PHYSIOPATHOLOGIE DE LA SPASTICITE - PowerPoint PPT Presentation

1 / 15
About This Presentation
Title:

PHYSIOPATHOLOGIE DE LA SPASTICITE

Description:

Elle est la cons quence d'une l sion du faisceau pyramidal quel qu'en ... pini re, cortex ou tronc c r bral) et la nature (tumeur, traumatisme, scl rose ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:1014
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 16
Provided by: Anop
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: PHYSIOPATHOLOGIE DE LA SPASTICITE


1
PHYSIOPATHOLOGIE DE LA SPASTICITE
  • LORIN M.
  • DORE M. Septembre 2006

2
1. Définition
  • Spasticité clinique 1 des symptômes du syndrome
    pyramidal caractérisé par une exagération du
    réflexe détirement secondaire à une
    hyper-excitabilité des réflexes spinaux. (exemple
    avec extension passive du biceps brachial)
  • Elle est habituellement associée à une
    libération des réflexes de flexion. Elle est la
    conséquence d'une lésion du faisceau pyramidal
    quel qu'en soit le siège (moelle épinière, cortex
    ou tronc cérébral) et la nature (tumeur,
    traumatisme, sclérose en plaques, etc.).
  • Signe variable selon
  • la pathologie (SEP, paraplégies,)
  • le segment de membre touché
  • Le contexte (émotion, anxiété,)
  • Quelle que soit la pathologie, cest le siège
    anatomique de la lésion qui détermine le type de
    dérèglement.

3
2. Réflexe détirement
  • Définition augmentation du niveau de contraction
    du muscle en réponse à son propre étirement.
  • Force développée par létirement du muscle
  • Composante passive élasticité musculaire
  • Composante active réflexe détirement
  • Le réflexe détirement a 2 composantes
  • Initiale PHASIQUE puissante, de courte durée,
    liée à la vitesse dallongement
  • Secondaire TONIQUE moins puissante mais se
    maintient tout au long de lallongement

4
3. Expérimentation
  • Lhyper-excitation réflexe à lorigine de la
    spasticité conséquence de linterruption des
    voies descendantes contrôlant le niveau
    dexcitabilité des motoneurones.
  • Par lésions des différentes structures du système
    nerveux on observe les réactions suivantes
  • Lésions sélectives
  • Faisceau pyramidal tonus musculaire normal, pas
    deffet sur la spasticité.
  • Corticale les aires 4 et 6 participent à la
    formation du fx pyramidal au niveau de la
    pyramide bulbaire et également à celle de la
    réticulée.
  • Une lésion des aires 4 et 6 en bilatérale
    entraîne une spasticité important contrairement à
    une lésion isolée de laire 4 (même résultat que
    lésion du fx pyramidal)

5
  • Capsule interne génératrice de spasticité
    (surtout bras postérieur)
  • Réticulo-spinale latérale

Stimulation
Lésion
Noyau giganto cellulaire
Réticulo spinale latérale
Aire 6
Spasticité
PPSI
de la spasticité
6
  1. Réticulo spinale médiale

Stimulation
Lésion
Noyau réticularis pontis oralis et caudalis
Réticulo spinale médiale
Aire 6
Spasticité
PPSE
Spasticité
7
  1. Noyau Vestibulaire sa lésion entraîne une
    potentialisation de leffet anti-spastique dune
    lésion du système réticulo spinal médial

Stimulation
Lésion
Noyau réticularis pontis oralis et caudalis
Réticulo spinale médiale
Aire 6
Spasticité
PPSE
Noyau vestibulaire
Spasticité
Lésion
8
  • Lésions globales
  • Présentent une hypertonie plutôt rigide que
    spastique. A ce titre, il ne sagit pas dun bon
    modèle de spasticité.
  • De plus, compte tenu du manque dinformation sur
    la décerébration humaine ou la section spinale du
    nouveau né in vivo, les informations présentées
    ne nous ont pas parues dune pertinence majeure.
  • Bilan
  • Le faisceau pyramidal nintervient pas dans le
    contrôle de lexcitabilité des réflexes spinaux.
  • Laire 6 (noyau giganto cellulaire) joue un rôle
    incontournable dans la genèse de la spasticité.
  • La réticulée a un rôle de contrôle des réflexes
    spinaux
  • Latérale inhibitrice
  • Médiale excitatrice

9
4. Physiopathologie
  • Elle n'est pas clairement élucidée. Trois
    mécanismes peuvent l'expliquer des
    modifications des propriétés mécaniques des
    muscles, la réorganisation synaptique segmentaire
    ou enfin la libération des voies spinales
    segmentaires qui est l'explication la plus
    courante.
  • L'exagération du réflexe myotatique peut avoir
    trois explications
  • l'hyperactivité des motoneurones gamma rend le
    fuseau neuromusculaire hypersensible à ses
    stimuli spécifiques (l'étirement et les
    vibrations)
  • l'hyperexcitabilité du motoneurone alpha le
    motoneurone peut être devenu plus excitable car
    il a perdu tout ou partie de ses connections
    supra-segmentaires, ou le motoneurone peut
    recevoir un plus grand nombre d'influences
    facilitatrices ou moins d'influences inhibitrices
  • la modification de l'inhibition présynaptique
    exercée sur les fibres Ia.

10
5. Aspects cliniques
  • L'apparition d'une manifestation spastique peut
    être le premier symptôme d'une affection
    neurologique. Lorsque la lésion des voies
    descendantes apparaît progressivement (tumeur,
    compression médullaire, SEP, leucodystrophie), le
    tonus musculaire augmente progressivement. La
    spasticité peut se manifester par une
    augmentation du tonus musculaire lors de
    l'étirement passif. Des spasmes, en flexion ou en
    extension des membres, peuvent s'y associer. La
    spasticité prédomine habituellement sur les
    muscles fléchisseurs des membres supérieurs et
    sur les muscles extenseurs des membres
    inférieurs. Elle se renforce lors de la station
    debout.
  • La gêne fonctionnelle secondaire à la spasticité
    peut passer d'une simple limitation de la vitesse
    et/ou de l'amplitude du mouvement au
    déclenchement de mouvements involontaires de
    flexion ou d'extension (contractures en extension
    chez les paraplégiques incomplets à la marche ou
    empêchant la station assise au fauteuil).

11
6. Spasticité et mouvement volontaire
  • Au cours du mouvement volontaire, tout ce passe
    comme si lhyperexcitabilité observée chez les
    spastiques était supprimée.
  • Cas de la marche le deuxième roulement de la
    phase dappuis est dû à un réflexe détirement
    qui est modulé par des réflexes dinhibition
    pré-synaptique Ia. Chez le sujet spastique, le
    contrôle insuffisant de ce réflexe peut venir
    altérer la marche par une contraction
    inappropriée du soléaire génératrice dun équin
    du pied
  • Au cours du syndrome pyramidal, on peut observer
    deux signes rapportables à la spasticité
  • Syncinésies mouvement inappropriée dautres
    segments de membres qui accompagnent un mouvement
    le plus souvent de façon synergique. (ex flexion
    du coude à la marche)
  • Co-contractions contraction simultanée
    dagonistes et dantagonistes au cours dun
    mouvement volontaire.

12
7. Modification des propriétés visco-élastiques
  • Laugmentation de la raideur des muscles
    spastiques est probablement le fait de leur non
    utilisation (paralysie ou immobilité prolongée).
    Des modifications histo-chimiques sont ainsi
    observées précocement.

13
8. Évaluation électro-physiologique
  • Létude des perturbations de la motricité au
    cours de la spasticité repose sur létude des
    régulations de la voie réflexe mono-synaptique Ia
    au moyen du réflexe H.
  • Lhyper-excitabilité du réflexe myotatique chez
    les patients spastiques se caractérisent par
    laugmentation du rapport H max / M max, cest à
    dire
  • Exagération du réflexe H à la contraction
    volontaire les motoneurones a peuvent être
    hyper-excité par une augmentation du gain ou une
    diminution du seuil dexcitabilité
  • Absence dinhibition associé au relâchement

14
Conclusion
  • La spasticité est un des symptômes du syndrome
    pyramidal
  • Elle peut être associée à certains signes au
    cours du syndrome pyramidal tels que les
    syncinésies ou les co-contractions.
  • Elle est caractérisé par une exagération du
    réflexe détirement secondaire à une hyper
    excitabilité des réflexes spinaux
  • Le déreglement observé est fonction du siège
    anatomique de la lésion
  • Au cours du mouvement volontaire, lhyper
    excitabilité observée chez les sujets spastiques
    semble supprimée.

15
FIN
  • BIG APPLAUSE
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com