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UE'5317

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Les id es et notions qui sont en arri re-fond des conceptions en STAPS ... La science travaille sur la m moire, la technique incarne cette m moire et les deux s'articulent. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: UE'5317


1
UE.5317
  • Courants STAPS Introduction
  • Diaporama n1

2
Courants STAPS
  • Les idées et notions qui sont en arrière-fond des
    conceptions en STAPS
  • et qui diffusent en EP

3
Introduction.
  • Postulat Si la formation en STAPS est une
    formation aux pratiques dintervention centrées
    sur les conduites motrices. Cest à ce titre que
    sintéresser au champ STAPS de lintérieur touche
    au domaine de lEducation et Motricité, de
    lEducation physique dune façon assez large et
    plus précisément à l EPS.
  • Rappelons au passage que les STAPS ont pour
    origine  luniversitarisation  de la discipline
    scolaire quest l EPS.
  • Alors les diverses conceptions qui cohabitent au
    sein des STAPS, sont souvent exclusives les unes
    des autres et cela se retrouve au sein de
    léducation physique

4
Formation aux pratiques dintervention.Et non
pas aux pratiques elles-mêmes
  • Acquisition dun ensemble de compétences requises
    pour
  • Concevoir,
  • Organiser,
  • Mettre en uvre,
  • Evaluer
  • les procédures de transmission et/ou
  • denseignement et/ou
  • déducation à partir du
    support des A.P.S.
  • O. Reboul parle dinstruire, enseigner et former.
    QSJ, n 2441 la philosophie de l éducation

5
Les A.P.S. ne sont pas des objets neutres.
  • Que lon parle de conduite motrice (comportement
    signifiant) ou dhabileté motrice ( où sont
    associés le perceptivo-décisionnel et le
    sensori-moteur), voire, de savoir-faire
    techniques ce sont toujours les corps qui sont
    mis en action.
  • Les pratiques physiques et sportives mettent en
    jeu des corps, des sujets, des corps-sujets.
  • Lintervention sur les corps nest jamais neutre
    car elle est traversée ou bien, est guidée par
    des normes, des valeursdu politique (rapports
    des gens dans la cité).

6
Trois illustrations pour rendre plus concrète
lexistence de conceptions différentes chez les
intervenants en STAPS.
  • 1. Trois types de situations dapprentissage
    analysées par A. Soler (1995).
  • 2. Des classifications qui entraînent des
    positionnements différents des APS entre elles.
  • 3. Des conceptions au sein dune même famille
    (sports collectifs) qui amènent à des pratiques
    didactiques et pédagogiques parfois difficilement
    compatibles.

7
A.Soler (1995) compare trois types de S.P. visant
dans une même APS un même objectif
  • LAPS Le triple saut athlétique ou le triple
    bon scolaire.
  • LObjectif la répartition équitable en distance
    entre les trois sauts.
  • A. Soler voit dans la presse professionnelle des
    enseignants dEPS trois grands types de
    propositions didactiques sur ce cas précis.
  • Les variations vont porter sur le dispositif
    pour apprendre à équilibrer les trois bonds.
  • A la fois sur les contraintes matérielles et sur
    les consignes.
  • Article  Une même spécialité sportive, 3 types
    d intervention didactique, plusieurs conceptions
    du rôle de l EPS , Dossier EPS, n29, Alain
    Soler.

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TYPE I
  • Dispositif

Élastique tendu au niveau du sable
12m 10m 8m
4m

12m 10m 8m
5m
12m 10m 8m
6m
12m 10m 8m
7m
Consignes - Elan réduit 8m, 10m, 12m - Sauter
en posant un pied dans chaque cerceau. Réception
équilibrée derrière lélastique. - le premier
appel dans le premier cerceau. - après des
réussite régulières dans un couloir on essaye
dans celui immédiatement supérieur.
9
Animation du dispositif Type I
  • Lintervenant
  • - Anime.
  • - sassure du respect des consignes en
    particulier pour lutilisation du matériel
    (réception DR l élastique, appel dans le
    cerceau, retomber équilibré, sans rechercher à
    aller le plus loin possible).
  • - propose des solutions à mettre en uvre
    (s aider en soulevant les bras, rester droit).

10
TYPE II
  • Dispositif

Élastique tendu au niveau du sable
12m 10m 8m
4m
3m
5m
d3 d2 d1 obs 3
obs 2 observateur1
6m
Consignes -Par groupes de 4élèves. - Un
sauteur qui saute au moins trois fois de suite le
plus loin possible dans le sable. - Trois
observateurs qui repèrent la pose des appuis. -
Les info d1, d2, d3 et la perf sont communiquées
à chaque saut au sauteur. Après la série les
quatre élèves se réunissent pour trouver les
solutions pour bien sauter. - Les élèves tentent
ensuite de mettre en uvre les solutions
évoquées.
11
Animation du dispositif Type II
  • Lintervenant
  • - Anime.
  • - gère la  régulation cognitive  càd que les
    élèves mettent en relation les données (d1, d2,
    d3 et distance totale) et comparent les essais.
  • - Il aide les élèves à cette tâche sur leur
    demande (homme ressource).

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TYPE III
  • Dispositif

Élastique tendu au niveau du sable
4m
3
12m 10m 8m
5m
8m
12m 10m 8m
6m
6m
7m
8m
Consignes - Elan réduit 8m, 10, 12m -
Effectuer le triple bond en prenant appel dans le
cerceau. Retomber équilibré dans le sable sans
chercher à aller le plus loin possible. -
S élancer en décalé par rapport aux autres pour
être seul en action. - Tenter despacer dans le
temps les bruits des appuis du triple saut. -
Pouvoir dire quels sont les bruits les plus
rapprochés ou espacés aux différents essais.
13
Animation du dispositif Type III
  • Lintervenant
  • - Anime.
  • - Questionne et valide ou non les perceptions
    énoncées.
  • - Incite à mémoriser les sensations pour les
    comparer.
  • - Pointe les changements de contextes initiaux
    des différents essais.
  • - Propose des solutions à expérimenter.

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Quel constat à comparer ces 3 types ?
  • Dans le 1er type sont visées des
    caractéristiques gestuelles et spatiales. Cest
    un produit observable qui est enseigné, des
    formes gestuelles et spatiales attendues. On
    pourrait photographié ce que lon recherche comme
    dans un kinogramme.facilement évaluable. Cest un
    geste technique dans une conception restrictive
    de cette dernière.
  • Dans le second type de SP cest lamélioration de
    la performance qui est viséeau moyen de la
    découverte et la formulation de règles daction
    efficace.Ceci par une réflexion collective à la
    suite dobservations. Cohabitent ici une vision
    spatio-temporelle (produit) de ce que lon
    recherche avec une dimension réflexive sur le
    comment y parvenir (processus).
  • Dans le type 3 ce sont des sensations, des effets
    proprioceptifs ou extéroceptifs en cours laction
    qui sont visés. Cest une action didentification
    perceptive qui est sollicitée.Il y a une
    perception consciente qui est recherchée.

15
Lanalyse de A. Soler (1995)
  • Trois dimensions sont constitutives des
    situations pédagogiques étudiées.
  • La dimension didactique,
  • La dimension éducative,
  • La dimension pédagogique.

16
La dimension didactique
  • Cest le chemin effectué par lintervenant pour
    transformer les savoirs de référence en contenus
    à transmettre.
  • Ici on peut tenter d inférer cheminement à
    partir dune lecture des situations pédagogiques
    proposées.
  • Des théories de lapprentissage peuvent être
    invoquées
  • - T1 cest du béhaviorisme, des thèses
    associationnistes peuvent faire laffaire.
  • -T2 cest du cognitivisme qui est instancié.
  • - T3 ce sont des sensibilités gestaltistes,
    écologiques ou dynamiques...

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La dimension éducative
  • Pour Soler cela se trouve du côté de
    laxiologique cest à dire des valeurs qui sont
    véhiculées par telle ou telle pratique.
  • Voici quelques valeurs qui ressortent de ces
    trois types de dispositifs.
  • Le travail en groupe juste en T2
  • Le primat de lesprit sur le corps en T2
  • Lindividualisme auto-évaluatif en T3 et T1.
  • Le travail sur soi en T3.

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La dimension pédagogique.
  • Le mode de relation entretenues entre
    lintervenant et les apprenants entre eux aussi.
  • Elles peuvent être dissymétriques T1, T3
  • Linéaires T1
  • Interactives, voire, intersubjectives T2.
  • Correctif en référence à un modèle déjà présent
    T1, T2
  • Personne ressource
  • Présence de fait et non seulement physiquement.
  • Quelle liberté est laissée aux apprenants ?

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Les 3 dimensions sont à la fois co-présentes et
en interdépendance.
  • Toute situation pédagogique se joue à ces trois
    niveaux.
  • Il faut le percevoir et ne pas locculter dans
    ses analyses.
  • Un dispositif induit des relations entre acteurs
    et est traversé de valeurs ou de normes. Cela
    nest pas toujours facile à accepter et à
    décoder.

20
Jean Houssayes 1992
Les SAVOIRS le produit a vendre
Processus Enseigner
Processus Apprendre
Lenseignant lintervenant
Lélève le client
Processus former
21
Illustrations des divergences dans les
conceptions en STAPS(suite).
  • La classification est le premier pas dans la
    connaissance des phénomènes que lon cherche à
    comprendre et à étudier.
  • 2. Quatre classifications des APS.
  • P. Parlebas
  • J. Metzler
  • M.Lévèques
  • J.P. Famose

22
Classification de P. Parlebas.
I
I
P
P
P
P
A
A
A
A
A
A
A
A
IPA
IP
IA
I
PA
P
A
0
23
Classification de J. Metzler.
Gymnastiques
AP de production de forme
Danses
Athlétisme
AP de production de performance
Natation
Duels individuels
AP de duels
Duels collectifs
24
La classification de J. Metzler
  • Elle se construit sur une reprise aménagée des
    travaux du philosophe Bernard JEU  le sport,
    lémotion, lespace .
  • Chaque support sportif véhicule une symbolique
    propre, il définit un espace où résonne
    limaginaire individuel et collectif, lespace
    dun enjeu particulier.

25
Grille de lecture différentielle des pratiques
sportives. M. Lévêque.(Revue Enfance, n4, 1985)
  • Objectif se démarquer dune approche
    classificatrice habituelle.
  • Trois hypothèses
  • 1. La signification de lengagement corporel
    trouve ses sources dans la rencontre entre la
    trame symbolique de lactivité et lunivers
    fantasmatique du sujet.

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Hypothèses M. Lévêque (Suite)
  • 2. Les différentes pratiques offrent des
    bénéfices différents pour le narcissisme et
    lagressivité pour les satisfactions et les
    fantasmes.
  • 3.Le profil dune spécialité sportive renvoie à
    une image du corps particulière.

27
1. Les pratiques qui permettent un renforcement
narcissique.
  • A) par intégration de sensations corporelles
    périphériques.
  • B)qui assurent lintégrité corporelle.
  • C) par la recherche dunification du corps
    propre.
  • La peau assure la communication avec
    lenvironnement (natation, sports de plein air
    vertigineux sports mécaniques).

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2. Pratiques à sensations internes
viscéroceptives.
  • Répétitions, énergétique, auto-érotisme.
  • Défi permanent lancé à soi-même
  • cyclisme, ski de fond, aviron, sprint, demi-fond,
    fond.

29
3. Pratiques qui permettent un renforcement
narcissique par la maîtrise technique le
contrôle.
  • Un corps domestiqué exerçant ses pouvoirs sur un
    objet externe.
  • Haltérophilie, golf, gymnastique, athlétisme...

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4. Opposition directe à autrui, engagement
corporel dans une relation dialectique.
  • Liberté dexpression agressive.
  • Extraversion.

31
Classification des tâches motricesSystème
quantitatif de classification des tâches motrices
à caractère bio-informationnel (Famose, 1989)
Eléments de la tâche
Descripteurs
Echelles de difficulté
Stade de traitement
BUT
Clarté du but 0 1 2 3
4 Nombre de 0 1 2
3 4 sous-buts

Décision effectua- tion et décision
Conditions environ- nementales de
type bio-infor- mationnel
Incertitude spatiale 0 1 2
3 4 Incertitude temporelle 0 1
2 3 4 Incertitude
événementielle 0 1 2 3 4
Perception perception perception et décision
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Illustrations des divergences dans les
conceptions en STAPS (suite 2).
  • 3.Une typologie des conceptions en JSC.
  • Associationniste-techniciste,
  • Structurale-globale (valorisation du pôle
    collectif)
  • Structurale- constructiviste (valorisation du
    pôle individuel)
  • systémique.
  • J.F. Gréhaigne,  Dossier EPS, n17,  Didactique
    des sports collectifs à l école  1994.

33
Les critères de repérage des différentes
pratiques denseignement.
  • Les définitions des jeux sportifs collectifs.
  • Les façons dont lélève apprend
  • Les contenus denseignement
  • Les situations dapprentissage,
  • Les objets dévaluation,
  • Les situations dévaluation,
  • Les méthodologies de construction des critères
  • Les acteurs de lévaluation.

34
Introduction (suite).
  • Les divergences à faire et à penser les STAPS
    dépassent les simples mises en uvre concrètes.
  • Il faut situer ces différences de concep-tion
    dans des ensembles articulant - des systèmes
    didées (scientifiques, philo-sophiques...
  • - des techniques daction,
  • - la place des APS dans le monde moderne,
  • - le statut et la place des êtres humains,
    ac-teurs de ces pratiques sociales

35
Les systèmes didées qui président à la mise en
jeu des corps  du déjà défendu .
  • C. Bayer (1990) Epistémologie des APS. PUF
  • J. Ulmann(1967) De la gymnastique, aux sports
    modernes.VRIN
  • G. Vigarello (1975) Le corps redressé

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Problématique de lintervention.
  • Essayer de débusquer certaines idées
    sous-jacentes aux différentes conceptions qui
    cohabitent en STAPS et en EP.
  • Aider létudiant en licence STAPS, par cette
    démarche à prendre du recul par rapport à ces
    conceptions en vue délaborer la sienne propre.

37
Plan de traitement.
  • 1. Lidentité des STAPS
  • 2. Lidée de courants
  • 3. Le courant sportif fédéral
  • 4. La praxéologie motrice
  • 5. Le sport éducatif
  • 6. Le courant des tâches motrices.
  • 7. La sensibilité managériale.

38
La spécificité des STAPS.
  • A. Une discipline universitaire.
  • (regard extérieur)
  • B. Une discipline sans objet ?
  • (vraiment identifié et accepté)
  • C. Un intitulé problématique.
  • D. Une proposition de définition des STAPS.

39
Une discipline universitaire ?
  • Une réalité institutionnelle
  • la 74éme section universitaire (CNU),
  • des postes de chercheurs rétribués
  • Des laboratoires thématisés (peu)
  • Des diplômes.
  • De la licence (1975) à la Thèse (1983).18 ans
  • le passeport pour l université.
  • les premiers chercheurs-enseignants 1991
  • les potentiel de reproduction.

40
Les STAPS, une discipline universitaire ?
  • Des enjeux de pouvoir.
  • Approches pluridisciplinaire (juxtaposition),
    parfois interdisciplinaires (échanges,
    coopération).
  • Quelle discipline domine, inféode les autres ?
  • Au départ la biologie, aujourdhui les
    neuro-sciences
  • Des universités de rattachement hétérogènes, mais
    omnipotentes...

41
Un domaine au carrefour de différents champs
sociaux.
scolaire
Sport fédéral
commercial
Mass-média
STAPS
Socio écono- mique
Sports informels
universitaire
42
La fragilité institutionnelle des STAPS vient
peut-être de la difficulté de cette discipline à
se définir de lintérieur.
  • Quel est lobjet détude des STAPS ?
  • Les diverses propositions.
  • La motricité, déjà explorée par dautres
    disciplines
  • Les APS (chasse gardée de bien dautres
    institutions) (Vigarello).
  • Les pratiques sociales (APSA interventions)(SNEP
  • les conduites motrices objet spécifique ?
    (Parlebas), science de laction motrice
  • la corporéité humaine (Gleize),objet-sujet dune
    agrégation de recherches dispersées au sein
    d une  anthroplogie-somatologie 

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Un champ disciplinaire ?
  • Labsence dobjet risque de réduire cette
    section universitaire à nêtre quun champ
    disciplinaire véritable lieu dapplication des
    sciences dappui.
  • La cohésion fragile ne tient quà lexistence du
    secteur danalyse que représentent les APS.
  • Lapproche scientifique est pluridisciplinaire,
    voire multidisciplinaire (des sciences
    biologiques aux sciences sociales).
  • Une conception transdisciplinaire des STAPS (cela
    existe au plan théorique,méthodologique et
    institutionnel) pourrait être une alternative.

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Un intitulé problématique.
  • Des sciences.
  • Abstraction-réductionnisme-discours
  • Des techniques.
  • Entre science et pratique,
  • Des techniques corporelles,
  • Des techniques de transmission.
  • Les APS.
  • Des pratiques sociales très diverses,
  • la domination des sports.
  • Compatibilité de ces trois secteurs ? Passons en
    revue les caractéristiques de ces trois champs.

45
Les sciences.
  • Abstraction, discours, conceptualisation, outils
    mentaux, formalisation.
  • Les sciences sont dans leur état actuel
    condamnées à réduire la réalité dont elles
    rendent compte. Leur point de vue est
    fragmentaire et réducteur. Aujourdhui un
    recentrage vers la complexité (E.Morin, H.Atlan,
    )

46
La science reste un phénomène culturel par
excellence.
  • Selon Thomas S. Kuhn une science se caractérise
    par des paradigmes scientifiques reconnus par une
    communauté scientifique, lensemble des
    chercheurs.
  • Le paradigme est un ensemble de théories, de lois
    et de concepts, les résultats obtenus et les
    techniques et technologies qui en dérivent.
  • Le paradigme se définit par une matrice
    disciplinaire constituée de six niveaux ordonnés

47
Les six niveaux de constitution de la matrice
disciplinaire.
  • 1. Lintuition, léveil intérieur, linsight
    génial associés à la vraie vocation du
    scientifique, la remise en cause du système
    explicatif astronomique de Copernic et Kepler.
  • 2. Lobservation Newton reprend le constat que
    les trajectoires des planètes autour du soleil
    sont des ellipses, il faut alors concevoir la
    notion dattraction entre les astres.
  • 3. Le modèle heuristique (la croyance) les
    objets sattirent et toute force détermine un
    mouvement la terre est un objet.

48
La matrice disciplinaire
  • 4. les généralisations symboliques ou lois une
    loi physique loi de lattraction universelle
    (FMM/D2), la loi du mouvement dun objet.
  • 5. Les prédictions (les valeurs) comme le
    calcul de la vitesse de déplacement dun objet en
    chute.
  • 6. Les applications techniques laéronautique
    et bien dautres secteurs qui semparent des
    données issues de ce champ (la voile,).

49
Pour Kuhn trois phases sont repérables dans le
processus de constitution dune science.
  • La période pré-paradigmatique où se constitue
    la discipline, il ny a pas de formation
    universitaire vulnérabilité aux évolutions de la
    demande sociale.
  • La période paradigmatique stabilisation des
    concepts et des lois qui constituent la
    discipline, le laboratoire est le lieu majeur de
    développement du paradigme.
  • La période post-paradigmatique soit les
    questions non résolues sont trop importantes et
    un nouveau paradigme va se substituer au
    précédent, soit la discipline répond aux
    questions alors elle entre dans la routine
    intellectuelle.

50
Le poids de déterminants extérieurs
  • Le poids de léconomie est souvent invoqué dans
    les options politiques empruntées.
  • Aujourdhui lEurope se construit à partir de
    pays dits démocratiques et dont léconomie
    sinscrit dans léconomie de marché. Autrement
    dit dans le néo-libéralisme capitalistique.
  • Les pratiques physiques doivent être
    économiquement rentables et sources de dégagement
    de profits.
  • Est-ce un marché de services dont le niveau des
    experts nécessite une formation de troisième
    cycle ?

51
Les techniques.
  • Pociello, C. (1994)   La technique qualifie
    lacte le plus approprié à sa fonction et le plus
    efficace dans ses résultats. Cest le
    savoir-faire productif.
  • Defrance, J. (1993)  () une technique est un
    ensemble de principes qui guident la pratique et
    qui peuvent être dégagés dans un retour sur soi
    (réflexif), a posteriori, par examen et analyse
    de ce qui se fait. En retour ces principes sont
    projetés sur la pratique, le pratiquant essayant
    de les intégrer à son action motrice .
  • Vigarello, G. et Vivès, J.(1994)  La technique
    corporelle est lensemble des moyens
    transmissibles à mettre en uvre, par lhomme
    pour effectuer le plus efficacement une tâche
    motrice donnée .

52
Techniques (suite)
  • Gombarnous (1984)   La technique est une ruse
    de l homme .
  • Science technique pratique
  •  exact  applicable
  • La technique sportive est aussi une technique du
    corps en ce sens quune visée de transmission lui
    est immédiatement associée.

53
Lessence des techniques (D.Sibony, 1991 entre
dire et faire).
  • En grec  technitès  renvoie à lartisan,
    lartiste, le comédien qui imite. Fabriquer avec
    art de façon industrieuse puis industrielle.
  • En Hébreu le savoir-faire technique renvoie à
    laffirmation de lêtre singulier qui a produit.
  • Les techniques sont des mémoires matérialisées.
  • Lidéal de la technique est de pourvoir lhomme
    de mots matériels (objets, outils, schémas
    articulés  traitables  comme un langage.

54
Lessence de la technique (suite)
  • On ne retient de la technique que le
    savoir-faire. Mais c est aussi un faire-savoir,
    un faire devenu savoir, un faire fixé dans la
    mémoire.
  • Toute technique se veut répétable jusquà ce
    quune autre technique prenne le relais.
  • Par la technique toute création est duplication.
    Leffet créatif ou l invention se fait rare.
  • Un des ressorts du développement de la technique
    est sa formidable capacité duniformisation
    quil contient.

55
Quelques paradoxes
  • La technique se nourrit des obstacles quelle
    suscite.
  • Le mouvement technique est rapide, expansif et
    les effets de retour sont souvent inconnus.
  • Une technique est dangereuse et perverse lorsque
    son produit devient une drogue ou un objet de
    fascination.

56
Sciences et techniques
  • La science travaille sur la mémoire, la technique
    incarne cette mémoire et les deux sarticulent.
  • La science peut prendre comme matériaux une
    technique de même quune théorie peut sincarner
    dans une technique.
  • La technique est de lordre de la simulation
    répétitive, la science permet de faire  comme
    si  grâce à labstraction dans ses cadres
    rigoureux.

57
Les A.P.S.
  • Se sont avant toute autre chose des pratiques
    sociales. Il sen créé de nouvelles en continu.
  • Du yoga au décathlon, léventail est grand.
  • Elles sont plus ou moins institutiona-lisées,
    certaines sont olympiques (100) dautres non
    (1OO).

58
Le sports est lA.P.S. dominante
  • La domination du sport est sociale (économique,
    médiatique, culturelle, dans la formation STAPS).
  • Les pratiques informelles prennent de lampleur,
    certes !
  • Cest aussi la famille dAPS qui domine dans la
    formation STAPS.

59
Les définitions du sport.
  • Le concept est un schème dinterprétation.
  • Lapproche étymologique na pas valeur de preuve.
  • Lapproche idéologique reste subjective et
    doctrinale.
  • Un concept sociologique (passant par
    l abs-trait) va transformer le phénomène en
    objet observable.

60
Le concept de sport.Donald Guay  la culture
sportive , 1993
Activité physique
Compétition
Etat desprit
Amusement
Règles
Enjeu
61
Qualités émergentes gt finalités
  • Les qualités émergentes ne se réduisent pas aux
    composantes du système. Elles sont des phénomènes
    nouveaux créés par leffet de système.
  • Ces qualités émergentes vont devenir les
    finalités du sport (selon les contextes) et vont
    gouverner les forces opérationnelles et
    organisationnelles du sport.
  • Tout changement dans les relations entre les 6
    composantes va modifier les propriétés
    émergentes.

62
Les qualités émergentes du concept de sport vu
comme système à 6 dimensions.
  • Lidée de globalité du sport.
  • Victoire seuls les meilleurs réussissent
  • Recul des limites par une recherche rationnelle
    de la performance.
  • Luniversalité du langage sportif.
  • La nature élitique est fondamentale.
  • Lidéal sportif est un modèle.

63
Une définition des STAPS.
  •  Une discipline technologique centrée sur
    lintervention dans les pratiques corporelles .
  • 1. Un versant sur les techniques corporelles.
  • 2. Un versant sur les techniques de transmission.

64
Les relations entre ces trois termes S, T et APS
  • Le mariage entre S et T sest opéré de différente
    façons selon les époques.
  • Aujourdhui les deux sont très liées.
  • Cela dautant plus que les APS sont techniques
    par nature.
  • La science explique le pourquoi et la technique
    le comment.

65
Lutilité de loutil  courants 
  • Comme lidéal-type de Max Weber, mais beau-coup
    plus modestement, il sagit dun canevas, un
    patron (couture) de lecture et dinterprétation
    des nuances entre les conceptions qui traversent
    les STAPS.
  • Certains travaux STAPS se réclament dune même
    sensibilité. Dautres présentent des communautés
    de faire ou de penser qui invitent à les
    regrouper.

66
Loutil  courants  STAPS
  • 1) sous-jacente à la notion de courant, celle de
    système didées, d articulation
    théories-pratiques, dorganisation des pratiques
    relatives aux APSA (commerciales, éducatives,
    compétitives, rééducatives...).
  • 2) la notion de courants en STAPS se rapproche de
    celle de courants pédagogiques. Ils sont des
    références aux pratiques d intervention centrées
    sur les C.M.

67
Outil  courants STAPS 
  • 3) la notion de courant sous-entend lidée de
    mouvement. Une ligne de force, une réalité
    mouvante, adaptative.
  • Lidée dappréciation.
  • Le  courant  est une invitation à se définir
    soi-même, se situer, se positionner. Processus de
    formation personnelle.

68
Loutil courants repères
  • Le cadre historique, le portrait des fondateurs,
    les conflits de personnes, les incidences
    sociales.
  • Le projet qui traverse le courant (déclaré ou
    non, la création d un champ de connaissances, la
    prégnance du terrain sur la théorie, le projet
    stabilisé ou évolutif).
  • La nature des APS (leur traitement et
    utilisation, comment elles sont expliquées,
    classées, étudiées, loriginalité des procédures
    mobilisées).

69
Loutil courant (suite).
  • Les caractéristiques de lacteur impliqué dans
    les pratiques l image de cet acteur
    (psychologique, social, cybernétique..), le
    projet de transformation de lacteur, .
  • Les relations avec les savoirs institués les
    emprunts aux autres champs de savoir, le statut
    des références académiques, les sciences dappui,
    loriginalité épistémologique...

70
Loutil courant (suite).
  • Lintérêt et la reconnaissance sociale du courant
    le public ciblé, limpact social du courant,
    les relais sociaux et institutionnels, les
    attitudes des courants entre eux, les valeurs
    défendues par chaque courant.
  • Autres repères le statut du corps, les
    références philosophiques (behaviorisme,
    positivisme, structuralisme, pragmatisme,
    éclectisme,les antinomies repérables qui
    traversent le courant.

71
Les courants en STAPS.
  • Le courant du sport fédéraliste.
  • Le courant de la praxéologie motrice.
  • Le courant des tâches motrices.
  • Le courant du sport éducatif.

72
Le sport fédéral.
  • Délimitation de son territoire.
  • Les fonctions sociales du sport fédéral.
  • Le sport fédéral et la science.
  • Le technocentrisme sportif fédéraliste.
  • Le pragmatisme de la formation sportive
  • Léclectisme des pratiques dinterven-tion.
  • Le sujet sportif dans le courant fédéral.

73
La praxéologie motrice.
  • Objet et méthode structuraliste.
  • La logique interne des Actions motrices.
  • Les universaux de la logique interne.
  • Le rapport aux autres sciences.
  • La logique du sujet.
  • Les transactions socio-motrices.
  • Une proposition en football.
  • Une pédagogie sémio-opératoire.

74
Le courant des tâches motrices.
  • Vers une science de la conception.
  • Des entrées variées mais complém-entaires.
  • Une extension vers la motivation.

75
Le courant du sport éducatif
  • Cf. Guillaume lecuivre
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