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Vivre

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Comprendre les motivations des r sidents vivre en milieu rurbain, l o la ... M me si certains affirment utiliser les services et les am nit s de la ville, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Vivre


1
Vivre éloigné de la ville centre les motivations
des rurbains
  • Vivre loin de la ville centreLes motivations des
    rurbains
  • Carole Després et Andrée Fortin
  • Professeures dArchitecture et de
    SociologieUniversité Laval

Dix-huitièmes entretiens du Centre Jacques
Cartier Colloque Les choix résidentiels Lyon,
France Le 5 décembre 2005
2
Les banlieues de 1re couronne de 1968 à nos
jours
3
Paradigme de recherche La transdisciplinarité
Interdisciplinarité
Recherche fondamentale
Recherche-création
Connaissances
Projets
Interventions
Recherche action
Aide à la décision
Processus participatifs
Transdisciplinarité
4
La Communauté métropolitaine de Québec
5
Objectifs et questions de recherche
  • Objectif
  • Comprendre les motivations des résidents à vivre
    en milieu rurbain, là où la banlieue rejoint la
    petite ville, le village ou le rang, dans leurs
    qualités de milieu rural, naturel ou de
    villégiature, ainsi que leurs représentations
    quils en ont.
  • Questions
  • Pourquoi le choix dun territoire rural ?
    Pourquoi un en particulier ?
  • Quelles conséquences en découlent en matière de
    mobilité et daccès à divers services ?
  • Comment les rurbains se représentent-ils leur
    milieu résidentiel et, de manière générale, la
    ville, la banlieue, la campagne et le village ? À
    quelle cadre de vie sidentifient-ils ?
  • Sagit-il dune recherche des mêmes qualités que
    celles mentionnées par les pionniers des
    banlieues de 1re couronne ?
  • Comment se comparent les motivations des
    différentes générations venues sétablir en
    milieu rural ?

6
La rurbanisation de la Communauté métropolitaine
de Québec
7
Lac-Beauport lacs, montagnes et la villégiature
Lac-Morin
Lac-Beauport
8
Sainte-Étienne-de-Lauzon plaine et agriculture
Rive-Sud
9
Profils socioéconomiques des résidents
Saint-Étienne-de-LauzonRive-Sud
10
Lenquête auprès de ménages rurbains
Château-Richer
26 adu 11 ado
Lac-Beauport
22 adu 1 ado
LAnge-Gardien
Fossambault-sur-le-lac
21 adu 2 ado
Ste-Catherine-de la-Jacques-Cartier
22 adu 2 ado
Saint-Augustin
20 adu 4 ado
Breakeyville
Saint-Étienne-de-Lauzon
20adu 10ado
Terrains denquête
11
  • Analyse de discours
  • Lanalyse de discours sur la biographie
    résidentielle, les représentations et lidentité
    territoriale de 35 résidents de 6 territoires
    rurbains en lien avec leur choix résidentiel
  • Deux zones agricoles en front fluvial sur la
    Rive-Nord,
  • Deux zones agricoles à lintérieur des terres sur
    la Rive-Sud,
  • Deux territoires forestiers et montagneux sur la
    Rive-Nord.
  • Cinq constats préliminaires

12
  • La biographie résidentielle
  • Forte influence de lorigine rurale, villageoise
    ou dune petite ville (près de Québec ou en
    région) de lun ou lautre des conjoints ou de
    membre(s) de la famille.
  •     recréer le milieu de vie de mon enfance. 
  • Beaucoup de famille vivant à proximité, qui était
    là avant que sinstalle le répondant ou qui est
    venue après.
  • Plusieurs ont soit hérité dun chalet ou dun
    terrain à bâtir, soit racheté la propriété
    familiale ou un terrain à bâtir dun membre de la
    famille.
  • Lautre conjoint, sil nest pas lui aussi
    dorigine rural, est le plus souvent né dans une
    banlieue de 1re couronne, parfois dans le même
    axe de développement urbain que le secteur de
    résidence. Pour ces derniers, le choix dune
    localisation périphérique allait de soi on ne
    change pas son appartenance territoriale 
  •   Moi je viens de Beauport je ne serais jamais
    aller à Sainte-Foy ou à Charlesbourg Dans le
    coin de la Côte de Beaupré, cest OK  

13
  • Les représentations de la ville
  • Bien que quelques répondants (on les compte sur
    les doigts de la main) aient grandi dans un
    quartier central, les représentations de la ville
    sont très homogènes et pour la plupart,
    négatives.
  •  Quels sont les deux premiers mots qui vous
    viennent à lesprit quand je dis ville?  
  • -densité, proximité au sens dentassement,
  • -pollution, bruit,
  • -circulation, trafic et embouteillages.
  • Même si certains affirment utiliser les services
    et les aménités de la ville, ils ny resteraient
    pas
  •  Même si je ne suis pas payeur de taxes dans la
    ville de Québec, je suis quand même un
    utilisateur comme bien des gens qui ne restent
    pas sur place mais qui lutilisent .

14
  • Les représentations de la banlieue
  • Au contraire des représentations de la ville,
    celles de la banlieue sont en majorité positives.
  • Recoupent en grande majorité les notions de calme
    et de tranquillité.
  • Plusieurs y sont nés.
  • Quelques commentaires négatifs liés à la
    monotonie et au mauvais goût des maisons quon y
    retrouve bien que, après réflexion, certains ont
    avoué vivre dans une banlieue.

15
  • Les représentations du village
  • En référence au mot village, cest la présence de
    services de proximité et le côté pratique qui
    ressortent le plus.
  • On parle dun milieu  plus urbain ,  plus
    centré , dune  mini-ville .
  • Les résidents sidentifient beaucoup à lancien
    noyau villageois ou à la petite municipalité
  • les plus vieux résidents en parlent de manière
    nostalgique esprit villageois, rapports
    interpersonnels, épicerie qui a fermé
  • chez les plus jeunes, des visions sopposent 
  • vie villageoise comme un lieu convivial et
    sympathique,
  • refus de la mentalité de village, associée au
    commérage et au manque de liberté.
  • la Ville de Québec semble être un repoussoir dans
    la définition de lidentité territoriale.

16
  • Les représentations de la campagne
  • En lien avec la campagne, les mots les plus cités
    sont liés lespace, les grandes terres, la nature
    et la tranquillité et la très grande majorité des
    commentaires sont positifs.
  • Les quelques réserves sont liées à léloignement,
    à lagriculture et aux odeurs.
  • La majorité des 35 répondants sont originaires de
    la campagne ou dune petite ville.
  •  Comment décririez-vous votre milieu de vie à
    quelquun qui ne laurait jamais vu? 
  • Cest le mot campagne qui revient le plus souvent
    bien que la majorité des résidants soient
    ambivalents et leur discours, souvent rempli de
    contradictions.
  • Ils parlent dun compromis entre la ville et la
    banlieue, de la semi-campagne ou de
    banlieue-campagne.

17
  • Le clash des générations?
  • On sent dans le discours de plusieurs répondants
    une certaine méfiance envers les anciens ou les
    nouveaux résidents
  • manque de respect des nouveaux résidents et les
    promoteurs pour la nature  dynamitage et/ou
    déboisement des flans de collines, pavage des
    rues, transformation du paysage et de la
    végétation autochtone.
  • transformation de lesprit de village  et de son
    ambiance, la perte des liens de solidarité et des
    relations interpersonnelles familières et
    conviviales, fermeture de lépicerie du village.
  • difficulté pour les ménages établis récemment
    dintégrer la communauté du village, ils sont
    perçus comme des étrangers, des intrus
  • augmentation de la vitesse et de lintensité du
    trafic 
  • manque de sécurité pour les piétons et les
    cyclistes,
  • bruit accru du camionnage.

18
  • Léloignement du centre-ville
  • Pour la plupart des répondants, le centre-ville
    nest pas loin! La grande majorité se dit près de
    tout.
  • Cette proximité se mesure en temps de déplacement
    automobile sur les autoroutes (5 minutes des
    ponts, 10 minutes du centre commercial, 10
    minutes du centre de ski).
  • Beaucoup sont nés en campagne ou dans des villes
    ou villages en région, là où faire 45 minutes ou
    1 heure de voiture pour accéder à des services ou
    à des lieux de loisirs est chose banale. Comme le
    dit la chanson du Richard Desjardins 
  •  Jva sauter dans mon char, jva descendre à
    Valdor! 
  • Quelques-uns, surtout des parents dados et des
    femmes, soulignent léloignement des services, le
    manque de choix décoles secondaires, labsence
    transport en commun et la dépendance à
    lautomobile.

19
  • Est-ce différent des années 50 et 60 ?
  • Comment se comparent les motivations de nos
    répondants à venir sétablir à la campagne ou
    près dun noyau villageois avec celles de la
    première génération de banlieusards des années 50
    et 60?
  • 173 entretiens avec des propriétaires de
    bungalows réalisés à lété 1999 et dont les
    résultats danalyse sont présentés dans notre
    ouvrage La banlieue revisitée (2002)
  • Impression  de déjà entendu 
  • Ici aussi, dans plusieurs cas, un des conjoints
    était originaire de la campagne
  • Même désir de ville et de campagne, de
    tranquillité et daccessibilité à la ville et à
    ses services.
  • On ne parlait pas dautoroutes puisquelles
    nétaient pas construites à lépoque où on
    aménager les pionniers alors que chez les jeunes
    ménages, la fluidité des déplacements est
    omniprésente dans leurs discours.

20
  • Est-ce différent des années 70 et 80 ?
  • Fortin et Bédard (2003) nouvelles analyses de
    la base de données de lenquête de 1978 de
    lINRS-Urbanisation effectuées auprès de 1389
    répondants vivant dans des nouveaux espaces
    résidentiels (NER) construits entre 1971 et 1975.
    Elles ont identifié les NER-banlieues proches et
    les NER-banlieues lointaines.
  • Les 8 banlieues lointaines comptent une forte
    proportion (5/8) de gens originaires dune petite
    ville ou de la campagne.
  • Grande uniformité des représentations
    évaluation positive de la vie en banlieue
    comparativement à la ville dont les inconvénients
    sont très reconnus et recoupent, de manière
    presque caricaturale, le discours actuel des
    rurbains sur la ville.

21
  • Mobilité et nouvelles centralités
  • Le modèle de  la ville franchisée  dont parle
    Mangin aura-t-il graduellement raison des espaces
    publiques et des lieux de culture
    traditionnellement associés à la ville centre?
  • Nos répondants ne parlent pratiquement plus de
    ces lieux si ce nest quen termes négatifs
  • Le centre de gravité de la ville semble sêtre
    déplacé, subdivisé et multiplié à partir des
    centres commerciaux et, plus récemment des
    nouvelles polarités demplois et de commerces à
    grande surface.

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  • Pratiques et représentations
  • La psychologie cognitive suggère que les
    représentations spatiales et sociales sont liées
    aux pratiques spatiales (Ramadier 2002).
  • Pourtant, pour bon nombre de rurbains, les
    quartiers centraux ne sont pas des lieux de
    fréquentation régulière, à moins délargir la
    notion de centre-ville pour englober les centres
    commerciaux régionaux situés dans les banlieues
    de première couronne.
  • En labsence de fréquentation régulière, il est
    intéressant de sinterroger sur la manière dont
    se construisent les représentations ? Sagit-il
    dune adhésion aux représentations véhiculées par
    les medias ?
  • Notre prochaine étape consistera justement à
    confronter les représentations avec les pratiques
    effectives de lespace pour le travail, lécole,
    la consommation et les loisirs.

23
  • Et la requalification des banlieues de 1re
    couronne ?
  • Ce phénomène durbanisation des campagnes et des
    villages pose de sérieux défis pour le
    renouvellement social et la revitalisation des
    banlieues de 1re couronne que les résidents
    associent de plus en plus à la ville.
  • Les programmes de revitalisation des quartiers
    centraux qui avaient été mis sur pied à partir de
    1974 pour répondre à lexode vers les premières
    banlieues de leurs résidents ont réussi à ramener
    vers ces quartiers de nouvelles vagues de
    résidents. Peut-on penser une démarche similaire
    pour les banlieues de 1re couronne ?
  • Quels seraient les gestes à poser ?
  • Une chose apparaît évidente, il faut poursuivre
    les tentatives de cerner les identités
    territoriales, les représentations quelles
    véhiculent et les usages de lespace des
    banlieusards et des rurbains intervenir de
    manière créative et lucide cest une réflexion
    que nous allons poursuivre au GIRBa.

24
Merci!
www.girba.crad.ulaval.ca
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