Title: Les sources antiques du mythe d
1Les sources antiques du mythe dOrphée
2Le mythe dOrphée
- Dégager les origines du mythe d'Orphée et de ses
principales composantes. - Confronter la vulgate du récit à ses
différentes variantes. - Souligner comment son exploitation fut permanente
dans la littérature gréco-latine.
3- Approcher le mythe dOrphée non pas comme une
totalité narrative homogène, mais comme un
ensemble ouvert et composite. - Loin dépouser la forme d'un ensemble clos, il
recèle la capacité de sintégrer à dautres
mythes, parallèles ou opposés.
4- Seront décortiquées les données relatives à la
naissance du héros, à son éducation, à son
mariage avec Eurydice, les épreuves qui lui
furent imposées et la symbolique qui entoure les
circonstances de sa mort, sans négliger les
prolongements qui leur furent donnés. - Au terme de cette première approche, Orphée se
définira comme un héros où s'assemblent les
projections de quatre facettes l'amoureux
éperdu se confondra aussi bien avec le poète
qu'avec l'initiateur, le fondateur.
5Chapitre premier
6Introduction
Amoureux rongé de chagrin.
Musicien enchanteur.
Maître initiatique.
Mythe
Légende
Folklore
7Mircéa Eliade(1907-1986)
8Introduction
Amoureux rongé de chagrin.
Musicien enchanteur.
Maître initiatique.
Mythe
Légende
Folklore
9Horace (65-8 avant J.-C.)
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- Les hommes vivaient dans les bois, lorsqu'un
poète sacré, interprète des dieux, les dégoûta du
sang et répugnante nourriture c'était Orphée
de là, cette légende, qu'il charmait les tigres
et les lions plein de rage .
10 Eurydice
Orphée
11Socrate (470-399 avant J.-C.)
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- La compagnie d'Orphée, de Musée, d'Hésiode,
d'Homère, à quel prix tel ou tel ne se la
voudrait pas ? . -
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12Homère(IXe-VIIIe siècles av. J.-C.)
Hésiode (VIIIe-VIIe siècles av. J.-C.)
13A. La tradition grecque pré-romaine
14Métope du trésor de Sicyone
Orphée
Dioscures
15Métope du trésor de Sicyone
Idas
Lyncée
Castor
Pollux
16Oeagros Calliope Apollon ou Polhymnie ou
Clio ou la Néréide Ménippé
17Carte de Grèce
18Carte de Thrace
19Eschyle (525-456 avant J.-C.)
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- Voilà encore des mots qui vont faire naître
des larmes. Ton langage est le contraire de celui
d'Orphée. Lui, de sa voix, il commandait à tout
dans la joie. Mais toi, pour m'avoir énervé de
tes cris infantiles, c'est mon commandement que
tu vas subir. Sous mon autorité, il est clair que
tu vas devenir plus policé ! .
20Euripide (480-406 avant J.-C.)
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- Si j'avais la voix et le chant d'Orphée, que
je puisse enchanter Perséphone ou Hadès et
t'arracher aux Enfers, je descendrais et le chien
de Pluton, ni le passeur Charon incliné sur sa
rame ne pourraient m'arrêter. Je te ramènerais
vivante à la lumière .
21Euripide (480-406 avant J.-C.)
-
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- Va maintenant te glorifier ! Avec ta
nourriture non animale, vante ton alimentation de
céréales ! Sous l'autorité d'Orphée, livre-toi à
des transports mystiques, en prisant une foule
d'écrits fumeux ! .
22Euripide (480-406 avant J.-C.)
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- Mais peut-être est-ce dans les retraites les
plus boisées de l'Olympe où, dans le temps,
Orphée, en jouant de la cithare, rassemblait par
des chants les arbres, rassemblait les bêtes
sauvages .
23Euripide (480-406 avant J.-C.)
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- Si j'avais mon père, les mots d'Orphée, le
pouvoir de persuader par des incantations les
rochers de me suivre, d'enchanter de mes paroles
qui je voulais, j'aurais emprunté cette voie .
24Aristophane (vers 445-385 av. J.-C.)
Isocrate (436-338 avant J.-C.)
25- À la sixième génération, mettez un terme à
l'ordre de vos chants .
Océan au beau cours fut le premier à
contracter mariage, lui qui épousa Téthys, sa
sœur de mère .
26Platon (428-347 avant J.-C.)
-
- ils font état d'une masse de livres de
Musée et d'Orphée, rejetons, à les entendre de la
Lune et des Muses, livres d'après lesquels ils
font leurs sacrifices, et, non contents de
convaincre les particuliers, ils persuadent aux
Cités aussi que, comme ils l'assurent, absolution
et purifications des injustices peuvent être
obtenues, et au moyen de sacrifices et de
réjouissances de divertissement pendant qu'on est
encore vivant, et aussi après la mort, avec ce
qu'ils nomment initiations et par quoi nous
sommes affranchis des maux de là-bas, maux
terribles, qui attendent ceux qui n'ont pas
sacrifié .
27Platon (428-347 avant J.-C.)
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- Ce sont toutefois, à mon avis,
principalement les Orphiques qui ont établi ce
nom, dans la pensée que l'âme paie la peine des
fautes qui ont précisément motivé cette peine
que le corps est pour elle une enceinte, image de
la prison destinée à la tenir en garde (Ëlt"
Fæ.0J"4) qu'il est en conséquence cela à
l'égard de l'âme, en conformité avec le nom qu'il
porte, son Fä" jusqu'à ce qu'elle ait achevé
de payer sa dette ainsi pas même une lettre à
changer .
28Platon (428-347 avant J.-C.)
-
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- Au contraire, Orphée, fils d'Œagre, ils (
les dieux) l'ont renvoyé de chez Hadès sans qu'il
eût réussi à rien obtenir d'eux, sinon de voir le
fantôme de cette épouse pour laquelle il était
venu, mais non pas celle-ci en personne parce
que, à leur jugement il avait agi par mollesse,
comme il est naturel à un joueur de cithare, et
que au lieu d'avoir eu, comme Alceste, le courage
de mourir par amour, il avait usé d'artifice pour
pénétrer vivant chez Hadès ! Aussi bien est-ce
pour cela qu'ils lui ont infligé une peine et
qu'ils lui ont réservé de mourir de la main des
femmes .
29Palaiphatos (IVe-IIIe siècles avant J.-C.)
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- Ment aussi le mythe d'Orphée, quand il dit que
lorsqu'il jouait de la cithare, il était suivi
des quadrupèdes, des reptiles, des oiseaux et des
arbres. Voici, me semble-t-il, ce qu'il en est. - Des bacchantes en proie au délire avaient mis
en pièces des moutons de Piérie. Elles avaient
accompli bien d'autres actes de violence et
s'étaient dirigées dans la montagne pour y passer
leurs journées.
30Palaiphatos (IVe-IIIe siècles avant J.-C.)
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- Comme elles y étaient restées, les citoyens,
craignant pour leurs épouses et leurs filles,
envoyèrent chercher Orphée et lui demandèrent
d'employer son ingéniosité à trouver les moyens
de les faire descendre de la montagne. Celui-ci,
après avoir organisé une cérémonie religieuse où
il sacrifia à Dionysos, de ramener les bacchantes
en jouant de la cithare.
31Palaiphatos (IVe-IIIe siècles avant J.-C.)
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- Elles descendirent alors de la montagne en
tenant, au début, des narthex et des petites
branches d'arbres de toutes sortes. Les hommes
alors, à ce spectacle, trouvèrent les bâtons
étonnants et déclarèrent Orphée, en jouant de
la cithare, amène de la montagne aussi le bois
!. Et c'est à partir de cette formule que le
mythe a été façonné -
32Apollonius de Rhodes (vers 295-215 avant J.-C.)
Thésée
Héraklès
Jason et lArgô
Dioscures
33Calliope
Apollon
34Diodore de Sicile (Ier siècle avant J.-C.)
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- (Héraklès) aboutit en Épire, d'où il
gagna le Péloponnèse et, sa dixième épreuve
terminée, il reçut d'Eurysthée l'ordre d'amener
Cerbère de chez Hadès à la lumière. Croyant que
cela lui serait utile pour son épreuve, il se
rendit à Athènes et participa aux mystères
d'Éleusis, l'initiation y étant alors placée sous
la direction de Musée, le fils d'Orphée.
35 Diodore de Sicile
(Ier siècle avant J.-C.)
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- Puisque nous avons cité Orphée, il n'est pas
déplacé que nous procédions à une brève
digression sur lui. C'était le fils d'Œagre, donc
par la naissance un Thrace, mais qui, par la
formation, le chant lyrique et la poésie,
dépassait de beaucoup ceux dont on garde le
souvenir. De fait, il a composé un poème d'une
harmonie lyrique dont la supériorité émerveillait
au moment où il était chanté. Sa gloire grandit
tellement qu'il eut la réputation d'envoûter de
son chant lyrique aussi bien les bêtes sauvages
que les arbres.
36 Diodore de Sicile
(Ier siècle avant J.-C.)
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- Après avoir consacré tout son temps à sa
formation et avoir appris les mythes traitant des
dieux, il fit un voyage en Égypte et là il apprit
encore beaucoup et devint le plus grand des Grecs
dans les domaines théologique, initiatique,
poétique et lyrique. D'autre part, il participa
aussi à l'expédition des Argonautes et, par
amour, pour sa femme, il eut l'audace
extraordinaire de descendre chez Hadès et, au
moyen d' l'harmonie de son lyrisme, il parvint à
se concilier l'âme de Perséphone, qu'il persuada
de seconder ses désirs et de consentir à ce qu'il
ramenât sa femme, malgré son décès, de chez
Hadès, presque de la même façon que Dionysos.
37 Diodore de Sicile
(Ier siècle avant J.-C.)
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- De fait, les mythes racontent que ce dernier a
ramené sa mère Sémélè de chez Hadès et que, lui
donnant à partager son immortalité, il changea
son nom en celui de Thyônè .
38B. Les sources latines du mythe dOrphée
39Virgile (70-19 avant J.-C.)
Auguste (63 av. J.-C.-4 ap. J.-C.)
40Virgile (70-19 avant J.-C.)
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- Oh ! puisse une longue vie me conserver
assez de jours et de souffle pour célébrer
dignement tes hauts faits ! Personne alors ne me
vaincrait par ses chants, ni le Thrace Orphée, ni
Linos, fussent-ils inspirés l'un par sa mère et
l'autre par son père, Orphée par Calliope et
Linos par le bel Apollon -
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41Horace (65-8 avant J.-C.)
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- Mais même si tu jouais de la lyre avec plus
de charme qu'Orphée, qui se faisait écouter des
arbres, tu ne ramènerais pas le sang dans une
ombre vaine que, de son effroyable baguette,
Mercure a poussée dans le noir troupeau car ce
dieu ne se laisse pas adoucir par des prières et
ne rouvre pas la porte fatale. C'est une dure
loi
42Apollon
43 Horace (65-8 avant J.-C.)
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- Les hommes vivaient dans les bois,
lorsqu'un poète sacré, interprète des dieux, les
dégoûta du sang et dune répugnante nourriture
c'était Orphée de là cette légende qu'il
charmait les tigres et les lions pleins de rage.
44 Horace (65-8 avant J.-C.)
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- Autre légende Amphion, fondateur de Thèbes,
mettait au son de sa lyre, les rochers en
mouvement, et, par la séduction de ses prières,
les menait où il voulait. Distinguer l'intérêt
général des intérêts privés, le sacré du profane,
interdire les unions vagabondes, régler la
condition des époux, fonder les villes, graver
les lois sur des tables de bois, tels furent les
premiers effets de la sagesse, telle fut
l'origine des honneurs et du caractère divin
attribué aux poètes et à leurs chants. Après eux
brilla Homère
45Platon (428-347 avant J.-C.)
- Ce que j'affirme moi (Protagoras), c'est que
l'art du sophiste est un art ancien, mais que
ceux des Anciens qui l'ont exercé, par crainte de
ce qu'il a d'importun, ont pris un déguisement
dont ils l'ont enveloppé ceux-ci, la poésie,
comme Homère, Hésiode, Simonide ceux-là, de
leur côté, tels Orphée et Musée, les initiations
et les vaticinations
46Ovide (43 avant J.-C. - 17/18 après J.-C.)
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- De là, enveloppé dans son manteau jaune
safran, Hyménée s'éloigne et, en traversant les
plaines immenses de l'air, se dirige vers le
territoire des Cicones. La voix d'Orphée
vainement le convie à ses noces. Il y assista à
la vérité, mais n'y apporta ni paroles
consacrées, ni visage joyeux, ni présage de bon
augure.
47Ovide (43 avant J.-C. - 17/18 après J.-C.)
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- La torche même qu'il y tint brûla jusqu'au
bout en sifflant avec une fumée qui faisait
couler des larmes. La suite fut encore plus
affligeante que le présage. Car, tandis que la
nouvelle épousée, en compagnie de la troupe des
naïades, erre à l'aventure dans l'herbe, elle
périt, le talon mordu par la dent d'un serpent .
48Les présages funestes contrastrant avec la joie
habituelle.
La mort prématurée de la jeune épouse.
La morsure du serpent.
49Ovide (43 avant J.-C. - 17/18 après J.-C.)
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- Telle était la forêt que le chantre
inspiré de Thrace avait attirée, et c'est au
milieu d'un cercle de bêtes sauvages et de tout
un vol d'oiseaux qu'il était assis. Quand il eut
suffisamment, pour les essayer, fait vibrer sous
son pouce les cordes de sa lyre et constaté,
malgré la différence des sons entre elles, la
justesse des accords variés qu'il en tirait, il
préluda son chant en ces termes Muse, ô ma
mère, inspire-moi des chants dont Jupiter soit le
premier objet l'empire de Jupiter passe avant
tout.
50Ovide (43 avant J.-C. - 17/18 après J.-C.)
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- Souvent déjà, j'ai célébré le pouvoir de
Jupiter, j'ai chanté, appuyant avec plus de force
sur le plectre, les Géants et les victorieux
effets de la foudre lancée sur les champs de
Phlégra. Il nous faut maintenant, d'une touche
plus légère, chanter les jeunes gens aimés des
dieux et le châtiment que des jeunes filles,
égarées par une passion interdite méritèrent pour
leur dépravation.
51Pygmalion
52C. Les sources post-virgiliennes autres
quOvide
53Conon (époque dAuguste)
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- Il finit déchiré par les femmes de Thrace et
de Macédoine, parce qu'il ne leur donna point
part à ses mystères, peut-être aussi pour
d'autres raisons. On affirme donc que sa
malchance conjugale lui fit prendre en aversion
toute la gent féminine. Il venait à lui, à
Libèthres, lors de jours fixés, une foule de
Thraces et de Macédoniens sous les armes, qui se
réunissaient dans une grande maison, dont la
conception convenait bien à des cérémonies
d'initiation.
54Conon (époque dAuguste)
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- En entrant pour accomplir les rites
orgiaques, ils déposaient leurs armes devant la
porte. Or les femmes, qui avaient guetté ce
moment, s'emparèrent des armes et, sous le coup
d'une colère engendrée par le sentiment d'être
méprisées, elles tuèrent ceux sur qui elles
tombèrent et mirent Orphée en pièces, dont elles
dispersèrent les membres un à un dans la mer. Une
pestilence dévasta le pays, parce que les femmes
n'avaient pas été punies.
55Conon (époque dAuguste)
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- Comme on lui demandait d'écarter le fléau, un
oracle répondit que la condition, pour en être
débarrassé, était de retrouver la tête d'Orphée
afin de l'enterrer. Et ce n'est qu'au prix de
beaucoup de mal, qu'ils la retrouvèrent, grâce à
un pêcheur, à l'embouchure du fleuve du Mélès,
alors qu'elle chantait toujours, sans avoir en
aucune manière souffert de la mer et que, loin
d'avoir subi aucun des autres outrages que les
génies de la mort attachés aux hommes apportent à
leur cadavre,
56Conon (époque dAuguste)
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- elle était spontanément à la pointe de sa
fraîcheur et, après un temps si long,
s'épanouissait toujours dans toute la fleur que
donne un sang vivant. - Ils la prirent donc et l'enterrèrent sous un
grand tombeau, qu'ils entourèrent d'un enclos
sacré. Ce dernier fut jusqu'à une certaine époque
un temple de héros et il finit, plus tard, par
obtenir d'être un sanctuaire. Il y reçoit, en
effet, le privilège des sacrifices et des autres
rites dont on honore les dieux. Mais les femmes
n'ont absolument pas le droit d'y mettre les
pieds .
57Sénèque(début de l'ère chrétienne-65 après
J.-C.)
Hercule furieux
Hercule sur lOeta
58- Quintilien (30-95 après J.-C.)
- Silius Italicus (25-101 après J.-C.)
- Stace (40-96 après J.-C.)
- Martial (40-104 après J.-C.)
59- Lucien (vers 120-180 après J.-C.)
- Pausanias (IIe siècle après J.-C.)
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60- Apulée (vers 125-175 après J.-C.)
- Clément d'Alexandrie (vers 150-215 après J.-C.)
- Apollodore (IIe/IIIe siècles après J.-C.)
- Philostrate le Jeune (IIIe siècle après J.-C.)
- Callistrate (IVe siècle après J.-C.)
- Macrobe (fin IVe/début Ve siècles après J.-C.)
-
61Apulée (vers 125-175 après J.-C.)
-
- Mais voici les reproches que les ignorants,
par une erreur assez commune, adressent aux
philosophes. Ceux qui, parmi ces derniers,
s'attachent à pénétrer les causes élémentaires et
uniques des corps, ils les considèrent comme des
impies, en prétendant qu'ils nient l'existence
des dieux sont inclus dans cette catégorie
Anaxagore, Leucippe, Démocrite, Épicure et tous
les défenseurs de la nature des choses . Ceux
qui, au contraire, s'appliquent avec un zèle
particulier à déchiffrer les lois de la
providence (universelle) et honorent les dieux
avec ferveur, ils les appellent (ouvertement) des
mages,
62Apulée (vers 125-175 après J.-C.)
-
-
- comme s'ils savaient accomplir eux-mêmes ce
qu'ils savent accomplir ils visent ainsi des
hommes du passé tels Épiménide, Orphée,
Pythagore, Ostanès, et englobent dans la même
suspicion les Catharmes d'Empédocle, le démon
de Socrate, le Bien de Platon. Je me
félicite donc de me trouver en présence de tant
de personnes si importantes .
63 Conclusions
64Conclusions
Un illustre joueur de lyre, un poète talentueux,
un chanteur envoûtant
Lépoque classique voyait encore circuler des
écrits dont on le crédite
65Conclusions
Il dit ( parlant des poèmes orphiques) les
prétendus parce qu'il ne semble pas que les vers
soient d'Orphée En effet, les doctrines sont de
lui, mais Aristote prétend qu'Onomacrite les a
développées dans ses vers
66Conclusions
Orpheum poetam docet Aristoteles numquam
fuisse, et hoc Orphicum carmen Pythagorei ferunt
cuiusdam fuisse Cercopis. At Orpheus, id est,
imago eius, ut uos uultis, in animum meum saepe
occurrit
67Conclusions
Un illustre joueur de lyre, un poète talentueux,
un chanteur envoûtant.
Lépoque classique voyait encore circuler des
écrits dont on le crédite.
Les règles qu'auraient édictées Orphée trouvent
des fidèles et des prêtres pour les appliquer.