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3. Probl

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3. On nomme (Kinnear et Taylor) op rationnalisation le double fait de d finir un concept et de lui associer ... consid r ( langue, habitudes alimentaires, usages de civilit , ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: 3. Probl


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3. Problèmes dopérationnalisation et de mesure
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3.1.1. Problèmes généraux du passage des concepts
aux indicateurs
  • 1.La plupart des concepts quutilise la
    sociologie ne sont pas directement observables.
    Exemples  Autoritarisme, Xénophobie, Ethos,
    Milieu urbain.
  • 2. Il faut donc les approcher par des sortes
    dindicateurs (on réserve le mot indice pour un
    autre usage).
  • 3. On nomme (Kinnear et Taylor)
    opérationnalisation le double fait de définir un
    concept et de lui associer des indicateurs.
  • 4. Certains ( Bailey) parlent même dun processus
    à trois étages  conceptuel, empirique et
    opérationnel.
  • P.ex.  1) Pouvoir aptitude(cf. Weber) , 2)
    Aptitude Prise de décisions Influence, 3)
    Quelles décisions, pondérées comment influence
    dans quels domaines, selon quelles modalités?.
    Dans mes termes  Concepts, dimensions,
    indicateurs.

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Validité
  • Cette sorte de distance entre concept et
    indicateur soulève deux genres de problèmes 
    celui de la validité et celui de la fidélité.
  • On désigne par validité le fait de savoir si la
    mesure utilisée approche vraiment le concept, et
    lapproche sans sur- ou sous-estimer une
    dimension de celui-ci. Comment évaluer cette
    validité ? On mentionne classiquement quatre
    techniques 
  • a) On parle de face validity pour désigner le
    simple fait que lindicateur a une validité
    évidente, qui saute aux yeux  p.ex. les coups et
    blessures pour désigner un aspect (et non la
    totalité) de la violence familiale.
  • b) La predictive validity mesure la corrélation
    entre les indicateurs retenus pour le concept et
    un comportement test ultérieur. P.ex. attitudes
    xénophobes et vote antiétrangers  échelle de
    satisfaction maritale et séparation ultérieure.
  • c) La concurrent validity mesure la corrélation
    entre les indicateurs retenus et une autre mesure
    du même phénomène. P.ex. Echelle de xénophobie et
    appartenance à un parti xénophobe.
  • d) la construct validity vise à maximiser la
    corrélation avec un élément que lon souhaite
    voir logiquement relié au concept employé. P.ex.
    Entre deux mesures de niveau social, on choisit
    celle qui corrèle le mieux avec un  critère ,
    p.ex. tel genre de préjugés, ou celle qui rejoint
    le mieux des corrélations précédemment
    observées.

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Validité (suite)
  • Il ne faut pas confondre cette validité dans
    lopérationnalisation des concepts avec lidée
    de validité interne ou externe des dessins de
    recherche, dont nous avons parlé plus haut. Les
    premières désignent laptitude des dispositifs
    dexpérience ou de comparaison à
    vérifier/infirmer une hypothèse donnée. La
    validité des indicateurs se réfère aux concepts
    eux-mêmes.
  • Une mauvaise validité de lopérationnalisation du
    concept amène bien sûr à ce que lon nomme des
    erreurs systématiques de mesure (systematic
    error) , par différence avec des erreurs
    aléatoires (random error), qui tiennent aux
    question de fidélité des indicateurs.

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Fidélité
  • La notion de fidélité désigne le fait que la
    mesure opérée ne varie que si le sujet observé
    varie. Ex. dune balance et du poids de la
    personne. Elle est souvent discutable parce que
    les indicateurs retenus sont trop superficiels,
    trop généraux, trop sensibles à lhumeur du
    moment. Cest évidemment un sérieux problème dans
    les études longitudinales.
  • On mesure souvent cette fidélité par des
    opérations de test-retest, menées sur des
    échantillons-pilotes. Attention toutefois à
    l'effet de sensibilisation ou de halo.
  • Il arrive aussi que l'on utilise la technique
    des split-halves, mais elle est d'une application
    moins générale.
  • Notons de surcroît qu'il y a 4 sources
    principales d'infidélité dans la récolte d'une
    information- les dispositions à court terme du
    répondant fatigue, mauvaise humeur,
    angoisse,santé..- les facteurs de situation
    lieux, moments , personnes présentes- les canaux
    utilisés téléphone, poste, interview- et enfin
    les indicateurs eux-mêmes.

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Nécessité dune pluralité dindicateurs
  • Les problèmes de validité et de fidélité font
    qu'il est très rare de pouvoir "mesurer" un
    concept avec un seul indicateur. En effet, chaque
    indicateur pris isolément est souvent
  • sectoriel (par cela même non valide seul)
  • polysémique
  • instable
  • Il est donc essentiel, sauf exception,
    d'employer plusieurs indicateurs et de les réunir
    ensuite en une mesure globale. Il n'y a pas de
    règle pour savoir où s'arrêter dans
    l'accumulation d'indicateurs. Des régularités
    empiriques font que l'on peut parler (
    Lazarsfeld) d'interchangeabilité des indicateurs
    plusieurs ensembles d'indicateurs différents
    amènent cependant à des corrélations semblables
    avec des variables pertinentes. Mais la porte est
    quand même ouverte à des problèmes de redondance
    et de pondération.
  • La corrélation inter- indicateurs est évidemment
    un critère essentiel éviter en général la
    corrélation parfaite (un des indicateurs
    napporte rien) et labsence totale de
    corrélation ( les indicateurs analysés touchent
    probablement deux phénomènes différents).

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3.1.2. Le dimensionnement des concepts
  • Pour maîtriser plus sûrement cette question de la
    redondance et de la pondération des indicateurs,
    l'outil le plus adéquat est celui du
    dimensionnement.
  • On nomme dimensionnement le fait de décomposer un
    concept en ses diverses facettes ou composantes
    essentielles, et de travailler la recherche
    d'indicateurs sur la base de ces composantes
    plutôt que sur celle du concept. Cela améliore
    franchement la validité et permet une certaine
    équi-pondération des composantes.
  • Il n'y a pas de règles générales pour ce
    dimensionnement, mais on peut en prendre quelques
    exemples qui en montrent l'utilité et la
    praticabilité.

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Exemple 1 Le concept dintégration
  • Au plan psychosociologique, le concept
    d'intégration peut, globalement, définir
    l'ampleur des liens qui unissent une personne à
    un milieu donné et son degré de maîtrise des
    codes et ressources de ce milieu . On peut
    aisément distinguer les dimensions suivantes
  • - Au plan culturel, on réfère à la connaissance
    et la capacité d'utilisation des principaux codes
    et normes du milieu considéré ( langue, habitudes
    alimentaires, usages de civilité, histoire du
    groupe,etc).
  • - Au plan fonctionnel, on réfère aux liaisons
    existant entre diverses "institutions" locales et
    la personne emploi, assurances sociales, école,
    logement, système sanitaire, associations
    diverses, etc
  • - Au plan relationnel, on réfère aux liens avec
    des amis, des membres de la parenté, des réseaux
    de sociabilité, etc.
  • - Au plan socio-spatial, on réfère à la
    "maîtrise" de l'espace considéré possibilité de
    mobilité dans l'espace considéré, centralité de
    la domiciliation éventuelle, niveau d'orientation
    spatiale,etcSelon l'optique théorique adoptée,
    on pourrait aussi définir des niveaux
    d'intégration idéologique, affective

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Exemple 2 Le concept de participation religieuse
  • Le concept de participation religieuse désigne
    ladhésion active de la personne à un ensemble de
    valeurs ou de croyances véhiculées par une
    institution. Il appelle la distinction entre les
    dimensions suivantes
  • - le plan idéologique fait référence au degré de
    croyance dans les dogmes ou valeurs de la foi ou
    de lidéologie considérée
  • - le plan rituel évoque le degré de
    fréquentation des cérémonies, des rencontres, des
    sacrements éventuels
  • - le plan fonctionnel réfère à la prise de
    responsabilités ou au soutien matériel apporté à
    l'organisation concernée
  • - le plan informationnel réfère au degré de
    connaissance des normes, codes,
    histoires,organisation, etc, de la foi ou de
    lidéologie considérée.

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Exemple 3. Le concept de sous-culture
  • La notion de sous-culture désigne un système de
    valeurs et de codes ancrés dans un groupe social
    et organisé dans un ensemble de procédures jugées
    légitimes. Les dimensions suivantes se laissent
    déduire de cette définition provisoire
  • - La dimension des mythes ensemble de croyances
    et de savoirs relatifs à lorigine du groupe, à
    ses objectifs, à ses temps forts ou épreuves
  • - La dimension des codes, langagiers,
    vestimentaires, esthétiques utilisés par le
    groupe
  • - La dimension des rites (cérémonies, fêtes,
    rites de passage, marquage des temps et des
    lieux)
  • - La dimension de lorganisation transcription
    de la culture du groupe dans des rôles, processus
    de décision et systèmes daction reconnus

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Fonctions du dimensionnement
  • On voit aisément par ces divers exemples que la
    mise à jour ou la clarification des dimensions du
    concept remplit cinq fonctions importantes
  • a) expliciter le concept
  • b) distinguer diverses formes ou types de
    manifestation du concept plutôt quune seule
    mesure ordinale ou métrique
  • c) choisir plus facilement, dans chaque
    facette, des indicateurs dotés d'une "face
    validity"
  • d) pondérer au besoin les diverses dimensions
  • e) faire un tri raisonné en cas de surabondance
    d'indicateurs

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Assemblage des indicateurs
  • Il est bien clair que sil faut plusieurs
    indicateurs pour approcher un concept, il
    convient réciproquement de disposer in fine dune
    seule mesure. Il convient donc de regrouper les
    indicateurs en une mesure densemble.
  • Ce regroupement peut prendre trois formes
    différentes
  • Les Typologies où la variable est constituée
    dagencements spécifiques, qualitativement
    différents, détats dindicateurs ou de
    dimensions
  • Les Echelles, où la variable est constituée par
    une suite détats ou de configurations
    hiérarchiquement ordonnés.
  • Les Indices, où la variable est constituée par
    une somme de points allant de 0 à p formant
    une variable ordinale ou métrique
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