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Le fait de manger est g n rateur de plaisir et d'apprentissage propices au maintien de la ... en plus fr quent chez les filles de plus en plus jeunes et chez les adolescents. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les d


1
Les dérives de la conduite alimentaire chez
lenfant et ladolescent
  • A.Bedioui et L. Alouane

Ecole Supérieure des Sciences et Techniques de la
Santé de Tunis
2
Introduction
  • Les conduites alimentaires sont déterminées par
    trois ordres de facteurs
  • Neurophysiologiques
  • Lingestion de nourriture est essentiellement
    réglée par la sensation de faim et le mécanisme
    de la satiété.
  • Socio-culturels
  • Le fait de manger est générateur de plaisir et
    dapprentissage propices au maintien de la
    convivialité et de lamitié.
  • Développement de la personnalité
  • Après le lien aliment mére qui reste
    prédominant, lindividu façonne sa personnalité à
    travers des comportements et des conduites acquis
    à partir de son environnement.

3
Introduction
  • Les choix alimentaires sont de plusieurs ordres.
  • Physiologiques
  • Hédoniques
  • Symboliques
  • Affectifs
  • Psychologiques
  • Socio-Économiques
  • Médiatiques

Seul le choix physiologique est le versant
comportemental de la régulation du métabolisme
énergétique et de léquilibre nutritionnel.
4
Choix et Préférences alimentaires
  • Le nourrisson va en grandissant être confronté
    progressivement à lextrême diversité de
    lalimentation de ladulte.
  • Des phénomènes de conditionnement lui permettent
    dassocier les caractéristiques sensorielles dun
    aliment aux signaux physiologiques qui en suivent
    lingestion.
  • Cet apprentissage concerne les goûts, les
    mécanismes de lappétit et de la satiété , comme
    le plaisir de manger .

5
Choix et Préférences alimentaires
  • La période de la petite enfance est importante
    pour lapprentissage des comportements futurs.
  • Les capacités dajustement immédiat et
    dajustement conditionné des apports alimentaires
    sont acquis en fonction de la densité énergétique
    des aliments et des besoins
  • Lassociation des flaveurs des aliments à un
    apport énergétique.
  • Bon régulateurs et Mauvais régulateurs?

La socialisation conduit lenfant à avoir un
comportement alimentaire de moins en moins
spontané et il va utiliser moins les signaux
physiologiques de la faim et de la satiété pour
se conformer aux exigences de la vie en société.
6
Choix et Préférences alimentaires
  • Les goûts et les préférences influencent les
    choix alimentaires à tous les âges.
  • Le goût pour le sucré reste puissant chez les
    enfants par contre la consommation des produits
    sucrés varie énormément.
  • Les enfants ont une certaine préférence pour les
    aliments sucrés et gras parce quils ont appris à
    choisir les aliments à densité calorique élevée
    pour satisfaire leurs besoins énergétiques.
  • Ils associent lhédonisme de ces aliments aux
    signaux physiologiques agréables qui résultent
    dun apport énergétique lorsquils ont faim.

7
Choix et Préférences alimentaires
  • Le goût des enfants pour les aliments riches en
    lipides et en glucides simples et leurs
    consommations alimentaires sont corrélés à lIMC
    des parents.
  • Linfluence de la famille paraît considérable
    dans le processus des choix alimentaires.
  • Il sétablit dés le très jeune âge une sorte de
    hiérarchie dans la sélection des aliments
    influencée par lattitude des parents et plus
    généralement par lenvironnement familial.

8
Choix et Préférences alimentaires
  • La disponibilité et laccessibilité des aliments
    sont essentielles à cette sélection des aliments
    ainsi que la notion daliment familier.
  • Les stratégies éducatives punition-récompense .
    Laliment interdit devient plus désirable et
    laliment récompense renforce la valeur
    affective.

9
Modalités des prises alimentaires
  • Chez lenfant le déficit qualitatif et
    quantitatif du petit déjeuner nest pas compensé
    par les autres repas ou il est compensé
    uniquement par le repas du soir.
  • Les prises extra-prandiales chez lenfant se font
    sous forme de grignotage (chips, sucreries ,
    sodas , pâtisseries , glaces) et elles modifient
    les signaux de la faim et de la satiété.

10
Modalités des prises alimentaires
  • La cinétique de la consommation des aliments est
    un paramètre important quel que soit lâge.
  • Une mastication rapide et une pause courte
    entres 2 bouchées augmentent la vitesse de la
    prise alimentaire qui pourrait être due à un
    trouble de rassasiement.

11
Facteurs psychologiques
  • La prise alimentaire peut être influencée par les
    émotions et ceci dés le jeune âge lors des
    transactions nourricières entre la mère et son
    enfant.
  • La confusion des affects ou alimentation
    émotionnelle rend lenfant incapable de faire
    la différence entre ses besoins affectifs et ses
    besoins nutritionnels.

12
Facteurs psychologiques
  • Une prise de poids rapide chez lenfant et
    ladolescent peut être révélatrice dun stress
    psychosocial.
  • Lanxiété et la dépression sont des déterminants
    importants de lestime de soi, de limage
    corporelle et finalement du choix et des
    pratiques alimentaires.
  • Certains comportements alimentaires chez
    ladolescent sont lexpression de dépendance.

13
Restriction alimentaire cognitive
  • Le comportement de restriction alimentaire est
    devenu un sujet majeur de préoccupation et de
    plus en plus fréquent chez les filles de plus en
    plus jeunes et chez les adolescents.
  • Il génère un effet dune dérégulation
    comportementale qui inhibe lexpression ou
    lutilisation physiologique des signaux internes
    de la faim et de la satiété.

14
Restriction alimentaire cognitive
  • La pratique et la prescription de régimes
    sévèrement hypocaloriques non adaptés à la
    physiologie de lenfant et de ladolescent
    favorisent le comportement de restriction source
    de carences nutritionnelles et de troubles de
    croissance.

15
Facteurs socio-économiques
  • Des facteurs incitent à la consommation
  • Laccessibilité aux aliments (argent de poche)
  • Les larges parts proposées par les
    agro-alimentaires
  • Le packaging.
  • Limpact des images télévisées à travers la
    publicité qui oriente les choix alimentaires en
    exacerbant leur désir de consommation.
  • Lévolution des modes de vie

16
Facteurs socio-économiques
  • Autres facteurs incitent à la monotonie
    alimentaire
  • Le niveau de revenu influence la qualité et le
    choix des aliments (salaire et prix).
  • La déstructuration des repas et le grignotage
  • Les facteurs culturels
  • La sédentarité.

17
Facteurs médiatiques
  • Les médias font partie intégrante de la vie
    quotidienne des jeunes.
  • Les 4-14 ans regardent la télévision 2h20 par
    jour (Médiamétrie, janvier 2003).
  • La communication alimentaire et nutritionnelle
    constitue un enjeu sanitaire et économique
    majeur.
  • Dans ce cadre, deux types de communication,
    celles des agents économiques et celle des
    médias, apparaissent dominantes, au moins en
    termes quantitatifs.

18
Facteurs médiatiques
  • Le discours alimentaire et nutritionnel des
    industriels et distributeurs s'organise
    essentiellement selon deux axes
  • Une communication publi-promotionnelle
    quantitativement importante au service des
    produits et marques, qui peut intégrer des
    attributs santé selon les segments de marché et
    les politiques marketing guidées par les attentes
    des consommateurs.

19
Facteurs médiatiques
  • Le discours alimentaire et nutritionnel des
    industriels et distributeurs s'organise
    essentiellement selon deux axes
  • Une communication nutritionnelle,
    non-publicitaire, qui peut se développer au
    profit de l'image d'une marque, d'une entreprise
    ou d'un aliment ou groupe d'aliments lorsqu'elle
    est mise en œuvre par une interprofession.
  • Elle vise plutôt à construire une relation
    durable et de confiance avec les consommateurs et
    les prescripteurs.

20
Facteurs médiatiques
  • La publicité et d'autres formes de marketing
    occupent une place importante dans la
    communication alimentaire et nutritionnelle.
  • En revanche, il est difficile de savoir si elles
    ont un rôle déterminant dans la formation ou la
    modification des attitudes et comportements.

21
Facteurs médiatiques
  • Parmi les différents facteurs identifiés de
    lobésité infantile (manque d'activité physique,
    offre alimentaire déséquilibrée, consommations
    alimentaires excessives, hérédité...), le rôle de
    la publicité télévisée sur les préférences
    alimentaires et donc sur les comportements
    alimentaires, est fréquemment évoqué.

22
Facteurs médiatiques
  • Le rôle de la famille, notamment des parents,
    doit rester prépondérant dans l'organisation de
    l'alimentation, et être renforcé par le concours
    d'autres adultes (personnels enseignants et de
    santé).
  • Mais leur tâche est rendue difficile par la
    multiplicité des messages.

23
Facteurs médiatiques
  • Lenvie dacheter un produit dépend du fait de le
    connaître par la publicité.
  • Le secteur alimentation-boisson y consacre 70 de
    ses investissements publicitaires.
  • 70 des publicités cible des produits sucrés,
    céréales , bonbons et des produits gras et non
    des aliments comme le pain, les fruits et les
    légumes.

24
Facteurs médiatiques
  • Une autre étude réalisée pour la Food Standards
    Agency (FSA), a établi que la publicité pour les
    produits alimentaires a une influence sur les
    préférences, le comportement d'achat et la
    consommation des enfants, et que cette influence
    porte aussi bien sur la préférence de la marque
    mise en avant que de la catégorie de produits
    concernés.
  • Or les enfants constituent la clientèle de demain
    et les attitudes acquises pendant lenfance
    déterminent en grande partie leurs comportements
    alimentaires futurs !

25
Facteurs médiatiques
  • Une étude française(2006) auprès de 352 enfants
    et 352 parents montre
  • Une forte exposition des enfants à la télévision
  • Jour de semaine 1 heure 48 min 58 min.
  • Mercredi 2 heures 46 min 1 heure 40 min.
  • Samedi 2 heures 54 min 1 heure 56 min
  • Une forte majorité (60) d'enfants regarde tous
    les jours les programmes télévisés de fin
    d'après-midi et donc, très probablement, les
    publicités qui sont diffusées à ce moment.
  • De plus, 32 d'enfants ont la télévision dans
    leur chambre.

26
Facteurs médiatiques
  • Une étude française(2006) auprès de 352 enfants
    et 352 parents montre
  • Des enfants forts en pub Description des
    publicités courantes
  • - Publicité Lion de Nestlé vue par 70 des
    enfants
  • Publicité Danette vue par 69 des enfants
  • - Publicité Chupa-Chups vue par 46 des
    enfants
  • Un fort taux de pénétration de ces trois
    publicités chez les enfants interrogés.

27
Facteurs médiatiques
  • Une étude française(2006) auprès de 352 enfants
    et 352 parents montre
  • Les publicités donnent envie de manger les
    produits
  • Publicité Lion de Nestlé donne envie à
  • 54 des enfants qui l'ont vue,
  • Publicité Danette donne envie à
  • 65 des enfants qui l'ont vue,
  • Publicité Chupa-Chups donne envie
  • à 57 des enfants qui l'ont vue.
  • Les enfants sont capables de reconnaître de
    manière consciente l'influence de la publicité
    sur leurs préférences.

28
Facteurs médiatiques
  • Une étude française(2006) auprès de 352 enfants
    et 352 parents montre
  • Les parents trouvent les publicités influentes

  • Regroupement
  • Une très forte majorité de parents perçoit
    l'influence de la publicité sur leurs enfants.

Oui tout à fait 25 71
Plutôt oui 46 71
Plutôt non 20 28
Pas du tout 8 28
NSP 1 /
29
Facteurs médiatiques
  • Une étude française(2006) auprès de 352 enfants
    et 352 parents montre
  • Les publicités incitent les enfants à réclamer

  • Regroupement
  • Un tiers des parents, trouve que leurs enfants
    réclament assez ou très souvent des produits vus
    à la télévision.

jamais 14 67
de temps en temps 53 67
assez souvent 20 32
très souvent 12 32
NSP 1 /
30
Facteurs médiatiques
  • Entre deux produits, les enfants préfèrent les
    marques(la préférence spontanée des enfants entre
    deux produits)
  • En ce qui concerne les céréales du petit
    déjeuner, les céréales Chocapic sont préférées
    par 77 des enfants,
  • 53 des enfants préférant Chocapic se
    souviennent avoir vu une publicité pour ce
    produit
  • - Dans le cas des colas, 95 des enfants
    préfèrent la marque Coca-cola.
  • - 70 des enfants préférant Coca-Cola se
    souviennent avoir vu une publicité pour ce
    produit.

31
Facteurs médiatiques
  • Les enfants influent sur les achats de leurs
    parents
  • Pourcentage de familles dont les parents achètent
    le produit lorsque l'enfant le réclame
  • Lion de Nestlé 84
  • Danette 87
  • Chupa-Chups 82

  • Regroupement

Très facile 11 57
Plutôt facile 46 57
Assez difficile 34 40
Très difficile 6 40
NSP 3 /
32
Facteurs médiatiques
  • Les enfants influent sur les achats de leurs
    parents

Le premier motif mentionné par les parents est le
besoin de faire plaisir à l'enfant avec 65 . En
cas de refus, l'intérêt nutritionnel des produits
ne semble pas constituer la motivation majeure
car l'équilibre alimentaire n'arrive qu'en 3e
position avec 19 des réponses, après l'autorité
parentale et le prix.
33
Facteurs médiatiques
  • Les consommations réelles des enfants ?

Très faible nombre de citations des produits
laitiers, La quasi absence des fruits,
34
Facteurs médiatiques
  • Les consommations réelles des enfants ?

Au global une qualité nutritionnelle un peu moins
mauvaise.
35
Facteurs médiatiques
  • Les consommations réelles des enfants ?

60 des produits préférés par les enfants sont
trop sucrés ou trop gras .
36
Facteurs médiatiques
  • Les consommations réelles des enfants ?

Plus de la moitié des produits présents dans les
placards sont trop sucrés ou trop gras.
37
Facteurs médiatiques
  • Les consommations réelles des enfants ?

Les préférences des enfants se portent sur les
catégories de boissons les plus riches en sucres
ajoutés.
38
Facteurs médiatiques
  • Les consommations réelles des enfants ?

Les eaux minérales ou du robinet constituent la
première catégorie de boissons avec 40 des
relevés,
39
Facteurs médiatiques
  • Les consommations réelles des enfants ?

La faible place du foyer familial dans l'idéal
nutritionnel des enfants, en faveur d'autres
types de restaurations à l'extérieur des foyers
peut contribuer au fait que l'univers familial
transmet de moins en moins les habitudes
alimentaires au profit d'autres vecteurs.
40
Facteurs médiatiques
  • Influence de la publicité

Trois catégories d'aliments sans intérêt
nutritionnel représentent à elles seules les
trois quarts des produits relevés dans les spots
publicitaires
41
Facteurs médiatiques
  • Influence de la publicité
  • La pyramide alimentaire

42
Facteurs médiatiques
  • Les nutritionnistes se sont essentiellement
    attachés à l'individu et à son comportement
    alimentaire, puisque c'est lui qui est finalement
    responsable de l'assemblage des différents
    aliments disponibles en un régime alimentaire
    défini plus ou moins favorable à sa santé.

43
Facteurs médiatiques
  • Ce n'est que récemment que les nutritionnistes se
    sont penchés sur des analyses plus fines du prix
    des aliments et des conséquences nutritionnelles.
  • A l'heure actuelle, la calorie en tant que telle
    ne coûte pratiquement rien, d'où son succès
  • Le nutriment le plus coûteux est l'eau
    structurée (notamment sous sa forme fruits et
    légumes)
  • Les aliments les plus économiques sont les
    aliments gras et/ou sucrés.

44
Facteurs médiatiques
  • Il n'est sans doute pas possible de faire une
    relation causale directe avec les évolutions
    alimentaires, mais il est difficile d'imaginer
    que ces évolutions de prix n'aient pas d'impact.

45
Facteurs médiatiques
Si on dressait la table d'un enfant télévore en
s'inspirant des images que lui renvoient les
publicités télévisées, le menu type aurait de
quoi faire frémir les nutritionnistes, les
parents et les autorités en santé publique. Le
gamin ne mangerait aucun pain de grain entier,
pas de produits laitiers à la fois faible en gras
et faible en sucre, aucune légumineuse et aucune
noix. Avec une absence totale de légumes et de
fruits.
46
Facteurs médiatiques
L'alimentation globale serait déficiente en
fibres et fort probablement trop riche en lipides
totaux et saturés et en sodium . Ce qui
ressort de lanalyse des publicités, c'est la
représentation d'un régime alimentaire
déséquilibré qui, à la longue, contribue au
problème de l'obésité chez les jeunes.
47
Actions préventives
  • Les dérives du comportement alimentaire
    constituent un problème de santé publique car
    lobésité, les MCV, le diabète peuvent être la
    résultante dune alimentation inadéquate sans
    ignorer dautres facteurs tels que lhérédité et
    le mode de vie.
  • Il existe un large consensus scientifique pour
    affirmer que lalimentation si elle respecte des
    principes simples contribue fortement au maintien
    de la santé.

48
Actions préventives
  • Faire des repas réguliers
  • Diversifier les aliments
  • Privilégier les fruits et les légumes
  • Ne pas abuser des graisses et de des sucreries
  • Être actif
  • Suivre la croissance et le développement de
    lenfant

Une éducation alimentaire qui transmet à lenfant
des connaissances alimentaires et nutritionnelles
simples mais fondamentales pour déboucher sur
des choix éclairés dés le premier âge est
primordiale pour ces actions préventives.
49
Actions préventives
Cette éducation alimentaire doit promouvoir les
notions déquilibre et de plaisir
alimentaire. Valoriser le rôle de la famille dans
la construction du comportement alimentaire.
Disposer de références scientifiques reconnues
pour construire les outils pédagogiques.
50
Actions préventives
Réaffirmer la pertinence nutritionnelle des
modèles alimentaires traditionnels. Revoir
linsertion de léducation alimentaire dans les
programmes scolaires. Développer les
collaborations entre les parents, le personnel
enseignant, le personnel soignant et dautres
intervenants de la société comme les média et les
agro-alimentaires.
51
Une Question?
  • Où sarrêtent les perturbations du comportement
    alimentaire et où commencent les troubles du
    comportement alimentaire?

Une Réponse
La limite est progressive mais non pas aléatoire.
52
Merci pour votre attention
Avez vous des questions?
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