Evaluation des pratiques des adhrents Opcalia visvis des salaris handicaps Analyse qualitative et qu - PowerPoint PPT Presentation

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Evaluation des pratiques des adhrents Opcalia visvis des salaris handicaps Analyse qualitative et qu

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Engag depuis 1999 sur le champ de l'insertion des travailleurs handicap s, le ... Une campagne d'entretiens aupr s d'entreprises et de salari s handicap s : ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Evaluation des pratiques des adhrents Opcalia visvis des salaris handicaps Analyse qualitative et qu


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Evaluation des pratiques des adhérents Opcalia
vis-à-vis des salariés handicapésAnalyse
qualitative et quantitative
  • DOC 16
  • Synthèse finale
  • Septembre 2009

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Contexte
  • Engagé depuis 1999 sur le champ de linsertion
    des travailleurs handicapés, le réseau Opcalia
    souhaite connaître davantage les pratiques de
    ses entreprises adhérentes en matière demploi de
    salariés handicapés afin dadapter son offre de
    service.

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La démarche méthodologique
  • Enquête quantitative
  • Elaboration dun questionnaire et envoi à
    lensemble des entreprises adhérentes 1011
    entreprises ont répondu à lenquête. Afin
    déquilibrer la répartition territoriale de
    léchantillon, nous avons conservé 812
    entreprises répondantes.
  • Une campagne dentretiens auprès dentreprises et
    de salariés handicapés
  • Entretien avec 20 entreprises (DRH, Responsable
    emploi et formation, responsable paie,
    responsable mission handicap,)
  • Entretien avec 10 salariés handicapés employés
    dans les entreprises interrogées
  • Précautions léchantillon est constitué
    dentreprise qui ont bien voulu répondre. Ce
    volontariat crée sans doute un biais statistique
    en survalorisant limplication des entreprises
    dans lemploi des personnes handicapées.

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Le handicap est perçu comme un frein à lemploi
  • Même si pour près dun tiers des entreprises
    interrogées, le handicap ne présente aucune
    limite, pour une majorité il est encore considéré
    comme un frein au recrutement
  • Parmi les propos tenus
  • La craintes que les salariés handicapés soient
    moins productifs et représentent davantage un
    risque. Il est alors considéré que  La moindre
    productivité doit être compensée par une prime .
  • La difficulté à licencier un travailleur
    handicapé (propos tenus surtout par des
    responsables opérationnels
  • Linadaptation des conditions de travail, en
    particulier dans les métiers manuels et physiques
    (construction et industrie),
  • La relation client plus difficile, en
    particulier dans les métiers des services, et a
    fortiori des services aux particuliers,

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De nombreux établissements à  quota zéro 
  • En moyenne, 48 de Zéro TH, un chiffre au-dessus
    de la moyenne nationale de 33
  • Les secteurs de lindustrie, la construction et
    les transports emploient davantage de TH. Ceci
    sexplique par leur besoin en recrutement et les
    actions de maintien dans lemploi liés aux
    accidents de travail plus fréquents.
  • La part des entreprises ayant recruté au moins un
    salarié diminue proportionnellement à leffectif.
    Les petites entreprises saisissent lopportunité
    si elle se présente.

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La réponse à lobligation demploi des réalités
territoriales disparates
En moyenne, 55 des établissements interrogés de
20 salariés et plus affirment répondre pleinement
à leur obligation demploi.
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Les réponses à lobligation demploi les
particularités en fonction des secteurs dactivité
  • Au regard des chiffres de lAtlas 2008 de
    lAgefiph, les particularités des entreprises
    adhérentes sont les suivantes
  • Le recrutement direct est privilégié dans
    lensemble des secteurs mais en dessous de la
    moyenne nationale
  • La conclusion dun accord est encore très rare

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Un niveau de formation des salariés handicapés
particulièrement élevé par rapport à la
représentativité nationale
Source enquête complémentaire à lenquête
emploi 2007 Calculs Dares
  • Alors que les niveaux de formation des TH sont
    systématiquement en-dessous de la moyenne, les
    derniers salariés recrutés par les entreprises
    interrogées présente un niveau de formation non
    seulement plus élevé que la moyennes des TH, mais
    également plus que la population totale
  • Plusieurs hypothèses peuvent être formulées
  • les emplois proposés sont assortis dune exigence
    de diplôme élevé (inflation au regard du besoin
    ou nature des postes proposés ?)
  • plus généralement les adhérents dOpcalia font
    appel à des diplômes plus élevés que la moyenne

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Des postes cependant moins qualifiés que la
moyenne
Source enquête complémentaire à l'enquête
Emploi de 2007, Insee calculs Dares.
  • Globalement, le niveau de qualification des
    postes pourvus par les TH est moins élevé que la
    moyenne tout public mais légèrement plus élevé
    que ceux attribués en général aux TH..
  • Ce résultat est révélateur des difficultés
    dinsertion et dévolution professionnelle
    habituelle et interroge sur la véritable raison
    freins psychologiques ou véritable contrainte du
    handicap lui même ?

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Les métiers les plus fréquemment exercés
Les métiers exercés en fonction des secteurs
dactivités
Commerce
Transport
Services
Industrie AA
Industrie
Construction
Magasinier et manutentionnaire
Agent dentretien
Employé de comptabilité
Employé de comptabilité
Secrétaires
Secrétaires
Agents daccueil
Employé de libre service
Ouvriers qualifiés
Ouvriers non qualifiés
Conducteurs routiers
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Les types de contrat privilégiés par les
entreprises une utilisation lacunaire des
contrats en alternance
  • Les contrats en CDI sont largement privilégiés
  • Notons que les contrats en alternance, pourtant
    affirmés comme étant un vrai moyen dinsertion
    pérenne, sont quasi inexistants. Les entreprises
    évoquent labsence dopportunité.

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Peu dembauches ont été accomplies durant ces 5
dernières années
  • Les entreprises sont loin davoir privilégié le
    recrutement direct durant ces dernières années
    60 des entreprises nont pas embauché depuis au
    moins deux ans (excepté pour les grandes
    entreprises).
  • Pour lexpliquer, les entreprises interviewées
    déclaraient donner priorité aux actions de
    maintien dans lemploi.

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Lintégration vue par les salariés handicapés
  • On constate quil y a deux types de salariés
    handicapés ceux qui ont des handicaps légers et
    qui lassument pleinement et les salariés qui ont
    des handicaps plus lourds accumulés à des
    difficultés sociales qui ont davantage de mal à
    le vivre.
  • Le niveau de qualification est également un
    facteur influant. Plus les personnes sont
    qualifiées moins elles ressentent la difficulté
    du handicap.
  • Ils expriment également le sentiment que leur
    embauche est davantage justifiée par les
    avantages financiers quelle procure que par la
    reconnaissance de leurs compétences .
  • Concernant lintégration, les salariés ayant un
    handicap léger souhaitent être mis au même rang
    que lensemble des salariés. Ils ne considèrent
    pas avoir de besoin particulier.
  • A linverse, ceux qui rencontrent de sérieux
    problèmes de santé souhaiteraient plus de
    compréhension de leur employeur, notamment la
    prise en compte de leurs handicap dans les
    difficultés quotidiennes quil engendre .
  • Ils expriment enfin le souhait davoir un
     interlocuteur auprès duquel il pourrait se
    confier .

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Les modalités de recrutement et daccompagnement
  • Il est rare que les entreprises mettent en place
    des modalités daccueil ou de recrutement
    spécifique. La seule différenciation qui peut
    exister est la visite médicale préalable à
    lembauche.
  • La mise en place dun tutorat ou dun  parrain 
    dédié au handicap est rare. Cependant, lorsquil
    existe, il permet à chaque salarié de bénéficier
    dun référent à qui sadresser, ce qui lui permet
    de se sentir ainsi moins isolé. La question de
    lidentification dune personne volontaire pour
    jouer ce rôle est alors essentielle.

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Lintégration du handicap dans la stratégie des
RH est peu formalisée
  • Il est encore rare que les entreprises aient
    intégré la question du handicap dans leur
    stratégie de RH. Le volontarisme est fréquent
    mais la stratégie est embryonnaire.
  • Lidée de la nécessité dune prise en charge
    spécifique du handicap dépend du niveau de
    sensibilisation et dune volonté politique de la
    direction.
  • Alors que les grands établissements se disent
    largement sensibilisés, et formalisent davantage
    leur politique handicap, près dun quart des
    personnes interrogées, y compris parmi les très
    grandes entreprises, na aucune connaissance des
    moyens de recrutement et daccompagnement
    spécifique.
  • Les entreprises ne sont pas fermées à la mise en
    place de moyens leur permettant de répondre à
    leur obligation demploi. Cependant, ils
    souhaitent que ceux-ci ne soient pas trop
    contraignants.

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Les pratiques de formation
  • Deux constats
  • Les pratiques et outils de la formation sont très
    peu développés dune manière générale
  • La différence entre les salariés handicapés et
    lensemble des salariés et dautant plus
    surprenante que lon aurait pu imaginé que
    lexistence dun handicap nécessiterait une prise
    en charge accrue. Pourtant, les entreprises
    interrogées déclarent en général ne pas vouloir
    faire de distinction entre les salariés
    handicapés et les autres salariés

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Une connaissance des partenaires qui mériterait
dêtre développée
  • Près de la moitié des entreprises interrogées a
    eu recours à un ou plusieurs partenaires. Il
    sagit, la plupart du temps, de Cap emploi et de
    lAgefiph qui sont sollicités pour du recrutement
    ou lobtention de primes.
  • Les interviewes ont confirmé le manque réel de
    connaissance du réseau de partenaires
    mobilisables et de loffre de service existante.
  • Notons quOpcalia intervient de façon uniforme
    sur lensemble des accompagnements

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La visibilité des services Opcalia
  • Seul un tiers des entreprises affirme avoir eu
    recours aux services dOpcalia
  • Loffre de services, et particulièrement
    lintervention en matière de handicap, sont
    souvent méconnus.
  • Une intervention dOpcalia satisfaisante aux yeux
    des entreprises 85 sont satisfaites ou très
    satisfaites

Préconisations méthodologiques la taille de
léchantillon incite cependant à la prudence dans
linterprétation.
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Les principales difficultés et les besoins des
entreprises
  • Globalement, les besoins exprimés par les
    entreprises portent davantage sur lembauche que
    sur lintégration.
  • Le maintien dans lemploi constitue parfois un
    vrai  casse-tête , notamment quand des salariés
    dont le handicap est notoire ne souhaitent pas
    faire les démarches de reconnaissance ou quand
    lentreprise ne sait pas mobiliser les moyens
    existants. Les entreprises expriment souvent une
     peur dêtre maladroit  et le faible retour sur
    investissement des actions mises en place.
  • Sur le recrutement, les besoins portent
  • Sur la définition des profils de poste adéquats
    qui prennent en compte les contraintes ou
    opportunités des types de handicap.
  • Sur la connaissance du handicap et la
    sensibilisation visant à éviter les effets de
    stigmatisation
  • Sur la connaissance des acteurs et les circuits
    de recrutement idoines. Il a souvent été
    mentionné quà compétence égale, lembauche dun
    salarié handicapé est la bienvenue.
  • Les facteurs recensés qui influent dans la
    qualité de lintégration sont la culture
    dentreprises, les moyens humains internes, le
    profil des managers et la connaissance du
    handicap, mais aussi la propre capacité du
    salarié à acquérir son autonomie.

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Principaux points de synthèse
  • Globalement, même sil y a eu des évolutions, de
    nombreuses entreprises appréhendent le handicap
    avec encore beaucoup da priori. Pour une
    majorité des entreprises, on constate un vrai
    manque de connaissance des types de handicap, ce
    qui explique la réticence et/ou la difficulté à
    embaucher ce type de salarié.
  • Les entreprises assujetties à lobligation
    demploi ont une réelle volonté de recruter des
    salariés handicapés. Cependant, la mise en uvre
    est plus complexe. Les postes sont rarement
    définis en fonction du type de handicap. Du coup
    les candidatures ne correspondent pas aux
    compétences recherchées. Le manque de temps dont
    disposent les entreprises ne permet pas
    didentifier les circuits de recrutement.
  • Lintégration est rarement la préoccupation des
    entreprises. Lidée reçue est quà partir du
    moment où un salarié handicapé a été recruté sur
    ses compétences, il ne devrait pas y avoir de
    souci dintégration particulier. Et ce dautant
    plus que lembauche porte souvent sur des
    handicaps légers.
  • Différence malgré tout selon les secteurs
    dactivité et la taille des entreprises
  • On remarque que les entreprises des secteurs de
    lindustrie ou de la construction qui ont des
    emplois contraignants et physiques sont davantage
    dans une logique de maintien dans lemploi, même
    si il leur arrive de recruter, souvent en
    intérim.
  • Les grandes entreprises de services sinscrivent
    plutôt dans une logique de recrutement direct,
    mais ont largement du mal à trouver les profils
    adéquats.
  • Les entreprises de 20 à 100 salariés ont souvent
    peu connaissance de la problématique handicap,
    ainsi que des moyens internes et une marge de
    manuvre qui ne leur permet pas de répondre
    pleinement à lobligation demploi.
  • Les petites entreprises de moins de 20 salariés
    recrutent des salariés handicapés si
    lopportunité se présente. Mais il se trouve que
    souvent les moyens internes ne permettent pas
    dassurer une intégration durable des salariés.

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Aboutissement de létude
  • Les conclusions de cette étude ont abouti à
    lélaboration dune offre de services en fonction
    des types dentreprises. Afin de construire une
    typologie, nous avons retenu trois principaux
    facteurs
  • Sa taille, qui détermine les ressources internes
    et la capacité dinternaliser la prise en charge
    du handicap
  • Sa capacité dembauche, qui donne une indication
    sur les perspectives de développement et la
    nature des postes offerts
  • Son volontarisme, qui est indicateur subjectif du
    niveau de sensibilité de lentreprise, lié à sa
    culture, à son environnement, à son activité
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