Title: L
1LÉvaluation comparative des études effectuées
hors du Québecdu
- ministère de lImmigration et des Communautés
culturelles -
- Centre dexpertise sur les formations acquises
hors du Québec - avril 2007
2Plan de la présentation
- Aperçu historique
- Description de lÉvaluation comparative des
études effectuées hors du Québec - Utilité et limites de lÉvaluation comparative
- Méthode dévaluation
- 1. principes généraux pour un code de bonne
pratique en matière dévaluation des
diplômes étrangers - 2. étapes de lévaluation
- 3. processus de validation du résultat de
lévaluation - Ressources documentaires
3Aperçu historique
- 1970
- Compte tenu du besoin des personnes immigrantes,
le ministère de l'immigration du Québec (MIQ)
crée une Division des Équivalences au Service
d'orientation et de la formation des immigrants - Le MIQ délivre des Attestations d'équivalence aux
immigrants, document maison sous forme de lettre,
non valide pour le recrutement dans la fonction
publique ou la titularisation et la
classification des enseignants - Cest le ministère de l'Éducation qui est
responsable des équivalences à ces fins et
qui s occupe d équivalences pour les citoyens
canadiens
4Aperçu historique (suite)
- Mars 1971
- Entente du MIQ avec le ministère de l'Éducation
le MIQ participe à la procédure d'élaboration des
équivalences des diplômes obtenus à
l'étranger pour les immigrants seulement. Les
attestations étaient faites au MIQ. - Le MEQ continue d assumer la réalisation des
équivalences en vue de la titularisation et de la
classification des enseignants et du recrutement
dans la fonction publique
5Aperçu historique (suite)
- Novembre 1983
- Nouvelle entente du MEQ et du ministère des
Communautés culturelles et de l'immigration(MCCI) - Les personnes immigrantes obtiennent désormais un
seul document, l'attestation d'équivalence du
MEQ, délivré par le MCCI. Le but vise à
simplifier la tâche aux personnes immigrantes à
qui on réclamait, le document déquivalence du
MEQ pour un emploi dans l'enseignement ou la
fonction publique. - Le MEQ continue de répondre aux besoins
déquivalences des citoyens canadiens
6Aperçu historique (suite)
- 1993
- À la suite d'une entente entre les deux
ministères, le MEQ se réserve l'étude des
dossiers en vue de la titularisation et de la
classification des professeurs - Le ministère des Relations avec les citoyens et
de lImmigration (MRCI) prend la relève auprès de
l'ensemble de la population qui souhaite obtenir
une évaluation de diplômes obtenus hors Québec.
7Aperçu historique (suite)
- 2000
- Pour faire suite à une vaste consultation des
partenaires et des demandeurs de l'Avis
d'équivalence d'études, l'avis subit
dimportantes modifications. - Présenté sur papier à caractéristiques de
sécurité, il fournit plus de renseignements sur
les études effectuées et le résultat de la
correspondance des études n'est pas signifié en
années mais par rapport aux principaux diplômes
ou "repères" scolaires québécois. - L'Avis d'équivalence d'études porte en
sous-titre Évaluation comparative des études
effectuées hors Québec.
8Aperçu historique (suite)
- Octobre 2002
- L'Avis d'équivalence d'études du MRCI change de
nom pour celui d'Évaluation comparative des
études effectuées hors du Québec afin de mieux
refléter le travail effectué - Une nouvelle trousse de demande est également
publiée afin dêtre plus explicite quant à la
portée du document délivré par le MRCI eu égard
aux partenaires qui se partagent la
responsabilité de la reconnaissance des acquis et
des compétences
9Aperçu historique (suite)
- Deux enquêtes menées respectivement en 2004
auprès de partenaires du ministère dont des
employeurs, des organismes de réglementation des
professions et des métiers, des établissements
denseignement et en 2005 auprès des demandeurs
dÉvaluations comparatives ont révélé une
satisfaction globale par rapport au document
diffusé depuis lan 2000 - Les réponses et commentaires reçus ont par
ailleurs suggéré des améliorations notamment en
matière de communication auxquelles le ministère
donne suite
10Spécimen recto verso
11Description de lÉvaluation comparative des
études effectuées hors du Québec
- Une comparaison générale entre deux systèmes
éducatifs officiels - Un document qui fournit une description générale
des documents scolaires et des études effectuées - Un document qui indique à quels repères scolaires
québécois (principaux diplômes) correspondent des
études effectuées hors du Québec
12Utilité et limites de lÉvaluation comparative
- LÉvaluation comparative peut être utile pour
- effectuer une recherche demploi
- faire une demande dadmission à un programme
détudes
secondaires ou professionnelles - faire une demande dadmission à un programme
détudes collégiales et, selon le cas, à un
programme détudes universitaires
13Utilité et limites de l Évaluation comparative
(suite)
- LÉvaluation comparative est requise pour
- présenter une demande de permis denseigner au
Québec au ministère de lÉducation, du Loisir et
du Sport - présenter une demande dadmission à certains
organismes de réglementation des professions et
des métiers (certains ordres professionnels,
Emploi-Québec, etc.)
14Utilité et limites de l Évaluation comparative
(suite)
- présenter une offre de candidature pour les
emplois de la fonction publique municipale,
québécoise et canadienne - faire une demande daide financière (Financière
agricole du Québec, Programme de prêts et bourses
aux études supérieures, etc.)
15Utilité et limites de lÉvaluation
comparative(suite)
- De portée indicative, lÉvaluation comparative
est un avis dexpert - Elle nest jamais présentée comme un document
contraignant le document même indique, au verso,
quelle ne crée aucune obligation aux employeurs,
aux ordres professionnels ou aux autres
organismes de réglementation des professions et
des métiers ou aux établissements denseignement - Elle nest pas léquivalent dun diplôme. Elle
nest pas une équivalence ou l égalité de
valeurs reconnue entre des cours, programmes,
parties de programmes ou diplômes ¹ - ¹ Francine Landry, Vocabulaire de la
reconnaissance des acquis, Deuxième version,
, Études et réflexions , document 9, Fédération
des cégeps, avril 1987, p.29.
16Utilité et limites de lÉvaluation comparative
(suite)
- LÉvaluation comparative ne fait pas la
reconnaissance des acquis et des compétences
dune personne, qui sont la somme des
connaissances et des habiletés acquises tant par
des études dans un système éducatif officiel que
par dautres formations, expériences de travail,
de bénévolat ou même de loisir - Le ministère de lÉducation, du Loisir et du
Sport, des établissements denseignement, des
ordres professionnels et dautres organismes de
réglementation des professions et des métiers
sont habilités à faire de la reconnaissance des
acquis en fonction de leur référentiel respectif
17Méthode dévaluation principes généraux
- Le MICC sappuie sur un cadre commun dévaluation
quil partage avec les autres membres de
l Alliance canadienne des services d évaluation
de diplômes Les principes généraux pour un code
de bonne pratique en matière dévaluation des
diplômes étrangers - Le MICC a élaboré ce cadre conjointement avec les
services dévaluation des diplômes de la
Colombie-Britannique et de lAlberta, et le
Centre dinformation canadien sur les diplômes
internationaux (sous la responsabilité de Conseil
des ministres de lÉducation du Canada)
18Méthode dévaluation principes généraux (suite)
- Le cadre commun prend modèle sur la Convention
sur la reconnaissance des qualifications
relatives à lenseignement supérieur dans la
région européenne (UNESCO/Conseil de l Europe)
de 1997 - Ces principes visent une évaluation objective et
équitable qui résulte dune procédure rigoureuse
et cohérente et du respect dexigences identiques
pour tous
19Méthode dévaluation les étapes
- Les étapes de lévaluation du dossier sont les
suivantes - lexamen de l'authenticité des documents
scolaires soumis comparaison avec les spécimens
disponibles selon les différentes époques, examen
du gabarit et du mode de production du document,
comparaison des signatures des autorités en place
au moment de la délivrance du document, en cas de
doutes demande dauthentification à létranger - lobtention de la confirmation de lagrément ou
de la reconnaissance de l'établissement
denseignement fréquenté et du programme d'études
suivi par les autorités responsables du système
scolaire où les études ont été effectuées
consultation de la documentation accumulée ou
vérification auprès des autorités
gouvernementales
20Méthode dévaluation les étapes (suite)
- L examen des principaux paramètres pour établir
la comparaison - condition(s) dadmission
- durée temps plein du programme
- niveau et nature des études
- possibilité de passerelles vers dautres
programmes - finalité accès au marché du travail et/ou
poursuite des études
21Méthode dévaluation les étapes (suite)
- la consultation de documents d'information
préparés par les autorités responsables des
systèmes scolaires nationaux où les études ont
été effectuées sur différents aspects des
programmes suivis - la prise en compte des avis fournis par des
spécialistes en évaluation de diplômes
internationaux parmi lesquels ceux des
registraires détablissements denseignement
supérieur québécois, des ordres professionnels et
des services d'évaluation de diplômes
internationaux (notamment des États-Unis, du
Royaume-Uni, de lAustralie et du Canada) - l'établissement dune comparaison avec les
principaux diplômes québécois
22Méthode dévaluation processus de validation du
résultat de lévaluation
-
- Depuis 1970, le MICC a eu à évaluer des diplômes
obtenus dans quelque 200 systèmes scolaires - Un diplôme peut être présenté parfois vingt ou
trente ans après sa délivrance et constituer le
premier diplôme du genre à être soumis pour
évaluation au MICC - Chaque évaluation faite par un analyste et
portant sur un diplôme encore inconnu du MICC
doit faire lobjet dune validation au sein de
léquipe des analystes en éducation
internationale
23Méthode d évaluation processus de validation du
résultat de lévaluation (suite)
- Les étapes du processus de validation sont les
suivantes - présentation de lévaluation et de la
documentation à lappui par lanalyste
responsable de létude du système éducatif à deux
autres analystes pour validation de la
recommandation - contre vérification de lévaluation par les deux
analystes et examen de la cohérence du résultat
en fonction des évaluations des formations de
même nature dans les systèmes scolaires
apparentés (par ex les systèmes de lEurope de
lEst ou ceux de certains pays ayant fait partie
de lex-empire britannique, etc.)
24Méthode dévaluation processus de validation du
résultat de lévaluation (suite)
- demande de renseignements supplémentaires dans le
pays responsable du système scolaire examiné si
des zones grises subsistent à lexamen du dossier
par les deux analystes - de plus, il y a recherche dun consensus de
lensemble des analystes du service - en cas davis divergents sur une recommandation
ou - lorsque ladoption dune recommandation pourrait
avoir un impact sur lévaluation dautres
formations - chaque décision validée est intégrée à une banque
de données informatiques. Les demandes
subséquentes dÉvaluation comparative portant sur
le même diplôme sont traitées par les techniciens
qui se réfèrent à cette banque de données et à
l analyste responsable
25Ressources documentaires
- Le MICC sappuie sur différentes sources de
renseignements - les ressources documentaires constituées par le
service dévaluation du MICC au cours des trente
dernières années - une banque de dossiers témoins sur près de deux
cents systèmes scolaires incluant des diplômes et
des relevés de notes authentiques, spécimens de
faux documents, etc.
26Ressources documentaires (suite)
- un centre de documentation contenant plus de
1 800 volumes et périodiques (documentation
produite par des ministères de lÉducation,
monographies élaborées par les services
dévaluation de diplômes des États-Unis, du
Royaume-Uni, de lAustralie et quelque 7 800
documents dinformation (réponses
détablissements denseignement et de ministères
de lÉducation, articles de périodiques,
description de programmes, etc.) - des documents du ministère de lÉducation, du
Loisir et du Sport sur le système scolaire
québécois, les annuaires des universités du
Québec, etc.
27Ressources documentaires (suite)
- laccès à différents réseaux dont celui de
l Alliance canadienne des services d évaluation
des diplômes, des Centres nationaux dinformation
sur la reconnaissance des diplômes dans les États
membres de lUnion européenne, les pays de
lEspace économique européen et les pays associés
dEurope centrale et orientale, Chypre et Malte - Internet
28Évaluations comparatives des études effectuées
hors du Québec délivréespar le Centre
d'expertise sur les formations acquises hors du
Québec (2000-2007)