MALADIE THROMBOEMBOLIQUE - PowerPoint PPT Presentation

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MALADIE THROMBOEMBOLIQUE

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30 40 % des cas de s quelles post phl bitiques au niveau des membres inf rieurs. ... dyspn e type de polypn e angoissante. h moptysie ; toux ; lipothymie ; fi vre. DIAGNOSTIC ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: MALADIE THROMBOEMBOLIQUE


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MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
  • THROMBOSES VEINEUSES PROFONDES
  • EMBOLIE PULMONAIRE
  • SPECIFICITE CHEZ LA FEMME ENCEINTE
  • Dr R. Tanazacq

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THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE
  • Les veines assurent le retour du sang jusquaux
    poumons( réoxygéné).
  • Les veines sont munies de valvules, sorte de
    clapets antireflux qui empêchent le sang de
    circuler en sens contraire et donc de descendre
    vers les pieds.

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE
  • INTRODUCTION
  • Affection fréquente souvent latente
  • Surtout mb inf
  • Rarement mb sup (sd défilé thoraco-brachial)
  • Polymorphisme clinique
  • Diagnostic grâce l'échographie-Doppler.
  • Grave puisqu'elle se complique
  • - 20 des cas d'embolie pulmonaire
  • - 30 à 40 des cas de séquelles post
    phlébitiques au niveau des membres inférieurs.

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ETIOLOGIES THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE
  • stase veineuse
  • La stase veineuse a un rôle predominant. Elle est
    favorisee par l'insuffisance veineuse chronique
    et lobesite.
  • Ex thrombose contexte chirurgical
  • au cours de l'insuffisance
    cardiaque
  • obstétricale
  • Rare pendant la grossesse, survient
    essentiellement au moment de l'accouchement

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ETIOLOGIES THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE
  • hypercoagulabilité, altération de la paroi
    veineuse
  • Cause locale
  • sur cathéter, blessure veineuse foyer
    infectieux tumeur, compression
  •  Cause générale
  • cancers, Hémopathie, Maladie de système, ins
    cardiaque
  • Déficit en inhibiteurs de la coagulation
    d'origine congénitale
  • Tabac, alitement, obésité
  • Contraception par strogènes (antécédents
    familiaux identiques ou en cas de diabète ou de
    dyslipidémie )
  • goutte. maladie de Buerger.thrombopénie à
    l'héparine.maladie de Behçet.

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DIAGNOSTIC THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE
  • A/ Diagnostic clinique
  • 1/Phlébite sous-poplitée ou surale
  • signes unilatéraux au niveau d'un mollet et
    d'installation progressive, douleur à la marche
  • Douleur spontanée et provoquée (Homans)
  • palpation des masses musculaires recherchant un
    cordon veineux
  • Oedème discret, rétromalléolaire
  • Défaut de ballottement du mollet avec
    augmentation de la circonférence
  • Mollet chaud    Téguments blancs
  • Dilatation veineuse discrète,
  • Fièvre modérée.
  •  

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DIAGNOSTIC THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE
  • 2/Phlébite sus-poplitée ou ilio-fémorale
  • État général altéré avec fièvre à 39-40 C
  • Déformation de tout le membre inférieur par
    l'dème blanc, dur, chaud et douloureux,
    hydarthrose,adénopathie inguinale.
  • Rarement phlébite bleue avec ischémie artérielle
    surajoutée
  • Membre inférieur est froid et cyanosé
  • Pouls distaux non perçus
  • Urgence médico-chirurgicale car il y a risque
    de gangrène.

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(No Transcript)
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DIAGNOSTIC THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE
  • 2/Bilan paraclinique
  • Biologique
  • Aucun test biologique spécifique
  • échographie-Doppler
  • Non invasif Au moindre doute
  • Hauteur de la thrombose
  • Intérêt diagnostique (polymorphisme clinique) et
    pronostique (recherche d'une extension
    fémoro-iliaque).
  • Phlébographie
  • Scanner/IRM
  • Recherche EP

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  • Image doppler TVP

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phlébographie
  • Invasif
  • Exceptionnelle
  • Doppler

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EVOLUTION ET PRONOSTIC THROMBOSE VEINEUSE
PROFONDE
  • Immédiat
  • Risque de migration pulmonaire.
  • L'évolution est favorable avec lyse du caillot
    dans la grande majorité des cas si un traitement
    efficace et rapide
  • Extension vers la veine cave inférieure
  • dème bilatéral et lombosacré, dilatation
    veineuse sous-cutanée abdominale avec parfois
    atteinte des veines rénales.

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EVOLUTION ET PRONOSTIC THROMBOSE VEINEUSE
PROFONDE
  • A distance 
  • maladie post-phlébitique
  • dème dur, chronique, permanent, douloureux
  • Varice de suppléance
  • Troubles trophiques essentiellement cutanés avec
    dermite ocre, hypodermite et ulcère. Troubles
    ostéo-articulaires peuvent coexister.
  • Récidive possible
  • traitement trop bref, avec hypocoagulabilité
    insuffisante, ou dans certaines causes (cancers,
    hémopathies).

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(No Transcript)
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Le score de Wells modifié
  • Néoplasie (traitement lt 6 mois ou palliatif 1
  • Plâtre ou paralysie membre inférieur 1
  • Alitement de plus de 3 jours ou chirurgie majeure
    (sous AG ou ALR) récente de moins de 12 semaines
    1
  • Induration sur le trajet dune veine profonde
    1
  • Oedème de toute une jambe 1
  • Tuméfaction de plus de 3 cm du côté atteint
    (mesurée 10 cm sous la tubérosité tibiale)
    1
  • Oedème penant le godet du côté atteint 1
  • Circulation veineuse collatérale (non variqueuse)
    1
  • ATCD de TVP documentée 1
  • Présence dune alternative diagnostique -2
  • Un score lt 2 donne une faible probabilité de TVP
  • Un score gt ou 2 est en faveur dune probable TVP

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TRAITEMENT CURATIF THROMBOSE VEINEUSE
PROFONDE
  • Urgent souvent en milieu hospitalier
  • ANTICOAGULATON
  • ALITEMENT PENDANT 48 H
  • LEVER AUTORISE APRES 48 H DE TTT EFFICACE AVEC
    BANDE DE CONTENTION

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(No Transcript)
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TRAITEMENT CURATIF THROMBOSE VEINEUSE
PROFONDE
  • HBPM (héparine de bas poids moléculaire)
  • en 1 (Innohep, Fraxodi)
  • 2 injections(Lovenox, Fragmine, Fraxiparine)
    posologie fixe 100 Ul anti-Xa/kg deux fois par
    jour
  • un seul contrôle à la 36e heure où l'activité
    anti-Xa (héparinémie) doit se situer entre 0,6 et
    0,9 Ul/ml
  • risques hémorragiques et thrombopéniques diminués
  • HEPARINE NON FARCTIONNEE
  • pousse seringue électrique ou injection 3/j
    (calciparine)
  • contrôle activité TCA (2à3 foie le temps témoin)
  • risque thrombopénie plus élevé

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Le traitement anticoagulant
  • a pour but de limiter l'extension du caillot de
    sang et le risque d'embolie pulmonaire.
  • Ce traitement a pour but non pas de dissoudre le
    caillot de sang (thrombus) mais de faire en sorte
    que ce caillot ne s'étende pas, ou ne migre pas
    vers les poumons.
  • A partir du moment où le traitement
    anticoagulant est mis en route, le risque
    d'embolie pulmonaire est minime, voisin de 0,5 .
    On débute toujours le traitement anticoagulant
    (en l'absence de contre-indication) par
    l'injection sous-cutanée d'une héparine de bas
    poids moléculaire (HBPM), dont la posologie est
    calculée à partir du poids du patient. Les
    injections sont pratiquées par une infirmière à
    domicile, voire dans certains cas par le patient
    lui-même comme le fait le diabétique
    insulino-dépendant.
  • En même temps que les HBPM, on commence
    rapidement (à J1 ou J2) un traitement
    anticoagulant oral dont la classe médicamenteuse
    est référencée sous le nom d'AVK (antivitaminique
    K). HBPM et AVK peuvent être utilisés ensemble
    sans danger, leur action ne se potentialise pas.
    Ce chevauchement des deux traitements HBPM et AVK
    est un stade très important les HBPM seront
    stoppées brutalement dès que les AVK seront
    efficaces.

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Tout a changé en ce qui concerne la marche.
  • Jadis, phlébite était synonyme d'alitement,
    d'immobilisation. C'est d'ailleurs une croyance
    qui reste très présente de nos jours. Or,
    l'immobilisation favorise l'extension de la
    thrombose veineuse profonde.
  • Un patient porteur d'une TVP surale peut marcher
    immédiatement, à la seule condition qu'il porte
    une contention élastique. Il en est de même pour
    une TVP proximale qui s'étend jusqu'au fémorale.
  • Au-dessus, pour la TVP iliaque, voire ilio-cave,
    un repos relatif de 48 à 72 h est recommandé,
    puis la marche est à nouveau possible, mais avec
    une contention élastique.

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La contention élastique
  • La contention élastique est incontournable, la
    marche recommandée avec la contention. Il s'agit
    d'une contention-compression qui est la base
    incontournable du traitement de la thrombose
    veineuse profonde (TVP).
  • rend possible la marche.
  • aide à la résorption de loedème,
  • limite l'extension du thrombus
  • surtout elle favorise sa résorption.
  • Elle est obtenue par une bande élastique si
    loedème du membre atteint est trop important,
    puis par un mi-bas pied-genou (chaussette), ou un
    bas pied-cuisse autofixant, ou enfin un collant.
    Il existe 3 degrés de force de contention 1, 2
    et 3.  
  • C'est la contention de classe 2 qui est la plus
    adaptée à la TVP.
  • TVP surale chaussette de classe 2
  • TVP proximale bas auto fixant de classe 2 ou
    collant de classe 2. La contention doit se porter
    du matin au soir, jamais la nuit.

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TRAITEMENT CURATIF THROMBOSE VEINEUSE
PROFONDE
  • Allitement strict
  • Selon les cas
  • contention élastique
  • mise en place dès que la douleur a disparu. le
    lever se faisant sous contention
  •  Contrôle par l'écho-Doppler veineux (j7 et M1)
  • montre l'absence de toute extension.
  • La régression totale du thrombus n'est pas
    constante

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TRAITEMENT CURATIF THROMBOSE VEINEUSE
PROFONDE
  • Relais par AVK
  • sur 6 jours en moyenne
  • Chevauchement 48 hrs
  • avec contrôle du TQ entre 25 et 35 , l'INR entre
    2 et 3
  •  À distance,
  • l'arrêt des antivitamines K sera fonction de la
    cause de la maladie thrombogène.
  • Au minimum 3 mois de traitement
  • avec contention.
  • Education du patient (surveillance du traitement,
    RHD, interactions) 

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TRAITEMENT CURATIF THROMBOSE VEINEUSE
PROFONDE
  • Très rarement
  • Thrombolyse en cas de signes de gravité
  • Thrombectomie chirurgicale
  • interruption de la veine cave inférieure en cas
    de contre-indication aux anticoagulants ou en cas
    d'embolie pulmonaire récidivante malgré un
    traitement bien conduit (parapluie)

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TRAITEMENT PRÉVENTIF
  • Traitement préventif par l'héparine systématique
    avant toute intervention chirurgicale ou
    pathologie médicale grave
  • En 1 injection Lovenox (20 à 40mg), Fragmine
    (2500 à 5000UI), Fraxiparine (0.2à 0.4ml).
  • Lutte contre la stase
  • Lever précoce et un bas de contention en cas
    d'insuffisance veineuse chronique. 
  • facteurs favorisant
  • Obésité, COP, Tabac
  • Bilan de coagulation (prot C, S, RPCA, AT III) 

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EMBOLIE PULMONAIRE
  • INTRODUCTION
  • Obstruction de l'artère pulmonaire ou de ses
    branches, le plus souvent par un caillot
    cruorique venant des veines profondes des membres
    inférieurs.
  • Fréquente  environ 100 000 cas par an, en France
  • Grave environ 20 000 cas mortels par an en
    France
  • Bon pronostic si diagnostiquée
  • Diagnostic fondamental souvent méconnu doit être
    affirmé avec certitude.

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PHYSIOPATHOLOGIE EMBOLIE PULMONAIRE
  • Point de départ habituellement une thrombose
    veineuse des membres inférieurs,favorisée par
  • la stase veineuse (rôle de l'alitement)
  • un état d'hypercoagulabilité (hyperplaquettose,
    hyperfibrinémie, déficit en antithrombine III,
    déficit en protéine C, déficit en protéine S...).
  • Migration du caillot par
  • la veine cave inférieure,
  • l'oreillette droite,
  • le ventricule droit
  • une branche de l'artère pulmonaire.

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ANATOMIE DU CUR
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(No Transcript)
32
(No Transcript)
33
(No Transcript)
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PHYSIOPATHOLOGIE EMBOLIE PULMONAIRE
  • Conséquences pulmonaires 
  • infarctus pulmonaire (20 des cas)
  • surinfection
  • une réaction pleurale douleur .
  • Conséquences hémodynamiques 
  • l'élévation de la pression de l'artère pulmonaire
  • insuffisance ventriculaire droite
  • HTAP
  • désaturation en oxygène du sang artériel.

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ETIOLOGIE EMBOLIE PULMONAIRE
  • Les circonstances favorisantes
  • sont un élément clé pour l'orientation
    diagnostique, survenant souvent chez un patient
    alité.
  • 3 formes étiologiques.
  • 1/Les formes chirurgicales
  • toutes les interventions entraînant une
    immobilisation sont thrombogènes.
  • justifiant la prophylaxie systématique et le
    lever précoce.
  • Les interventions orthopédiques, sur la hanche et
    le petit bassin notamment, le plus souvent en
    postopératoire précoce.

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ETIOLOGIE EMBOLIE PULMONAIRE
  • 2/ Les formes obstétricales
  • la thrombose est favorisée par des phénomènes
    mécaniques
  • compression des veines du petit bassin,
  • phénomènes biologiques tels qu'une
    hypercoagulabilité en fin de grossesse.
  • 3/ Les formes médicales
  • les cancers
  • les cardiopathies surtout décompensées
  • tous les états entraînant un alitement
  • Les hémopathies, maladies de système,maladies
    infectieuses
  • les formes iatrogènes (cathéters veineux,
    stroprogestatifs)

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DIAGNOSTIC EMBOLIE PULMONAIRE
  • Signes cliniques
  • Signes d'appel
  • douleur thoracique brutale
  • augmentée par l'inspiration
  • à type de point de côté
  • dyspnée à type de polypnée angoissante
  • hémoptysie
  • toux
  • lipothymie
  • fièvre

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DIAGNOSTIC EMBOLIE PULMONAIRE
  • Examen clinique
  • Tachycardie
  • Dyspnée.(essoufflement)
  • Cas graves
  • cyanose
  • Détresse respiratoire
  • Etat de choc.
  • Rechercher des signes de thrombose veineuse

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DIAGNOSTIC EMBOLIE PULMONAIRE
  • Examens complémentaires
  • Radiographie du thorax
  • radio normale n'élimine pas l'embolie pulmonaire,
  • complications
  • Électrocardiogramme
  • L'ECG peut être normal.
  • tachycardie sinusale
  • Troubles du rythme supra ventriculaire (ACFA)
  • Biologie
  • Gaz du sang artériels, hypoxie-hypocapnie
  • hyperleucocytose, élévation des LDH et des
    transaminases (foie cardiaque)
  • D-dimères (technique ELISA) très bonne
    sensibilité (98)

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(No Transcript)
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DIAGNOSTIC EMBOLIE PULMONAIRE
  • Échocardiographie
  • Pour les formes graves d'embolie pulmonaire.
  • Doppler veineux des membres inférieurs
  • La découverte d'une thrombose veineuse chez un
    patient suspect d'embolie pulmonaire a une très
    grande valeur diagnostique. L'absence de
    thrombose ne l'élimine pas.
  • Scintigraphie pulmonaire
  • Ventilation perfusion
  • Normale, la scintigraphie de perfusion élimine
    l'embolie pulmonaire si les règles dexamen sont
    respectée (Absence de pathologie pulmonaire)
  • un ou deux défects nets segmentaires de perfusion
    dans un ou deux territoires ventilés (mismatch),
    elle est positive et peut suffire au diagnostic.

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DIAGNOSTIC EMBOLIE PULMONAIRE
  • Scanner thoracique spiralé
  • De plus en plus performant
  • Diagnostic différentiel
  •  Angiographie pulmonaire sélective
  • Indications devenues exceptionnelles
  • historique

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EVOLUTION EMBOLIE PULMONAIRE
  • Non traitée 
  • mortelle par son caractère récidivant.
  •  Traitée
  • décès rares
  • récidives initiales fréquentes
  • Pronostic
  • gravité du tableau intitial
  • terrain

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TRAITEMENT EMBOLIE PULMONAIRE
  • Traitement préventif
  • prophylaxie et le traitement des thromboses
    veineuses.
  • HBPM
  • Lovenox,Fragmine,Fraxiparine 
  • Lutte contre les facteurs de risque

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TRAITEMENT EMBOLIE PULMONAIRE
  • Traitement curatif
  • Urgence !!!! hospitalisation
  • Alitement (pour éviter une nouvelle migration)
  • O2
  • Héparine IVSE
  • TCA deux fois le témoin.
  • avec relais plus ou moins précoce par AVK
  • ou
  • HBPM nouvelles AMM fraxodi,innohep  
  • Chevauchement efficace de l'héparine et des AVK
    pendant 48hrs
  • Rapide sans fausser le bilan étiologique

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TRAITEMENT EMBOLIE PULMONAIRE
  • Traitement curatif
  • AVK (INR compris entre 2 et 3)
  • 3 à 6 mois généralement.
  • Poursuivi si l'embolie pulmonaire persiste
    (déficit en antithrombine III...).
  • En cas de thrombose veineuse
  • contention élastique afin de prévenir la survenue
    d'un syndrome post-phlébitique.
  • Traitement plus agressif
  • Thrombolytique (rapport bénef/risque discuté)
  • Filtres caves
  • Chirurgie
  • embolectomie sous CEC très rarement en dernier
    recours dans les formes gravissimes
  • Lors dHTAP post embolique persistante.

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CONCLUSION
  • L'embolie pulmonaire
  • affection fréquente et grave suspectée sur les
    circonstances diagnostiques.
  • Sa suspicion
  • débuter un traitement par héparine intraveineuse
    avant la confirmation du diagnostic.
  • examens les plus performants
  • scintigraphie pulmonaire
  • angioscanner pulmonaire.
  • Le traitement
  • anticoagulation adaptée dans la plupart des cas.

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(No Transcript)
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(No Transcript)
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3/Particularite chez la femme enceinte
  • grossesse état prédisposant à la maladie
    veineuse thromboembolique. La grossesse affecte,
    en effet, les trois éléments de la triade de
    Virchow que sont
  • - la stase veineuse,
  • - les lésions vasculaires
  • - lhypercoagulabilité.

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3/Particularite chez la femme enceinte
  • A/ La stase veineuse est dorigine
    multi-factorielle
  • apparait dès le début de la grossesse et est
    favorisée par laugmentation de la volémie, par
    laugmentation du calibre des veines du pelvis et
    des membres inférieurs et par la diminution du
    tonus veineux liée à leffet de la progestérone
    qui est à lorigine dune vasodilatation par
    effet relaxant sur la fibre musculaire lisse.
  • sajoute la gêne au retour veineux créée par
    lutérus gravide et ceci dautant plus quil
    existe une grossesse multiple ou un hydramnios.
  • Cette gêne saccompagne au cours du 3ème
    trimestre en raison de lhyperlordose et de la
    dextrorotation de lutérus qui vient comprimer la
    VCI sur le rachis. Cette compression est plus
    importante en décubitus dorsal. La réduction de
    lactivité physique, qui sobserve
    essentiellement au cours du dernier trimestre,
    participe à la stase vasculaire

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3/Particularite chez la femme enceinte
  • B/Les lésions vasculaires
  • Laccouchement peut favoriser la constitution de
    lésions vasculaires pelviennes et ce risque est
    plus important lors dune grossesse

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3/Particularite chez la femme enceinte
  • C/LES MODIFICATIONS DE LHÉMOSTASE.
  • Lhémostase de la femme enceinte sest adaptée
    pour faire face au traumatisme de laccouchement
    et mieux prévenir les hémorragies de la
    délivrance, première cause de mortalité
    maternelle. Les modifications de lhémostase
    observées au cours de la grossesse intéressent
    les trois temps de la coagulation.
  • Lhémostase primaire. diminution modérée du
    nombre des plaquettes,. Cette chute, qui
    sobserve principalement au cours du 3ème
    trimestre, ainsi que la diminution progressive de
    lhématocrite par hémodilution devraient être à
    lorigine dune altération de lhémostase
    primaire. En fait, de façon concomitante, il
    existe une élévation importante du Facteur
    Willebrand et de lactivation des plaquettes qui
    conduit à une augmentation de lefficacité du
    premier temps de lhémostase.
  • La coagulation plasmatique. Les concentrations du
    fibrinogène, des facteurs VII, X, II, V et VIII
    doublent, voire triplent, alors que les
    concentrations plasmatiques de la protéine S
    seffondrent dès la fin du premier trimestre. Le
    taux danti-thrombine III est peu modifié et
    celui de la protéine C sélève légèrement. Il en
    résulte donc un déséquilibre conduisant à un état
    acquis de résistance à la protéine C.
  • La fibrinolyse. Lactivité fibrinolytique globale
    diminue au cours de la grossesse en raison dune
    augmentation de linhibiteur PAI 1 et de la
    sécrétion placentaire de PAI 2.
  • ?à lorigine dun état dhypercoagulabilité comme
    en témoigne une élévation progressive des
    marqueurs biologiques dactivation de la
    coagulation mesurés dans le plasma,( D-Dimères).
    Il faut deux à trois mois après laccouchement
    pour observer la normalisation de ces paramètres

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3/Particularite chez la femme enceinte
  • Traitement
  • En cas de TVP survenue en cours de grossesse,
    nous utilisons les héparines de bas poids
    moléculaire durant la grossesse puis les HPBM ou
    de la Warfarine pendant 6 à 12 semaines après
    laccouchement. Il faut bien entendu être
    particulièrement vigilant lors de la délivrance
    en réduisant les doses dHBPM pour éviter tout
    phénomène hémorragique.

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3/Particularite chez la femme enceinte
  • Grossesse L'apparition d'une TVP lors de la
    grossesse n'est pas rare. Le diagnostic est
    ultrasonique (échographie). Le traitement par
    anticoagulation est possible mais par injection
    d'héparine de bas poids moléculaire (HBPM) et non
    par anticoagulant oral (AVK). L'utilisation d'un
    anticoagulant lors de la grossesse n'a pas de
    conséquence pour le fStus. La contention est de
    rigueur.
  • Allaitement L'injection des HBPM (héparine de
    bas poids moléculaire) n'est pas contre-indiquée
    lors de l'allaitement. Les anticoagulants oraux
    (AVK) comme le Préviscan ou le Sintron sont
    contre-indiqués, la Coumadine non.

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Contraception Toute candidate à la prescription
d'un traitement hormonal doit préciser à son
médecin s'il existe une hérédité familiale de
phlébite ou d'embolie pulmonaire
  • ou si elle a elle-même présenté déjà un épisode
    veineux en particulier, TVP ou thrombose veineuse
    superficielle.
  • Dans le cas d'un antécédent de TVP documentée, la
    contraception oestro-progestative est
    contre-indiquée. Une contraception orale par
    progestatif est le plus souvent possible mais à
    discuter au cas par cas. La survenue d'une TVP
    lors de la prise de la pilule impose l'arrêt
    immédiat de celle-ci.
  • On doit demander un bilan complet dhémostase
    avant de prescrire la pilule uniquement si la
    patiente a des antécédents personnels documentés
    de TVP ou familiaux directs (père, mère, frère ,
    sSur).

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Voyage et phlebite
  • L'apparition d'une phlébite (TVP) après un
    voyage long, notamment en avion (plus de 6 h),
    est possible, c'est ce que l'on appelle le
    "syndrome de la classe économique". La position
    assise est un facteur de risque veineux, aggravé
    par la pressurisation et la climatisation des
    avions.

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Comment vivre avec une phlébite ?
  • Ces précautions sont à conseiller pour tout
    patient qui vient de faire une phlébite -
    surélévation des pieds du lit de 10 cm (cales au
    pied du lit, plutôt que coussin sous le matelas)
    - douches froides sur les jambes en fin de
    journée, en effectuant des mouvement de bas en
    haut - hydratation suffisante en dehors des
    repas 1,5 l/jour - chaussures jamais de
    semelles plates, talons de 3 à 4 cm - éviter
    toute source de chaleur sur les jambes bains
    brûlants (plus de 37 C), douches chaudes, coup
    de soleil, sauna, locaux chauffés par le sol,
    couverture chauffante " vêtements pas de
    vêtement qui serre - réduction de toute
    surcharge pondérale -lutter contre la
    constipation.
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