LES GRANDES VOLUTIONS DE L'COLE FRANAISE DEPUIS LES LOIS FERRY: La construction de lcole unique - PowerPoint PPT Presentation

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LES GRANDES VOLUTIONS DE L'COLE FRANAISE DEPUIS LES LOIS FERRY: La construction de lcole unique

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Acte 1 cr ation de l' cole unique en 1959. Acte 2 : la r forme Capelle-Fouchet (ao t 1963) ... Acte 3 : cr ation du coll ge unique - Haby 1975. Acte 4 : les ann es ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES GRANDES VOLUTIONS DE L'COLE FRANAISE DEPUIS LES LOIS FERRY: La construction de lcole unique


1
CINQ GRANDES ÉVOLUTIONS DE L'ÉCOLE FRANÇAISE
DEPUIS LES LOIS FERRY 1. UNIFICATION DU SYSTÈME
ÉDUCATIF 2. ALLONGEMENT DE LA SCOLARITÉ ET
MASSIFICATION 3. OUVERTURE ET DIVERSIFICATION
PROGRESSIVES D'UN SYSTÈME FERMÉ ET CENTRALISÉ 4.
DEUX CONCEPTIONS OPPOSÉES DE L'ÉGALITÉ 5. LA
LAÏCITÉ  
2
LES GRANDES ÉVOLUTIONS DE L'ÉCOLE
FRANÇAISEDEPUIS LES LOIS FERRY I. I.
Unification du système éducatifLA CONSTRUCTION
DE LÉCOLE UNIQUE
  • FAUT-IL UNE MÊME ÉCOLE POUR TOUS ?
  • FAUT-IL SCOLARISER TOUS LES ÉLÈVES DANS LES MÊMES
    STRUCTURES ?

3
I. LA DUALITÉ DES RÉSEAUX PRIMAIRE SECONDAIRE
  • RÉSEAU PRIMAIRE ET RÉSEAU SECONDAIRE

Lécole de la bourgeoisie
Lécole du peuple
Lécole traditionnelle, école de la ségrégation
sociale
4
I. LA DUALITÉ DES RÉSEAUX PRIMAIRE SECONDAIRE
  • LÉCOLE DE LA BOURGEOISIE
  • STRUCTURE ET MISSION
  • DU RÉSEAU SECONDAIRE

5
Les petites classes du secondaire ou le petit
lycée
Le réseau secondaire
On y entre vers 6 ans et pour 5 années La
scolarité est payante
7ème 8ème 9ème 10ème 11ème
6
Le petit lycée
Université
Tale 1ème 2ème
Lycée Secondaire long Classique et
moderne Secondaire Court Moderne
3ème 4ème 5ème 6ème
7ème 8ème 9ème 10ème 11ème
7
I. la dualité des réseaux primaire secondaire
  • LÉCOLE DE LA BOURGEOISIE
  • STRUCTURE ET MISSION DU RÉSEAU SECONDAIRE
  • 2. LÉCOLE DU PEUPLE
  • STRUCTURE ET MISSION DU RÉSEAU PRIMAIRE

8
  • 2. Lécole du peuple
  • renforce le mouvement de scolarisation par le
    caractère obligatoire et gratuit
  • a une finalité sociale et politique
  • préparer chacun à sa condition
  • inculquer une culture républicaine et
    patriotique

9
Finalité politique dun enseignement dÉtat
Jules Ferry, Congrès des Instituteurs, 3 avril
1883 Nous avons promis la neutralité
religieuse, nous n'avons pas promis la neutralité
philosophique, pas plus que la neutralité
politique. Il y a deux choses dans lesquelles
l'État enseignant et surveillant ne peut pas être
indifférent c'est la morale et la politique,
car en morale, comme en politique, lÉtat est
chez lui ".
10
Finalité politique dun enseignement dÉtat
Vous devez enseigner la politique parce que la
loi vous charge de donner l'enseignement civique,
et aussi parce que vous devez vous souvenir que
vous êtes les fils de 1789 qui a affranchi vos
pères et que vous vivez sous la République de
1870 qui vous a affranchi vous-mêmes. Vous avez
le devoir de faire aimer la République et la
première Révolution(...). J'ai promis la
neutralité religieuse, je n'ai jamais promis la
neutralité politique 
11
Le petit lycée
Université
Le réseau primaire
Lycée Secondaire long Classique et
moderne Secondaire Court Moderne
Tale 1ème 2ème
3ème 4ème 5ème 6ème
Certificat détudes
CLASSES DE FIN DÉTUDES COURS
SUPÉRIEUR COURS MOYEN COURS ÉLÉMENTAIRE
Fin de la scolarité obligatoire 13 ans (14 ans
en 1936)
7ème 8ème 9ème 10ème 11ème
12
Le petit lycée
Université
lécole de la bourgeoisie 5 des petits
français (en 1930)
Lycée Secondaire long Classique et
moderne Secondaire Court Moderne
Tale 1ème 2ème
lécole du peuple 95 des petits français (en
1930)
3ème 4ème 5ème 6ème
Certificat détudes
CLASSES DE FIN DÉTUDES COURS
SUPÉRIEUR COURS MOYEN COURS ÉLÉMENTAIRE
Fin de la scolarité obligatoire 13 ans (14 ans
en 1936)
7ème 8ème 9ème 10ème 11ème
13
 lécole primaire doit préparer et prédisposer
les garçons aux futurs travaux de louvrier
et du soldat, les filles aux soins du ménage et
aux ouvrages de femmes . Arrêté de la loi Jules
Ferry de 1882
14
Le petit lycée
Université
Lycée Secondaire long Classique et
moderne Secondaire Court Moderne
Tale 1ème 2ème
Enseignement primaire supérieur ou les cours
complémentaires
Brevet élémentaire
3ème 4ème 5ème 6ème
Certificat détudes
CLASSES DE FIN DÉTUDES COURS
SUPÉRIEUR COURS MOYEN COURS ÉLÉMENTAIRE
7ème 8ème 9ème 10ème 11ème
15
 la classe destinée à bénéficier des avantages
de lenseignement primaire supérieur ne constitue
pas, il est vrai, lélite intellectuelle de la
société  elle  en est comme le noyau solide et
résistant, la partie laborieuse, sobre, économe
lélite de la petite et moyenne propriété rurale,
des métiers du petit commerce de détails  
- Félix Pécaut (1883) inspecteur général
de lInstruction publique
16
Le petit lycée
Université
Écoles Normales Supérieures
Lycée Secondaire long Classique et
moderne Secondaire Court Moderne
Écoles normales 3 ans
Brevet détudes primaires supérieures
Tale 1ème 2ème
Enseignement primaire supérieur ou les cours
complémentaires
Brevet élémentaire
3ème 4ème 5ème 6ème
Certificat détudes
CLASSES DE FIN DÉTUDES COURS
SUPÉRIEUR COURS MOYEN COURS ÉLÉMENTAIRE
7ème 8ème 9ème 10ème 11ème
17
PREMIER BILANSi lÉcole de Jules Ferry répond au
projet républicain dinstruire tout le peuple
.elle répond tout aussi explicitement à une
préoccupation de reproduction des classes
sociales
18
La construction de lécole unique
  • I. LA DUALITÉ DES RÉSEAUX PRIMAIRE/SECONDAIRE
  • LÉCOLE DE LA SÉGRÉGATION SOCIALE
  • LA MISSION DE CHAQUE RÉSEAU
  • II. POUR OU CONTRE LÉCOLE UNIQUE ?
  • LES ENJEUX DU CONFLIT

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Du moment que nous nous plaçons dans lhypothèse
dun régime résolument démocratique, il nest
plus possible de concevoir des enfants de cet âge
répartis suivant la fortune des parents, dans des
classes différentes les unes payantes, les
autres gratuites les unes installées avec luxe,
les autres ayant à peine le nécessaire
celles-ci fréquentées par les enfants pauvres,
celles-là par les enfants riches, les initiant
ainsi dès le bas âge à la notion et à la
superstition de linégalité sociale  Ferdinand
Buisson
20
Les compagnons de luniversité nouvelle  Les
pères ont veillé dans les mêmes tranchées,
partout où cela est réalisable, les fils peuvent
bien sasseoir sur les mêmes bancs   Les
distinctions entre primaire, secondaire et
supérieur n'ont plus de sens. Séparer, dès
lorigine, les Français en deux classes et les y
fixer pour toujours par une éducation différente,
cest aller à lencontre du bon sens, de la
justice et de lintérêt national. Parlons de
l'enseignement tout court, de l'enseignement
unique  Nous voulons un enseignement
démocratique. Tous les enfants de France ont le
droit dacquérir la plus large instruction que
puisse dispenser la patrie et la patrie à le
droit dexploiter toutes les richesses
spirituelles quelle possède. 
21
La crainte des masse le désir de maintenir les
barrières sociales  Quarriverait-il si lon
pouvait faire des études secondaires sans latin ?
Un élève intelligent et travailleur, pourrait
être plus instruit et même plus cultivé Il ny
aurait plus cette inégalité de culture qui
distingue les classes sociales  tout serait
confondu. Le bourgeois a besoin dune instruction
qui demeure inaccessible au peuple, qui lui soit
fermée, qui soit la barrière .Le baccalauréat,
voilà la barrière officielle et garantie par
lÉtat, qui défend de linvasion  Goblot, 1925
22
LA CONSTRUCTION DE LÉCOLE UNIQUE
  • LA DUALITÉ DES RÉSEAUX PRIMAIRE/SECONDAIRE
  • II. POUR OU CONTRE LÉCOLE UNIQUE ?
  • III. La marche vers lunification des deux
    réseaux
  • 1. 1941, Vichy, tournant décisif ou la ruse de
    lhistoire

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La construction de lécole unique
  • LA DUALITÉ DES RÉSEAUX PRIMAIRE/SECONDAIRE
  • II. POUR OU CONTRE LÉCOLE UNIQUE ?
  • III. LA MARCHE VERS LUNIFICATION DES DEUX
    RÉSEAUX
  • 1. 1941, Vichy, tournant décisif ou la ruse
    de lhistoire
  • 2. 1945-1958 LIRRÉSISTIBLE ALLONGEMENT DE LA
    SCOLARISATION

24
1945-1946 1958-1959 Collèges 206
600 421 200 (104) modernes (ex-E.P.S) Cours
152 800 410 300 (168) complémentaires (dernie
r bastion de lE.P.S.)
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La construction de lécole unique
  • LA DUALITÉ DES RÉSEAUX PRIMAIRE/SECONDAIRE
  • II. POUR OU CONTRE LÉCOLE UNIQUE ?
  • III. LA MARCHE VERS LUNIFICATION DES DEUX
    RÉSEAUX
  • 1. 1941, Vichy, tournant décisif ou la ruse
    de lhistoire
  • 2. 1945-1958 LIRRÉSISTIBLE ALLONGEMENT DE LA
    SCOLARISATION
  • 3. LUNIFICATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF  1959-1990

26
3. LUNIFICATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF 1959-1990
  • Acte 1 création de lécole unique en 1959
  • Obligation scolaire portée à 16 ans
  • les cours complémentaires deviennent des C.E.G.
    (collège denseignement généraux)
  • Suppression des classes de fin détudes

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(No Transcript)
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3. LUNIFICATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF 1959-1990
  • Acte 1 création de lécole unique en 1959
  • Acte 2  la réforme Capelle-Fouchet (août 1963)
  • création des C.E.S (collège denseignements
    secondaire)
  • Toutes les filières sous un même  toit  Voie
    I, Voie II et voie III
  • nouveaux baccalauréats

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3. Lunification du système éducatif 1959-1990
  • Acte 1 création de lécole unique en 1959
  • Acte 2  la réforme Capelle-Fouchet (août 1963)
  • Acte 3  création du collège unique - Haby
    1975

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  • Acte 3  création du collège unique - Haby
    1975
  • Unification du collège
  • Suppression des filières
  • Suppression des barrages à lentrée en 6ème
  • Corrélat de lhétérogénéité la pédagogie
    différenciée
  • FIN DE LA STRUCTURE VERTICALE PAR ORDRE
  • PASSAGE À UNE STRUCTURE PAR DEGRÉ

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3. LUNIFICATION DU SYSTÈME ÉDUCATIF 1959-1990
  • Acte 1 création de lécole unique en 1959
  • Acte 2  la réforme Capelle-Fouchet (août 1963)
  • Acte 3  création du collège unique - Haby 1975
  • Acte 4  les années 80 la massification du
    second degré

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  • 1981 les ZEP
  • 1989 loi dorientation
  • unification du corps enseignant / création IUFM
  • 80 dune classe dâge au niveau baccalauréat
  • autonomie des établissements
  • Notion de communauté éducative
  • Individualisation des parcours
  • Pédagogie centrée sur lélève

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  LYCÉE LE SUPÉRIEUR en 1960-1961 421 000
214 700 en 1970-1971 848 600 654
200 en 1985-1986 1 208 900 949 100
  •  FIN DES ANNÉES 1990
  • - près de 90 des jeunes encore scolarisés à 18
    ans
  • 2/3 dune classe d'âge obtient le baccalauréat

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  • Nouvelle étape ?
  • les interrogations sur le collège et lécole
    primaire
  • Tension entre principe égalitaire et réalité des
    filières ségrégatives
  • persistance dun échec important au primaire et
    au collège
  • nouvelle loi dorientation 2005 pour  mieux
    garantir l'égalité des chances et favoriser
    l'insertion professionnelle des
    jeunes  (intégration des IUFM à lUniversité) -
    institution du Programme Personnalisé de Réussite
    Educative (PPRE)
  • 7 piliers du socle commun de connaissances et de
    compétences
  • la maîtrise de la langue française  2. la
    pratique d'une langue vivante étrangère 
  • 3. les principaux éléments de mathématiques et la
    culture scientifique et technologique 
  • 4. la maîtrise des techniques usuelles de
    l'information et de la communication 
  • 5. la culture humaniste  6. les compétences
    sociales et civiques 
  • 7. l'autonomie et initiative.

35
  • Nouveaux défis
  • nouvelle loi 2005 pour  légalité des droits et
    des chances, la participation et la citoyenneté
    des personnes handicapées  
  • Passage dune logique de structures à une
    logique de dispositifs
  • Pour répondre aux besoins des élèves handicapés
  • Mais aussi
  • Pour répondre aux besoins des élèves en
    difficulté
  • Pour répondre des élèves à besoin éducatifs
    particuliers
  • Troubles du langage, intellectuellement précoces,
    atteints de troubles de la santé, nouvellement
    arrivés en France,  gens du voyage , troubles
    de la conduite et du comportement, déficience
    auditive, déficience visuelle, déficience
    motrice, déficience cognitive, etc.

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CINQ GRANDES ÉVOLUTIONS DE L'ÉCOLE FRANÇAISE
DEPUIS LES LOIS FERRY 1. UNIFICATION 2.
ALLONGEMENT DE LA SCOLARITÉ ET MASSIFICATION 3.
OUVERTURE ET DIVERSIFICATION PROGRESSIVES D'UN
SYSTÈME FERMÉ ET CENTRALISÉ 4. DEUX CONCEPTIONS
OPPOSÉES DE L'ÉGALITÉ 5. LA LAÏCITÉ  
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3. OUVERTURE ET DIVERSIFICATION PROGRESSIVES D'UN
SYSTÈME FERMÉ ET CENTRALISÉ ? Jusque 1950
dominent - une organisation très centralisée du
système scolaire  uniformité des dispositifs
institutionnels et des pratiques pédagogiques
- une séparation entre l'intérieur de l'école et
lextérieur (le monde du travail, la famille,
) Lécole est dabord un lieu clos    Des années
1950 à aujourdhui  ouverture et diversification
du système - ouverture démocratique  ? lécole
accueille de nouveaux publics - la réussite
scolaire recherchée par la  diversification des
pratiques et des dispositifs institutionnels -
ouverture sur la société 
38
CONSEQUENCES 1. transformation de l'échec
scolaire en problème social - Jusquaux années
50  léchec scolaire relève du corps des
psychiatres (de lenfance arriérée et inadaptée)
- A partir des années 50  léchec passe de la
psychiatrie à la psychologie  les élèves qui
échouent ne sont plus considérés comme des
 arriérés  ou des  déficients   1964 
création des centres médico-psycho-pédagogiques
(avec des orthophoniste, des psycho-moticiens,
des assistantes sociales)  - Années 60  études
de Bourdieu et Passeron, Baudelot et Establet
(sociologie critique) met en évidence le lien
entre lenvironnement socioculturel et la
réussite ou léchec scolaire Dès lors -
RECHERCHE DES SOLUTIONS PEDAGOGIQUES ? Groupe
daide psychopédagogique (GAPP créés en 70) et
classes dadaptation  les ZEP crées en 1981 
années 90, les RASED (réseaux daides
spécialisés) en remplacement des GAPP, les SEGPA,
et les CLIS (classe dintégration spéciale) 
avec formation et recrutement denseignants
spécialisés  en 1999 les REP, jusquau nouveau
P.P.R.E. (2005)
39
  • CONSEQUENCES
  • 2. évolution des demandes faites à lécole.
  • Lécole nest pas un  îlot  les
    transformations sociales laffectent puissamment.
  • Modification des attentes parentales  les
    parents souhaitent voir les études de leurs
    enfants servir à quelque chose  attentes dune
    meilleure intégration, dune aide et dun soutien
    plus efficace aux jeunes issus de milieux
    populaires
  • Multiplication des attentes à légard de lécole
  • Modification des attentes juvéniles  souhait
    dune école qui ne soit plus une caserne puisque
    désormais toute la vie juvénile se déroule à
    lécole
  • Peu dadultes ont encore mesuré ce que signifiait
    pour un être humain lobligation de passer les 15
    premières années de sa vie (sa jeunesse !) dans
    des enceintes scolaires
  •  

40
  • CONSEQUENCES pour mieux répondre aux attentes
  • 3. la multiplication et institutionnalisation
    des relations entre l'école et ses partenaires
  • École / parent 
  • École / quartier / commune
  • École / entreprise / bassin économique de
    formation
  • École / Justice /police
  • 4. Autonomie croissante
  • Idée rapprocher la décision de ceux qui sont
    concernés par la décision
  • Ce qui implique
  • un système moins centralisé
  • un système moins uniforme

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  • Accusations récurrentes des Ministres de
    léducation nationale 
  • Alain Peyrefitte met en cause le  ministère qui
    transforme en bureaucratie tentaculaire réglant
    dans le plus petit détail, la vie scolaire te
    lenseignement  (Le Mal français, Plon 1977)
  • Olivier Guichard estime que  notre système
    éducatif, le plus centralisé et le plus massif du
    monde, est un dinosaure massif et pataud 
    ( Décentraliser léducation , Monde de
    lÉducation, février, 1978)
  • Et Claude Allègre en 1997  il faut
    dégraisser le mammouth 
  • (où lon voit aussi que les Ministres adorent les
    métaphores paléontologiques)
  •  

42
  • Transfert du central vers le local par deux
    procédures 
  • la déconcentration  transfert de compétences
    administratives avec maintien de la subordination
    hiérarchique (par ex  mouvement des enseignants)
  • la décentralisation  création de centre de
    décision jouissant dune certaine autonomie
    délégation des pouvoirs de décision et de gestion
    de plus en plus nombreux 
  • liée à la réforme institutionnelle de 1982  les
    Régions
  • Création dune nouvelle collectivité
    territoriale la Région qui reçoit compétence pour
    la construction, reconstruction, extension,
    fonctionnement des établissements scolaires 
    grande participation aux décisions scolaires au
    sein des établissements, au niveau départemental
    et académique  elle est responsable du schéma
    régional des formations
  •  

43
  • même si lÉtat conserve la responsabilité du
    service public denseignement 
  • - programmes et horaires, conditions dobtention
    des diplômes et organisation des examen du second
    degré 
  • - contrôle des enseignements scolaires par
    plusieurs corps dinspection
  • - gestion et rémunération des personnels
    enseignants
  • - définition de la carte scolaire du second degré
    et organisation de la rentrée par la répartition
    des emplois et laffectation des personnels
  • contrôle de lutilisation par les établissements
    de leurs ressources et de leurs moyens
  • En débat 
  •           gt Plus grande efficacité ou prise de
    pouvoir des collectivités territoriales ?
  •           gt Question des inégalités
    territoriales 

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CINQ GRANDES ÉVOLUTIONS DE L'ÉCOLE FRANÇAISE
DEPUIS LES LOIS FERRY 1. UNIFICATION DU SYSTÈME
ÉDUCATIF 2. ALLONGEMENT DE LA SCOLARITÉ ET
MASSIFICATION 3. OUVERTURE ET DIVERSIFICATION
PROGRESSIVES D'UN SYSTÈME FERMÉ ET CENTRALISÉ 4.
DEUX CONCEPTIONS OPPOSÉES DE L'ÉGALITÉ 5. LA
LAÏCITÉ  
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  • Légalité sobtient en donnant la même chose pour
    tous
  • Implique alors la centralisation des décisions,
    égalité des moyens et uniformité des pratiques
    pour garantir l'égalité de traitement de tous les
    élèves - principe fondamental de l'école
    républicaine.
  • Légalité sobtient en donnant selon les besoins
  • Dès le début du XXe siècle gt mise en place de
    structures spécialisées pour les élèves en grande
    difficulté (classes de perfectionnement ... )
    première entorse au principe selon lequel
    l'égalité des chances passe par l'égalité de
    traitement.
  • Années 1970 - 1980 l'enseignement secondaire,
    conçu pour une élite scolaire culturellement et
    socialement homogène, est brutalement confronté à
    l'hétérogénéité de son nouveau public.
    Luniformité est accusée daccroître les
    inégalités.
  • Développement de discours et de pratiques en
    faveur de l'individualisation et de la
    différenciation pédagogique.

46
  • 1981 création des ZEP (zones d'éducation
    prioritaires) pour " donner plus à ceux qui ont
    le moins ". L'égalité des chances passe
    désormais par la reconnaissance et la prise en
    compte des différences.
  • 1989 loi d'orientation sur l'éducation. "Pour
    assurer l'égalité et la réussite des élèves,
    l'enseignement est adapté à leur diversité 
    (recommande la différenciation pédagogique et le
    travail par projet décole, détablissement,
    etc.) 
  • 2003- 2004 le débat national sur l'éducation
    conduit à l'élaboration de la nouvelle loi
    dorientation davril 2005 pour  mieux garantir
    l'égalité des chances et favoriser l'insertion
    professionnelle des jeunes  
  • 2005 loi ordinaire  pour légalité des droits et
    des chances, la participation et la citoyenneté
    des personnes handicapées  
  •         

47
  • EN DISCUSSION
  • légalité stricte et uniformité (la même choses
    pour tous) vs léquité et de différenciation (à
    chacun selon ses moyens, ses besoins)
  • Égalité de traitement est-elle seulement
    respectée ? Cf. inégalités territoriales
  • Légalité des chances ou de la réussite ?
  • Équivocité de la thématique de  légalité des
    chances  la réussite ne dépendrait que du
    mérite de chacun dans un univers de compétition
    dès lors que loffre scolaire serait suffisante
  • Enfin une même école pour tous ou une école
    pour chacun ?
  • Limite du processus de différenciation /
    individualisation ?

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CINQ GRANDES ÉVOLUTIONS DE L'ÉCOLE FRANÇAISE
DEPUIS LES LOIS FERRY 1. UNIFICATION DU SYSTÈME
ÉDUCATIF 2. ALLONGEMENT DE LA SCOLARITÉ ET
MASSIFICATION 3. OUVERTURE ET DIVERSIFICATION
PROGRESSIVES D'UN SYSTÈME FERMÉ ET CENTRALISÉ 4.
DEUX CONCEPTIONS OPPOSÉES DE L'ÉGALITÉ 5. LA
LAÏCITÉ  
49
  • 5. LA LAÏCITÉ  
  • 1880-1945  laïcité "de combat"  pour assurer
    la victoire des idées républicaines contre la
    droite réactionnaire ou traditionaliste qui
    nadmet pas la fin de la tutelle de lÉglise
    catholique sur lenseignement et lémancipation
    du Pouvoir Civil par rapport au pouvoir
    religieux.
  • Après 1945 apaisement des débats  une laïcité
    consensuelle se substitue à la laïcité de combat
    des débuts.
  • Années 90  tensions  communautaires 
    sexprimant jusque dans lécole aboutit en mars
    2004 à la loi interdisant à lécole les  signes
    religieux ostensibles 

50
  • EN DISCUSSION
  • La question de la laïcité semble inséparable de
    celle de l'intégration mais aussi de la question
    sociale
  • (chômage massif, démantèlement des services
    publics, ségrégation urbaine, discrimination
    professionnelle, stigmatisation religieuse et
    culturelle, racisme, etc. dont les
    revendications identitaires pourraient bien
    nêtre que le symptôme)
  • Quelle réponse à ces difficultés ?
  • républicaine et laïque se donner les moyens
    dune réelle égalité des droits ?
  • ou tentation de jouer lethnicisation de la
    question sociale en la déplaçant sur le terrain
    communautaire, identitaire et culturelle
    (religieuse) mettant en cause la laïcité même de
    la République ?
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