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Syst

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Moyen : un outil de diagnostic et d'analyse de l'ensemble des E.C. fond sur le ... SAABA hypoth ses : vraisemblables et prudentes mod le: ratio de solvabilit ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Syst


1
Système d'Aide à l'Analyse BAncaire
SAABA
Séminaire Banque Mondiale 16/10/2002
Secrétariat Général de la Commission
Bancaire Christophe Peter
2
INTRODUCTION un système de détection précoce du
risque bancaire
  • Objectif Renforcer la nature préventive du
    contrôle des établissements de crédit.
  • Moyen un outil de diagnostic et d'analyse de
    l'ensemble des E.C. fondé sur le croisement de
    multiples bases de données.
  • Calendrier Dispositif opérationnel depuis fin
    1997.

3
  • TROIS LOGICIELS
  • SAABA ? hypothèses vraisemblables et
    prudentes ? modèle ratio de solvabilité Cooke à
    3 ans ? état opérationnel depuis 1997
  • SAABASIM ? hypothèses au choix
    (stress-scénarios) ? modèle ratio de
    solvabilité Cooke à 3 ans ? état opérationnel
    depuis 2002
  • SAABAMcDO ? hypothèses bâloises (LGD
    45) ? modèle ratio de solvabilité Mc
    Donnough ? état en cours (opérationnel en 2004)

4
CARTOGRAPHIE DE SAABA
  • I) Un système de détection précoce automatique -
    un logiciel danalyse du système bancaire à
    partir de 25 bases de données - une analyse
    financière probabiliste intégrant des aspects
    qualitatifs
  • II) Un outil multi-usage original - au
    service des trois aspects de la surpervision
    bancaire - SAABA, SAABASIM et SAABAMcDO
    -de nouveaux instruments dans la  boîte à
    outils  du contrôle bancaire international

5
SAABA un logiciel danalyse
6
SAABA, UN LOGICIEL D ANALYSE
  • Un système automatisé de détection précoce des
    risques bancaires...
  • reposant sur le croisement de nombreuses bases de
    données.

7
FONCTIONNALITES
Trois types d'analyses du système bancaire
français
25 Bases de données
Commission Bancaire
ALERTE
Diagnostic prospectif - des groupes
bancaires - des 1.200 établissements
BAFI, enquêtes prudentielles...
Banque de France
ETUDES
LOGICIEL SAABA
- Indicateur de qualité des établissements -
Poids du risque PME - Solidité de l'actionnariat
SCR, FIBEN, Scores entreprises...
Sources externes
SIMULATIONS
- Restructuration (SBP) - Risques-pays - Chocs
sectoriels
SP, Moody's, IBCA...
8
FONCTIONNALITES
  • Un système d'alerte utilisé dans le cadre de la
    surveillance prudentielle de chaque établissement
    de crédit
  • Un outil d'études permettant de comparer les
    établissements de manière globale ou selon des
    aspect transversaux
  • Un logiciel de simulation pouvant servir à
    mesurer l'impact de restructurations ou de chocs
    économiques divers.

9
SPECIFICITE un système automatisé de détection
  • Homogène S'applique de manière homogène aux 1200
    EC
  • Systématique Croise de façon systématique 25
    bases de données
  • Prédictif Emet un diagnostic prédictif à 3 ans.
  • Détaillé Produit une analyse détaillée.

10
Production d'un diagnostic
Diagnostic synthétique
1
Un diagnostic par bloc logique
3
Variables synthétiques
150
Variables agrégées
4 500
Données élémentaires
10 000 à 4 000 000 selon les établissements
11
Bases de données extérieures
Ratings bancaires Standard Poor's
Ratings bancaires Thomson BankWatch
Ratings Standard Poor's
Ratings bancaires Moody's
Ratings bancaires IBCA
Ratings bancaires Capital Intelligence
Bases de données Banque de France
Observatoire des Entreprises, IRIS
Bases de données SGCB
Enquête immobilier
Périmètres de consolidation
Observatoire des Entreprises, scores individuels
Volontés de soutien
Risques-pays
Base ORAP management
BAFI état-civil
Spreads DMC
BAFI comptable
Service Central des Risques
FIBEN
12
SAABA une analyse financière probabiliste
intégrant des aspects qualitatifs
13
Analyse du risque bancaire
  • Une Analyse financière individuelle...
  • ... corrigée par la qualité de l'actionnariat...
  • ... et pondérée par la performance du management

14
GROUPE BANCAIRE ANALYSE
Groupe bancaire XXX analyse sur base sociale ?
situation sur base consolidée ????
Tête de groupe XXX RSA sur base sociale 9
Filiale XXX-immobilier RSA social 6
Filiale XXX-consommation RSA social 12
15
GROUPE BANCAIRE ANALYSE
Groupe bancaire XXX ratio de solvabilité
anticipé sur base consolidé 9,5 (faible poids
de la filiale immobilier)
Tête de groupe XXX RSA sur base sociale 9
RSA consolidé 9.5
Filiale XXX-immobilier RSA social 6
Filiale XXX-consommation RSA social 12
16
GROUPE BANCAIRE ANALYSE
Groupe bancaire XXX ratio de solvabilité
anticipé sur base consolidé 7,5 (fort poids
de la filiale immobilier)
Tête de groupe XXX RSA sur base sociale 9
RSA consolidé 7,5
Filiale XXX-immobilier RSA social 6
Filiale XXX-consommation RSA social 12
17
Analyse
Calcul
Principales bases de données
BAFI comptable
ANALYSE FINANCIERE INDIVIDUELLE
Service Central des Risques
Ratio de Solvabilité Anticipé (RSA) - à 3 ans
- sur base sociale
Observatoire des Entreprises IRIS, scores
individuels
FIBEN
Diagnostic
Ratings (StandardPoor's)
Enquête immobilier
Risques-pays
ACTIONNARIAT
BAFI état-civil (D.E.C.E.I.)
RSA à 3 ans sur base consolidée et/ou notation
des actionnaires non-bancaires
IBCA Moody's StandardPoor's Thomson
BankWatch
Corrige le diagnostic
Base des volontés de soutien
QUALITATIF
Qualité du - management - liquidité -
transformation
Base Inspection management
Base ORAP management
Perspective dévolution
DMC spreads ratings
18
Analyse
Diagnostic
ANALYSE FINANCIERE INDIVIDUELLE
Normal
Vulnérable
Diagnostic
ACTIONNARIAT
Corrige le diagnostic
Vulnérable pour cause d'actionnariat
Vulnérable
Fragile soutenu
Normal sous réserve
Normal
--
-


QUALITATIF

Très défavorable
Défa vorable
Très Favorable
Favorable
Neutre
Perspective dévolution
19
CINQ DIAGNOSTICS
  • Deux diagnostics d'alertes l'établissement est
    VULNERABLE (au sens large)
  • "Vulnérable" (au sens strict)
  • "Vulnérable pour cause d'actionnariat"
  • Trois diagnostics gradués l'établissement est
    NORMAL (au sens large)
  • "Fragile soutenu"
  • "Normal sous réserve"
  • "Normal" (au sens strict)

20
DEUX DIAGNOSTICS D'ALERTE
  • Les établissements recevant un de ces deux
    diagnostics constituent la catégorie des
    établissements "vulnérables" (au sens large)
  • "Vulnérable" (au sens strict) l'établissement a
    un ratio de solvabilité anticipé (RSA) sur base
    sociale lt8 et ne peut pas compter avec certitude
    sur le soutien de son actionnariat.
  • "Vulnérable pour cause d'actionnariat"
    l'établissement a un RSA gt8 mais dépend d'un
    actionnariat vulnérable.

21
TROIS DIAGNOSTICS GRADUES
  • Les établissements recevant un de ces trois
    diagnostics constituent la catégorie des
    établissements "normaux" (au sens large)
  • "Fragile soutenue par son actionnariat"
    l'établissement a un RSA lt8, mais son
    actionnariat (non-bancaire ou étranger) le
    soutient.
  • Normal sous réserve l'établissement a un RSA
    lt8 mais appartient à un groupe bancaire français
    dont le RSA sur base consolidée est gt 8.
  • Normal l'établissement a un RSAgt8 et son
    actionnariat ne devrait pas connaître de
    difficultés.

22
ASPECT QUALITATIFCINQ PERSPECTIVES D EVOLUTION
--
-



Très défavorable
Défa vorable
Très Favorable
Favorable
Neutre
  • Trois éléments qualitatifs sont notés
  • Management
  • Liquidité économique
  • Transformation économique
  • La notation la moins favorable est retenue pour
    définir la perspective d évolution.

23
Ratio de solvabilité anticipé
Ratio de solvabilité anticipé (31/12/2003)
Fonds propres anticipés (31/12/2003)
Fonds propres (31/12/2000) - pertes
potentielles d exploitation (31/12/1998-31/12/200
3) - pertes potentielles futures sur
le portefeuille de crédits moins provisions
(31/12/1998-31/12/2003) /
Exigences prudentielles en fonds propres
24
BANQUE X analyse financière individuelle1)
Analyse statique (31/12/2000)
  • Fonds propres 57 261 K
  • Exigence en fonds propres 54 087 K
  • Couverture de l'exigence en fonds propres 57
    261/ 54 087106 Ratio de solvabilité
    106 X (8/100) 8,5

25
BANQUE X analyse financière individuelle2)
Analyse dynamique (31/12/2003)
  • Revenus bruts d'exploitation constatés 6/1998
    1 633 K 12/1998 3 527 K 6/1999 2 333
    K 12/1999 5 446 K 6/2000 1 076 K 12/ 2000
    4 171 K
  • revenus bruts d'exploitation anticipés 6/2001
    3 183 K 12/2001 3 224 K 6/2002 3
    266 K 12/2002 3 307 K 6/2003 3 349
    K 12/2003 3 391 K
  • Pertes cumulées anticipées 0 K

26
BANQUE X analyse financière individuelle2)
Analyse dynamique (31/12/2003)
  • Provisions sur le portefeuille de crédits 16
    094 K
  • Prêt sur l'entreprise n 1 13 480 K
    Probabilité individuelle de défaut 27,7 Perte
    probable 13 480 X 27,7 3 734 K
  • Pertes potentielles cumulées entreprise 1 3
    734 ... entreprise 83 37 34 523 credit
    aux particuliers 3 544 38 067 K
  • PP non couvertes 38 067- 16 094 21 973

27
Calcul de la PPF sur un prêt
  • Perte potentielle future montant du
    prêt bancaire à lemprunteur X taux de
    non-recouvrement X probabilité de
    défaillance de lemprunteur
  • Taux de non-recouvrement de 71. 71 (1- taux
    de recouvrement moyen). Ce taux de recouvrement
    de 29 prend en compte les diverses garanties
    des banques.
  • Exemple de PPF 100 X 0,79 X 0,065
    5,1

28
Calcul de la perte potentielle future
  • Probabilité de défaillance de lemprunteur à 3
    ans probabilité la plus certaine parmi les
    différentes informations disponibles
  • Toutes les informations sur lemprunteur sont
    transformées en probabilité de défaillance à 3
    ans
  • SAABA croise et analyse le maximum
    d informations possibles sur chaque emprunteur

29
ANALYSE MULTI-CRITERES DU RISQUE EMPRUNTEUR
Risques méso ou macroéconomiques potentiels
Risques- pays
Risques immobiliers
Scores sectoriels
Risques individuel potentiels
Cotation Banque de France
Risques individuels avérés
Ratings d'agences de notation
Scores entreprises
Evénements judiciaires
Evénements marquants
Probabilité de défaillance du groupe
30
CONVERSION EN PROBABILITES DE DEFAUT
31
CONVERSION EN PROBABILITES DE DEFAUT
32
(No Transcript)
33
(No Transcript)
34
(No Transcript)
35
Probabilité de défaillance
  • Si la société emprunteuse appartient à un groupe
    proba de défaillance du groupe.
  • Sinon, évènement judiciaire ou marquant
    mortel? Ex liquidation judiciaire100
  • Sinon, risque-pays? Ex Brésil26.
  • Sinon la plus élevée des probabilités entre -
    év judiciaire ou marquant non-mortel (ex
    redressement judiciaire58,9) - ratings SP
    (ex BBB0,67) - proba issue de cote BDF X
    risque sectoriel X score BDFI
  • Sinon probabilité de défaillance sectorielle

36
Exemple de calcul des PPF
  • La Banque Z a octroyé un prêt de 200 à
    lentreprise JB et de 500 à lentreprise SC.
  • Lentreprise JB est en redressement judiciaire
    ce qui équivaut à une probabilité de défaillance
    à 3 ans de 58,9. La PPF est égale à
    200 X 58,9 118 .
  • SC a une cotation B37 (soit une proba de
    défaillance de 0,78) et appartient au secteur
    automobile (1,6 fois plus risqué que la moyenne)
    PPF 500 X 0,78 X 1,6 6,2

37
Rôle central de FIBEN
  • Les 1.200 EC déclarent au SCR 780.000 lignes de
    concours supérieures à 76.000 , soit un total
    d encours de 732 G.
  • Les concours aux agents résidents représentent
    99 de ces 780.000 lignes et 85 de ce total
    dencours.
  • 100 des agents résidents ont une probabilité de
    défaillance sectorielle.
  • 96 des emprunteurs résidents ont une cotation
    FIBEN.

38
BANQUE X Analyse financière individuelle2)
Analyse dynamique (31/12/2003)
  • Fonds propres 31/12/2000 57 261 K Pertes
    d'exploitation anticipées 0 K Pertes
    potentielles nettes sur le portefeuille de crédit
    -21 973 K
  • Fonds propres 31/12/2003 57 261 KF - 0 KF
    - 21 973 KF 35 288 K
  • Exigence en fonds propres 54 087
  • Couverture de l'exigence 35 288/54 08765 Ratio
    de solvabilité 65 X (8/100) 5,2

39
BANQUE X Analyse financière individuelle3)
Diagnostic
  • 31/12/2000 Couverture de l'exigence
    100/80106 Ratio de solvabilité 8,5
  • 31/12/2003 Couverture de l'exigence 65
    Ratio de solvabilité 5,2
  • La Banque X risque donc, sur base sociale, de ne
    plus disposer de fonds propres suffisants d'ici
    au 31/12/2003.

40
BANQUE X QUALITE DE L'ACTIONNARIAT
  • Un seul actionnaire significatif (gt10 du
    capital) Il s'agit d'une personne physique.
    Elle détient moins de 40 du capital.
  • Scénario n5 actionnariat morcelé - risque
    d'actionnariat? non. - capacité de soutien?
    inconnue. - volonté de soutien? inconnue.
  • La banque X est donc vulnérable (ratio de
    solvabilité 5,2 au 31/12/2003 soutien de
    l'actionnaire incertain).

41
ACTIONNARIAT 6 SCENARIOS
  • Létablissement de crédit appartient à un des 6
    scénarios dactionnariat suivants

RSA cons lt8 Vul act RSA cons gt8 et volonté de
soutien soutien.
Pas de LS
Groupe bancaire autonome
Lettre de soutien
RSA cons lt8 Vul act RSA cons gt8 soutien
Groupe bancaire dépendant fortement d un
actionnaire externe (gt 40 K)
Bad rating Vul act Good rating et volonté de
soutien soutien.
Pas de LS
Lettre de soutien
Bad rating Vul act Good rating soutien.
Bad ratings Vul act RSA conslt8 vul act RSA
consgt 8 soutien.
Actionnariat morcelé
Groupe bancaire dépendant de plusieurs
actionnaires externes (gt 10 K)
Pacte de soutien
Bad ratings Vul act Good ratings soutien.
42
APPRECIATION QUALITATIVETROIS ELEMENTS
  • Trois éléments qualitatifs sont notés
  • Management
  • Liquidité économique
  • Transformation économique
  • Ces éléments sont appréciés
  • sur une base purement économique (et non pas
    réglementaire)
  • en prenant en compte léventuelle appartenance à
    un groupe
  • La notation la moins favorable est retenue pour
    définir la perspective d évolution.

43
MANAGEMENT
  • Trois critères sont combinés (pondération)
  • Organes de direction (3) note ORAP du critère
    14
  • Position concurrentielle (3) rapport
    dinspection (fonds de commerce,
    professionnalisme commercial)
  • Contrôle interne (16) critère ORAP 15 et
    inspection (sept sous-critères ex qualité de
    l information des dirigeants, gestion des
    risques de contrepartie)
  • Cette combinaison des critères aboutit à une
    appréciation négative, neutre ou positive
  • La tête du groupe bancaire est appréciée de la
    même manière.
  • Létablissement reçoit la plus mauvaise de
    ces deux appréciations.

44
TRANSFORMATION
  • Le ratio de transformation économique nest
    calculé quau niveau cumulé du groupe bancaire,
    déduction faite des opérations intra-groupes.
  • Ce ratio rapporte le solde (emploisgt1 an) -
    (ressourcesgt 1 an) sur le montant des capitaux
    propres
  • Appréciation portée en fonction du ratio
  • ratio lt 20 favorable
  • 20lt ratio lt 40 neutre
  • ratio gt 40 défavorable

45
LIQUIDITE
  • La liquidité est appréciée au niveau du groupe
    bancaire. Une véritable analyse consolidée étant
    impossible, on retient les établissements du
    groupe qui représentent lessentiel des actifs et
    passifs  externes  ( hors-groupe) du groupe
  • Pour chacun de ces EC significatifs on prend
  • la moyenne pondérée des 5 derniers ratio de
    trésorerie. Si lt100 défavorable.
  • les décalages de spreads (hebdomadaires) au cours
    du mois déchéance sur les marchés démission de
    TCN.
  • Les ratings des agences de notation.

46
LIQUIDITE ECONOMIQUE
  • Si la trésorerie ou les spreads ou les ratings
    sont défavorables, alors létablissement obtient
    une appréciation défavorable sur sa liquidité.
  • Si au moins un des établissements significatifs
    du groupe a une liquidité défavorable, la
    liquidité du groupe est jugée défavorable.
  • Hormis le cas des groupes bancaires français, il
    existe plusieurs autres scénarios. Par exemple,
    lappréciation dun EC dépendant fortement dun
    actionnaire externe tient compte du rating de cet
    actionnaire externe.

47
LIQUIDITE 7 SCENARIOS
  • Létablissement de crédit appartient à un des 7
    cas de liquidité suivants

EC significatif en trésorerie (ECS)
Spreads, trésorerie, ratings de l ECS.
Groupe bancaire autonome
EC non-significatif (ECN)
O
ratings de l  actionnariat.
ECN
Groupe refinançant l actionnariat externe
Spreads et trésorerie de l ECS / ratings de l 
actionnariat.
Groupe bancaire dépendant fortement d un
actionnariat externe
ECS
ECS
Pas de Soutien
Groupe ne le refinan- çant pas
ECN
Soutien actionnariat
ratings de l  actionnariat.
48
SAABA Au service des trois aspects de la
supervision bancaire
49
SAABA constitue un des trois outils d'aide à la
supervision
  • SAABA Système d'Aide à l'Analyse BAncaire.
  • ORAP Organisation et Renforcement de l'Action
    Préventive.
  • SIGAL Système d'information de l'Inspection
    GénérALe.

50
TROIS OUTILS COMPLEMENTAIRES
  • SAABA Outil de diagnostic et d'analyse de
    l'ensemble des E.C. fondé sur le croisement de
    multiples bases de données.
  • ORAP Méthode multicritère d'analyse et de
    notation de l'ensemble des E.C.
  • SIGAL Système d'aide aux investigations du
    contrôle sur place.

51
Au service des trois aspects de la supervision
bancaire
  • Contrôle sur pièces des 1.200 EC liens
    SAABA-ORAP
  • Vérification sur place des EC complémentarité
    SAABA-SIGAL .
  • Surveillance générale du système bancaires
    études et simulations.

52
COMPLEMENTARITE
Bases de données et autres informations
ORAP
SAABAAnalyse automatisée
Suivi personnalisé des établissements Détection
des risques individuels
Détection risques individuels, sectoriels et
globaux
DIAGNOSTIC
Enquêtes
Actions prudentielles
SIGAL
Présentation des risques clientèle d'un
établissement
53
Contrôle sur pièces des établissements de crédit
  • Edition régulière de listes de diagnostic sur les
    1200 établissements de crédit sur base sociale et
    sur les groupes bancaires français sur base
    consolidée
  • 130 pages d'analyse par établissement sous une
    interface conviviale de type Intranet analyse
    sur base sociale et sur base consolidée

54
VM/CMS
PC/Windows
Formules
Calculateur
Données SAABA
FTP
Serveur HTTP Windows NT
Bases de données
Clients Navigateurs Intranet
55
Vérification sur place des établissements de
crédit
  • Repérage des principaux prêts risqués
  • Outil de sélection et d'analyse individuelle et
    sectorielle.

56
FONCTION D'ETUDES ET DE SIMULATION
Surveillance générale du système bancaire
français
  • Un modèle de représentation du système bancaire
    français qui permet Des analyses thématiques
    Exposition au risque PME des principaux
    groupes bancaires. Des simulations Conséquence
    s d'une crise sectorielle sur le système
    bancaire

57
  • FONCTION D'ETUDES
  • SAABA constitue une "maquette" simplifiée du
    système bancaire français...
  • ...qui permet de réaliser des études classant les
    établissements entre eux...
  • ... mais également des études plus
    poussées ? SAABASIM Simulations
    ? SAABAMcDO Mc Donnough

58
  • LES TROIS LOGICIELS
  • SAABA ? hypothèses vraisemblables et
    prudentes ? modèle ratio de solvabilité Cooke à
    3 ans ? état opérationnel depuis 1997
  • SAABASIM ? hypothèses au choix
    (stress-scénarios) ? modèle ratio de
    solvabilité Cooke à 3 ans ? état opérationnel
    depuis 2002
  • SAABAMcDO ? hypothèses bâloises (LGD
    45) ? modèle ratio de solvabilité Mc
    Donnough ? état en cours (opérationnel en 2004)

59
SAABA ETUDES
  • Qualité des portefeuilles de crédits des grands
    groupes bancaires
  • Taux de pertes potentielles futures à 3 ans
    3,4 en moyenne (groupe Z1,5 groupe Y 4,3)
  • 47 des PPF sont dues aux défaillances déjà
    survenues, les 53 restant constitue le flux
    annuel statistique de nouvelles PPF
  • Politique de provisionnement des groupe
  • Durée nécessaire pour que les provisions du
    groupe soient consommées par les PPF 2,7 ans en
    moyenne mais 1,5 ans pour le groupe W
  • Couverture du flux annuel de PPF par les
    dotations annuelles aux provisions 64 moye mais
    42 GG

60
SAABA SIM SIMulations sur le système
bancaire français
61
SAABA SIM FINALITE
  • SAABA SIM constitue un outil - de simulation
    des réactions du système bancaire à des chocs
    économiques variés - et/ou de simulation de
    modification du comportement de tout ou partie du
    système bancaire français
  • SAABA SIM fournit 3 niveaux de résultats
    - système bancaire global - grands
    groupes bancaires - 1.200 établissements de
    crédit

62
SAABA SIM CONTRAINTES
  • SAABA SIM doit être
  • flexible pouvoir simuler une grande variété de
    situations, actuellement imprévisibles
  • évolutif suivre les améliorations de SAABA
    (modifié tous les 6 mois)
  • rapide effectuer rapidement plusieurs scénarios
    différents
  • aisé dutilisation tout utilisateur, même non
    spécialiste, doit pouvoir effectuer des
    simulations simples

63
LES LIMITES DE SAABA ALERTE
  • SAABA ALERTE est un logiciel destiné à fournir
    tous les 6 mois une liste d EC vulnérables
  • Il s est avéré que SAABA ALERTE permettait, en
    plus, de réaliser quelques simulations
  • Cependant - ces simulations sont très
    rudimentaires - une seule simulation requiert
    30 h de travail minimum - elles font
    peser un risque significatif sur l état du
    logiciel SAABA ALERTE

64
SAABA SIM LE CONCEPT
  • SAABA SIM constitue un  clone  de SAABA, qui
    est regénéré automatiquement tous les 6 mois.
  • Ce clone est optimisé pour neffectuer que des
    simulations une simulation est effectuée en 5 h
    maximum.
  • Ce clone permet de faire des simulations que
    SAABA ALERTE ne peut pas faire (chocs économiques
    variés modifications de comportement)

65
SAABA SIM LE PRODUIT
  • Un logiciel de simulation pouvant servir à
    mesurer l'impact sur le système bancaire français
    de - chocs macro-économiques
    (croissance) - chocs méso-économiques
    (sectoriels, pays...) -
    évolutions micro (restructurations) -
    modifications de comportement des banques ou des
    groupes bancaires
  • Architecture informatique - mode standard
    scénarios courants - mode expert scénarios
    complexes

66
SAABA SIM MODE STANDARD
Résultats pour l ensemble du système bancaire
français
3 scénarios standards
Scénario n1
Scénario 1
? Résultats standards ? 3 niveaux de
résultats système, groupe, EC
? télécom 2
5 h/ scénario
Scénario n2
Scénario 2
SAABA SIM
? télécom 30
? Résultats standards ? 3 niveaux de
résultats système, groupe, EC
Scénario 3
Scénario n3
? Résultats standards ? 3 niveaux de
résultats système, groupe, EC
? ? télécom 50
67
SAABA SIM MODE EXPERT
Résultats pour l ensemble du système bancaire
français
Scénarios complexes
Scénario n1
Scénario 1
? Résultats standards spécifiques ? 3
niveaux de résultats système, groupe, EC
? croissance PNB de 1 crise Brésil
8 h / scénario
Scénario n2
Scénario 2
SAABA SIM
? croissance PNB de 1 crise Brésil
? Résultats standards spécifiques ? 3
niveaux de résultats système, groupe, EC
Scénario 3
Scénario n3
? Résultats standards spécifiques ? 3
niveaux de résultats système, groupe, EC
? croissance PNB de 2 crise Brésil crise
télécom
68
Architecture technique du simulateur
Création d une  photographie  de l échéance
SAABA
Échéance SAABA
Fichier image de l échéance SAABA
BAFIM
Base SCR
Définition des scénarios de simulation
Bases annexes
Résultats SAABA
Liaison via protocole HTTP
Consultation et lancement de simulation sous
navigateur
VM/CMS
69
EXEMPLE DE CONCENTRATION LE RAPPROCHEMENT SBP
  • Estimation du poids économique du groupe
  • répartition des encours de crédit à la clientèle
  • parts de marchés sectorielles sur les encours
    déclarés au SCR
  • diversification sectorielle du groupe
  • Politique de crédit du groupe par marchés, en
    stock et en flux

70
RAPPROCHEMENT SBP
  • Etude du portefeuille de clients communs et de la
    concentration des crédits entre les trois têtes
    de groupe
  • Analyse de la qualité du portefeuille calcul
    des pertes statistiques potentielles futures à un
    horizon de trois ans et comparaison avec les
    provisions comptables déjà passées

71
SIMULATION A SCENARIOS MULTIPLES
SCENARIO N3
SCENARIO N2
SCENARIO N1
72
CONCLUSION UNE DOUBLE UTILITE
  • un logiciel efficace d analyses rapides face
    aux évènements représentant une menace
    potentielle pour les banques françaises
    (risques-pays, retournement conjoncturel,
    restructurations bancaires)
  • un outil d étude approfondies sur des sujets
    complexes (simulation de réformes prudentielles
    simples degré de résistance aux
    stress-scénarios)

73
SAABA McDO Système d Aide à l Analyse
BAncaire reposant sur le ratio de solvabilité
 Mc Donnough 
74
SAABA MCDO CONCEPT
  • SAABA McDO un système expert capable de
    fournir une évaluation automatique des banques
    selon le futur ratio de solvabilité  Mc
    DONNOUGH 
  • Calendrier Fin 2003 accord bâlois
    définitif 2004 SAABA McDO opérationnel

75
SAABA MCDO ENJEUX
  • SAABA McDO pour chaque banque, pouvoir
    simuler l impact des 3 options
  • Standard (agences de notation externes)
  • notations internes
  • modèle de risque de crédit
  • En cours le portefeuille corporate des grands
    groupes bancaires (avec cotations BF)
  • Standard (agences de notation externes)
  • notations internes
  • modèle de risque de crédit (SAABA VaR)

76
SAABA un nouvel instrument dans la  boîte à
outils  du contrôle bancaire international
77
LA MUTATION MONDIALE DE LA SUPERVISION BANCAIRE
  • Le défi une multiplication des crises bancaires
    dans le monde entier depuis le début des années
    quatre-vingt.
  • La réponse une mutation des systèmes de
    supervision afin daméliorer l exhaustivité et
    le caractère préventif du contrôle.

78
DEUX TYPES DE METHODE
  • Première méthode une approche formalisée
    d évaluation des risques. Deux optiques
    - notation de la qualité intrinsèque
    de la banque - comparaison
    avec d autres banques
  • Deuxième méthode des systèmes de détection
    précoce des risques.

79
EXEMPLES DE METHODE
  • Approche formalisée - notation
    CAMELS (Etats-Unis,1979) PATROL (Italie, 1993)
    RAT (Belgique, 1995) ORAP (France, 1997) -
    comparaison BAKIS (Allemagne, 1997)
  • Détection précoce des risques FIMS (Etats-Unis,
    1993) SAABA (France 1997)

80
APPROCHES FORMALISEES
  • La notation des établissements à partir dune
    analyse des divers facteurs de risque selon une
    méthode standardisée constitue la méthode
    actuellement la plus répandue.
  • Le classement relatif des établissements par
    comparaison avec dautres établissements proches
    (méthode des groupes homogènes de risque) est
    plus rarement utilisé.

81
LA NOTATION AVANTAGES
  • Avantages de la notation par rapport à l'analyse
    financière classique la notation est une
    analyse normalisée selon une méthodologie
    explicite.
  • Lexpertise humaine des différents contrôleurs
    bancaires suit ainsi un cadre d analyse
    financière commun à tous.
  • La notation facilite le choix des banques à
    surveiller en priorité.

82
TROIS SYSTEMES DE NOTATION
  • 1) Le premier système de notation des banques par
    un organisme de contrôle bancaire CAMELS
  • 2) Un système de notation fondé sur une grille
    danalyse détaillée RAT
  • 3) Un système de notation mêlant expertise
    humaine et produits automatiques PATROL

83
1) LE SYSTEME AMERICAIN CAMELS
  • Objectif fournir un aperçu d'ensemble sur
    l'état de la banque et sur les principaux
    résultats des inspections sur place pour les
    organes de contrôle bancaire.
  • Méthode attribution d'une note à chacun des six
    composants-clés d'une analyse financière puis
    attribution d'une note globale.

84
LE SYSTEME AMERICAIN "CAMELS"
Facteurs- clés
Note
Contenu du facteur-clé
Capital
2
C
4
A
Qualité des Actifs
4
M
Management
Résultats
2
E
1
L
Liquidité
S
Sensibilité aux risques de marché
1
C R
4
Note globale
85
CAMELS L'ECHELLE DE NOTATION
  • L'échelle de notation va de 1 à 5
  • 1 Très bien
  • 2 Bien
  • 3 Assez Bien (à mettre sur liste de
    surveillance)
  • 4 Faible (comportant risque de faillite)
  • 5 Insuffisant (risque de faillite à un degré
    élevé)

86
CAMELS LES SIX COMPOSANTS INDIVIDUELS
  • Capital
  • Qualité de l'actif
  • Equipe de direction
  • Revenus
  • Liquidité
  • Sensibilité aux risques de marché
  • NB pour les composants "capital", "qualité de
    l'actif" et "revenus", il existe des ratios de
    référence considérés comme étant la norme, mais
    l'inspecteur peut déroger si nécessaire.

87
CAMELS CONCLUSION
  • La note globale attribuée à la banque est souvent
    égale à la moyenne arithmétique des notes des six
    composants individuels, mais l'inspecteur peut
    attribuer une pondération plus grande à un ou
    plusieurs facteurs s'il l'estime nécessaire.
  • Une étude du Federal Reserve System conclut que
    CAMELS offre une meilleure prédiction sur
    l'avenir de la banque que les agences de notation
    ou les marchés financiers quand l'inspection est
    récente (notamment sur la qualité des actifs).

88
2) Le système belge RAT
  • Le RAT (Risk Analysis Table) est un système de
    notation fondé sur une grille danalyse
    détaillée.
  • 23 facteurs de risque (7 risques  financiers 
    10 risques d activité 6 risques
     logistiques ) sont ainsi notés selon trois
    critères différents (volume, qualité du
    management, contrôle interne).

89
RAT notation du risque lié à lactivité de
crédit
Somme pondérée ( X 10)
Qualité du manage-ment (y )
Contrôle interne (z )
Volume (x )
Crédits
51
entreprises
2
6
7
20
international
2
2
2
0
commercial
0
0
0
48
déquipement
6
2
6
72 !
immobiliers
6
10
6
autres
6
6
48
2
Total pondéré
45
5,1
3,6
4,8
90
RAT UN RATING TRIPLE
  • RAT fournit une notation globale composée de
    trois éléments, notés de  A  (faible risque) à
     E  (risque élevé).
  • La première notation correspond à une moyenne
    pondérée des facteurs de risques la seconde aux
    seuls facteurs négatifs de risques la troisième
    à la capacité financière (solvabilité
    rentabilité et actionnariat).
  • La notation globale d une banque est ainsi, par
    exemple,  C E B .

91
RAT CONCLUSIONS
  • RAT est l un des seuls systèmes à prendre en
    compte de manière fine les aspects qualitatifs
    (management) pour apprécier les risques
     quantitatifs .
  • Au total une centaine de notes nécessitant une
    connaissance approfondie de la banque sont
    utilisées afin de pouvoir obtenir un diagnostic
    RAT.
  • Cette évaluation détaillée a lieu une fois par
    an par une équipe mêlant des contrôleurs sur
    pièces et sur place.

92
3) Le système italien PATROL
  • Ce système de notation a été conçu pour le
    contrôle permanent à partir du modèle CAMEL (note
    de 1 à 5 sur cinq facteurs de risques la note
    globale ne constitue pas nécessairement la
    moyenne des notes de risques)...
  • mais a pour originalité de fournir des grilles de
    notation à partir dindicateurs automatiques pour
    évaluer la plupart des facteurs de risque.

93
PATROL
  • L évaluation du risque de crédit se fait en
    fonction de trois facteurs - prêts douteux
    rectifiés/ total des prêts (en fonction des
    informations recueillies dans la déclaration
    des crédits douteux à la centrale des
    risques) - flux de nouveaux PDR/ prêts
    sains - indicateur de concentration des risques
  • La combinaison de ces trois facteurs selon une
    grille de notation prédéfinie aboutit à une note
    (de 1 à 5) pour le risque de crédit.

94
LE SYSTEME ITALIEN  PATROL
Facteurs- clés
Note
Contenu du facteur-clé
2
PATrimonio
Adéquation des fonds propres
4
Profitabilité
Reddività
4
Rischiosità
Risque de crédit
Organizza- zione
Organisation
2
1
Liquidità
Liquidité
PATROL
4
Note globale
utilisation d indicateurs automatiques
95
LE SYSTEME ITALIEN "PATROL"
En
0
Notes 1-2
Notes 3
Notes 4-5
En du nombre total d'établissement
En du total des fonds empruntés
96
PATROL CONCLUSION
  • Un système pionnier dans l automatisation (1993)
    qui utilise, en plus des informations financières
    sur les établissements, les données de la
    centrale des risques,
  • qui fonctionne sur une base semestrielle
  • mais qui recourt à une synthèse humaine pour
    l évaluation globale de la banque (prise en
    compte de l actionnariat, des spécificités de la
    banque...)

97
NOTATION CONCLUSION
  • Les superviseurs bancaires ont développé diverses
    procédures de notation en fonction de
    l organisation de leur contrôle (permanent/ sur
    place) et de leurs informations disponibles
    (existence dune centrale des risques) .
  • Les facteurs de risque pris en compte pour la
    notation sont généralement les mêmes mais la
    combinaison de ces facteurs varie de manière
    significative.

98
LES GROUPES HOMOGENES
  • La méthode des groupes homogènes de risque (GHR)
    consiste à effectuer un classement relatif des
    établissements par comparaison avec dautres
    établissements proches en fonction de ratios de
    risques.
  • Avantage permet un classement
    inter-établissement fin tout en prenant en compte
    la spécificité de l établissement analysé.
  • Défaut sous-estimation des risques de
    l établissement en cas de dégradation générale
    de la situation du GH de référence.

99
LES GHR UTILISATION
  • La méthode des GHR est parfois utilisée de
    manière subsidiaire dans les procédures de
    notation (RAT, PATROL).
  • En tant que méthode principale de supervisions
    elle n est jamais utilisée seule mais toujours
    complétée par une analyse des tendances
    d évolution des ratios de risques.
  • Exemple BAKIS en Allemagne (BAKred Information
    System).

100
GHR BAKIS
  • Les groupes homogènes utilisés reposent sur 47
    ratios de risque - 19 sur les risques de
    crédit - 16 sur les risques de marché - 2
    sur les risques de liquidité - 10 sur la
    profitabilité.
  • Aucun de ces ratios n apparaît comme redondant
    avec un autre.
  • Tous ces ratios reçoivent la même pondération.

101
GHR BAKIS
  • Les établissements de crédit sont distribués
    entre 5 GHR grandes banques, banques
    commerciales, banques de dépôts, sociétés de
    crédit, banques publiques régionales.
  • Au sein de chaque GHR les établissements sont
    classés en cinq classes de risques (soit en
    quantiles, la dernière classe étant divisée en
    deux). Elles regroupent donc 25, 25, 25, 12,5
    et 12,5 des établissements en fonction de la
    valeur des ratios de risque.

102
GHR CONCLUSION
  • Utilité des GHR pour les systèmes bancaires
    comprenant une population importante
    d établissements de crédit (3.400 EC en
    Allemagne).
  • Limites des GHR - ils reposent généralement
    sur des données sociales et non consolidées
    (exemple BAKIS) - cette analyse statique
    doit être complétée par des études de tendance
    (exemple BAKIS).

103
LES SYSTEMES DE DETECTION PRECOCE DES RISQUES
  • Ces Systèmes de Détection Précoce des risques
    ( Early Warning Systems ) reposent sur
    l utilisation de modèles statistiques pour
    prévoir la situation future des établissements.
  • Ces SDP se différencient donc des systèmes de
    notation (par l utilisation de modèles
    statistiques) et des GHR (par l approche
    anticipatrice).

104
SDP ELABORATION
  • L élaboration dun SDP nécessite -
    (1) des séries longues de données financières
    homogènes sur la population - (2) des séries
    longues de défaillances bancaires
    (en nombre suffisant) ou (3) des informations
    détaillées sur les risques (ex centrale des
    crédits pour les risques de contrepartie).
  • Ainsi le superviseur bancaire américain dispose
    de (1) et (2), le français de (1) et (3) et
    l italien de (1), (2) et (3).

105
SDP ELABORATION
  • Les difficultés d élaboration d un SDP (données
    nécessaires outils statistiques) expliquent
    qu il n existe actuellement que sept grands SDP
    en activité (six sont américains et un français).
     
  • Les SDP apparaissent cependant comme un
    complément indispensable aux méthodes de notation
    en raison de leur aspect prédictif. Plusieurs SDP
    sont actuellement à l étude (en Italie par
    exemple).

106
SDP CARACTERISTIQUES
  • L horizon temporel des SDP varie de un an (KMV
    Credit Monitor de l OCC américain) à cinq ans
    (Bank Calculator de l OCC) mais se situe
    généralement entre deux et quatre ans (FIMS,
    SAABA)  
  • Les SDP utilisent surtout les données du
    reporting prudentiel et parfois des données
    sectorielles (Probability of failure de l OCC),
    macro-économiques (Bank Calculator) ou de marchés
    (KMV Credit Monitor de l OCC) ou un mixte
    (SAABA).

107
SDP FIMS
  • FIMS risk rank (1993) est un SDP du Federal
    Reserve System américain. Il prévoit les
    défaillances de banque à deux ans à partir de 11
    variables explicatives.  
  • La régression a été effectuée en recherchant la
    combinaison de variables permettant d anticiper
    si la banque allait être défaillante (sur un
    horizon de deux ans) ou non.

108
SDP SAABA
  • SAABA (1997) ne pouvait pas reposer sur des
    probabilités de défaillance bancaires, le nombre
    de ces défaillances ayant été trop faible en
    France pour autoriser des analyses statistiques
    significatives.   
  • SAABA est donc fondé sur une anticipation du
    ratio de solvabilité à trois ans prenant en
    compte les pertes probables sur portefeuilles de
    crédit (en fonction des probabilités de
    défaillance des entreprises).

109
SDP SAABA
  • Cependant SAABA a été soumis à une double
    validation - rétropolation du modèle sur
    des défaillances bancaires passées
    ( back-testing ) - comparaison des
    résultats obtenus depuis 1997 avec ceux fournis
    par la méthode de notation (ORAP).   
  • En outre les exercices de simulation permettent
    de tester les limites du modèle.

110
SDP CONCLUSION
  • Les SDP devraient être de plus en plus faciles à
    élaborer avec la mise en place de structures de
    contrôle très formalisées fournissant des données
    homogènes.   
  • Les SDP présentent un double avantage par
    rapport aux systèmes de notation -
    prédictivité - automaticité absolue (ce qui
    permet par exemple d effectuer des simulations
    micro, méso ou macro-économiques)

111
CONCLUSION
  • Complémentarité des systèmes de notation et des
    systèmes de détection précoce des risques pour le
    superviseur bancaire.
  • Des méthodes d évaluation qui se développent
    également chez les agents privés appréciant les
    banques (notation par les agences de rating
    analystes statistiques par les opérateurs de
    marché).
  • Parallélisme avec les systèmes d évaluation des
    risques mis en place dans les banques (notations,
    RAROC) accentué par ratio Mc DONNOUGH
    (opérationnel fin 2006)

112
CONCLUSION GENERALE
  • Avantages de SAABA
  • le premier "système de détection précoce"
    totalement automatique couvrant les risques
    quantitatifs et qualitatifs.
  • une automatisation favorable à la conduite
    d'études thématiques ou de simulations
  • Limites actuelles de SAABA...
  • insuffisante prise en compte de la spécificité
    de certains petits établissements de crédit.
  • insuffisance de certaines bases de données.
  • ...qui appellent un affinement du logiciel et
    une amélioration des bases.
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