Title: Dialogue politique
1Dialogue politique Sans terre, pas davenir! ,
agriculture paysanne, accès à la terre et son
contrôle
- La problématique de l'accaparement de terre en
RDC état de la question et perspectives - Bruxelles, 21 mars 2011
- Par Augustin M. MPOYI
- Avocat, expert en politiques et législations sur
lenvironnement - et les ressources naturelles
- Directeur Exécutif CODELT
2SOMMAIRE
- Contexte institutionnel de la RDC
- Les innovations de la constitution du 18 février
ayant un impact sur le régime foncier et agricole - Photographie sommaire des investissements
agricoles à grande échelle en RDC - Photographie sommaire des investissements carbone
à grande échelle en RDC - Les axes pertinents dune réforme déjà envisagée
3SOMMAIRE (suite)
- Les normes techniques dexploitation forestière
- La tenue documentaire sur le chantier
- Les règles applicables en matière de circulation
et de stockage des produits forestier ligneux - Les règles régissant la transformation du bois
- Les règles applicables à lexportation du bois
congolais
4Contexte institutionnel de la RDC
- Un pays dAfrique centrale avec une superficie de
2.345.409 km2 - 4 fois la France, 80 fois la Belgique et
correspondant à la superficie de lEurope de 15 - 9 voisins
- Sa population estimée est en 2007 à 65.835.000
habitants, avec une densité de 27 habitants au
km2 - Près de 80 de cette population vivent en milieu
rural avec comme activités principales
lagriculture, la pêche et lélevage
5Contexte institutionnel de la RDC (suite)
- Au plan des réformes politiques
- 18 février 2006 adoption dune nouvelle
constitution par référendum - Au plan macro-économique
- Juillet 2008 Réforme visant la relance
économique et lamélioration du climat des
affaires une série des lois consacrant le
désengagement de lEtat dans les entreprises du
portefeuille, la libéralisation de léconomie et
la promotion de linitiative
- La forêt tropicale humide occupe plus de 49 de
la superficie du pays, soit 1.000.000 km2, où la
densité de la population atteint à peine la
moyenne de 0,2 habitant au km2 - 135 millions dhectares de terres agricoles, 34
du territoire national dont 10 seulement sont
mises en valeur
6Contexte institutionnel de la RDC (suite)
- Au plan de lenvironnement des affaires
- Adhésion à lOrganisation pour l'Harmonisation en
Afrique du Droit des Affaires (OHADA), créée en
1993 - (application le droit et le système comptable
OHADA déjà mis en place dans 16 pays africain - Révision de la loi sur les société commerciales
(délais raccourcis, suppression et/ réduction des
frais), publication au Journal Officiel, etc.
- Depuis 2001 mesures tendant à assainir le cadre
macro économique, à savoir la libéralisation de
léconomie, ladoption dun régime de change
flottant, la promulgation de nouveaux textes de
lois dont un nouveau code des investissements
plus incitatif, un code minier, un code forestier
et un code du travail mieux adaptés aux réalités
du pays et plus conformes aux standards
internationaux
7Contexte institutionnel de la RDC (suite)
- Dans ce projet, un chapitre entier est consacré à
lénergie et aux biocarburants - Le gouvernement entend aider au développement des
cultures à grande échelle, en mettant en place
une politique incitative de régulation et de
financement - A ce titre, il prévoit lélaboration des schémas
dallocation des terres agricoles
- Au plan agricole
- Une note de politique agricole et de
développement rural a été élaborée en décembre
2009, relayée par la stratégie nationale pour le
secteur agricole et de développement rural en
avril 2010 - un nouveau code agricole en vue pour mettre le
secteur agricole et rural au centre des
stratégies du développement et de lorganisation
socio-économique
8Les innovations de la constitution du 18 février
ayant un impact sur le régime foncier et agricole
- Elle renonce au principe de lEtat propriétaire,
consacré par toutes les constitutions antérieure - Elle proclame plutôt le droit de souveraineté de
lEtat notamment sur le sol, le sous-sol, les
eaux et les forêts, sur les espaces aérien,
fluvial, lacustre et maritime congolais ainsi que
sur la mer territoriale congolaise et sur le
plateau continental(article 9)
- Elle reconnaît la propriété coutumière des
communautés locales sur les terres et les
ressources La propriété privée est sacrée.
LEtat garantit le droit à la propriété
individuelle ou collective, acquis conformément à
la loi ou à la coutume (article 34) doù la
notion de propriété coutumière .
9Les innovations de la constitution du 18 février
ayant un impact sur le régime foncier et agricole
- Elle interdit tout acte, tout accord, toute
convention, tout arrangement ou tout autre fait,
qui a pour conséquence de priver la nation, les
personnes physiques ou morales de tout ou partie
de leurs propres moyens dexistence tirés de
leurs ressources ou de leurs richesses
naturelles (article 56 constitution)
- Infraction de pillage punie par la loi, sans
préjudice des dispositions internationales sur
les crimes économiques - Infraction de haute trahison, si les actes
ci-dessus ou leur tentative, sont le fait dune
personne investie dautorité publique
10Les innovations de la constitution du 18 février
ayant un impact sur le régime foncier et agricole
- Le constat aujourdhui
- Ecart entre les nouvelles orientations
pertinentes de la constitution et les différentes
lois sectorielles qui organisent la gestion du
domaine de lEtat, qui retiennent encore le
principe de lEtat propriétaire - Leur constitutionnalité devient sujet à caution,
sur la question du statut des terres et des
ressources naturelles - Ces questions seront certainement débattues lors
des prochaines discussions sur la réforme de la
loi foncière.
11Photographie sommaire des investissements
agricoles à grande échelle en RDC
Nom de la société Superficie consentie Superficie active Province Localité Type de culture
Titres agricoles déjà opérationnels Titres agricoles déjà opérationnels Titres agricoles déjà opérationnels Titres agricoles déjà opérationnels Titres agricoles déjà opérationnels Titres agricoles déjà opérationnels
CompagnieSucrière de Kwilu Ngongo (1925) 15.000 ha 15.000 ha Bas Congo Kwilu Ngongo Canne à sucre
Société Terra 10.000 ha 2000 ha Katanga Lubunda mais
société MILUNA, PHC 4000 ha 4000 Equateur Gemena Guaka Hévéa, palmier à huile, cacao
12Photographie sommaire des investissements
agricoles à grande échelle en RDC
- De nombreuses demandes des terres à des fins
agricoles, mais très peu se sont concrétisées par
des contrats dattributions - Voir le tableau qui suit
13Photographie sommaire des investissements
agricoles à grande échelle en RDC (suite)
Nom de la société Superficie consentie Superficie active Province Localité Type de culture
Titres agricoles non encore opérationnels Titres agricoles non encore opérationnels Titres agricoles non encore opérationnels Titres agricoles non encore opérationnels Titres agricoles non encore opérationnels Titres agricoles non encore opérationnels
Société Z.T.E International 3.000.000 ha négociés, mais non encore attribués 100.000 Equateur Bikoro Palmerais
Société Z.T.E International 3.000.000 ha négociés, mais non encore attribués 250.000 en discussion Equateur Gemena, Kungu et Libenge Cultures vivrières et pérennes
14Photographie sommaire des investissements carbone
à grande échelle en RDC
Nom de la société Superficie consentie Superficie active Province Localité Type de culture
Titres déjà opérationnels pour les services environnementaux (puits carbone) Titres déjà opérationnels pour les services environnementaux (puits carbone) Titres déjà opérationnels pour les services environnementaux (puits carbone) Titres déjà opérationnels pour les services environnementaux (puits carbone) Titres déjà opérationnels pour les services environnementaux (puits carbone) Titres déjà opérationnels pour les services environnementaux (puits carbone)
La société Novacel 8.000 ha 2000 ha Kinshasa Plateau des Bateke acacia
Titres non encore opérationnels pour les services environnementaux (puit carbone) Titres non encore opérationnels pour les services environnementaux (puit carbone) Titres non encore opérationnels pour les services environnementaux (puit carbone) Titres non encore opérationnels pour les services environnementaux (puit carbone) Titres non encore opérationnels pour les services environnementaux (puit carbone) Titres non encore opérationnels pour les services environnementaux (puit carbone)
La Région Bruxelles la Capitale 109.000 - Bandundu -
BCI 100.000 ha - Equateur et Kasai Oriental -
15Photographie sommaire des investissements carbone
à grande échelle en RDC
- Dautres demandes encore pendantes, déjà
enregistrées - i) les israéliens intéressés par la culture de
jatropha ont demandé 2.000.000 ha, - ii) les brésiliens, avec le palmier à huile, la
canne à sucre et le maïs, - iii) les australiens ont sollicité dans un
premier temps 3000 ha
16Le régime juridique congolais face à la ruée
sur les terres
- Les garanties existantes
- Lattribution des contrats à grande échelle sont
légalement soumis à la consultation des
communautés ayant droit par le biais de la
procédure denquête de vacance des terres
(article 193 et suivants de la loi foncière)
cest une garantie contre la violation des droits
préexistants sur lespace sollicité - Ils donnent lieu à la cartographie du site
envisagé et à son enregistrement cadastral ainsi
quà lexclusivité de lexploitation foncière du
site au profit du bénéficiaire - Ils donnent lieu à la conclusion avec la
République dun contrat doccupation provisoire
dune durée de 5 ans le titre définitif pour 25
ans (la concession foncière) nétant attribué
quà la suite du constat de la mise en valeur
effective de lespace concerné
17Le régime juridique congolais face à la ruée
sur les terres
- Les limites du système
- Au plan social,
- insuffisance des garanties aux droits
traditionnels, qui se traduit par - Une consultation de façade prévue aux articles
193 et suivants la terre peut être cédée sans
leur consentement, si elles narrivent pas à
sentendre avec le tiers requérant six mois après
(article 203) - Exclusion du droit au consentement préalable des
communautés locales ayant droit sur les terres
demandées - Et, à linverse, non prise en compte du des
communautés locales de sopposer à lattribution
dune concession ou des droits dexploitation sur
les terres quelles occupent en vertu de la
coutume
18Le régime juridique congolais face à la ruée
sur les terres(suite)
- Les limites du système
- Au plan social,
- insuffisance des garanties aux droits
traditionnels, qui se traduit par - Aucun droit au partage des revenus issus des
terres concédées nest garanti au profit des
communautés locales (comme la fait aujourdhui
le code forestier) - Les compensations, lorsquelles sont faites, ne
répondent à aucun standard officiel et restent
souvent sans commune mesure avec limportance des
terres sollicitées et des bénéfices qui en
résultent pour linvestisseur
19Le régime juridique congolais face à la ruée
sur les terres(suite)
- Les limites du système
- Au plan social,
- insuffisance des garanties aux droits
traditionnels, qui se traduit par - Aucune garantie dindemnisation consécutive à des
pertes des droits fonciers coutumiers lorsque
lenquête conclut à lattribution à des tiers de
terres quelles occupent. Contradiction avec les
dispositions de larticle 56 de la nouvelle
constitution - Lenregistrement et le titrage des droits
coutumiers (aujourdhui de droit de propriété) ne
sont pas juridiquement possibles dans le système
actuel. Les terres occupées par les communautés
locales ne peuvent être ni enregistrées, ni
titrées. Elles restent régies par les coutumes et
les usages locaux (articles 387 à 389 de la loi
foncière du 20 juillet 1973)
20Le régime juridique congolais face à la ruée
sur les terres(suite)
- Les limites du système
- Au plan social,
- insuffisance des garanties aux droits
traditionnels, qui se traduit par - Aucun mécanisme institutionnel de participation
du public (et donc des communautés locales et de
la société civile) à la prise des décisions
relatives aux terres nest prévu et organisé, à
linstar de ceux prévus par le code forestier
21Le régime juridique congolais face à la ruée
sur les terres(suite)
- Les limites du système
- Au plan environnemental
- La RDC ne dispose encore ni dune loi cadre sur
lenvironnement, ni dun document de politique
nationale en matière de protection de
lenvironnement, prévoyant lévaluation
environnementale de tous les projets
dinfrastructures, dexploitation des terres ou
des ressources naturelles - Sur le plan de lenvironnement des affaires
- En dépit des efforts fournis sur le plan
macroéconomique en 2010 pour améliorer le climat
des affaires (quelques lois ont été prises et/ou
modifiées à cet effet), le régime juridique
foncier de la RDC reste lun des moins incitatifs
dAfrique
22Le régime juridique congolais face à la ruée
sur les terres(suite)
- Les limites du système
- Sur le plan de lenvironnement des affaires
(suite) - Faible niveau de gouvernance (corruption, trafic
dinfluence, impunité, etc.) qui ne rassure
toujours pas les investisseurs et les milieux
daffaires - Absence dun cadastre agricole, comme outil de
planification et de suivi des allocations des
terres à des fins agricoles, etc. - Absence dun système denregistrement des droits
sur le carbone, pour les projets de valorisation
des services environnementaux
23Le régime juridique congolais face à la ruée
sur les terres(suite)
- Sur le plan technique
- Répartition des compétences en défaveur des
autorités provinciales et locales - au terme de la loi, les provinces ne concèdent
que1000 ha au maximum (avec approbation du
Ministre du Gouvernement central pour cette
superficie). - Doù des arrangements tendant à attribuer de
nombreux contrats sur une même étendue, au profit
du même opérateur. Cas de Terra dans le Katanga
10 contrats pour faire 10.000 ha et société
MILUNA, qui a obtenu environ 46 contrats au
niveau local pour couvrir à peu près 4000 ha.
24Le régime juridique congolais face à la ruée
sur les terres(suite)
- Conclusion
- La RDC nest pas suffisamment préparée à
accueillir les investissements fonciers à grande
échelle à des fins agricoles - Des réformes supplémentaires sont requises
25Les axes pertinents dune réformepour améliorer
le système
- Au plan politique,
- la réforme du régime foncier simpose pour
intégrer les nouvelles problématiques et les
nouveaux enjeux fonciers liés aux changements
climatiques (plantation forestières), à la
carence des terres dans le monde et aux
perspectives nouvelles dagrobusiness - Le processus REDD a ouvert un chantier des
réformes dans ce sens il préconise six
programmes anticipés dans lesquels le pays doit
sengager pour préparer le terrain aux mécanismes
REDD
26Les axes pertinents dune réformepour améliorer
le système
- Programme de modernisation et sécurisation
foncière, produit en novembre 2010 - Ce programme devrait durer 15 ans et couter
environ 935 millions dUSD, dont 103 millions
dUSD pour les deux premières années. Il sera
géré par une cellule dédiée, placée sous la
responsabilité conjointe du Ministère des
Affaires Foncières et dune agence dexécution,
qui sera en charge de ladministration des fonds
en attendant la mise en place du fond REDD du
pays
27Les axes pertinents dune réformepour améliorer
le système
- Programme dappui à la mise en place dune
politique nationale daménagement du territoire - Ce programme devrait durer 5 ans et coûter
environ 152 millions dUSD, dont 52 millions
dUSD pour les deux premières années. Il sera
géré par une cellule dédiée, placée sous la
responsabilité conjointe du Ministère de la
Décentralisation et de lAménagement du
Territoire et dune agence dexécution, qui sera
en charge de ladministration des fonds en
attendant la mise en place du fonds REDD du pays
28Les axes pertinents dune réformepour améliorer
le système
- Programme de réduction de limpact de
lagriculture de subsistance sur la forêt - Ce programme devrait durer 15 ans et couter
environ 2,176 milliards dUSD, dont 137 millions
dUSD pour les deux premières années. Il sera
géré par une cellule dédiée, placée sous la
responsabilité conjointe du Ministère de
lAgriculture, du Ministère du Développement
Rural et dune agence dexécution, qui sera en
charge de ladministration des fonds en attendant
la mise en place du fond REDD du pays
29Les axes pertinents dune réformepour améliorer
le système
- Au plan technique
- Réorganiser le système de répartition des
compétences, dans loptique dune
responsabilisation plus accrue des autorités
provinciales et locales et dun élargissement des
compétences au regard des superficies à allouer - Mettre en place des mécanismes de concertations
interinstitutionnelles entre les différents
ministères intervenant dans laffectation des
espaces - Réorganiser les cadastres et les conservations
des titres immobiliers et fonciers de sorte à en
assurer la libre consultation informatiser le
système de gestion des espaces et assurer une
mise en réseau du système
30Les axes pertinents dune réformepour améliorer
le système
- Au plan social
- Sécuriser les droits traditionnels des
communautés locales sur les espaces, en - Intégrant dans les enquêtes de vacance des terres
(préalable à lattribution des droits sur les
espaces) dune part la notion de CLIP
(consentement libre, informé et préalable) des
communautés et, dautre part, celle de la
cartographie participative - adoptant un système denregistrement et de
titrage des droits traditionnels sur les terres,
à linstar du droit forestier congolais
(concession des communautés locales)
31Les axes pertinents dune réformepour améliorer
le système
- Au plan social
- Sécuriser les droits traditionnels des
communautés locales sur les espaces, en (suite) - En édictant des mécanismes de compensation des
pertes de droits traditionnels sur lespace
sollicité en concession ou en aire protégée et
ce, bien avant toute décision - Garantissant aux communautés locales et en
organisant à leur profit un droit au partage des
revenus découlant des investissements fonciers à
grande échelle, à linstar de ceux prévus par les
codes forestier (clause sociale du cahier des
charges) et minier congolais (procès-verbal de
concertation sur la contribution de
linvestisseur minier au développement
socio-économique)
32Les axes pertinents dune réformepour améliorer
le système
- Au plan social
- Sécuriser les droits traditionnels des
communautés locales sur les espaces, en (suite et
fin) - Mettant en place les mécanismes de participation
des populations dans la gouvernance foncière et
dans la prise des décisions, par le biais des
organes consultatifs, appelés à émettre des avis
dans les processus de prise des décisions sur les
questions foncières - Mettre en place les mécanismes institutionnels
pour larbitrage, la médiation, la prévention et
le règlement des conflits locaux liés aux espaces
et aux ressources naturelles
33Les axes pertinents dune réformepour améliorer
le système
- Au plan environnemental
- finaliser rapidement le processus dadoption
dune loi cadre sur lenvironnement et le dote
rapidement de ses mesures dapplication une fois
promulgué la proposition de loi en cours a
lavantage dapporter les innovations suivantes - Le projet en discussion au Parlement présente
déjà les mérite suivants - Il retient lenquête publique comme un mode de
consultation des populations pour leur
participation à la prise des décisions
34Les axes pertinents dune réformepour améliorer
le système
- Au plan environnemental
- Il oblige à lévaluation environnementale et
sociale de tout projet de développement,
dinfrastructures, dexploitation de toute unité
industrielle, commerciale, agricole, forestière,
minière ou autre, dont lactivité présente, en
raison de sa nature ou des moyens de production
ou de transformation utilisés, des risques de
pollution ou de dégradation de lenvironnement - Il propose la mise en place dune Agence
Nationale pour le Développement Environnemental
et Social qui aura pour mission la maîtrise du
processus dévaluation environnementale et
sociale et la coordination des Comités Techniques
dÉvaluation des EIE
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