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Le dveloppement de carrire chez les jeunes ayant des difficults dapprentissage

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Aux tats-Unis, plusieurs jeunes adultes ayant des difficult s d'apprentissage sont sans ... Difficult s cognitives affectant la prise de d cision. Int r ts limit s. Aspirations ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le dveloppement de carrire chez les jeunes ayant des difficults dapprentissage


1
Le développement de carrière chez les jeunes
ayant des difficultés dapprentissage
  • Julie Fortin-Leduc
  • Andréane Lévesque
  • Le 23 novembre 2007

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Plan de la présentation
  • Pertinence sociale et professionnelle
  • Définitions
  • Effets des difficultés sur le développement
    vocationnel
  • Réalité du jeune
  • Sentiment defficacité personnelle
  • Maturité vocationnelle
  • Aspirations
  • Rôle du C.O.

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Pertinence du sujet
  • Aux États-Unis, plusieurs jeunes adultes ayant
    des difficultés dapprentissage sont sans emploi
    (entre 5 et 60 ). (Rojewski, 1999 Reekie, 1995)
  • Emplois avec peu de chance davancement, à temps
    partiel, salaire moindre, nécessitant moins de
    connaissances. (Rojewski,1999 Reekie,1995
    Panagos et Dubois, 1999)
  • Rôle du C.O. en lien avec les plans
    dintervention prévus par le MELS. (MELS, 2004)

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Définitions
  • Pas de consensus sur la définition des
    difficultés dapprentissage. (Rojewski, 1996,
    1999 Alston, Bell et Hampton, 2002)
  • Selon le National Joint Committee on Learning
    Disabilities
  • Mauvais fonctionnement du système nerveux central
  • Traitement de linformation déficitaire
  • Processus métacognitifs affectés
  • Difficultés langagières et mathématiques
  • (Wong, 1986, dans Reekie, 1995 Dipeolu, Reardon,
    Sampson et Burkhead, 2002 Ohler et Levinson,
    1996)

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Réalité du jeune
  • Difficultés scolaires
  • Traitement différent
  • Isolation sociale
  • Échecs répétés (scolaires et autres)
  • Attentes peu élevées de lentourage
  • Surprotection des parents et des intervenants
  • Dépendance
  • Expériences limitées
  • Habiletés sociales moins développées
  • (Gottfredson, 1986, dans Rojewski, 1996
    Rojewski, 1996, 1999 Alston et al., 2002
    Reekie,1995 Panagos et Dubois, 1999 Dipeolu et
    al., 2002 Hitchings, Luzzo, Ristow, Horvath,
    Retish et Tanners, 2001)

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Sentiment defficacité personnelle ?
  • Déf. Croyance de lindividu en sa capacité à
    réussir une tâche ou à adopter un comportement.
    (Lent et Hackett, 1987, dans Rojewski, 1996
    Bandura, 1977, dans Panagos et Dubois, 1999)
  • Tendance à internaliser les échecs répétés (ex.
    école) et à les attribuer à un manque dhabiletés
  • Rétroactions négatives? Attentes de résultats
    faibles /Aptitudes réelles
  • (Panagos et Dubois, 1999 Reekie, 1995 Rojewski,
    1996, 1999 Dipeolu et al., 2002)

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Maturité vocationnelle
  • Déf. Habileté dun individu à faire un choix de
    carrière approprié. (Ohler, Levinson et Hays,
    1996)
  • Plus indécis, ne se sentent pas aptes à prendre
    une décision (S.E.P. faible). Habitués à ce que
    leur entourage prenne une décision pour eux.
    (Rojewski, 1996 Ohler et Levinson, 1996
    Hitchings et al., 2001)
  • Au niveau cognitif difficulté à traiter
    linformation et à résoudre des problèmes (dépend
    du type de difficulté). (Dipeolu et al. 2002)
  • Nuance différence de maturité entre les jeunes
    qui bénéficient de plusieurs services (plus
    dépendants ou difficultés plus sévères) et ceux
    en utilisent moins (plus autonomes). (Ohler et
    Levinson, 1996)

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Aspirations
  • Chez les garçons du secondaire, peu de
    différences entre ceux ayant des difficultés
    dapprentissage et ceux qui nen ont pas.
  • Les deux groupes visent des professions de
    prestige modéré (D.E.S., D.E.C., vente, bureau,
    forces armées, travail manuel).
  • (56 sans difficultés, 73 avec difficultés)
  • (Rojewski, 1996, 1999)

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Aspirations
  • Chez les filles, on dénote une plus grande
    différence.
  • Filles avec difficultés se limitent à des
    occupations peu prestigieuses (D.E.S. non obtenu,
    serveuse, opératrice de machine, femme au foyer,
    gardienne denfants,)
  • Filles sans difficultés aspirent à des
    occupations plus prestigieuses (D.E.C.,
    Baccalauréat, professions libérales, relation
    daide, éducation, administration,)
  • (Rojewski, 1996, 1999)

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Synthèse des concepts théoriques
Réalité de Marianne - Attentes peu élevées -
Stéréotypes sociaux - Surprotection - Expériences
limitées, peu variées
Sentiment defficacité personnelle faible - Dans
la prise de décision - Envers certaines
professions
Intérêts limités
Maturité vocationnelle - Indécision -
Difficultés cognitives affectant la prise de
décision
Aspirations -Modérées (garçons) - Peu élevées
(filles)
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Rôle du C.O.Travailler le sentiment
defficacité personnelle
  • Faire vivre des expériences positives
  • en lien avec les professions
  • Les aide à cibler leurs forces et
  • leurs limites (conscience de soi).
  • Stages dun jour, alternance travail- études,
    emploi étudiant, activités parascolaires,
    bénévolat,
  • (Alston et al., 2002 Taves et Hutchinson, 1993
    Hitchings et al., 2001 Ohler et Levinson, 1996)

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Rôle du C.O.Travailler le sentiment
defficacité personnelle
  • 1) Faire vivre des expériences positives
  • en lien avec la prise de décision
  • Ont tendance à être plus passifs dans le
    processus décisionnel, habitués à être pris en
    charge.
  • Les impliquer et leur déléguer des
    responsabilités (devoirs). Les mettre en action.
  • Les aider à établir leurs propres buts réalistes
    à court et à long terme.
  • (Rojewski, 1999 Reekie, 1995 Hitchings et al.,
    2001 Taves et Hutchinson, 1993 Schunk et Cox,
    1986, dans Panagos et Dubois, 1999)

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Rôle du C.O.Travailler le sentiment
defficacité personnelle
  • 2) Apprentissage vicariant
  • Observation de modèles ayant des difficultés
    semblables et occupant des emplois demandant un
    certain niveau détudes
  • (ex. sciences et génie).
  • Ne pas présenter de modèles trop parfaits ou
    trop bons ils pourraient être vus comme
    inatteignables.
  • Conférences, invités, mentors,
  • (Alston et al., 2002 Reekie, 1995)

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Rôle du C.O.Travailler le sentiment
defficacité personnelle
  • 3) Persuasion verbale
  • Encouragements, compliments,
  • Impliquer la famille, les amis.
  • Prudence sassurer que le jeune peut réellement
    réussir dans cette voie.
  • Notre crédibilité est en jeu
  • Effets dévastateurs possibles
  • (Panagos et Dubois, 1999 Reekie, 1995)

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Rôle du C.O.Travailler le sentiment
defficacité personnelle
  • 4) Diminuer lanxiété
  • Accent sur leurs performances autant dans leur
    démarche dorientation que dans leur vie scolaire
    et personnelle.
  • Recadrer les erreurs et échecs du jeune
    opportunités dapprentissage.
  • Donne courage et confiance face aux obstacles à
    leur formation.
  • (Panagos et Dubois, 1999 Reekie, 1995)

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Rôle du C.O. informateur
  • Donner beaucoup dISEP, car les jeunes nen ont
    pas reçu (certaines professions étant jugées
    impossibles pour eux).
  • Adapter notre façon de présenter lISEP.
  • Ex. lorsque problème de mémoire, donner
    linfo par écrit.
  • (Rojewski, 1999 Taves et Hutchinson, 1993
    Reekie, 1995)

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Rôle du C.O. accompagnateur
  • Les aider à comprendre et accepter leur
    difficulté dapprentissage.
  • Le c.o. doit sinformer sur le problème (plan
    biologique) afin de guider le jeune vers un
    projet de carrière réaliste.
  • Encourager le jeune à sinformer sur les services
    adaptés offerts dans les établissements scolaires
    qui lintéressent et à utiliser les services
    NÉCESSAIRES.
  • Ex.preneur de notes, ordinateur adapté, délais,
    horaires allégés.
  • Développe lindépendance et la capacité de se
    faire valoir (self-advocacy).
  • (Ohler et Levinson, 1996 Taves et Hutchinson,
    1993)

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Rôle du C.O.Conclusion
  • Les c.o. sont des acteurs importants auprès des
    jeunes avec des difficultés dapprentissage.
  • Certains c.o. peuvent être tentés de mettre fin
    rapidement au processus dorientation avec cette
    clientèle ou de limiter leurs options.
  • Attention on tombe alors dans le même pattern
    dans lequel le jeune a pu grandir, alors que
    notre rôle est de laider à progresser et de lui
    redonner confiance tout en tenant compte de ses
    limites.
  • (Lutwak et Fine, 1983 dans Reekie, 1995)

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Références
  • Alston, R. J., Bell, T. J., Hampton, J. L.
    (2002). Learning disability and career entry into
    the sciences A critical analysis of attitudinal
    factors. Journal of Career Development, 28(4),
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    database.
  • Cawley, J. F., And Others. (1989). Vocational
    education and students with learning
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    Retrieved October 27, 2007, from ERIC database.
  • Dipeolu, A., Reardon, R., Sampson, J.,
    Burkhead, J. (2002). The relationship between
    dysfunctional career thoughts and adjustment to
    disability in college students with learning
    disabilities. Journal of Career Assessment,
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    Horvath, M., Retish, P., Tanners, A. (2001).
    The career development needs of college students
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  • Ministère de lÉducation, du Loisir et du Sport
    du Québec. (2004). Le plan dinterventionau
    service de la réussite de lélève. Extrait en
    ligne le 21 novembre 2007, du site 
    http//www.mels.gouv.qc.ca/DGFJ/das/soutienetacc/p
    df/phasesplan.pdf
  • Ohler, D. L., et Levinson, E. M. (1996). Career
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    disabilities. Career Development Quarterly,
    44(3), 278-288. Retrieved October 27, 2007, from
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Références
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    (1996). The relationship between career maturity
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    among individuals with and without learning
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    33(2), 50-60. Retrieved October 27, 2007, from
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  • Rojewski, J. W. (1999). Occupational and
    educational aspirations and attainment of young
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    school completion. Journal of learning
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    27, 2007, from ERIC database.
  • Rojewski, J. W. (1996). Occupational aspirations
    and early career-choice patterns of adolescents
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    Disability Quarterly, 19(2), 99-116. Retrieved
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  • Taves, R. A. H., Hutchinson, N. (1993). The
    role of the high school counsellor in transition
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    The case of ryan. Guidance Counselling, 8(3),
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