Table ronde dexperts sur les travailleurs gs Experts round table on Older Workers Montral, 23 mai 20 - PowerPoint PPT Presentation

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Table ronde dexperts sur les travailleurs gs Experts round table on Older Workers Montral, 23 mai 20

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Prof. Dr. Fr d ric Lesemann, Institut national de la recherche ... Il faut des mesures de politiques sociales sp cifiques cette cat gorie (ex.PATA/POWA, ajustements RPC/CPP) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Table ronde dexperts sur les travailleurs gs Experts round table on Older Workers Montral, 23 mai 20


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Table ronde dexperts sur les travailleurs
âgésExperts round table on Older
WorkersMontréal, 23 mai 2007Prof. Dr. Frédéric
Lesemann, Institut national de la recherche
scientifique (INRS), Université du Québec
  • Le Groupe de recherche sur les transformations du
    travail, des âges et des politiques sociales
    (www.transpol.org)
  • Depuis 10 ans, nous poursuivons des études sur 
  • Le vieillissement au travail  10 recherches
    (dans plusieurs secteurs de production de biens
    et services), incluant des questions relatives à
    la Réduction du temps de travail (RTT) et à la
    retraite progressive
  • Le phénomène du maintien ou retour en emploi
    post-retraite (post- career)aux E-U (revue de la
    littérature) et au Québec
  • Les formes de transition vers la retraite, au
    Canada et au Québec
  • Des comparaisons internationales des politiques
    et des pratiques (Europe, Etats-Unis) relatives
    aux travailleurs âgés, incluant la formation
    professionnelle en emploi

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Mes commentaires se basent sur le document Les
travailleurs âgés défis et enjeux relatifs aux
politiquesOlder Workers Challenges and Policy
Issues, Mars 2007, ET sur nos travaux de
TRANSPOL (www.transpol.org)
  • Éléments critiques
  • Ce document est un document disciplinaire
    économie, statistique
  • Les données sont globales, tant au plan canadien
    que de lOCDE
  • Il traite la question des travailleurs âgés sans
    faire la distinction entre travailleurs
    spécialisés/non-spécialisés
  • Il traite la question des travailleurs âgés en
    fonction de la norme de la société salariale,
    alors que près de la moitié des TÂ en emploi se
    retrouve dans le travail atypique (non-standard)
  • Il est fondé sur des données souvent antérieures
    à 2004, or il y a eu un changement majeur dans la
    problématique des travailleurs âgés autour de
    2001-2002, dont la documentation ne fait pas
    vraiment état fin des retraites anticipées,
    volonté de rétention de la main duvre qualifiée

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Mes commentaires se basent sur le document Les
travailleurs âgés défis et enjeux relatifs aux
politiquesOlder Workers Challenges and Policy
Issues, Mars 2007, ET sur nos travaux de TRANSPOL
  • Pour y voir clair, je propose dintroduire un
    regard sociologique
  • 1) Un principe fondamental de différenciation
    dans lanalyse il ny a pas de problématique DES
    travailleurs âgés, envisagés comme un tout, mais
    seulement de certaines catégories dentre eux
  • 2) La nécessité de questionner, à partir de cette
    différenciation, la rhétorique de la pénurie
    appréhendée de main duvre il ny a pas de
    pénurie appréhendée de main duvre en général,
    mais seulement de pénurie de main duvre
    spécialisée
  • 3) La problématique de la surqualification et de
    la sous-utilisation de la main duvre qualifiée
  • 4) La demande prioritaire (bien avant toutes les
    autres) des travailleurs âgés dune réduction du
    temps de travail, dune retraite progressive
  • 5) La réalité du travail post-retraite au
    Canada, 30 de la main duvre de 60-70 ans
    travaille un travail à temps partiel, atypique
    (non-standard) Les travailleurs âgés sont de plus
    en plus concernés par le travail atypique
    (non-standard) et ils ont besoin dune protection
    sociale adaptée
  • 6) Le mythe dune discrimination des travailleurs
    âgés basée sur lâge.

4
Mais dabordQuelques données récentes de
Statistique Canada
  • La problématique a changé
  • Le taux dactivité des hommes et des femmes na
    cessé de croître depuis 1998
  • ESG  lemploi du temps des Canadiens âgés (26
    juillet 2006)  de répondants ayant eu un
    travail rémunéré dans les 12 derniers mois

- 1992 1998 2005 -H 55-64 64 59 68
-H 65-74 19 14 23 -F 55-64 36 41 51 -F 65-74
6 7 10
5
On prend sa retraite plus tardSource André
Grenier, Emploi-Québec, novembre 2006
6
La participation des aînés continuera
daugmenterSource André Grenier, Emploi-Québec,
novembre 2006
7
Lactivité se poursuivra après 65 ansSource
André Grenier, Emploi-Québec, novembre 2006
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Retour sur nos éléments critiques1a) Introduire
un principe de différenciation basé sur la
scolarité, le degré de qualification, les
secteurs dactivité, mais aussi les positions
stratégiques occupées ou non par les TÂ dans les
entreprises
  • La problématique de la mise à lécart des
    travailleurs âgés date de la fin des années 1980.
    Elle concerne principalement des secteurs
    économiques en déclin (bois, textile, pâtes et
    papiers) cest les programmes PATA/POWA, très
    performants car ciblés
  • Plus largement, elle sinscrit dans une stratégie
    des entreprises de réduction générale de leur
    main duvre
  • Elle est étroitement associée à la scolarité et à
    une qualification non-transférable, acquise par
    lexpérience au sein des entreprises
  • Ces secteurs en déclin ont aujourdhui à peu près
    fait le vide de leurs travailleurs âgés
    détenteurs dune qualification non-transférable.
    Cest une problématique qui se termine
  • Il reste que lemploi régulier est directement
    corrélé à la scolarité que faire des
    travailleurs moyennement âgés ou jeunes
    non-qualifiés un grand problème qui nest pas
    relié à lâge

9
Doit-on viser à scolariser ces travailleurs âgés?
  • Sil doit y avoir un problème de mise à pied de
    travailleurs âgés associé au fait dune faible
    scolarité, doit-on viser à scolariser ces
    travailleurs ?
  • En termes de droits, de citoyenneté,
    certainement OUI.
  • En termes dinsertion en emploi, daugmentation
    de la productivité, plutôt NON. Pourquoi ?
  • Les recherches montrent que les peu scolarisés ne
    sont pas enclins à aller se former davantage
  • - peur de léchec, expérience négative avec
    lapprentissage formel
  • - loffre dans lentreprise est très limitée
    pour les âgés qui sont généralement peu
    scolarisés les formations sont en général
    dirigées vers les plus qualifiés
  • - le retour sur investissement est très limité
  • Prendre la question en amont, de manière
    préventive en introduisant une culture de la
    formation continue en entreprise auprès des plus
    jeunes

10
Suite des éléments critiques1b)Il ny a pas de
problématique DES travailleurs âgés, envisagés
comme un tout, mais seulement de certaines
catégories dentre eux 2)il ny a pas de
pénurie généralisée
  • La problématique des peu scolarisés, qui sont
    généralement travailleurs dans des secteurs
    exigeants au plan des conditions physiques de
    travail est spécifique. Si ils ont pu rester en
    emploi, ils cherchent à partir dès que possible
    ou cherchent des mesures de Réduction du temps de
    travail
  • Il faut des mesures de politiques sociales
    spécifiques à cette catégorie (ex.PATA/POWA,
    ajustements RPC/CPP)
  • Lâge nest invoqué par les entreprises que
    lorsquon essaie de réduire la main duvre
    autrement, si le travailleur occupe une position
    stratégique, on ne pense pas à son âge. Dans les
    PME, il ny a pas de GPMO on ne connaît pas
    lâge des travailleurs
  • Il ny a pas de pénurie généralisée en vue
    comment expliquer la concomitance de lemploi et
    du chômage ? Mais bien pénurie dans certains
    secteurs, certains emplois, etc.
  • On vient de régler une bonne partie du problème!

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Suite des éléments critiques3)Une question très
importante, généralement ignorée la
surqualification de la main doeuvre
  • Le Canada connaît aujourdhui une surproduction
    de haut diplômés. 1/5 diplômé collégial ou
    universitaire occupe un poste dun niveau de
    qualification inférieur à celui que lui
    permettrait son niveau de formation
  • Raisonnement il y a un bassin de main duvre
    qualifiée disponible pour la relève. Donc pas
    dinquiétude en vue.
  • Oui, mais en attendant, parfois des années, cette
    main duvre se déqualifie et se démotive.
    Pourra-t-elle remplacer les TA sortant ? Pas sûr !

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Suite des éléments critiques4a) Concernant les
retraites progressives et les aménagements des
temps de travail
  • Les souhaits des travailleurs 
  • La réduction du temps de travail est la toute
    première revendication, et de loin, par rapport à
    toutes les mesures daménagement des conditions
    et du temps de travail
  • On rêve dune Retraite Progressive à 60 ans pour
    pouvoir se retirer à 65 ans
  • Plus de la moitié des 60 ans, de revenu faible ou
    moyen, optent pour une RP à 4 jours  ils
    compensent leur baisse de salaire en retirant
    leur rente de la RPC/RRQ dès 60 ans

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Suite des éléments critiques4b) Concernant les
retraites progressives
  • Les gouvernements
  • Les gouvernements cherchent à promouvoir les
    retraites progressives (RP) dans une perspective
    de prolongation de la vie active, de contribution
    aux besoins de main duvre.
  • La RP est entendue comme uneformule qui permet
    aux travailleurs approchant de lâge de la
    retraite de réduire leurs horaires de travail et
    de recevoir un revenu dappoint en compensation
    de la réduction de leur salaire .
  • Comment faire pour que la RP devienne une
    alternative au moins aussi attrayante que la
    retraite anticipée et incite à demeurer plus
    longtemps au travail ?
  • Assouplir les conditions daccès aux régimes de
    retraite, flexibilité dès 60 ans avec pénalité,
    jusquà 70 ans avec avantages

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4c) Concernant les retraites progressives
  • Les entreprises
  • MAIS, les entreprises qui offrent des RP
    modifient souvent le statut de leurs
    travailleurs, ce qui précarise leur condition
  • Les entreprises trouvent cette mesure difficile à
    appliquer. Elles ont peu de réserve de main
    duvre et demployés occasionnels de
    remplacement. Frais supplémentaires.
  • Cest surtout dans les très grandes entreprises
    quon trouve des RP
  • Cest aussi dans les secteurs où lapplication du
    temps partiel est courante et bien organisée
    (hébergement, restauration, commerce, éducation,
    santé) quon retrouve des RP

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4d) Synthèse Quels sont les facteurs qui
affectent lévolution de la retraite progressive ?
  • Laménagement de la sortie et/ou du temps de
    travail est potentiellement positif (en vertu de
    la flexibilité recherchée par toutes les parties)
  • La recherche démontre quelle est difficilement
    applicable en dehors des grandes entreprises. Les
    PME résistent, cest compliqué
  • Les conventions collectives sont parfois des
    obstacles
  • La pénurie appréhendée (et déjà actuelle) de main
    doeuvre qualifiée, dans certains secteurs est un
    levier important de changement dans certaines
    entreprises
  • Une politique claire de flexibilité daccès et de
    compensation de la part des régimes publics
    serait un stimulant

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Suite des éléments critiques5a) La réalité du
travail post-retraiteSondage Ipsos Ried, 2005,
4000 répondants
  • 33 des retraités actuels continuent de
    travailler
  • 74 des 45 ans et plus, encore en emploi,
    sattendent à travailler à la retraite
  • 87 des répondants estiment que la retraite
    doit être redéfinie  il faut cesser de la
    considérer comme un point fixe dans le temps,
    mais plutôt comme une transition entre le travail
    à temps plein et une retraite active.

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5b) La réalité du travail post-retraite
Sondage international Harris, AARP, 2005, 10 pays
18
5c) La réalité du travail post-retraite La
participation au marché du travail, au-delà de la
fin de carrière, est devenue un fait acquis
  • Un constat simpose donc en cinq à sept ans à
    peine, la participation au marché du travail,
    au-delà de la fin de carrière est devenue un fait
    acquis dans la  culture de travail et de
    retraite  canadienne et québécoise.
  • Il sagit là dune transformation économique,
    sociale et culturelle majeure, à luvre non
    seulement dans la réalité de lévolution de
    lemploi et de la retraite, mais dans
    limaginaire collectif, c'est-à-dire dans les
    représentations collectives prévalentes parmi la
    population, représentations qui déterminent les
    aspirations, les comportements et les projets
    individuels

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5d) La réalité du travail post-retraite Qui
continue à travailler à la retraite ?
  • Un peu plus de la moitié travaillent à plein
    temps. Cette donnée est directement associée à la
    bonne conjoncture de lemploi au Québec depuis la
    fin des années 1990.
  • Pourtant nos recherches, ainsi quun bilan des
    travaux américains sur cette question que nous
    avons réalisé en 2004, montrent plutôt quune
    nette majorité des emplois sont à temps partiel,
  • en même temps dailleurs que les travailleurs de
    plus de 60 ans souhaitent très majoritairement
    occuper de tels emplois à temps partiel, ce
    statut étant choisi volontairement dans la grande
    majorité des cas.

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5e) Qui continue à travailler à la retraite ?
  • Les données de Statistique Canada montrent que
    les deux tiers des travailleurs occupaient le
    même emploi depuis plus de 10 ans, et un sur six
    depuis moins de 5 ans. Ces résultats sont, là
    encore, probablement dus à la bonne conjoncture
    de lemploi depuis la fin des années 1990.
  • Ils contrastent tant avec les travaux américains
    sur ce sujet quavec nos propres études qui
    mettent au contraire en évidence le fait quune
    majorité de ces emplois sont de nouveaux emplois,
    en rupture avec lemploi de carrière, et
    généralement à des conditions de travail
    moindres.

21
5f) Qui continue à travailler à la retraite ?
  • Un grand nombre des personnes travaillant après
    60 ans sont des travailleurs atypiques, des
    travailleurs indépendants. Nos recherches ont
    clairement montré que les travailleurs âgés sont
    surreprésentés parmi les travailleurs atypiques.
  • Plusieurs dentre eux sont probablement des
    travailleurs qui ont perdu leur emploi vers 50
    ans et qui ont eu de la difficulté à se
    repositionner sur le marché du travail salarié.
    Ils sont donc devenus indépendants.
  • Ceci signifie quils nont probablement que peu
    ou pas de protection de retraite et quen
    conséquence, ils doivent continuer à travailler
    au-delà de lâge de la retraite.
  • La protection sociale nest en effet pas adaptée
    au statut de travail atypique. Cest là un champ
    de travail et de recherche à poursuivre

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5g) Qui continue à travailler à la retraite ?
  • Les gains sont évalués à 17 lheure pour les
    employés à plein temps, et à 14 pour les
    employés à temps partiel, pour une moyenne
    denviron 15 de lheure.
  • Sur cette base, en estimant que le travailleur
    retraité moyen travaille en moyenne environ 20
    heures par semaine, nous estimons quil peut
    compter sur un revenu moyen denviron 1200 par
    mois, ce qui vient accroître denviron 40 le
    montant moyen du revenu du retraité québécois
    qui était de 20 558 en 2001, et du même coup lui
    assurer un certain confort financier pour
    quelques années de plus

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5h) Qui continue à travailler à la retraite ?
  • Le niveau de scolarité va de pair avec un retour
    ou un maintien accrus en emploi, dans le sens où
    les personnes hautement diplômées se retrouvent
    surreprésentées parmi les retraités au travail.
  • La croissance régulière de la scolarité au Canada
    devrait donc favoriser le maintien en emploi
    au-delà de lâge officiel de la retraite.
  • Toutefois, un tiers des retraités au travail ne
    détiennent pas de diplôme détudes secondaires,
    ce qui signifie quils occupent probablement des
    emplois très peu qualifiés, exigeants au plan des
    conditions physiques de travail. Mais cette
    situation évolue rapidement

24
5i) Qui continue à travailler à la retraite
?Source André Grenier, Emploi-Québec, novembre
2006
25
Suite des éléments critiques5j) Qui continue à
travailler à la retraite ? Éléments de
contexte la structure du système de retraite
canadien (1)
  • Salariés couverts par un régime collectif privé
    de retraite (régime dentreprise) en 2000
  • Sans régime collectif privé  2.14 Mo, soit 62
  • Avec régime collectif privé  1.3 Mo, soit 38,
    dont la moitié dans le secteur public ou
    parapublic, provincial ou fédéral

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Suite des éléments critiques5k) Qui continue à
travailler à la retraite ? Éléments de
contexte la structure du système de retraite
canadien (2)
  • Seule la moitié des contribuables de 25 à 64 ans
    ont cotisé à un RPA ou REER en 2004
  • Seuls 39 des travailleurs étaient couverts par
    un RPA en 2004, contre 45 en 1991
  • Seuls 38 des contribuables admissibles, de
    25-64 ans ont cotisé normalement à un REER en
    2004, le gros des cotisations provenant de
    personnes âgées de de 50 ans

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5l) Qui continue à travailler à la retraite ?
Éléments de contexte la structure du système de
retraite canadien (3)
  • régime public une protection de base
    universelle imposable, financée par limpôt
    général SV/OAS
  • régime public une pension imposable financée par
    cotisation salariale/patronale qui procure un
    taux de remplacement moyen de 25 RPC/RRQ
  • régimes dentreprises (40 des entreprises)
  • investissements et épargnes personnels (REER)
  • et maintenant des revenus demploi post-retraite.

28
5m) Qui continue à travailler à la retraite ?
  • 3 groupes distincts trajectoires différentes
    entre H-F dans chaque groupe (synthèse de
    recherches américaines et canadiennes)
  • les précaires (60) contrainte économique
    domine
  • les compétitifs (15), incluant les professions
    libérales  choix domine
  • les protégés (25)  ne retournent pas en
    emploi.
  • Très grandes inégalités de conditions entre les 3
    groupes
  • Il faut donc nécessairement différencier
  • Il faut cibler, en matière de politiques

29
5n) Qui continue à travailler à la retraite ?
Limportance du sens du travail
  • Si ces diverses données insistent beaucoup sur le
    poids des inégalités et sur les contraintes, il
    faut rappeler toutefois que toutes les enquêtes,
    tous les sondages mettent en évidence quau-delà
    des conditions de travail et de vie souvent
    pénibles et précaires, une majorité des
    répondants déclare travailler parce que cela
    crée des liens, donne du sens à leur vie,
    dautant plus si ils choisissent, plus que dans
    leur ancien emploi de carrière, lintensité et le
    rythme de leur travail, ce qui leur était
    impossible dans leur emploi de carrière.
  • Il y a vraiment convergence sur ce point dans
    toutes les enquêtes et sondages.
  • Dans la mesure où cette offre de travail
    (flexible) correspond en partie à la demande
    (flexible) des employeurs, on est potentiellement
    dans une situation win/win

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6) Question annexeUne discrimination relative à
lâge ?
  • Nombre détudes, surtout anglaises, ont identifié
    la discrimination basée sur lâge et les
    stéréotypes de la part des employeurs comme
    explication du phénomène de la mise à lécart des
    TÂ et de lincitation à la préretraite en Europe
    au cours des années 90. Ce courant me semble
    aujourdhui terminé.
  • Ce qui montre bien quil était conjoncturel au
    processus de rationalisation des effectifs dans
    des secteurs bien identifiés, en déclin.
  • La littérature met en évidence autant les limites
    des TÂ lenteur relative, difficulté dassimiler
    de nouvelles connaissances, craintes face aux
    apprentissages, que les avantages (surtout par
    rapport aux jeunes) fidélité, régularité,
    adhésion, expérience. Situation 50/50. La
    pertinence de la thématique de la discrimination
    sest épuisée.
  • Ce qui compte cest la position
    différentiellement stratégique du TA dans
    lentreprise

31
En conclusion
  • Différencier, déglobaliser les données
  • Cibler en vue de corriger les grandes inégalités
    face à la retraite (inégalités professionnelles,
    de carrière. de qualifications/formation, de
    genre)
  • Reconnaître le bien-fondé des demandes de
    retraites progressives qui sont dans lintérêt de
    tous les partenaires
  • Ajuster les politiques à la réalité du travail
    post-carrière, en particulier au travail atypique
  • Anticiper les risques associés à de faibles
    compétences par des interventions de formation en
    amont avant 45 ans
  • Incorporer la problématique de demande de sens et
    de contrôle sur leur travail de la part des
    travailleurs. Impacts sur lorganisation du
    travail, sur la capacité de rétention de la part
    de lemployeur
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