PRESENTATION DE LA SITUATION ET POLITIQUE ENERGETIQUE AU MALI - PowerPoint PPT Presentation

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PRESENTATION DE LA SITUATION ET POLITIQUE ENERGETIQUE AU MALI

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Etablissement d'un cadre normatif et r glementaire appropri ... d'un cadre r glementaire et normatif appropri pour la ma trise et l'utilisation ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: PRESENTATION DE LA SITUATION ET POLITIQUE ENERGETIQUE AU MALI


1
PRESENTATION DE LA SITUATION ET POLITIQUE
ENERGETIQUE AU MALI
  • PRESENTE PAR
  • HAMATA AG HANTAFAYE
  • DIRECTION NATIONALE DE LENERGIE

2
SITUATION ENERGETIQUE ACTUELLE
  • Cadre institutionnel
  • Le secteur énergétique malien est géré par trois
    (3) départements ministériels (MMEE, MEF, MEA),
    trois (3) services techniques centraux (DNE,
    DNGM, DNCN), un (1) service rattaché à la DNE
    (CNESOLER), trois (3) services personnalisés
    (ONAP, AMARAP, AMADER) et un (1) organe de
    régulation (CREE) autonome et indépendant.

3
  • Un organe consultatif dénommé Commission
    Nationale des Energies Renouvelables a été créé
    auprès du Ministre en charge de lénergie et est
    composée des représentants du secteur public et
    privé.
  • Quelques structures du secteur privé assurent le
    service public de lélectricité dont les plus
    importantes sont la Société Energie du Mali
    (EDM.SA), concessionnaire et deux (2) Sociétés de
    Services Décentralisés (SSD), permissionnaires.

4
  • De nombreuses petites entreprises privées
    interviennent dans la vente des équipements
    dénergie renouvelable en général et solaire en
    particulier ainsi que des combustibles de
    substitution au bois et au charbon de bois.
  • Des associations socioprofessionnelles existent
    principalement dans le sous secteur de
    lélectricité.
  • Des ONG interviennent également dans le domaine
    de la promotion de lénergie notamment les ENR .

5
  • Les Organisation Inter-Gouvernementales (OIG)
    africaines intervenant dans le secteur de
    lénergie dont le Mali est membre sont
    principalement lOMVS, lUEMOA, la CEDEAO et lUA.

6
  • Cadre législatif et réglementaire
  • Le secteur énergétique du Mali est piloté et
    réglementé par une série de textes législatifs et
    réglementaires (cf. annexe II). La multiplicité
    des textes est liée au caractère éminemment
    transversal du secteur de lénergie, à la
    diversité des sous - secteurs énergétiques
    concernés (énergies traditionnelles,
    hydrocarbures, électricité, énergies
    renouvelables, énergie nucléaire) et au nombre
    important des départements ministériels et
    services techniques impliqués.

7
  • La plupart des textes consacrent le recentrage du
    rôle de lEtat, le désengagement de lEtat des
    activités opérationnelles et louverture du
    secteur énergétique aux opérateurs privés de
    toute origine (nationale ou étrangère).
  • Certains de ces textes sont en cours de
    relecture, notamment dans le secteur de
    lélectricité, pour prendre en compte les
    dernières évolutions enregistrées (décentralisatio
    n, création de lAMADER et érection de
    lélectrification rurale en priorité nationale).

8
  • Potentialités nationales en ressources
    énergétiques
  • Puisque le Mali na pas encore sa propre
    industrie pétrolière, toute sa consommation
    dhydrocarbures est importée à travers les ports
    maritimes des pays voisins, à un coût
    dapprovisionnement prohibitif se reflétant
    grandement sur la balance nationale des paiements

9
  • Une vingtaine de sites dhydroélectriques ont été
    identifiés à travers le territoire national pour
    une puissance totale déquipement de 1050 MW,
    dont seulement 4 sites sont à présent aménagés, à
    savoir  Félou (0,6 MW, env. 3 GWh/an), Sotuba
    (5,2 MW, env. 40 GWh/an), Sélingué (44 MW, env.
    200 GWh/an) et Manantali (200 MW, env. 800
    GWh/an).

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  • Lirradiation solaire est de lordre de 5 à 7
    kWh/m2/jour et se trouve bien repartie sur le
    territoire national.
  • La vitesse du vent dans les zones sahéliennes et
    sahariennes du pays varie de 3 à 7 m/s en moyenne
    annuelle.

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  • La situation agro-écologique du Mali fait
    apparaître des situations forestières très
    contrastées comportant les savanes arbustives du
    Nord qui portent moins de 10 m3 à lhectare, la
    brousse tigrée qui couvre 25 du sud avec des
    volumes sur pied atteignant souvent 20 à 40
    m3/ha, les forêts de la zone soudano-guinéenne
    entre 50 et 80 m3/ha et parfois même plus de 100
    m3/ha dans les forêts galerie et les forêts de
    lOuest.

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  • En tant que pays à vocation agro-pastorale, le
    Mali dispose chaque année dimportantes quantités
    de résidus agricoles et agro-industriels. En
    effet, premier producteur de coton en Afrique en
    2003, le pays produit annuellement environ un
    million de tonnes de tiges de cotonnier après la
    récolte et dispose dune appréciable quantité
    annuelle de balle de riz et de résidus dautres
    céréales (mil, maïs, etc.).

13
  • Par ailleurs, la zone rizicole de lOffice du
    Niger (ON) est envahie par le typha australis qui
    constitue une sérieuse nuisance pour les
    aménagements hydrauliques de lON. Le potentiel
    estimé en typha australis est de lordre de 100
    tonnes de MS/ha.
  • La biomasse est disponible partout,
    particulièrement autour des unités
    agro-industrielles installées dans les zones
    Office du Niger, Opération Riz Ségou, Opération
    Riz Mopti, et Office de la Haute Vallée du Niger.

14
  • Bilan énergétique national
  • La consommation énergétique globale du Mali était
    de 3.212.559 Tonne Equivalent Pétrole (tep) en
    2002. Cette énergie provient principalement de
    biomasse, les produits pétroliers, lélectricité
    et les énergies renouvelables.
  • La biomasse constituée essentiellement de bois et
    de charbon de bois, occupe une place centrale
    (81) dans la consommation énergétique nationale
    du Mali, suivie par les produits pétroliers (16)
    et lélectricité (3). Les Energies Renouvelables
    sont actuellement utilisées à un niveau
    insignifiant.

15
  • La part relative de la biomasse a diminué dans
    les bilans successifs des dernières années, à
    cause dune part, de la progression des produits
    pétroliers et de lélectricité et dautre part,
    des actions de maîtrise de loffre et la demande
    menées par les pouvoirs publics et les ONG avec
    lappui des partenaires au développement. En
    valeur absolue, sa progression a été de 2 354 000
    tep en 1997 à 2 928 300 tep en 2000.

16
  • Par ailleurs, le classement des grands secteurs
    dutilisation de lénergie au Mali, se présente
    comme suit dans lordre décroissant de leur
    importance dans la consommation finale 
  • Ménages, environ 86, dont 23 et 77 pour les
    ménages urbains et ruraux respectivement 
  • Transport, près de 10, dont 88 et 9 pour les
    transports routiers et aériens respectivement 
  • Industries, environ 3, dont la moitié est
    constituée de la consommation des industries
    extractives 
  • Agriculture, moins de 1.

17
Situation des sous secteurs énergétiques
  • 4.5.1. Sous-secteur des Energies Traditionnelles
  • Le sous-secteur des Energies Traditionnelles est
    complexe en raison entre autres i) du nombre très
    élevé des acteurs (bûcherons, charbonniers,
    commerçants-transporteurs, revendeurs, etc.) ii)
    de lutilisation quasi exclusive des combustibles
    ligneux pour la cuisson des aliments et
    lartisanat en milieu rural iii) du caractère
    informel très prononcé dudit sous-secteur iv) et
    de la répartition très inégale de la ressource
    sur le territoire national.

18
  • Le Mali dépend essentiellement (81) de ses
    ressources ligneuses pour la satisfaction de ses
    besoins énergétiques. La totalité des
    combustibles domestiques (bois et charbon de
    bois) provient des formations forestières
    nationales. La consommation de ces combustibles
    est denviron 6 millions de tonnes en 2002. La
    consommation de bois de feu augmente de lordre
    de 2 à 3 par an pour les ménages. Le charbon de
    bois connaît une croissance moyenne de 10 par
    an pour les ménages et 20 pour le secteur
    informel. Cette croissance atteint 20 dans les
    ménages de la capitale Bamako.

19
  • Par ailleurs, lélaboration des Schémas
    Directeurs dApprovisionnement en bois énergie
    (SDA) a confirmé que certaines zones du Mali ont
    déjà entamé leur capital forestier, en ce sens
    que le prélèvement de bois énergie pour lauto-
    consommation locale et lexportation vers les
    villes y dépassent, et parfois très largement, la
    capacité de régénération naturelle des formations
    forestières.

20
  • 4.5.2. Sous secteur des Hydrocarbures
  • Pays continental et non producteur de pétrole, le
    Mali est approvisionné en hydrocarbures à partir
    de la Côte dIvoire, du Sénégal, du Bénin et du
    Togo. Lapprovisionnement par les axes de Lomé
    (Togo) et Cotonou (Bénin), est le plus coûteux à
    cause de la longueur des trajets et des
    difficultés de transit.

21
  • Des reformes ont été entreprises depuis 1992 par
    le Mali afin de restaurer les équilibres
    financiers et macro-économiques. Pour le
    sous-secteur des hydrocarbures, ces reformes ont
    abouti au retrait de lEtat de toutes les
    activités à caractère commercial au profit des
    opérateurs privés. Le rôle de lEtat se limite à
    la création dun environnement régulé, sain et
    propice à lépanouissement des activités.
    Lobjectif de la reforme était, entre autres i)
    de dynamiser le secteur privé ii) dinstaurer la
    liberté des prix à la pompe iii) et dinstituer
    la libre concurrence.

22
  • Le sous-secteur des produits pétroliers pèse
    lourd dans la balance des paiements du pays. En
    effet en 2001, la facture pétrolière du Mali
    sest élevée à 131.07 milliards de Fcfa contre
    105.56 milliards en 2002. limportance de cette
    hémorragie financière impose une gestion
    rationnelle du sous-secteur.

23
  • Les importations dhydrocarbures ont connu une
    franche progression depuis les reformes
    intervenues en 1992 qui ont abouti à la
    libéralisation du sous-secteur et fixé les
    conditions dimportation des produits pétroliers
    (caution de 75 millions de Fcfa et disponibilité
    de capacité de stockage de 500 m3. En effet, de
    1994 à 2001, les importations ont pratiquement
    doublé passant de 226 004 TM à 545 085 TM, soit
    une progression moyenne de 17 par an. Pour
    lannée 2002, elles se sont élevées à 505 758 TM,
    soit une baisse denviron 7 inhérente à la
    situation politique qui prévaut en Côte divoire.

24
  • En 2001 on a dénombré 270 stations services sur
    toute létendue du territoire national, dont 36
    pour la seule ville de Bamako.
  • Pour le GPL, il existe actuellement 2 centres
    denfûtage de gaz butane à Bamako (Total-Fina-Elf
    et SODIGAZ). Dici début 2005, de nouveaux
    centres remplisseurs seront crées à Bamako et
    dans certaines régions. Ce qui permettra de
    tripler la capacité de stockage du gaz qui passe
    de 180T actuellement à 610T.

25
  • Depuis 2002, 24 sociétés dhydrocarbures
    interviennent au Mali dont 21 opérateurs maliens
    et 03 multinationales (Mobil Oil, Shell,
    Total-Fina-Elf).
  • En lan 2002, la majeure partie des produits
    pétroliers importés était constituée de Gasoil
    (55), suivi de lEssence Ordinaire (19), du DDO
    (10.5) et du Pétrole Lampant (9)  le reste se
    répartissant entre le Jet A, lEssence Super et
    le Fuel Oil.

26
  • La capacité mensuelle de stockage des produits
    pétroliers y compris la capacité des gros
    consommateurs, sélève à 53 639 m3 contre un
    besoin de 120 000 m3.
  • Les hydrocarbures sont des produits stratégiques
    pour le pays, en raison de leur nature, leur part
    dans la consommation du pays (16 en 2002) et
    leur contribution dans les recettes budgétaires
    qui sont passées de 32,5 des recettes douanières
    en 1997 à 42 en 1999 et 31 en 2000.

27
  • 4.5.3. Sous secteur de lElectricité
  • De 1960 à 1999, la société Energie du Mali (EDM)
    disposait dune concession du service public de
    lélectricité consacrant son monopole du secteur
    sur toute létendue du territoire national. Son
    capital social était détenu par lEtat malien
    (près de 98) et Electricité de France (près de
    2).

28
  • Le Gouvernement a opéré de 1998 à 2000 une
    profonde réforme du sous secteur de lélectricité
    et la privatisation de la société Energie du
    Mali, sous-tendue essentiellement par i) la
    nécessité de remédier à la persistance des
    contre-performances du sous secteur, malgré
    dimportants efforts financiers consentis par
    lEtat et le recours à diverses formules de
    gestion.

29
  • ii) loption pour la privatisation de la société
    Energie du Mali comme entreprise intégrée
    (production transport distribution), suivant
    un processus dappel doffres structuré avec le
    transfert de 60 de ses actions à un partenaire
    stratégique (Saur International/IPS), en vue
    dattirer le plus dinvestisseurs possibles et
    dassurer la compétence et lunicité des
    objectifs dexploitation et de gestion  le reste
    des actions (40 ) étant ouvert à lEtat, aux
    opérateurs privés maliens et de la
    sous-région iii) et louverture du segment de la
    production aux producteurs indépendants.

30
  • Les principales innovations apportées par la
    réforme sont i) le désengagement de lEtat des
    activités opérationnelles de lindustrie
    électrique, la libéralisation du secteur et la
    clarification du rôle des acteurs (Etat,
    Collectivités Territoriales, opérateurs, organe
    de régulation) ii) la création de la Commission
    de Régulation de lElectricité et de lEau (CREE)
    iii) le transfert à EDM.SA de la propriété des
    installations de production, de transport et de
    distribution à lexclusion des ouvrages
    hydroélectriques, dont la propriété juridique
    reste à lEtat.

31
  • iv) tout service public de lélectricité est
    assuré à travers une concession ou une licence
    (ou autorisation) sur un périmètre bien
    circonscrit v) la concession de EDM.SA prescrit
    une période de concession de 20 ans, extensible à
    25 ans, un périmètre concédé de 97 localités, un
    programme dinvestissement de 240 milliards de
    francs CFA et des qualités de service à assurer.

32
  • La régulation du sous secteur de lénergie
    électrique dans un contexte libéralisé,
    favorisera lémergence de lélectrification
    rurale par réseau et lélectrification rurale
    décentralisée.
  • Dans ce contexte, deux Sociétés de Services
    Décentralisés (SSD) et un GIE (Yélen Sô) ont été
    autorisés à assurer le service public de
    lélectricité sur un périmètre total de 25
    localités.

33
  • Outre les SSD, des plate-formes
    multifonctionnelles ont été installées dans
    environ 500 villages, permettant ainsi aux
    populations rurales à travers cette technologie
    de bénéficier à la foi dune source dénergie
    mécanique pour les activités de transformation
    des produits agricoles (décorticage, mouture,
    broyage etc . ) et de lélectricité pour
    ladduction deau, léclairage et ou la
    modernisation dactivités artisanales (extraction
    du beurre de karité, menuiserie métallique,
    charge de batterie etc) 

34
  • Les principaux résultats enregistrés dans le sous
    secteur de lélectricité en 2003 sont i) 42 et 21
    localités électrifiées respectivement par le
    concessionnaire EDM.SA et les permissionnaires
    SSD ii) 223,63 MW de puissance installée et 631
    GWh  de production iii) 83  de contribution de
    lhydroélectricité dans la production totale
    dénergie électrique iv) environ 131 000 abonnés
    v) 13 de taux daccès vi) un tarif moyen de
    EDM.SA de 94 FCFA/kWh vii) et une quinzaine
    dauto producteurs dénergie électrique
    totalisant une puissance installée de 95 MW et
    disposant dune trentaine dunités de production
    agro-industrielles, minières et autres.

35
  • Les taux daccroissement moyen annuel des
    principaux indicateurs du sous secteur de
    lélectricité au Mali ont été les suivants durant
    la dernière décennie (1994-2003)  8,3 pour la
    production totale, 8,3 pour la production
    thermique, 11,4 pour la production
    hydroélectrique, 9,3 pour la distribution,
    9,3 pour les abonnés, 8 pour la BT et 9,4
    pour la MT.

36
  • 4.5.4. Le sous secteur des Energies Renouvelables
  • La volonté politique du Gouvernement de
    promouvoir les Energies Renouvelables (ENR) sest
    traduite par la création en 1963 du Laboratoire
    de LEnergie Solaire (LESO), remplacé en 1990 par
    le Centre National de lEnergie Solaire et des
    Energies Renouvelables (CNESOLER), service
    rattaché à la DNE.

37
  • LEtat s'est en outre efforcé de créer les
    conditions propices à la diffusion massive en
    milieu rural et périurbain des technologies et
    services d'énergie renouvelable en adoptant des
    mesures incitatives telles que lexonération des
    taxes et droits de douanes sur l'importation
    d'équipements d'énergie solaire et autres
    énergies renouvelables, en vue de faciliter
    laccès à lénergie au plus grand nombre des
    populations. On note également dimportants
    apports financiers de lEtat à travers des
    projets et programmes dénergie renouvelable mis
    en oeuvre.

38
  • Au cours des deux dernières décennies, le
    développement des ENR peut être illustré comme
    suit i) lévolution technologique des équipements
    ENR sest beaucoup rapprochée des préoccupations
    des utilisateurs sahéliens ii) plus dun demi
    millier de pompes solaires PV sont installées 
    pour la satisfaction des besoins
    dapprovisionnement en eau des populations en
    milieu rural iii) des dizaines de fours solaires
    iv) une dizaine déoliennes de pompage v)
    quelques centaines de séchoirs vi) une vingtaine
    de milliers de systèmes déclairage individuels
    sont en fonctionnement vii) les
    télécommunications utilisent de façon intensive
    les équipements ENR pour lalimentation
    électrique des sites isolés viii) et le prix des
    équipements a connu une baisse sensible. 

39
  • 4.5.5. Le sous secteur de lEnergie Nucléaire
  • Depuis le démarrage en 1961 de la coopération
    technique entre le Mali et lAgence
    Internationale de lEnergie Atomique (AIEA),
    diverses technologies dénergie nucléaire sont
    introduites et utilisées sur le territoire
    national.

40
  • Jusquen 2002, cela se passait dans un contexte
    non réglementé avec pour corollaire, des risques
    réels pour les utilisateurs et bénéficiaires de
    ces technologies, ainsi que lenvironnement, sans
    oublier les entraves au développement normal de
    la coopération du Mali avec lAIEA.

41
  • Le sous secteur souffre principalement
    de linsuffisance i) de ressources humaines
    qualifiées ii) déquipements et de ressources
    financières pour effectuer correctement la
    dosimétrie et autres contrôles techniques
    requis iii) et de la contrepartie nationale pour
    exécuter au mieux les divers projets et
    programmes de la coopération avec lAIEA.

42
  • Maîtrise et économie dénergie
  • Depuis la 1ère crise pétrolière des années 70, le
    Mali sest penché sur la recherche de solutions
    susceptibles de limiter ses dépenses en
    hydrocarbures. Des actions ont été entreprises à
    cet effet, notamment la limitation de la
    circulation des véhicules de services publics et
    du fonctionnement des climatiseurs à des périodes
    données.

43
  • Cette première prise de conscience de la
    problématique de la maîtrise et déconomie
    dénergie a permis deffectuer une série détudes
    visant lutilisation rationnelle de lénergie, en
    tant que donnée économique essentielle et
    incontournable.

44
  • Les principales activités ci-après ont été
    menées  i) opération test des 10 000 lampes
    basse consommation (LBC), pilotée par la DNE en
    partenariat avec lENI, EDM-SA et EDF ii)
    opération des 50 rafraîchisseurs dair par
    évaporation, testés par la Cellule Energie
    Domestique de 1996 à 2002 en substitution aux
    climatiseurs classiques iii) introduction des
    foyers et fourneaux améliorés à bois et charbon
    de bois iv) mise en place du groupe PRISME
    (Programme International de Soutien à la maîtrise
    de lEnergie) qui a effectué des audits avec
    lappui de lIEPF v) création au sein de la DNE
    dune Division Maîtrise de lEnergie vi)
    subvention au gaz butane vii) diverses actions
    menées par le CNESOLER notamment dans le domaine
    des chauffe-eau solaires, cuiseurs solaires,
    pompes solaires.

45
  • La mise en oeuvre cohérente et efficiente de ces
    pistes dintervention requiert létablissement et
    la mise à jour périodique dun Programme National
    de Maîtrise et dEconomie dEnergie (PRONAME).

46
POITIQUE ENERGETIQUE DU MALI
  • PRINCIPES DIRECTEURS
  • Les projets, programmes et actions sinscrivant
    dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique
    Energétique du Mali doivent prendre en compte les
    principes suivants i) la Décentralisation ii) la
    libéralisation iii) lapproche programme iv)
    lapproche participative v) la compétitivité vi)
    et la cohérence transversale.

47
  • 5.1. La décentralisation
  • La décentralisation étant devenue une réalité au
    Mali par la volonté du Gouvernement de
    responsabiliser les Collectivités Territoriales
    dans la gestion du développement socioéconomique
    de leurs circonscriptions territoriales
    respectives, toutes les opportunités devront être
    saisies pour décentraliser les services
    énergétiques avec des transferts appropriés de
    compétences et de ressources.

48
  • 5.2. La libéralisation
  • Ce principe est dicté par les options suivantes
    arrêtées par le Gouvernement du Mali  i) le
    recentrage du rôle de lEtat des missions
    inaliénables de puissance publique notamment la
    définition de la politique énergétique, la
    réglementation, la planification stratégique, le
    contrôle et la coordination des activités des
    acteurs ii) le désengagement de lEtat des
    activités opérationnelles iii) et louverture du
    secteur de lénergie aux opérateurs privés dans
    un cadre judicieusement réglementé et cohérent.

49
  • 5.3. Lapproche programme
  • Cette approche est privilégiée pour optimiser
    lallocation des ressources humaines, matérielles
    et financières à travers un cadre intégrateur des
    actions des différents intervenants et une
    meilleure articulation de leurs rôles.

50
  • 5.4. Lapproche participative
  • Cette approche vise à impliquer tous les acteurs
    notamment les promoteurs et les bénéficiaires
    depuis la conception des projets et programmes
    jusquà lexploitation des ouvrages, en vue de
    créer les conditions optimales de la
    pérennisation des services énergétiques.

51
  • 5.5. La compétitivité
  • Il sagit de rendre le prix de lénergie
    accessible au plus grand nombre de consommateurs,
    tout en préservant un seuil de rentabilité
    raisonnable pour les fournisseurs de services
    énergétiques et le développement significatif du
    secteur énergétique.
  • La compétitivité du secteur de lénergie vise
    lamélioration dune part de ses performances
    technico-économiques intrinsèques et dautre
    part, de celles de tous les secteurs du
    développement socioéconomique national, dont
    lénergie constitue un facteur de production.

52
  • 5.6. La cohérence transversale
  • Ce principe consiste à établir une harmonie dune
    part, entre le secteur de lénergie et les autres
    secteurs dactivités du pays et dautre part,
    entre les différents sous secteurs énergétiques.
  • La Politique Energétique doit en effet, être en
    bonne cohérence avec les autres politiques
    sectorielles qui visent également le
    développement durable du pays. En outre, des
    conflits sont à éviter entre les projets et
    programmes des sous secteurs de lénergie.

53
OBJECTIFS
  • 6.1.Objectifs globaux
  • Quatre objectifs généraux sont assignés au
    secteur énergétique du Mali. Latteinte de ces
    objectifs contribuera au développement humain,
    économique et industriel du pays, à la protection
    et à la préservation de lenvironnement ainsi
    quà une meilleure gestion du secteur.

54
  • Ces objectifs généraux sont les suivants 
  • i). Développer rationnellement et harmonieusement
    les ressources énergétiques en quantité, en
    qualité et au moindre coût pour tous les secteurs
    de lactivité socio-économique
  • ii). Valoriser les ressources énergétiques
    nationales 
  • iii). Minimiser les impacts environnementaux des
    services énergétiques 

55
  • iv). Participer aux Programmes Energétiques des
    Communautés Economiques sous régionales,
    régionales et internationales 
  • v) Optimiser le rapport gains/nuisances de
    lutilisation des techniques dénergie nucléaire
    dans le développement socio-économique du Mali.

56
  • 6.2. Objectifs spécifiques et Axes stratégiques
  • Les objectifs globaux définis ci-dessus se
    traduisent au niveau des différents sous-secteurs
    de lénergie par les Objectifs Spécifiques et
    Axes Stratégiques ci-après, pouvant être au
    besoin précisés et complétés par des Lettres de
    Politiques Sectorielles.

57
Pour le sous secteur des Energies Traditionnelles
  • Objectifs spécifiques
  • 1. Maîtriser la demande dénergie traditionnelle.
  • 2. Gérer durablement loffre dénergie
    traditionnelle.
  • 3. Améliorer la planification du sous secteur des
    énergies traditionnelles.
  • 4. Améliorer le pilotage du sous-secteur.
  • 5. Intensifier lutilisation du gaz butane et du
    pétrole lampant comme produit de substitution au
    bois énergie et charbon de bois

58
  • Axes stratégiques
  • 1.1. Large diffusion des équipements économes
    dénergie traditionnelle notamment les foyers et
    fourneaux améliorés.
  • 1.2. Promotion des combustibles de substitution
    au bois-énergie notamment le gaz butane, le
    pétrole lampant et les briquettes combustibles de
    charbon et de résidus végétaux.
  • 2.1. Etablissement et mise à jour dun cadre
    réglementaire et fiscal de lexploitation du
    bois-énergie, favorisant le financement et la
    gestion durable des formations forestières.

59
  • 2.2. Appui à la création massive de Schémas
    Directeurs dApprovisionnement en bois énergie et
    de Marchés Ruraux de bois.
  • 2.3. Large promotion des techniques de
    carbonisation améliorée.
  • 2.4. Association systématique du reboisement à
    toute exploitation forestière
  • 3.1. Elaboration, consolidation et pérennisation
    doutils de planification, de suivi et
    dévaluation

60
  • 3.2. Renforcement de lInformation, lEducation
    et la Communication (IEC) dans le sous-secteur.
  • 4.1. Mise en place dun cadre institutionnel,
    organisationnel et de gestion adapté, prenant en
    compte la décentralisation.
  • 4.2. Soutien à lémergence dopérateurs
    économiques dans le sous secteur des Energies
    Traditionnelles.

61
  • 5.1. Mise en place dun cadre institutionnel,
    organisationnel et de gestion adapté, prenant en
    compte la décentralisation.
  • 5.2. Soutien à lémergence dopérateurs
    économiques dans le sous secteur

62
Pour le sous secteur des Hydrocarbures 
  • Objectifs spécifiques
  • 1. Sécuriser lapprovisionnement du pays en
    hydrocarbures.
  • 2. Minimiser les coûts généralisés de la desserte
    nationale en hydrocarbures.
  • 3. Intensifier la recherche pétrolière au Mali.
  • 4. Améliorer la gestion et les performances du
    sous secteur des hydrocarbures

63
  • Axes stratégiques
  • 1.1. Diversification des sources
    dapprovisionnement du pays en produits
    pétroliers.
  • 1.2. Allègement des conditions et procédures de
    transit des produits pétroliers dans les ports de
    desserte.
  • 1.3. Constitution dun stock national de sécurité
    adéquat.
  •  2.1. Négociation des meilleures conditions
    tarifaires aux ports maritimes de desserte

64
  • 2.2. Appui conseil aux opérateurs dans la
    recherche de meilleures conditions dachat auprès
    des fournisseurs.
  •  2.3. Promotion de centrales dachat de produits
    pétroliers.
  • 2.4. Amélioration des systèmes de transport des
    hydrocarbures.

65
  • 4.1. Etablissement dun cadre réglementaire et
    normatif approprié pour les hydrocarbures.
  • 4.2. Organisation dune saine concurrence entre
    les opérateurs .
  • 4.3. Contrôle et suivi rigoureux de la qualité
    des hydrocarbures consommés sur toute létendue
    du territoire national.

66
  • 4.4. Meilleure coordination des services et
    organismes intervenant dans le sous secteur.
  • 4.5. Définition dun mode de consommation des
    hydrocarbures plus porteurs de développement 4.6.
    Renforcement des capacités humaines et
    matérielles des structures de régulation.

67
Pour le sous secteur de lElectricité 
  • Objectifs spécifiques
  • 1. Sécuriser et accroître la couverture
    électrique du pays.
  • 2. Promouvoir lélectrification rurale.
  • 3. Améliorer la qualité des services
    électriques.
  • 4. Encourager et pérenniser lintervention des
    investisseurs et opérateurs privés dans le
    secteur .
  • 5. Maîtriser la demande dénergie électrique

68
  • Axes stratégiquesPlanification dynamique,
    cohérente et bien suivie de léquilibre de
    loffre et la demande électrique 1.2. Aménagement
    de nouvelles centrales hydroélectriques et autres
    pour le renforcement de la capacité de production
    du réseau interconnecté1.3. Développement de
    linterconnexion du réseau électrique national
    avec ceux des pays de la sous région

69
  • 1.4. Amélioration de lefficience des systèmes
    électriques
  • 1.5. Implication des financements concessionnels
    notamment dans la réalisation des gros ouvrages
    de production et de transport dénergie électrique

70
  • 1.6. Fixation dobjectifs tarifaires et de
    développement cohérents et précis pour les
    concessions du service public de lélectricité.
  • 1.7. Extension des réseaux de transport et de
    distribution
  • 1.8. Accroissement du taux daccès électrique de
    13 en 2003 à 25 en 2008, 30 en 2010 et 50 en
    2015.

71
  • 2.1. Extension en milieu rural du réseau
    interconnecté par des lignes MT et BT
  • 2.2. Développement de lElectrification Rurale
    Décentralisée (ERD) en privilégiant les
    technologies dénergie renouvelable
  • 2.3. Renforcement de limplication des acteurs de
    la décentralisation
  • 2.4. Etablissement de mécanismes de financement
    préférentiel

72
  • 2.5. Développement des capacités des intervenants
    notamment pour le suivi et lexploitation des
    installations
  • 3.1. Etablissement dun cadre normatif adapté
    pour le sous secteur de lélectricité
  • 3.2. Institution de label de qualité pour les
    différentes catégories de services électriques
  • 3.3. Institution de mesures coercitives au non
    respect par les opérateurs, des qualités de
    service requis

73
  • 3.4. Renforcement des mesures de protection des
    usagers contre les dangers des systèmes
    électriques
  • 4.1. Renforcement du cadre réglementaire du sous
    secteur de lélectricité
  • 4.2 Etablissement de dispositifs contractuels
    claires, précis, et cohérents.

74
  • 4.3. Etablissement de régimes fiscal et douanier
    propices au développement rapide et durable des
    services électriques
  • 4.4. Création des conditions permettant la
    réduction maximale des risques liés à
    linvestissement dans le secteur de
    lélectricité.
  • 5.1 Renforcement dune large diffusion des
    équipements économes dénergie électrique
    notamment les lampes basses consommations (LBC)
    et les Rafraîchisseurs dAir par Evaporation
    (RAE)

75
Pour le sous secteur des Energies Renouvelables 
  • Objectifs spécifiques
  • 1. Promouvoir une large utilisation des
    technologies et équipements dENR
  • 2. Créer les meilleures conditions de
    pérennisation des services dENR.
  • 3. Rechercher des mécanismes de financement
    durables et adaptés aux ENR

76
  • Axes stratégiques Inventaire et valorisation des
    potentiels nationaux ENR notamment solaires,
    éoliens, biomasse et mini/micro hydroélectricité
    Soutien à linstallation massive des équipements
    dénergie solaire dans les centres communautaires
    ruraux (centres de santé, écoles, etc.),
    déoliennes de pompage deau et daérogénérateurs
    dans les zones sahéliennes et sahariennes du pays

77
  • 1.3. Soutien à la promotion de la valorisation
    énergétique de la biomasse (briquettes
    combustibles, biogaz, huile végétale, alcool,
    etc.) en zones agricoles et agro-industrielles.
  • 1.4. Initiation et soutien aux projets de montage
    local et de fabrication locale des composants
    dENR1.5. Promotion de la recherche/développement
    sur les technologies dENR pour les adapter aux
    réalités socio-économiques du pays.

78
  • 1.6. Accroissement de la part des ENR dans le
    bilan énergétique national à 3 dici 2007, 6 en
    2010, 10 en 2015 et 15 en 2020 1.7.
    Développement dun système dInformation
    dEducation et de Communication (IEC)1.8.
    Etablissement dun cadre normatif et
    réglementaire approprié
  • 2.1. Encadrement des initiatives locales
    promotrices du sous secteur des énergies
    renouvelables  

79
  • 2.2. Formation massive des groupes dartisans et
    des promoteurs de petites et moyennes entreprises
    du sous secteur des énergies renouvelables  2.3.
    Développement de systèmes efficaces pour
    lexploitation et lentretien des équipements
    dENR en milieu rural et périurbain2.4..
    Promotion de la décentralisation territoriale des
    structures assurant la vente et le service après
    vente des équipements dENR

80
  • 2.5. Association systématique des activités
    génératrices de revenus aux projets et programmes
    dENR2.6. Etablissement de régimes fiscal et
    douanier suffisamment incitatifs3.1. Amélioration
    de laccès des ENR aux systèmes bancaires et
    autres institutions financières à léchelle
    locale, nationale et internationale 3.2. Création
    de fonds spéciaux pour le développement des ENR.

81
Pour le sous secteur de lEnergie Nucléaire 
  • Objectifs spécifiques
  • 1. Promouvoir les applications pacifiques des
    technologies dénergie nucléaire.
  • 2. Assurer la sûreté radiologique et nucléaire

82
  • Axes stratégiques
  • 1.1. Renforcement de la coopération avec lAgence
    Internationale de lEnergie Atomique (AIEA) 
  • 2.1 Création un cadre réglementaire et normatif
    adéquat pour lutilisation des sources
    radioactives des équipements associés 
  • 2.2 Protéger les utilisateurs et bénéficiaires
    des technologies nucléaires

83
  • 2.3 Inventaire national des sources et pratiques
    à rayonnements ionisants 
  • 2.4 Suivi dosimétrique des travailleurs sous
    rayonnement ionisant 
  • 2.5 Surveillance radiologique de lenvironnement
    et des denrées
  • 2.6 Gestion sûre des déchets radioactifs

84
Maîtrise et économie dénergie
  • OBJECTIFS SPECIFIQUES
  • 1. Mettre en place un système dinformation
    énergétique
  • 2. Promouvoir la maitrise de lénergie
  • 3.  Assurer un cadre de gestion efficace et
    durable de la maitrise et de léconomie dénergie

85
  • AXES STRATEGIQUES
  • 1.1Inventaire du gisement national déconomie
    dénergieOrganisation de la collecte, du
    traitement et de la diffusion des
    donnéesConstitution et mise à jour régulière
    dune banque de données fiables 
  • 1.2 Elaboration dune stratégie de formation,
    dinformation et de communication des principaux
    utilisateurs dénergie intégrant les aspects
    environnements et lutilisation des énergies
    propres

86
  • 2.1. Etablissement et mise en œuvre dun
    Programme de sensibilisation et déducation pour
    des changements de comportements des usagers et
    opérateurs du secteur électrique national
  • 2.2. Recherche de mécanismes de financement
    adaptés au domaine de la maîtrise et léconomie
    dénergie.

87
  • 2.3 Elaboration dun cadre réglementaire et
    normatif approprié pour la maîtrise et
    lutilisation rationnelle de lénergie.
  • 2.4 Création dune structure de maîtrise et
    déconomie dénergétique.
  • 2.5 Développement des capacités en matière
    daudit énergétique 2.6Elaboration de mesures
    incitatives déconomie dénergie

88
PROJETS ET PROGRAMMES INDICATIFS DE LA POLITIQUE
ENERGETIQUE NATIONALE
  • Pour latteinte des objectifs de la Politique
    Energétique nationale, les projets et programmes
    prioritaires retenus ou envisagés sont les
    suivants 
  • Le renforcement du cadre institutionnel,
    réglementaire et normatif du secteur de
    lEnergie 

89
  • La mise en place dun système de planification
    énergétique performant 
  • Le développement de lénergie domestique et
    lélectrification rurale 
  • La rationalisation de la production et de
    lutilisation de lénergie 

90
  • La promotion des Energies alternatives aux
    combustibles traditionnels 
  • La constitution dun stock national de sécurité
    pour les hydrocarbures 
  • Lamélioration du contrôle et du suivi des
    opérateurs 

91
  • Le développement du Réseau National
    Interconnecté 
  • Le développement des centres isolés 
  • LInterconnexion électrique avec les pays
    voisins 
  • Le développement des énergies renouvelables 
  • Le renforcement de linfrastructure nationale de
    radioprotection

92
Le renforcement du cadre institutionnel,
réglementaire et normatif du secteur de lEnergie
  • les principales actions retenues sont 
  • Recentrer les structures publiques et privées
    existantes peu performantes 
  • Créer des structures adéquates pour prendre en
    charge les domaines du secteur non gérés ou mal
    gérés notamment la vérification et le contrôle
    des installations électriques intérieures et des
    compteurs électriques 

93
  • Etablir des normes adaptées aux réalités
    nationales dans les différents sous secteurs de
    lénergie 
  • Renforcer les capacités humaines, matérielles et
    financières des acteurs du secteur.

94
La mise en place dun système de planification
énergétique performant
  • Le développement cohérent, équilibré et durable
    du secteur énergétique national est fortement
    handicapé par linsuffisance, voire labsence, de
    données statistiques exhaustives et fiables. Ces
    données sont en effet indispensables à la mise en
    adéquation efficace de loffre dénergie avec la
    demande toujours croissante de la population et
    de léconomie.

95
  • La levée de ce dysfonctionnement requiert les
    actions suivantes 
  • Le renforcement des capacités des acteurs publics
    et privés en matière de planification
    énergétique 
  • La réalisation dune étude de diagnostic et
    dévaluation des besoins énergétiques 

96
  • La collecte et le traitement des données
    énergétiques 
  • Lévaluation du potentiel énergétique et
    létablissement de la carte énergétique du pays 
  • La constitution dune banque de données
    énergétiques 
  • Lélaboration de bilans énergétiques annuels

97
  • La mise en place dun modèle de planification
    énergétique 
  • La création dun système pérenne dinformations
    énergétiques 
  • La création dun système de planification
    intégrée de la sous région 
  • La création dun Centre de Documentation moderne
    du secteur de lénergie 

98
Le développement de lénergie domestique et
lélectrification rurale
  • Ce programme sera mis en œuvre par lAMADER à
    travers le Projet Energie Domestique et Accès aux
    Services de Base en milieu rural (PEDASB). Ce
    projet est financé à hauteur de 53,35 millions de
    dollars par la Banque mondiale sur les fonds IDA
    et GEF avec une contre partie malienne de 5,25
    millions de dollars US. Le projet sera exécuté
    sur 5 ans de 2004 à 2008.

99
  • Les objectifs consistent à i) accélérer lusage
    de lénergie moderne en zones rurales et
    péri-urbaines ii) promouvoir davantage la gestion
    forestière à base communautaire iii) et renforcer
    les processus de réforme du secteur de lénergie
    et institutions apparentées.

100
  • Les composantes du PEDASB sont  i) le
    développement des capacités et le renforcement
    institutionnel (DNE, AMADER, DNCN, CREE) ii) la
    fourniture de services dénergie moderne par
    lélectrification rurale iii) et la promotion de
    lénergie domestique.

101
La rationalisation de la production et
lutilisation de lénergie
  • Sil apparaît clairement que lénergie est à la
    base de tout développement, elle ne saurait
    permettre un développement durable que lorsque
    son utilisation est maîtrisée. Cest pourquoi la
    Maîtrise de lEnergie apparaît de plus en plus
    comme un sous-secteur à part entière de
    lénergie.

102
  • Ce constat a amené le Ministère des Mines, de
    lEnergie et de lEau à définir une véritable
    politique et des stratégie appropriées en la
    matière, dont la mise en œuvre passe par les axes
    suivants 
  • une meilleure connaissance de la demande par des
    diagnostics énergétiques et des analyses
    sectorielles rigoureuses 

103
  • la formation et linformation adéquates des
    consommateurs pour lamélioration des méthodes
    dutilisation de toutes les formes dénergie 
  • des études dopportunité et de faisabilité
    dinvestissements permettant des économies ou des
    substitutions dénergie dans les entreprises,
    lindustrie, lhabitat, le transport et le
    secteur tertiaire etc..

104
  • Le Programme National de Maîtrise et dEconomie
    dEnergie (PRONAME) ) dont létude préliminaire
    est financée par lEtat malien à hauteur de 96
    millions de Fcfa pour lannée 2004, permettra la
    mise en œuvre de ces axes stratégiques.

105
La promotion des Energies alternatives aux
combustibles traditionnels (PREDAS
  • Le PREDAS est un programme régional du CILSS,
    dont le lancement officiel au Mali est intervenu
    en octobre 2001. Il est mis en œuvre avec
    lappui de lUnion Européenne et la Coopération
    Allemande pour une durée de cinq ans. Les
    activités initiées par le PREDAS viseront à
    lancer une dynamique régionale qui devra être
    reprise par dautres partenaires au développement
    et surtout par les pays membres.

106
  • Trois objectifs spécifiques suivants structurent
    le programme  i) aider les Etats membres à
    concevoir, adopter et mettre en œuvre leur
    Stratégie Energie Domestique (SED) et/ou Plan
    Energie Domestique de sortie de crise de bois
    énergie (PLED) ii) un réseau de professionnels
    Sahéliens en Energie domestique est constitué, un
    Système dInformation Technologique sur lEnergie
    (SITE) est initié iii) et promouvoir la
    structuration dactivités nationales de suivi
    écologique des ressources ligneuses.

107
La constitution dun stock national de sécurité
pour les hydrocarbures
  • Le développement économique du Mali nécessite la
    disponibilité permanente des produits pétroliers
    sur toute létendue de son territoire. Un stock
    de sécurité suffisant simpose pour i) éviter
    toute pénurie résultant dune situation de crise
    ii) assurer un approvisionnement régulier iii) et
    amoindrir les effets des fluctuations des cours
    du baril de pétrole brut sur le marché
    international.

108
Lamélioration du contrôle et du suivi des
opérateurs
  • Le contrôle et le suivi des opérateurs du secteur
    de lénergie sur toute létendu du territoire
    national seront assurés avec plus de rigueur et
    de régularité à travers notamment les mesures
    ci-après  i) le renforcement des capacités
    humaines, matérielles et financières des
    structures de lEtat compétentes en la matière

109
  • ii) létablissement et la mise en œuvre de
    programmes pluriannuels de contrôle et de suivi
    de lensemble des installations et ouvrages
    énergétiques du pays iii) le renforcement du
    cadre réglementaire pour les opérations de
    contrôle et du suivi de lEtat iv) lélaboration
    de normes techniques et de critères de
    performance des services énergétiques au Mali.

110
  • Les nouvelles centrales hydroélectriques devant
    être construites à court et moyen termes sont 
  • i) Félou ( 59 MW et 320 GWh/an)), Gouina (.) et
    Gourbassi (13 MW, 104 GWh/an) dans le bassin du
    fleuve Sénégal 
  • ii) et Kénié (42 MW, 176 GWh/an), Sotuba (6MW,
    40 GWh/an) et Markala (13 MW, 57 GWh/an) sur le
    fleuve Niger.

111
Le développement du Réseau national Interconnecté
  • Le RI alimente en énergie électrique
    essentiellement les centres urbains et
    semi-urbains du pays qui constituent les plus
    gros points de consommation.
  • A court et moyen termes, dans la cadre de
    lextension du réseau national interconnecté  i)
    la ligne HT 150 kV Ségou Koutiala
    Sikasso longue de 307.km 
  • ii) la ligne 66 kV Ségou Niono en cours détude
  • iii) et la dorsale 225 kV Sikasso-Bougouni-Ouéléss
    ébougou- Kodialani longue en cours détude.

112
Le développement des centres isolés
  • Une planification cohérente du renforcement des
    capacités de production et de lextension des
    réseaux de distribution de chacun de ces centres
    isolés existants sera faite en prenant en compte
    les principales orientations suivantes  i)
    branchement échelonné des centres sur le RI  ii)
    redéploiement des équipements de production des
    centres branchés sur RI.

113
  • Le programme dextension du RI à court et moyen
    termes comprend les localités de Koutiala,
    Sikasso, Bougouni, Ouéléssébougou et Niono.
  • Un programme délectrification de nouvelles
    localités sera également élaboré selon lordre de
    priorité ci-après i) les chefs lieu de cercle et
    les localités de plus de 10 000 habitants ii) les
    chefs lieu des communes rurales et les localités
    de 5 000 à 10 000 habitants iii) les localités de
    moins de 5 000 habitants.

114
  • La réalisation des centrales hydroélectriques de
    Taoussa (20 MW, 100 GWh/an) et Labezanga (MW,
    GWh/an) ainsi que du champ daérogénérateurs de
    Gao (1 MW, 2 GWh/an) contribuera fortement au
    renforcement des parcs de production des centres
    isolés.

115
LInterconnexion électrique avec les pays voisins
  • Les avantages escomptés de linterconnexion du
    réseau électrique du Mali avec ceux dautres pays
    sont principalement i) le renforcement de la
    sécurité dapprovisionnement en raison des
    secours extérieurs rendus possibles ii) la
    réalisation des économies dinvestissement et
    dexploitation grâce à la mise en commun des
    moyens de production (économies déchelle) iii)
    et le renforcement de lintégration de léconomie
    nationale avec celles des autres pays de la sous
    région.

116
7.11. Le développement des énergies renouvelables
  • Malgré limportant potentiel du Mali et la
    maturité des technologies, la contribution des
    énergies renouvelables dans lamélioration des
    conditions de vie des populations et léconomie
    nationale reste marginale encore. Laugmentation
    rapide de la part des ENR dans le bilan
    énergétique national simpose donc en ciblant
    principalement le monde rural et péri urbain à
    travers des actions et projets denvergure.

117
7.11.1. Le programme national daménagement de
mini et microcentrales hydroélectriques
  • Depuis 1927, date de la mise en service de la
    centrale hydroélectrique de Félou (600 kW, 3
    GWh/an), le Mali na connu aucune réalisation de
    mini et micro centrale hydroélectrique.

118
  • Le pays dispose cependant dun potentiel non
    négligeable en la matière, comme démontré à
    suffisance par létude de 1988 de la coopération
    allemande (GTZ) qui a inventorié et évalué
    sommairement les sites de Farako (50 - 250 kW),
    Kéniéba ou Doundi (180 - 250 kW), Nimbougou (10 -
    50 kW), Paparah (50 - 60 kW) et Missira. Dautres
    sites potentiels sont identifiés dans les régions
    de Kayes (Bouroundou, ..) et Sikasso (Woroni,
    ..) et
  • attendent dêtre évalués.

119
  • 6 sites prioritaires sont retenus pour
    réalisation dans le cadre du programme africain,
    à savoir  Farako I, Farako II, Farako III,
    Woroni I, Woroni II, Sirakorobougou et Doundi.
  • Un inventaire exhaustif des potentialités
    nationales en micro et mini hydroélectricité est
    à faire rapidement en vue de leur valorisation
    pour lélectrification économique et durable des
    zones rurales du Mali.

120
7.11.2. Autres projets dénergie renouvelable
  • Le Projet Electrification Villageoise par
    systèmes dEnergie Solaire (PEVES), lancé en 2003
    pour 4 ans avec un coût total de 1 685 494 000 F
    CFA, financé par les Etats du Mali et de lInde
    avec une participation prévue des futurs
    bénéficiaires 
  • Le Programme National de Vulgarisation
    Energétique de la Plante de Pourghère (PNVEP),
    démarré en 2004 pour 5ans pour un coût chiffré à
    708 millions Fcfa assuré par le Gouvernement du
    Mali et les bénéficiaires 

121
  • La Promotion des Energies Nouvelles et
    Renouvelables pour lAvancement des Femmes
    (PENRAF), financé à hauteur de 1 395 000 000 F
    CFA par le Mali (fonds PPTE) et le PNUD et lancé
    en 2004 pour une durée de 5 ans 
  • Le volet Energies Renouvelables du PEDASB, en
    préparation pour une enveloppe de 3,2 millions de
    dollars US, ce projet sera financé par le FEM, le
    Mali et dautres partenaires financiers en tant
    quun appui opérationnel à la Politique
    Energétique au Mali à travers la promotion du
    sous secteur des énergies renouvelables 

122
  • Le projet dappui au CNESOLER sur 4 ans pour la
    réalisation de cartes des données du rayonnement
    solaire et du gisement éolien sur le territoire
    national nécessaire au choix optimal de ces
    technologies 
  • Le projet de réhabilitation des machines de
    fabrication des prototypes dénergies
    renouvelables du CNESOLER, prévu sur 2 ans 

123
  • La création dun centre dexcellence national
    et/ou sous régional dans le domaine des ENR 
  • La réalisation dunités de montage et de
    fabrication de composants dENR, pour le marché
    national et sous régional.

124
INDICATEURS DE SUIVI-EVALUATION DE LA MISE EN
ŒUVRE DE LA POLITIQUE ENERGETIQUE
  • Sous Secteurs Energétiques
  • Energiestraditionnelles
  • ? Nombre de MR créés
  • ?Nombre de SDA établis
  • ? Superficie de forêts sous contrôle
  • ? Nombre meules modernes à charbon vulgarisé
  • ? Nombre de Fourneaux et foyers améliorés à bois
    et à charbon de bois vulgarisé
  • ? Nombre de réchauds à pétrole vulgarisé
  • ? Quantité de briquettes combustibles produites
    et vendues

125
  • Hydrocarbures
  • ? Quantité totale dhydrocarbure consommée, par
    type de produit et par axe dimportation
  • ? Quantité dhydrocarbure consommée par tête
    dhabitant
  • ? Capacité des dépôts dhydrocarbure existants
    rapportés au stock de sécurité requis
  • ? Quantité totale de GPL consommée et par tête
    dhabitant

126
  • Electricité
  • Puissance totale installée
  • ? part de lhydroélectricité dans puissance
    totale installée
  • ? Part du thermique dans puissance totale
    installée
  • ?Production totale
  • ?Part de lhydroélectricité dans la production
    totale
  • ?Part du thermique dans production totale

127
  • ?Longueur et densité dans la puissance du réseau
    de transport
  • ? Longueur et densité du réseau de distribution
  • ? Rendement du système électrique
  • ? Nombre dabonnés BT, MT et HT
  • ? Consommation moyenne par abonné BT et MT
  • ? Tarif moyen BT et MT
  • ? Taux daccès national et local
  • ? Nombre de localités électrifiées
  • ? Nombre de concessions du service public de
    lélectricité
  • ? Nombre de permissionnaires du service public de
    lélectricité
  • ? Nombre dauto producteurs dénergie électrique
  • ? Nombre de contrôles des installations et
    ouvrages électriques effectué

128
  • Energies Renouvelables
  • Nombre de chauffe eau solaire installé
  • ?Nombre de séchoirs solaire installé
  • ? Nombre de réfrigérateur solaire installé
  • ? Nombre de lampadaire solaire installé
  • ? Nombre de système dENR communautaire installé
  • ? Nombre de lampe portables installé
  • ? Nombre de pompes solaires installé
  • ? Nombre déolienne et daérogénérateurs installé
  • ? Nombre de digesteur installé
  • ? Nombre de réparateur ENR formé
  • ? Nombre de formateur ENR formé
  • ? Nombre de distillateur installé
  • ? Nombre dunités locales de montage et de
    fabrication de composants ENR créé

129
  • Energie Nucléaire
  • Nombre dinspection effectuée
  • ? Quantité de matière radioactive introduite au
    pays
  • ? Nombre de technologie dénergie nucléaire
    exploité
  • Nombre dautorisations octroyées 
  • Nombre de travailleurs formés (de lautorité et
    des utilisateurs) 
  • Nombre dinstallations suivies

130
  • JE VOUS REMERCIE DE VOTRE ATTENTION
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