Introduction aux relations internationales

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Introduction aux relations internationales

• Mme Sophie DAVIAUD
• IEP Aix
• 2ème année
• Séance n3

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Chapitre 2  La scène des organisations
internationales

• Section 1- Coordination et interdépendance
• Section 2- Le multilatéralisme
• Section 3- Les relations avec la scène
  interétatique. Lexemple de la crise du Darfour.

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Introduction à la section 1

• Les organisations internationales sont des
  organisations interétatiques à lorigine
• Les organisations internationales ne sont donc
  pas condamnées à vivre sous la tutelle permanente
  de leurs adhérents  les buts dintérêt commun
  pour lesquels elles ont été créées les autorisent
  à revendiquer une plus ou moins grande autonomie
  par rapport aux Etats.

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• Définition de Josepha Laroche, Politique
  internationale 
•  Lorganisation interétatique peut être
  définie, a minima, comme une association
  volontaire dEtats, dotée dune administration
  permanente qui coordonne leurs ressources et
  leurs actions afin de réaliser des objectifs
  communs. Sa création procède dacte fondateur
  dénommé acte constitutif (traité, charte,
  convention) qui suppose la création dune
  infrastructure permanente impliquant siège,
  adresse, financement et personnel.

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• La multiplication du nombre des organisations
  internationales est lun des traits
  caractéristiques du XXème siècle.
• On en comptait 30 avant la 1ère GM, 70 avant la
  2ème GM, aux alentours de 1000 dans les années
  80.

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Section 1- Coordination et interdépendance

• A) Un peu dhistoire  lorigine des
  organisations internationales
• - Les commissions techniques de la première
  moitié du XIXème sièclepremière étape dans
  lhistoire des OI
• - La première organisation internationale
  stricto sensu lUnion Télégraphique
  Internationale créée en 1865
• - A la fin de la 1ère GM, La SDN
• - LONU et ses institutions spécialisées càd
  rattachées à lorganisation mais disposant dune
  totale autonomie par rapport à elle (16 au total)
• - LONU et ses organes subsidiaires destinés à
  remplir des missions spécifiques

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B- Les structures des organisations de coopération

• a) Lorganisation des NU 
• LAssemblée générale 
• Elle se compose de tous les Etats membres de
• lorganisation et se réunit tous les ans à New
  York en
• session régulière depuis la fin du mois de
  septembre
• jusquà fin décembre.
• Cest le forum de lorganisation. Les Etats y
  sont
• représentés sur la base de légalité souveraine 
  1 Etat,
• 1 voix.
• LAG peut être assimilée au parlement de
• lorganisation, dispose rarement dun pouvoir de
• décision.

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• Le Conseil de sécurité 
• Cest linstance de décision.
• cinq membres permanents USA, France, GB, Russie
  et
• Chine
• Membres non permanents du Conseil de
• sécurité  15
• Procédure de vote  9 au moins des 15 membres.
• Pour les décisions de FOND, les 5 membres
• permanents doivent être unanimes  règle de
• lunanimité des grandes puissances souvent
  appelée
• aussi DROIT DE VETO.

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• - Contribution au budget des NU/2008
• USA  22
• Japon  16,6
• All  8,5
• GB  6,6
• France  6,3
• Italie  5,8
• Canada  2,98
• Esp  2,97
• Chine  2,67
• Mex  2,26

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• Le Conseil économique et social  instance
  consultative
• Composé de 54 membres élus pour 3 ans par lAG,
  il
• est chargé détablir des rapports sur  des
  questions
• internationales dans les domaines économique,
• social, de la culture intellectuelle et de
  léducation,
• de la santé publique et autres domaines connexes.
• Son domaine de compétence est étendu mais ses
• pouvoirs son restreints. Sur la base de ses
  rapports,
• il adresse des recommandations à lAG

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• Le Secrétariat Général 
• Le Secrétaire général est nommé par l'AG sur
  recommandation du Conseil de sécurité.
• Ban KI Moon (depuis le 1er janvier 2007, sud
• coréen)
• Kofi Annan (Ghana, 1996-2006)
• Boutros Boutros-Ghali (Egypte, 1992-1996)
• Javier Pérez de Cuellar (Pérou, 1982-1991)
• Kurt Waldheim (Autriche, 1972-1982)
• U Thant (Birmanie ,1961-1971)
• Dag Hammarskjold (Suède, 1953-1961)
• Trygve Halvdan Lie (Norvège, 1946-1952)

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C) La spécificité des OI  des instances de
concertation et de régulation

• a) La logique de concertation
• La spécificité des organisations interétatiques
• tient dans leur aptitude à construire des
• engagements réciproques.
• Cette régulation sexerce entre acteurs inégaux
• placés dans un système dinterdépendance
• asymétrique.
• - Marie Claude Smouts parle dun  jeu
  itératif 
•  un jeu qui se déroule dans le temps et ou les
  coups
• ne sont jamais joués une fois pour toutes doù
  une
• impression déternel recommencement quand on
• observe leur mode de fonctionnement .

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• b) La contrepartie  une certaine paralysie
• Lorganisation cherche moins une solution
  rationnelle et efficace quune issue qui aurait
  le mérite de convenir à tous alors même quelle
  ne déboucherait sur aucune action.
• Robert Cox et Harold Jacobson, The anatomy of
  influence  decision making in international
  organization, 1973 Intègrent la notion de  non
  décision  dans le concept même de décision

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D- Les grandes étapes dans lorganisation des NU

• - Années 50
• NU vivent au rythme de la GF
• - Années 60-70  Changement
• dorientation. La priorité est
• désormais le développement du Tiers Monde
• - Années 80  Première moitié défavorable à
• lorganisation qui ne parvient pas à mettre fin
  au
• conflit Iran/Irak
• Seconde moitié plus favorable avec leffet
  Gorbatchev
• - Début des années 90  marqué par la fin des
• blocages au sein du Conseil de sécurité.
• - Deuxième moitié des années 90 et années 2000
• mouvement contradictoire.
• Multiplication des interventions à lintérieur
  des Etats. Mais
• réintroduction de logiques étatiques dans le
  fonctionnement.

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Section 2- Le multilatéralisme

• A- Le principe du multilatéralisme
• Selon Marie Claude Smouts, le multilatéralisme
  est un
• discours qui na pas seulement une valeur
  descriptive
• mais qui exprime aussi un projet politique.
• Le multilatéralisme véhicule une valeur, un
• constat et un projet
• B- Lautonomie fonctionnelle
•  
• Cest la possible dissociation entre les buts et
  les
• principes dune organisation internationale et
• lintérêt des Etats qui les ont créées.

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• 3 domaines 
• Le contrôle/ respect des engagements
• internationaux des Etats. Lintervention par
• carence
• Les organisations internationales peuvent être
• amenées à traiter de problèmes résultant de
• vides juridiques. Ex des réfugiés et des
  apatrides qui
• ne bénéficient plus de la protection de leur Etat
  
• dorigine.
• - Les agendas

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Section 3- Les relations avec la scène
interétatique. Lexemple de la crise du Darfour

• Les origines du conflit
• Carte du Darfour

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(No Transcript)
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• Principaux ressorts du conflit actuel 
  marginalisation économique et politique du
  Darfour et des conflits locaux autour de la
  gestion de la terre et de leau.
• Ref Marc Lavergne
• conflits fonciers  Le conflit trouve ses
  origines
• dans lexistence de deux communautés aux
• modes de subsistance différents  des
• populations sédentaires dagriculteurs et des
• populations déleveurs nomades.

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• Système foncier soudanais fait de certains
  groupes, dont presque tous les groupes non arabes
  les détenteurs dun droit traditionnel sur la
  terre sans pour autant interdire aux arabes
  nomades de sinstaller sur la terre.
• Les populations sédentaires dagriculteurs sont
• majoritairement NON arabes et arabophones,
• Les populations arabes et arabophones
  correspondent aux
• éleveurs nomades.
• Les populations parlent toutes la même langue,
  larabe et
• sont toutes musulmanes.
• Dans les années 80 et 90, les terres des
  populations non
• arabes commencent à être convoitées par les
  populations
• arabes nomades. Les conflits éclatent.

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• Rôle du pouvoir central dans le déclenchement des
  conflits  Ce qui est important cest que ces
  conflits fonciers ont été mal gérés par le
  pouvoir central qui a fait preuve de partialité
  en se rangeant du côté des Arabes.
• Phénomène dinstrumentalisation de certaines
  tribus arabes parKarthoum.

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• Choix du gouvernement darmer les nomades pour
  déplacer les agriculteurs sédentaires.
• des identités arables et non arabes se
  cristallisent.
• - Dimension économique de cette guerre. Le Sud
  est riche de pétrole et les richesses agricoles
  sont nombreuses dans ce pays.  Le pays na aucun
  problème de richesses, le problème vient de ses
  dirigeants , Marc Lavergne.

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B) La guerre civile et ses conséquences

• a) la création de groupes armés 
• Les premiers opposants passent à la lutte armée
  en
• 2001 en fondant le Mouvement de libération du
• Darfour qui prendra en 2003 le nom de SLA (Armée
• de libération du Soudan)
• Un autre mouvements rebelle se fait connaître en
• 2003  le mouvement pour la justice et légalité
• (JEM)
• b) les revendications des rebelles
• Ils réclament une répartition plus équitable du
  pouvoir et des richesses.

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c) Début de la guerre civile

• La guerre commence vraiment en avril 2003 quand
• les rebelles de la SLA et du JEM se coordonnent
  et
• mènent un raid éclair sur la capitale du Darfour
  Nord
• Le président Omar el Béchir répond par la force.
• d) Les conséquences de la guerre
• Depuis février 2003, la guerre civile au Darfour
  a fait plus de 200 000 morts et deux millions et
  demi de déplacés.
•  

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e) La dimension régionale du conflit

• Limbrication des crises de la sous-région donne
  naissance à un  système de conflits .
• les rebelles tchadiens sont soutenus par le
  Soudan tandis que les rebelles du Darfour
  reçoivent lappui du Tchad.

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C) Les initiatives de la communauté
internationale/mécanismes de régulation juridiques

• a) Les principes affirmés par le droit
  international
• -6/06/2005  La CPI est saisie par le Conseil de
• sécurité et décide douvrir une enquête sur le
• Darfour
• 14 Juillet 2008  Le procureur de la CPI, Luis
• Moreno Ocampo demande linculpation pour
• génocide du président soudanais Omar Al Bachir.
• 4 mars 2009  les juges de la CPI ont délivré un
  mandat d'arrêt contre le président du Soudan,
  Omar Al-Bachir, pour crimes contre l'humanité et
  crimes de guerre au Darfour.

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• - 7 Juillet 2009  Le procureur de la Cour pénale
  internationale (CPI) a demandé en appel quun
  mandat darrêt pour génocide soit délivré contre
  Omar el-Béchir.

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b) Les mesures tendant à réduire lintensité des
conflits via le droit des conflits armés (droit
international humanitaire

• Aide humanitaire
• c) La solution pacifique des différends (chap VI
  charte des NU, art 33 à 38
• 5 Mai 2006  Signature des accords de paix
  dAbuja entre le gouvernement et une faction du
  le SLA.
• 3 au 5 aout 2007  Réunion en Tanzanie entre 8
  factions rebelles.

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d) en cas de conflit, à favoriser le retour à la
paix  opérations de maintien de la paix (chap
VII)

• Force africaine
• Force hybride
• e) Les actions coercitives