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Diapositive 1

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Nous allons consid rer le cas le plus simple : un coulement d'eau r gulier et ... fissures ; r seau qui est, si on fait une moyenne sur un petit volume, ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


1
La répartition et l'écoulement de l'eau
souterraine
La loi de Darcy
Eau qui suinte dun massif de grès et qui
alimente une mare
2
La loi de Darcy
Image de Wikipedia
  • Nous savons que leau souterraine sécoule dun
    point à un autre quand il y a une différence de
    charge hydraulique h entre ces points. Nous
    voulons maintenant examiner à quelle vitesse elle
    le fait.
  • Nous allons considérer le cas le plus simple un
    écoulement deau régulier et lent à travers un
    réseau de pores ou de fissures réseau qui est,
    si on fait une moyenne sur un petit volume,
    pareil en chaque point et dans chaque direction.
  • On peut dans ce cas utiliser une loi formulée
    pour le sable par lingénieur français Henry
    Darcy en 1856.

3
La loi prédit le volume deau par seconde, le
débit Q, qui traverse une colonne du matériau
(longueur L, aire A) si on maintient une
différence de charge hydraulique h2 h1 entre
les deux extrémités.
réservoirs de niveau constant
pesée
charge constante h2
charge constante h1
débit Q mesuré
h2
L
Matériau
h1
plaque poreuse
aire A
4
La perméabilité
  • K mesure la perméabilité du milieu granulaire,
    cest-à-dire la facilité avec laquelle leau y
    circule. On lappelle conductivité hydraulique.
  • Si on mesure le débit Q en m3/s, la charge h en
    m, la longueur L en m et laire A en m2, alors K
    se mesure en m/s. Mais K nest pas une vitesse
    parce que h nest pas une hauteur habituelle.
  • Voici quelques valeurs typiques de la
    perméabilité (m/s) dans des roches meubles

5
Le gradient hydraulique
  • Le rapport (h2 h1)/L est le gradient
    hydraulique. Il mesure le taux de diminution de
    la charge hydraulique dans le sens de
    lécoulement de leau. Cest une quantité qui
    ressemble beaucoup à la pente dun tuyau, qui
    spécifie de quelle hauteur le tuyau descend à
    chaque mètre de longueur.
  • Dans un terrain, la charge peut chuter de 1 m sur
    une distance de 2 km pour un gradient moyen de 1
    m / 2000 m 0,0005. Dans un barrage de terre, la
    charge peut chuter de 15 m sur une distance de 25
    m pour un gradient moyen de 15 m / 25 m 0,6.

barrage
15 m
réservoir
25 m
drain
terrain
1 m
2 km
6
Question
  • On mesure le gradient hydraulique avec des
    piézomètres. Si lécoulement dans la nappe est
    essentiellement horizontal, ce qui est souvent le
    cas, pourquoi la profondeur où on enfonce les
    piézomètres dans la nappe na-t-elle pas
    dimportance ?

Ces piézomètres donnent correctement le gradient
entre les deux points rouges.
écoulement
nappe
Réponse Sil ny a pas de composante verticale
à lécoulement, cela signifie que la charge ne
varie pas le long dune verticale. La profondeur
où se trouve le bout du tube na donc pas
dimportance.
7
La vitesse moyenne
aire A
  • Reprenons la colonne de matériau utilisée pour
    présenter la loi de Darcy et regardons à quelle
    vitesse moyenne v leau sy déplace pour
    expliquer le débit Q observé.
  • Le volume du matériau est AL et le volume deau
    mobile (gravitaire) quil contient à un instant
    donné est ne(AL) où ne est la porosité efficace.
  • Le temps nécessaire pour que cette eau sorte de
    la colonne est L/v. Cela donne un débit Q
    volume deau/temps (neAL) / (L/v) neAv.
  • On a donc

L
v
Après un temps L/v
Roche et eau de rétention
Volume neAL deau mobile
8
Un exemple
  • Nous allons appliquer les idées précédentes à un
    aquifère de la MRC de Portneuf décrit dans le
    document
  • Cartographie hydrogéologique régionale du
    Piémont laurentien dans la MRC de Portneuf,
    http//www.cgq-qgc.ca/recherche/hydro/index.html
  • La carte ci-dessus montre lépaisseur des
    sédiments de surface qui forment laquifère.
    Lintervalle séparant les courbes dépaisseur
    constante est de 5 m.
  • Il sagit de sable et de gravier deltaïques mis
    en place à lembouchure des rivières à lépoque
    où elles se déversaient dans la mer de Champlain.

9
  • La nappe qui occupe les sédiments est phréatique,
    c.-à-d. libre et superficielle. La surface de la
    nappe est donc aussi sa surface piézométrique. On
    a utilisé des courbes isopièzes pour la dessiner
    sur la carte suivante la charge hydraulique a
    partout la même valeur sur une courbe isopièze.
    Il y a une différence de charge de 5 m entre deux
    courbes voisines.

Surface libre à 3,1 m de profondeur et à 134,3 m
au-dessus du Saint-Laurent
Entre ces deux isopièzes, la charge change de 5 m
sur une distance de 200 m. Gradient 5/200
0,025
10
  • Les conditions découlement varient beaucoup dun
    endroit à lautre de laquifère. À titre
    dexemple, prenons une couche de sable qui fait,
    perpendiculairement à lécoulement de leau, 10 m
    de hauteur par 100 m de largeur, soit A 103 m2.
  • Nous supposerons que la couche est saturée deau
    et que le gradient hydraulique vaut 0,03. Cela
    signifie que pour chaque mètre parcouru dans le
    sens de lécoulement la charge hydraulique chute
    de 0,03 m (3 cm).

écoulement
10 m
100 m
11
  • Nous supposerons un sable bien trié ayant une
    bonne perméabilité K 2 x 10-3 m/s et une
    porosité efficace de 0,2 (20 ).
  • La loi de Darcy donne
  • Sur une journée, soit 24 x 3600 s 8,64 x 104 s,
    cela donne (0,06 m3/s)(8,64 x 104 s) 5200 m3.
  • La vitesse moyenne de leau dans le sable est
  • Sur une journée, cela donne (0,000 3 m/s)(8,64 x
    104 s) 26 m de déplacement.

gradient de 0,03
A1000 m2
Q
12
Question
  • Leau se déplace dans un aquifère de grès à une
    vitesse moyenne de 4 m/a sous un gradient de
    0,005 (perte de charge de 5 mm par m). Quelle est
    la conductivité du grès si sa porosité efficace
    est de 5 ?

13
Conditions hydrogéologiques au Québec
  • On distingue les aquifères dans le substratum
    rocheux et ceux dans les dépôts meubles. Les
    seconds sont affaire de porosité primaire des
    sédiments, mais les premiers résultent surtout de
    la porosité secondaire, cest-à-dire des réseaux
    de fractures qui apparaissent durant la vie dun
    massif rocheux.
  • On divise les massifs rocheux du Québec en unités
    hydrostratigraphiques en fonction du débit deau
    des puits, du type de roche, des structures
    internes et de la fracturation. Cette division se
    base sur les travaux de Simard et Des Rosiers.
  • Les diapositives suivantes montrent quelques
    éléments de cette classification. On notera la
    division habituelle du Québec en Bouclier
    canadien, plate-forme du Saint-Laurent et
    Appalaches. On notera aussi les nombreuses
    notions étudiées dans le cours quon trouve dans
    cette classification.

14
Aquifères dans les massifs rocheux
  • Tableaux et figures tirés de
  • Outils de détermination daires dalimentation et
    de protection de captages deau souterraine,
    édité par Rasmussen, Rouleau et Chevalier,
    seconde édition, mars 2006. http//www.menv.gouv.q
    c.ca/eau/souterraines/alim-protec/

15
(No Transcript)
16
(No Transcript)
17
Question
  • Ce massif rocheux est un très bon aquifère. Il
    sagit de lave basaltique dans laquelle un réseau
    de conduits sest formé au moment de sa mise en
    place (certains de ces conduits servaient à la
    circulation de la lave fluide). À quel type de
    porosité le massif doit-il son caractère de bon
    aquifère ?

Réponse Cest un cas de porosité primaire
puisquelle date de la mise en place de la roche.
De ce point de vue, les laves sont une sorte
dexception dans les massifs rocheux qui ont
surtout des porosités acquises après leur mise en
place.
18
Aquifères dans les dépôts meubles
  • Ce sont les aquifères les plus utilisés au
    Québec. Ces dépôts proviennent de la glaciation
    du Wisconsinien et des processus actifs depuis la
    déglaciation du territoire.
  • Les dépôts reliés à la glaciation sont les
    moraines, les kames, les eskers, les plaines
    dépandage, les deltas, les dépôts dans les lacs
    glaciaires, etc.
  • Les dépôts reliés aux processus actifs
    présentement sont les plaines alluviales, les
    cônes dalluvions, les dunes, les talus
    déboulement, etc.
  • La valeur de chaque type de dépôt comme aquifère
    tient essentiellement à ses dimensions et à sa
    granulométrie.
  • Les réservoirs intéressants sont dans les sables,
    les graviers et les blocs (du till lessivé de sa
    matrice par leau). Le till et les dépôts de
    particules fines ont peu dintérêt.

19
  • Voici quelques exemples des descriptions quon
    trouve dans le document cité plus tôt. Une zone
    aquiclude est une zone de faible perméabilité
    qui interdit tout écoulement significatif et une
    zone aquitard est une zone semi-perméable qui
    retarde lécoulement de leau.

20
Les vallées enfouies
  • Les dépôts de la dernière glaciation ont comblé
    certaines vallées préexistantes. On trouve à ces
    endroits des piles épaisses de couches de
    sédiments. Les couches de sable ou de gravier
    font de bons aquifères granulaires captifs.

Route de lArizona qui découpe une vallée enfouie
par des coulées de lave basaltique (et non des
sédiments glaciogéniques).
21
Une partie de lancienne vallée du fleuve Yukon
est aujourdhui comblée par des sédiments
glaciogéniques. Le fleuve entaille le bout de la
section enfouie et permet dobserver le fond de
la vallée et les sédiments (photo). La ville de
Whitehorse exploite laquifère de cette vallée
enfouie.
22
Le captage
  • Pour utiliser leau souterraine, on peut capter
    une source préexistante ou creuser un puits. Une
    source est un point de sortie naturel dune nappe
    souterraine. Cest un endroit où la surface
    piézométrique (en tirets) atteint la surface du
    sol.
  • Voici des exemples

source
nappe captive devenant libre
terrain imperméable
nappe libre
aquifère
aquifère 1
source
source
aquifère 2 incapable de transmettre tout le débit
arrivant du 1
aquiclude
aquiclude
nappe libre
23
Exemples de sources
Source chaude, Islande
Rocheuses en Alberta
24
Source karstique (Fonte Benémola, Portugal)
25
Question
  • Quel est le type de source montré sur la
    photographie ?

26
Périmètre de protection
  • Des contaminants (produits chimiques, virus ou
    bactéries) provenant de lagriculture, des
    déchets domestiques, des procédés industriels,
    etc. peuvent atteindre un ouvrage de captage de
    leau souterraine.
  • De tels polluants ont forcé labandon au Québec
    de certains ouvrages de captage municipaux.
  • Pour protéger la qualité de leau, on établit un
    périmètre de protection autour de louvrage de
    captage. On interdira ou on surveillera certaines
    activités à lintérieur de ce périmètre.
  • La détermination dun périmètre est complexe.
    Nous allons nous contenter dun exemple simple,
    celui dun puits creusé dans un aquifère
    phréatique, granulaire, en forme de coin et
    sétendant très loin du puits.

27
  • Avant linstallation du puits, la surface du sol,
    la surface de la nappe libre, la surface du roc,
    le gradient hydraulique et les lignes
    découlement de leau ont cette allure.

Surface du sol
Surface de la nappe
Gradient hydraulique
Surface du roc
Lignes découlement
28
  • Lextraction deau par le puits crée un cône de
    rabattement dans la surface de la nappe et
    modifie les lignes découlement.
  • La projection sur la surface du sol des lignes
    découlement qui aboutissent au puits délimite
    laire dalimentation du puits. Leau qui
    sinfiltre dans le terrain à lintérieur de cette
    aire va atteindre un jour le puits.

aire dalimentation
puits
rabattement
29
  • La question est maintenant de savoir quelles
    parties de laire dalimentation on souhaite
    protéger et dans quelle mesure.
  • Si on sait quun pesticide est dégradé
    biologiquement dans le sol et que le processus
    prend 3 ans, on peut interdire ce pesticide dans
    toutes les parties de laire dalimentation où
    leau prend moins de 3 ans pour atteindre le
    puits. Le périmètre de protection aurait alors
    cette allure

puits
3 ans
périmètre
30
  • Dans le cas dun aquifère réel, on doit se poser
    de nombreuses questions pour déterminer le
    périmètre de protection. Comme
  • Quelle est la capacité datténuation du sol par
    dilution, par dispersion, par dégradation
    biologique des divers contaminants ?
  • Où linfiltration verticale depuis la surface du
    sol se fait-elle principalement ?
  • Y a-t-il de linfiltration depuis les plans deau
    et les rivières ?
  • Etc.
  • À défaut détablir un périmètre de protection
    adéquat, on devra éventuellement engager une
    compagnie spécialisée dans la décontamination
    qui emploie des techniciennes, techniciens en
    génie civil. Et espérer quil sera effectivement
    possible de décontaminer.

31
Question
  • Pour déterminer sil y a infiltration verticale
    dans un terrain depuis un lac, on enfonce le
    piézomètre 2 dans le fond du lac. Sil y a
    infiltration, leau va-t-elle se stabiliser dans
    ce piézomètre plus bas ou plus haut que le niveau
    du lac ?

piézomètres
1 2
lac
nappe
Réponse Leau ne se déplace que sil y a un
gradient hydraulique. Si elle se déplace de haut
en bas, la charge dans le lac, indiquée par le
piézomètre 1, doit être plus grande quà
lextrémité inférieure du piézomètre 2. Le niveau
deau sera donc plus bas dans le piézomètre 2 que
dans le lac.
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