
    amantadine, clozapine
  • dyskinésies de début de dose augmenter la
    stimulation dopaminergique de façon rapide (
    forme dispersible ou apomorphine )
  • dyskinésies et dystonies de fin de dose idem
  • dystonie du petit matin L dopa dispersible,
    apomorphine

59
Les complications motrices evidence based
medecine 
  • Réduction du temps  off 
  • entacapone, rasagiline ( niveau A )
  • pergolide, pramipexole, ropirinole, tolcapone (
    niveau B )
  • apomorphine, cabergoline ( dostinex ), selegiline
    ( niveau C )
  • Réduction du temps de dyskinésie
  • amantadine ( niveau C )

60
En pratique comment débuter le traitement
  • Choisir plutôt un agoniste dopaminergique non
    ergoté associé à un IMAO B chez la personne jeune
    sans trouble neuropsychique
  • Une place pour les anticholinergiques centraux
    dans les formes purement tremblantes et pour
    lamantadine dans les formes akinéto-hypertoniques
    débutantes ( ? )
  • Associer dès que nécessaire la L DOPA de
    préférence à libération prolongée(??)/-ICOMT(?)
    (étude STRIDE-PD)
  • Préférer la L DOPA demblée chez la personne plus
    âgée ( gt 70 ans ) ou présentant des troubles
    neuropsychiques

61
(No Transcript)
62
Traitement des phases tardives de la maladie de
Parkinson
  • Complications motrices
  • fluctuations motrices
  • dyskinésies
  • Fluctuations non motrices
  • Symptômes moteurs tardifs
  • Symptômes non moteurs
  • somatiques
  • psychiques

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Les fluctuations non motrices
  • Végétatives
  • sueurs profuses
  • pâleur, flush facial, oppression thoracique,
    hypertension, hypotension
  • sensation de chaleur
  • dyspnée ou sensation de dyspnée, toux sèche,
    stridor
  • douleurs abdominales, météorisme, éructations
  • mictions impérieuses, pollakiurie, dysurie
  • Sensitives
  • douleurs
  • syndrome des jambes sans repos, akathisie
  • Psychiques et cognitives
  • angoisse, attaque de panique
  • dépression
  • irritabilité
  • hallucinations
  • asthénie intense, aboulie
  • ralentissement intellectuel
  • hypomanie, hyperactivité, euphorie

64
Les fluctuations non motrices
  • Elles sont presque toujours liées aux variations
    du taux sérique de DOPA et plus particulièrement
    aux périodes dakinésie ou de dyskinésie de fin
    de dose
  • Mesures thérapeutiques possibles ( renforcer la
    stimulation dopaminergique )
  • prises plus fréquentes de lévodopa ou augmenter
    la dose par prise
  • prescription dICOMT
  • introduction ou augmentation des doses
    dagonistes dopaminergiques
  • apomorphine en sous cutanée
  • forme orodispersible de lévodopa
  • stimulation cérébrale profonde
  • administration continue de lévodopa ( duodopa )

65
Symptômes moteurs tardifs
  • Dysarthrie
  • Dysphagie
  • Troubles de la marche et enrayement cinétique
  • Troubles du contrôle postural et chutes

66
Les symptômes moteurs tardifs
  • Classiquement insensibles à la dopa thérapie mais
    saggravent souvent à la diminution de celle-ci
  • Intérêt de la toxine botulique en cas de dystonie
    focale persistante
  • Intérêt dune prise en charge kinésithérapique
    active

67
Symptômes non moteurs
  • A rechercher systématiquement car ils concernent
    tous les patients à un moment de lévolution de
    la maladie

68
Symptômes non moteurs
  • Somatiques
  • Psychiques

69
Signes associés
  • Dysautonomie
  • Hypersialorrhée
  • Troubles gastro-intestinaux
  • Gastroparésie
  • Constipation
  • Troubles de la déglutition
  • Hypotension artérielle orthostatique
  • Troubles vésico-sphinctériens
  • Troubles sexuels
  • Troubles respiratoires
  • Hyperséborrhée
  • Troubles vasomoteurs
  • Anomalies de la thermorégulation
  • Troubles de la sudation
  • Amaigrissement
  • Troubles pupillaires
  • Troubles sensitifs
  • Primaires
  • Secondaires

70
Signes associés
  • Troubles du sommeil et de la vigilance
  • Insomnie
  • Comportements nocturnes anormaux
  • Syndrome des jambes sans repos
  • Somnolence diurne excessive et attaques de
    sommeil
  • Syndrome dapnée obstructive du sommeil
  • Fatigue
  • Troubles neuro ophtalmologiques

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Troubles cognitifs
  • Ralentissement cognitif
  • Traitement des informations visuo-spatiales
  • Déclin des capacités attentionnelles
  • Déclin de la mémoire
  • Syndrome dysexecutif
  • Démence parkinsonienne 20 à 40 des patients

72
Troubles psychiques et comportementaux
  • Dépression
  • Anxiété
  • Hallucinations
  • Confusion et états psychotiques aigus
  • Apathie

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La stimulation dopaminergique continue
  • Duodopa par gastrojéjunostomie
  • Pompes à apomorphine

74
Stimulation dopaminergique continue
  • A envisager en cas déchec des adaptations orales
    du traitement contre les fluctuations motrices,
    en alternative, en attente ou si contre
    indication à la stimulation cérébrale profonde
  • Pompe à apomorphine sous cutanée ( contre
    indications détérioration cognitive sévère,
    signes psychotiques )
  • Duodopa ( contre indication insensibilité à la L
    DOPA les contre indications de la L DOPA )

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Traitements non médicamenteux
  • Rééducation adaptée au stade évolutif de la
    maladie
  • Orthophonie
  • Accompagnement psychologique

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Traitement chirurgicale
  • Stimulation sous thalamique
  • Stimulation thalamique

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Rappels
  • Anatomie
  • Biochimie
  • Physiologie

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(No Transcript)
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(No Transcript)
103
(No Transcript)
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(No Transcript)
105
(No Transcript)
106
Physiopathologie
107
(No Transcript)
108
(No Transcript)
109
(No Transcript)
110
(No Transcript)
111
(No Transcript)
112
(No Transcript)
113
Anatomo pathologie
114
(No Transcript)
115
(No Transcript)
116
(No Transcript)
117
Modes dentrée dans la maladie
118
Génétique
119
Diagnostic positif
120
(No Transcript)
121
(No Transcript)
122
Akinésie
123
(No Transcript)
124
Rigidité
125
(No Transcript)
126
(No Transcript)
127
Autres signes
128
Causes de chutes
129
Diagnostic différentiel
130
Atrophie multisystématisée
131
(No Transcript)
132
(No Transcript)
133
Paralysie supra nucléaire progressive
134
Dégénérescence cortico basale
135
Démence à corps de Lewy
136
Syndrome parkinsonien des neuroleptiques
137
Place des examens complémentaires
138
(No Transcript)
139
(No Transcript)
140
(No Transcript)
141
(No Transcript)
142
Évolution
143
Évolution sous traitement
144
Fluctuations motrices
145
Dyskinésie
146
Traitement
147
Échelles dévaluation
148
Rééducation
149
(No Transcript)
150
(No Transcript)
151
(No Transcript)
152
Médicaments disponibles
153
(No Transcript)
154
(No Transcript)
155
(No Transcript)
156
(No Transcript)
157
(No Transcript)
158
(No Transcript)
159
(No Transcript)
160
(No Transcript)
161
(No Transcript)
162
(No Transcript)
163
Stratégie thérapeutique
164
(No Transcript)
165
Traitement chirurgical
166
(No Transcript)
167
(No Transcript)
168
(No Transcript)
169
(No Transcript)
170
Traitement symptomatique
171
Maladie de Parkinson
  • Aspects thérapeutiques

172
(No Transcript)
173
(No Transcript)
174
Thérapeutiques du stade précoce de la maladie de
Parkinson
175
Quand débuter un traitement ?
176
Est-il utile de débuter un traitement dès le
diagnostic évoqué, en labsence de gène
fonctionnelle exprimée ?( Existe-t-il un
traitement neuroprotecteur ? )
177
Agonistes dopaminergiques ( ropirinole,
pramipexole ) ? -les études de cohortes
suivies sur une longue durée ( 15 ans ) semblent
exclure lhypothèse dun effet neuroprotecteur
des agonistesIMAO B ( rasagiline ) ?
-peut-être (étude en cours TEMPO )
  • Pas de réponse claire actuellement

178
Quel traitement anti-parkinsonien débuter ?
179
Les agonistes dopaminergiques
  • Retardent lémergence des fluctuations motrices
    on-off
  • Retardent lapparition de mouvements anormaux
    involontaires (dyskinésies )
  • Ces bénéfices se maintiennent après
    lintroduction secondaire de L DOPA
  • Effet neuroprotecteur ?
  • Sont moins efficaces sur les signes moteur que la
    L DOPA
  • Ne modifient pas la mortalité à long terme
  • Nexercent aucune influence sur la survenue dune
    série de symptômes ( troubles de léquilibre,
    hypotension orthostatique, détérioration
    cognitive )
  • Effets indésirables somnolence diurne, oedèmes
    des membres inférieurs, fibroses, troubles du
    comportement ( boulimie, jeux pathologiques,
    hypersexualité, rangements ou bricolage
    compulsif)

180
La stimulation dopaminergique continue précoce
  • L DOPA entacapone (étude SRIDE-PD)
  • Agonistes dopaminergiques à action prolongée
  • patch transdermique de rotigotine
  • ropirinole à libération prolongé
  • agonistes à demi vie longue
  • IMAO B ( étude TEMPO(rasagiline) )

181
En pratique
  • Choisir plutôt un agoniste dopaminergique non
    ergoté associé à un IMAO B chez la personne jeune
    sans trouble neuropsychique
  • Une place pour les anticholinergiques centraux
    dans les formes purement tremblantes et pour
    lamantadine dans les formes akinéto-hypertoniques
    débutantes ( ? )
  • Associer dès que nécessaire la L DOPA de
    préférence à libération prolongée(??)/-ICOMT(?)
    (étude STRIDE-PD)
  • Préférer la L DOPA demblée chez la personne plus
    âgée ( gt 70 ans ) ou présentant des troubles
    neuropsychiques

182
Nouveaux médicaments dopaminergiques au stade
précoce de la maladie
  • IMAO B et anti glutamate safinamide
  • Agoniste partiel D2-D3 pardopronux
  • ICOMT nabicapone

183
Traitements non dopaminergiques au stade précoce
de la maladie
  • Antiglutamatergiques
  • amantadine ( mantadix)
  • E2007
  • mémantine (ébixa)
  • Antagonistes A2 de ladénosine

184
Traitement des phases tardives de la maladie de
Parkinson
  • Complications motrices
  • fluctuations motrices
  • dyskinésies
  • Fluctuations non motrices
  • Symptômes moteurs tardifs
  • Symptômes non moteurs
  • somatiques
  • psychiques

185
(No Transcript)
186
Les complications motrices
  • Les fluctuations motrices
  • akinésie du petit matinL DOPA libération
    prolongée au coucher /- forme dispersible ou
    apomorphine au petit matin
  • akinésie de fin de dose ICOMT, introduire ou
    augmenter agoniste, rapprocher les prises de L
    DOPA
  • akinésie nocturne forme à libération prolongée
    de L DOPA à prendre au coucher ( /- forme
    dispersible ou apomorphine dans la nuit )
  • akinésie nycthémérale prise de L DOPA ½ h avant
    le repas, diminuer lapport protidique de midi
  • akinésie paradoxale
  • effet  on-off  apomorphine
  • Dyskinésies
  • dyskinésies de milieu de dose diminuer la dose
    unitaire de L DOPA en rapprochant les prises,
    amantadine, clozapine
  • dyskinésies de début de dose augmenter la
    stimulation dopaminergique de façon rapide (
    forme dispersible ou apomorphine )
  • dyskinésies et dystonies de fin de dose idem
  • dystonie du petit matin L dopa dispersible,
    apomorphine

187
Les complications motrices evidence based
medecine 
  • Réduction du temps  off 
  • entacapone, rasagiline ( niveau A )
  • pergolide, pramipexole, ropirinole, tolcapone (
    niveau B )
  • apomorphine, cabergoline ( dostinex ), selegiline
    ( niveau C )
  • Réduction du temps de dyskinésie
  • amantadine ( niveau C )

188
Les fluctuations non motrices
  • Végétatives
  • sueurs profuses
  • pâleur, flush facial, oppression thoracique,
    hypertension, hypotension
  • sensation de chaleur
  • dyspnée ou sensation de dyspnée, toux sèche,
    stridor
  • douleurs abdominales, météorisme, éructations
  • mictions impérieuses, pollakiurie, dysurie
  • Sensitives
  • douleurs
  • syndrome des jambes sans repos, akathisie
  • Psychiques et cognitives
  • angoisse, attaque de panique
  • dépression
  • irritabilité
  • hallucinations
  • asthénie intense, aboulie
  • ralentissement intellectuel
  • hypomanie, hyperactivité, euphorie

189
Les fluctuations non motrices
  • Elles sont presque toujours liées aux variations
    du taux sérique de DOPA et plus particulièrement
    aux périodes dakinésie ou de dyskinésie de fin
    de dose
  • Mesures thérapeutiques possibles ( renforcer la
    stimulation dopaminergique )
  • prises plus fréquentes de lévodopa ou augmenter
    la dose par prise
  • prescription dICOMT
  • introduction ou augmentation des doses
    dagonistes dopaminergiques
  • apomorphine en sous cutanée
  • forme orodispersible de lévodopa
  • stimulation cérébrale profonde
  • administration continue de lévodopa ( duodopa )

190
Stimulation dopaminergique continue
  • A envisager en cas déchec des adaptations orales
    du traitement contre les fluctuations motrices,
    en alternative, en attente ou si contre
    indication à la stimulation cérébrale profonde
  • Pompe à apomorphine sous cutanée ( contre
    indications détérioration cognitive sévère,
    signes psychotiques )
  • Duodopa ( contre indication insensibilité à la L
    DOPA les contre indications de la L DOPA )

191
Symptômes moteurs tardifs
  • Dysarthrie
  • Dysphagie
  • Troubles de la marche et enrayement cinétique
  • Troubles du contrôle postural et chutes

192
Les symptômes moteurs tardifs
  • Classiquement insensibles à la dopa thérapie mais
    saggravent souvent à la diminution de celle-ci
  • Intérêt de la toxine botulique en cas de dystonie
    focale persistante
  • Intérêt dune prise en charge kinésithérapique
    active

193
Thérapeutiques physiques de rééducation
194
Symptômes non moteurs
  • A rechercher systématiquement car ils concernent
    tous les patients à un moment de lévolution de
    la maladie

195
Symptômes non moteurs
  • Signes dysautonomiques ( cardio vasculaires,
    respiratoires )
  • Troubles vésico-sphinctériens
  • Troubles sexuels
  • Troubles digestifs ( hypersalivation, RGO,
    nausées, constipation, troubles de la défécation
    )
  • Troubles du sommeil
  • Douleurs et signes sensitifs
  • Troubles de lolfaction
  • Fatigue
  • Troubles oculomoteurs et visuels
  • Dermite séborrhéique
  • Neuropsychiques et cognitifs

196
Hypersialorrhée
  • 80 des cas
  • Due à une diminution des mouvements automatiques
    de déglutition et continence labiale incomplète
  • Moyens thérapeutiques
  • petits moyens pour activer la déglutition
  • anticholinergiques (?)
  • collyre atropinique en instillation buccale
  • patch de scopoderm
  • toxine botulique injectée dans les glandes
    salivaires

197
Troubles de la déglutition
  • 80 à un stade avancé de la maladie
  • Cause classique de décès
  • Sensibilité à la L DOPA limitée
  • Intérêt dune injection dapomorphine avant le
    repas ( voire dune forme dispersible de L DOPA )
  • Texture alimentaire mixée, boissons gazeuses
    fraîches ou gélifiées paille ou verre à bec
    verseur
  • Positionnement de la tête
  • Traitement des troubles dentaires, des troubles
    salivaires,dune mycose, dun RGO
  • Technique de rééducation orthophonique de Lee
    Silvermann
  • Rechercher une hypertonie du sphincter supérieur
    de lœsophage
  • Gastrostomie par voie endoscopique

198
Gastroparésie
  • 50
  • Source de RGO
  • Favorisée par la prise de L DOPA dont elle
    retarde labsorption
  • Moyens thérapeutiques
  • associer la prise de dompéridone ( bloqueur des
    récepteurs dopaminergiques périphériques )
  • /- traitement antireflux

199
Constipation
  • 50 à 70
  • Mesures thérapeutiques habituelles
  • Fibres, boissons, laxatifs non irritants, micro
    lavements
  • Cisapride
  • Évacuation manuelle d un fécalome
  • Troubles de lexonération ( défécations
    inefficaces ou incomplètes )
  • en rapport avec une dystonie des muscles
    pubo-rectaux
  • essais dapomorphine, injection de toxine
    botulique dans les muscles pubo-rectaux

200
Diarrhée
  • Assez rare
  • Parfois provoquée par la L DOPA
  • Penser à la possibilité dune pullulation
    microbienne à lorigine dune transformation de
    la L DOPA en dopamine dans le tube digestif

201
Hypotension artérielle orthostatique
  • 60 , corrélée à la durée de lévolution, la
    sévérité de la maladie, les doses de L DOPA et
    dagonistes
  • La rechercher systématiquement car de
    manifestation polymorphe, souvent post prandiale
  • Mesures thérapeutiques
  • dompéridone
  • suppression des médicaments aggravants
  • bas de contention, surélévation de la tête du
    lit, éviter les stations debout immobiles
    prolongées, les levers brusques, favoriser le
    croisement de jambes avant le lever, éviter les
    bains trop chauds, apports sodés, fractionner les
    repas, réduire lapport de sucre et dalcool,
    proposer un café à la fin du repas
  • 9-alpha fludrocortisone ( florinef ) efficace
    dans 80 des cas en une prise le matin à
    posologie progressive ( 50 à 300 ùg par
    jour).Attention hypokaliémie, OMI, prise de
    poids, HTA de décubitus, décompensation cardiaque
    ( on peut tenter de réduire la posologie en
    associant DHE ou indométacine )
  • midodrine ( gutron ) 1 à 4 cps. quatre fois par
    jour, 30 à45 mn avant le premier lever et le
    repas, la dernière prise doit être proposée avant
    16 h, ne pas associer à IMAO, agonistes,
    digitaliques
  • analeptiques cardio vasculaires peu efficaces

202
Troubles vésico-sphinctériens
  • Impériosités mictionnelles le plus souvent (
    nocturnes puis diurnes )
  • Dysurie plus rare
  • Effet favorable au début de la L DOPA et des
    agonistes sur lhyper activité du détrusor
  • Il est préférable dadapter la thérapeutique aux
    résultats dun BUD
  • Classes thérapeutiques
  • parasympathicolytiques ( ditropan, ceris )
  • desmopressine
  • parasympathicomimétiques ( urécholine,
    anticholinesthérasiques )
  • sympathicolytiques ( xatral, josir )
  • myorelaxants ( BZD, dantrium, liorésal )
  • Infiltrations locales de xylocaïne ou de toxine
    botulique
  • Etuis péniens
  • Auto sondages

203
Troubles sexuels
  • Hommes dysfonction érectile, impuissance,
    troubles de léjaculation, anorgasmie,baisse de
    la libido
  • Femme vaginisme, dyspareunie, anorgasmie, baisse
    de la libido
  • Origine organique (parfois plurifactorielle),
    iatrogène et psychologique
  • Fréquents 50
  • Mesures thérapeutiques
  • Apokinon
  • Sildénafil ( peut révéler une hypotension
    orthostatique )
  • Thérapie de couple

204
Hyperséborrhée
  • Cuir chevelu, face et cou avec aspect de visage
    pommadé

205
Troubles vasomoteurs
  • Froideur des extrémités
  • Œdème des membres inférieurs
  • Aspect cyanosé des téguments
  • Majorés par amantadine et agonistes
    dopaminergiques

206
Troubles de la thermorégulation et de la sudation
  • Sensations de froid ou de chaud
  • Hyper ou hypo hidrose de la tête, du cou, du
    tronc et des mains voire de tout le corps,
    asymétrique
  • Peuvent sinscrire dans le cadre de fluctuations
    non motrices avec hyperthermie, thermophobie,
    tachycardie, tachypnée /- blocage généralisé
    augmenter la stimulation dopaminergique
  • Peut survenir en période ON avec dyskinésies
    intense intérêt de la diminution de la DOPA /-
    ß-
  • Risque de syndrome malin si arrêt brutal de la L
    DOPA

207
Amaigrissement
  • Origine plurifactoriel ( atteinte hypothalamique,
    troubles moteurs, syndrome dépressif,
    déglutition)
  • Peut régresser à linstauration du traitement
    anti parkinsonien

208
Troubles respiratoires
  • Corrélés avec la durée et la sévérité de la
    maladie
  • Syndrome mixte, restrictif et obstructif, parfois
    peu symptomatique
  • Efficacité variable de lapomorphine et de la L
    DOPA
  • Utilité de la kinésithérapie respiratoire

209
Troubles sensitifs
  • 50
  • Habituellement tardifs, au stade des
    complications motrices
  • Corrélés à un age jeune, à la forme
    akinéto-rigide, à lexistence de troubles du
    sommeil, dune dépression

210
Troubles sensitifsSymptômes sensitifs primaires
  • Crampes, contractures musculaires,
    engourdissements, picotements, sensation détaux,
    de chaleur, de froid
  • Peuvent précéder les signes moteurs
  • Sensibilité inconstante aux traitements
    dopaminergiques
  • Intérêt des tricycliques
  • Parfois liées aux fluctuations non motrices
  • digestives ( spasmes abdominaux, éructations,
    nausées )
  • thoraciques ( avec sensation dapnée )
  • orales ( douleurs et brûlures des gencives, de la
    langue, des dents )
  • génitales

211
Troubles sensitifsSymptômes sensitifs secondaires
  • Liées aux fluctuations motrices dystoniques
  • Ou conséquences de lakinésie
  • douleurs articulaires diffuses justifiant dun
    traitement antalgique, anti inflammatoire et de
    kinésithérapie
  • douleurs radiculaires ou tronculaires au cours
    des périodes  on 

212
Douleurs liées aux malformations articulaires
213
Troubles du sommeil
  • Insomnie dendormissement
  • Fragmentation du sommeil
  • tremblement de repos
  • fluctuations motrices nocturnes
  • dyskinésies
  • dystonies douloureuses
  • myoclonies nocturnes fragmentaires des extrémités
  • syndrome des mouvements périodiques du sommeil et
    syndrome des jambes sans repos
  • akathisie nocturne
  • troubles sphinctériens
  • Parasomnies
  • cauchemars
  • vocalisations nocturnes
  • hallucinations nocturnes
  • somnambulisme
  • terreurs nocturnes
  • attaques de panique
  • troubles du comportement en sommeil paradoxal
  • apnée obstructive et centrale

214
Troubles du sommeilConseils thérapeutiques
  • Mesures générales
  • Mesures spécifiques
  • éviter un dosage élevé dagoniste le soir
  • éviter la sélégiline et lamantadine le soir
  • moduler la prise vespérale de L DOPA (
    augmentation, prise nocturne de forme
    dispersible,forme à libération prolongée au
    coucher )
  • antidépresseur sédatif à faible dose si insomnie
    ( miansérine ), hypnotiques ponctuellement
  • agonistes dopaminergiques si mouvements
    périodiques ( ou opiacés, clonezépam )
  • clonazépam si troubles du comportement en sommeil
    paradoxal
  • ventilation mécanique à pression positive
    continue si SAOS
  • diminution des agonistes, modafinil si
    hypersomnie diurne
  • faible dose de clozapine si hallucinations ou
    autres signes de psychose induite
  • modafinil si trouble de type narcoleptique avec
    hallucinations

215
Fatigue
  • Très fréquente
  • Fatigue physique ( répond à la L DOPA )
  • Fatigue mentale ( corrélée à la dépression et aux
    troubles du sommeil )
  • Fatigue dans le cadre des fluctuations non
    motrices
  • Discuter amantadine, selegiline

216
Troubles neuro ophtalmologiques
  • Anomalies pupillaires légère diminution du
    diamètre pupillaire
  • Anomalies des mouvements saccadiques et de
    poursuite ( hypométrie, à-coups )
  • Limitation du regard vers le haut
  • Réflexe nasopalpébral vif et inépuisable
  • Blépharospasme
  • Troubles de la vision des contraste

217
Troubles non moteurs neuropsychiques et cognitifs
  • Anxiété
  • Dépression
  • Apathie
  • Hallucinations
  • Psychose induite
  • Démence
  • Confusion
  • Syndome de dysrégulation dopaminergique
    (comportements compulsifs )
  • Troubles du contrôle des émotions

218
Dépression
  • Peut être un mode dentrée dans la maladie
  • Présents chez 40 des patients (2,7 à 7,7 détat
    dépressif majeur)
  • Pas plus de cas de suicide que dans la population
    générale
  • Probablement en partie en lien avec la déplétion
    dopaminergique car la L DOPA et les agonistes
    semblent avoir une efficacité dans la pratique

219
Particularités du syndrome dépressif
  • Anxiété fréquemment associée
  • Idées de culpabilité rare
  • Rechercher des troubles cognitifs
  • Important ralentissement moteur et idéique

220
Dépression
  • Échelles valides pour la maladie de Parkinson
  • Beck (BDI)
  • Hamilton (HDRS-17)
  • Montgomery Asberg (MADRS)
  • Le seul antidépresseur  validé  est
    lamitriptyline (Laroxil), mais sédation,effets
    dysautonomiques et cognitifs
  • Lefficacité des autres na pas été objectivement
    mesurée de façon satisfaisante (IRS et IRNA) mais
    meilleure tolérance
  • Ne pas associer les antidépresseurs ( IRS,
    tricycliques, IMAO ) avec la selegiline
  • Il nexiste pas détude solide ( niveau I, II ou
    III ) évaluant lintérêt de la psychothérapie
  • Lelectroconvulsivothérapie nest pas évaluée
    mais semble intéressante dans les dépressions
    sévères avec également un effet favorable sur les
    troubles moteurs

221
Troubles Anxieux
  • Prévalence de 40
  • Trois types de syndrome anxieux
  • troubles paniques ( souvent dans le cadre de
    fluctuations non motrices et à traiter comme
    telle )
  • syndrome danxiété généralisée
  • phobies
  • Traitement difficile
  • antidépresseur associé à une petite dose
    danxiolytique
  • activité physique relaxante

222
Troubles du contrôle des émotions
  • Intensification excessive et involontaire des
    réactions émotionnelles ( crises de larmes)
  • Indépendant des troubles cognitifs et thymiques

223
Syndrome de dysrégulation dopaminergique
  • Addiction à la L DOPA
  • Hypomanie
  • Hypersexualité ( paraphylies )
  • Jeu pathologique, addiction aux jeux
  •  Punding 
  • manipulations répétitives
  • collection et rangements interminables dobjets
    communs

224
Syndrome de dysrégulation dopaminergique
  • Touche moins de 5 des patients
  • Thérapeutique difficile
  • alléger le traitement dopaminergique ( stopper
    les agonistes )
  • discuter la clozapine, la stimulation des noyaux
    sous thalamiques
  • androcur si hypersexualité
  • mesures daccompagnements des patients et de
    leurs proches

225
Démence
  • Plus fréquente quon ne le pensait
  • 30 en étude transversale
  • 80 en suivi longitudinal
  • apparaît plus dun an après le début de la
    maladie
  • Un trouble cognitif léger nest pas rare dès le
    début de la maladie ( 30 )
  • syndrome dysexecutif
  • trouble de lattention
  • troubles mnésiques touchant le rappel, la mémoire
    procédurale, le mémoire de travail
  • altération de la vitesse de traitement de
    linformation
  • altération du traitement des informations
    visuo-spatiales
  • Lexistence dune altération de lautonomie
    cognitive et comportementale dans les activités
    de la vie quotidienne secondaire à ces troubles
    définit la démence
  • Lorientation temporo-spatiale et les fonctions
    instrumentales restent préservées
  • Facteurs de risque
  • age élevé
  • atteinte motrice sévère
  • Signes associés
  • hallucinations, idées délirantes
  • somnolence, agitation nocturne
  • signes moteurs axiaux

226
Démencedépistage et suivi
  • Les outils validés
  • MMS sensibilité95, spécificité77
  • CAMCog sensibilité98, spécificité94
  • Les échelles dévaluation frontale et
    dysexecutive sont au moins aussi performantes
  • Penser à éliminer une confusion chronique
    médicamenteuse et une dépression associée

227
DémenceMesures thérapeutiques
  • Alléger le traitement au maximum et tendre vers
    une monothérapie par L DOPA
  • Lintérêt ( modeste ) de la rivastigmine (exelon
    ) et du donepezil ( aricept ) est confirmé,
    également sur les troubles comportementaux, avec
    un petit risque théorique daggravation des
    troubles moteurs
  • Troubles comportementaux les psychotropes
    aggravent les troubles cognitifs, les effets
    sédatifs sont souvent importants

228
Hallucinations
  • Touchent 25 à 40 des patients
  • Visuelles , tactiles, auditives plus rarement
  • Le plus souvent bien critiquées et non anxiogènes
  • Favorisées par les antiparkinsoniens, des
    troubles ophtalmologiques associés
  • Rechercher des troubles cognitifs, une
    dépression, des éléments psychotiques, surtout si
    les hallucinations sont non critiquées et
    anxiogènes

229
HallucinationsTraitement
  • Les respecter dans la plupart des cas
  • Alléger le traitement
  • Dans les cas sévères Clozapine à dose faible (
    débuter à 12,5 mg )
  • Si troubles cognitifs intérêt de la rivastigmine

230
Psychose
  • Manifestations variables
  • hallucinations
  • idées délirantes à thème de persécution, de
    jalousie, de complot familial
  • agitation
  • état confusionnel
  • Souvent associée à un affaiblissement cognitif, à
    lage, à un état dépressif, à un facteur
    iatrogène
  • Moyens médicamenteux limités
  • alléger le traitement
  • rispéridone ( aggrave les signes moteurs dans 50
    des cas )
  • olanzapine ( risques dagranulocytose, de
    cardiomyopathie )
  • Moyens non pharmacologiques

231
Apathie
  • Perte dintérêt et moindre participation aux
    activités habituelles, manque dinitiative,
    émoussement affectif, indifférence à soi ,
    réduction des comportements volontaires et
    dirigés vers un but
  • Non attribuable à une réduction du niveau de
    conscience, à un déclin cognitif, à une détresse
    émotionnelle
  • Corrélée à lexistence dune démence ou dun
    syndrome dysexecutif
  • Implique les réseaux dopaminergiques et
    cholinergiques

232
Boucles cortico-sous-corticales à lorigine des
différentes manifestations de lapathie
Cortex orbito-médian Cortex pré-frontal latéral Cortex cingulaire antérieur
Aire tegmentale ventrale, amygdale Striatum associatif( noyau caudé) Striatum ventral, pallidum interne
Émoussement affectif Inertie cognitive Déficit dauto-activation
233
(No Transcript)
234
Apathie et dépression
Symptômes propres à lapathie Symptômes communs à lapathie et à la dépression Symptômes propres à la dépression
Absence de motivation Perte dintérêt tristesse
Manque dinitiative Ralentissement psychomoteur Idées suicidaires
Réduction des réponses émotionnelles Fatigue, perte dénergie dévalorisation
indifférence hypersomnie Sentiment de culpabilité
Retrait social Manque de perspicacité Pessimisme, idées noires
Absence de persévérance Perte despoir Perte dappétit
235
Moyens de lutte contre lapathie
  • Médicaments
  • inhibiteurs de lacétylcholinesthérase
  • méthylphénidate
  • agonistes dopaminergiques
  • amantadine
  • Interventions comportementales et psychosociales

236
Stimulation dopaminergique continue
  • A envisager en cas déchec des adaptations orales
    du traitement contre les fluctuations motrices,
    en alternative, en attente ou si contre
    indication à la stimulation cérébrale profonde
  • Pompe à apomorphine sous cutanée ( contre
    indications détérioration cognitive sévère,
    signes psychotiques )
  • Duodopa ( contre indication insensibilité à la L
    DOPA les contre indications de la L DOPA )

237
Traitements non médicamenteux
  • Rééducation adaptée au stade évolutif de la
    maladie
  • Orthophonie
  • Accompagnement psychologique

238
(No Transcript)
239
(No Transcript)
240
(No Transcript)
241
(No Transcript)
242
(No Transcript)
243
(No Transcript)
244
Traitement chirurgicale
  • Stimulation sous thalamique
  • Stimulation thalamique

245
(No Transcript)
246
La stimulation cérébrale profonde
247
(No Transcript)
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