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Le Risque dans la Globalisation INTRODUCTION I

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C'est un processus conomique et g opolitique orient par la dynamique concurrentielle ... d j int gr s dans le prix actuel ; seul un v nement impr visible pourra le ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Le Risque dans la Globalisation INTRODUCTION I


1
Le Risque dans la GlobalisationINTRODUCTION
-I-
  • MS-IEKM
  • Michel Henry Bouchet
  • Janvier 2008

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Quest-ce que la Globalisation?
  • Expansion mondiale de léconomie marchande
  • Etape récente de lévolution du capitalisme où
    léconomie de marché, fondée sur la concurrence
    et le profit, sétend à toute activité de
    production et déchange de biens et services
  • Cest un processus économique et géopolitique
    orienté par la dynamique concurrentielle des
    échanges. Il a pour vecteur la libéralisation
    commerciale et financière, et la prédominance
    croissante du marché sur lEtat, sous la
    régulation vigilante des IFIs.

3
Quest-ce que le Risque?
  • Le risque émerge lorsque la validité des
    informations dont on dispose sur une situation
    est incertaine, incomplète ou tout simplement
    absente.
  • La disponibilité de linformation est en-soi une
    mesure du risque (BdP!)
  • La rareté de linformation implique la mise en
    uvre dactions pour pallier les conséquences
    coûteuses de ces risques (coût de transaction,
    délais, assurance, incertitude)

4
Risques et incertitudes dans la globalisation
Il ny a pas de loi pour analyser le
risque Le risque est lié à lincertitude et
lincertitude provient du manque dinformations
fiables. Le risque-pays sévalue en agrégeant
toutes les incertitudes spécifiques dun
investissement trans-frontière, puis en évaluant
lincidence sur les revenus attendus de
linvestissement ? risque pays gt risque national
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Principales composantes du risque pays
  • Risque économique
  • Risque financier
  • Risque de transfert
  • Risque de marché
  • Risque socio-politique
  • Risque lié à lenvironnement culturel
  • Risque opérationnel
  • Risque légal et contractuel
  • (Corruption, confiscation, pot-de-vin,
  • bureaucratie)
  • Risque de contamination régionale
  • Risque systémique (crise globale)

Quantifiable mais lié au type de projet
Incertain, qualitatif et subjectif
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Les racines historiques de lévaluation du risque
  • Jusquau Moyen-âge,le processus de décision est
    conduit par la tradition, la chance et la
    superstition.
  • Lorsque le Christianisme sest répandu en Europe
    de lOuest, cest la volonté de Dieu qui est
    devenue le guide orientant les prises de
    décision.
  • 1000 les Croisades les Européens entrent en
    collision avec lempire Arabe qui était familier
    avec le système numérique Hindou sans chiffre
    le risque se résume à du hasard ou de la chance
    (Le Goff, Braudel)
  • Le processus rationnel de prise de risque
    nécessite un système de dénombrement. Ce système
    atteint lOuest au 8ème siècle et se répand
    pendant la Renaissance et le 16ème siècle
    Colomb, Copernic, Paccioli, Cardano, Galilée

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La  découverte  du risque
1703
Pascal 1654
Fermat 1654
Markowitz 1952
M. Scholes 1997
B. Mandelbrot
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Les racines historiques de lévaluation du risque
  • En 1654, Chevalier de Méré, Blaise Pascal et
    Fermat travaillent sur les jeux dargent et les
    mathématiques ils remplacent ainsi les choix
    aléatoires par des probabilités
  • 1703 von Leibniz et Jacob Bernoulli Loi des
    grands nombres et méthode danalyse statistique.
  • 1730 de Moivre suggère la structure de la loi
    normale de distribution et le concept
    décart-type ouvrant ainsi la voie aux lois des
    moyennes.
  • 1900 Bachelier loi de Gauss et loi sur
    lefficience des marchés

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Les racines historiques de lévaluation du risque
  • 1952 Le prix Nobel Markowitz travaille sur la
    diversification du risque dans un portefeuille
  • Frank Knight (Chicago Ph.d-1916- Professeur
    déconomie de Milton Friedman) théorie de
    lincertitude Il y a une tendance sociale
    sous-jacente à considérer le futur comme une
    simple projection du passé. Aucune politique
    économique nest capable de corriger les
    déséquilibres sur le long terme
  • 1962-2008 Benoît Mandelbrot et la théorie des
    fractales

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Quest ce que le risque moderne?
  • Ulrick Beck défend lidée que nous vivons dans
    une société de risque global où les
    conséquences indésirables du développement
    technologique traversent les frontières
    temporelles et spatiales.
  • Professor of sociology at University of Munich,
    Beck wrote Risk Society (1986), Counterpoison
    (1991), Ecological Enlightenment (1992) and
    Ecological Politics in an Age of Risk (1994).
  • Le concept de risque est un concept moderne. Il
    tente danticiper et de rendre contrôlable les
    décisions imprévisibles prises par la société
    civile. La nouveauté dans la tentative de mesure
    des risques tient au fait que des décisions
    actuelles déterminent les conséquences globales
    futures. Pour influer sur ces conséquences
    globales de long terme, les seuls recours sont
    les alliances globales et le multilatéralisme. La
    coopération transnationale conduit à une perte
    dautonomie mais à un gain de souveraineté.

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Évaluation du risque dun portefeuille
  • Mesure du risque s Écart type Racine carrée
    de la variance moyenne des écarts à la moyenne

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Corrélation croissance/flux migratoires?
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Benoît Mandelbrot
  • Né en Pologne en 1924, il émigre en France en
    1936.
  • 1952 Doctorat de mathématiques à l'Université de
    Paris
  • Enseigne l'économie à Harvard, l'ingénierie à
    Yale, la physiologie et les mathématiques à Paris
    et à Genève.
  • 1958 Travaille au centre de recherche dIBM à
    New York.
  • 1972 Initiateur du développement de la géométrie
    fractale
  • 1993 Prix Wolf de physique
  • 2001 Financial Symposium-Chaire Global
    Finance/CERAM
  • La géométrie fractale propose de discerner des
    formules mathématiques dans le chaos de
    phénomènes aussi variés que la forme des
    montagnes, la turbulence des gaz ou les
    fluctuations des cours de Bourse. Il s'agit de
    passer d'une science classique "lisse" à une
    étude du "rugueux" .
  • Les "fractales" (latin brisé") sont des courbes
    reproduisant les similitudes, invariances et
    symétries de la nature Le tout peut être divisé
    en parties plus petites, chacune répétant le tout
    comme en écho.
  • Standard arithmetic is wrong to capture the
    reward and risk ratio as risk is much bigger than
    generally acknowledged!

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Benoît Mandelbrot ou le père spirituel de la
théorie des fractales
  • Né en Pologne en 1924, il émigre en France en
    1936
  • 1952 Polytechnicien Doctorat de mathématiques
    à Nomale Sup Paris
  • 1958 Travaille au centre de recherche dIBM à
    New York
  • 1961 Etablit un modèle d'évolution des cours de
    bourse basée sur la géométrie fractale
  • 1993 Prix Wolf de physique
  • Bibliographie
  • Les objets fractals  forme, hasard dimension -
    1973
  • Les objets fractals, survol du langage fractal -
    1975
  • Une approche fractale des marchés - 2005

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Benoît Mandelbrot ou le père spirituel de la
théorie des fractales
  • Ses premiers travaux
  • Postulat lessentiel des phénomènes de la nature
    obéit à cet autre type de hasard où lon ne peut
    appliquer la loi des grands nombres
  • Étude sur la variation du cours du coton suivant
    le principe de la martingale E(Xt1/XtXt-1)X
    t
  • Les objets à complexité récursivement définie
    comme la courbe de Von Koch (mesure de la côte de
    Bretagne)
  • Il définit lidée dhomothétie déchelle, quil
    désignera quelques années plus tard sous le nom
    dautosimilarité

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Les fondements de lanalyse des risques selon
Mandelbrot
  • 3 modes dévaluation du risque
  • Analyse fondamentale approche déterministe
    pourquoi?
  • Analyse technique astrologie financière avec
    repérages de niveaux de support ou de résistance
  • Analyse financière moderne les prix ne sont pas
    prévisibles mais leurs fluctuations peuvent être
    décrites par les lois mathématiques du hasard le
    risque devient mesurable et donc gérable (théorie
    de probabilités de Pascal, Fermat, Bachelier)
  • formules de Black-Scholes de gestion des
    risques dans un portefeuille dinvestissement

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Les 2 postulats sous-jacents à la finance
 moderne 
  • (1) les prix et les cours montent et descendent
    avec des probabilités égales. Lécart-type s,
    racine carrée de la variance, permet de mesurer
    lampleur des variations autour de la moyenne.
    Celles-ci sont distribuées selon une  loi
    normale  50  des observations lt moyenne et
    50  gt moyenne (loi normale symétrique) 68 des
    variations sont de faibles amplitudes lt 1
    écart-type, 95 lt 2 écart-types, et 98 lt 3
    écart-types.
  • Sur un histogramme, ces variations ont la forme
    dune  courbe en cloche  lessentiel des
    variations est de faible amplitude et celles de
    vaste ampleur sont marginales (queues de
    distribution) le modèle standard sappuie sur la
    loi de Gauss

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Loi de Gauss et distribution  normale 
Les nombreuses variations de faible amplitude
sont regroupées au centre
Les rares grandes observations sont regroupées
sur les bords
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Les 2 postulats sous-jacents à la finance
 moderne 
  • (2) postulat defficience des marchés les
    marchés et les agents sont rationnels. Les prix
    et les cours reflètent toute linformation
    disponible sur les marchés et chaque variation de
    cours est indépendante des précédentes le cours
    des valeurs reflète intégralement toutes les
    informations pertinentes. Le marché sadapte
    presque immédiatement aux flux dinformations.
  • Un portefeuille est  efficient  sil produit un
    gain maximal pour un risque minimal (Markowitz),
    avec hypothèse de rationalité et dhomogénéité
    des agents.

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Le concept defficience des marchés
(Malkiel,1989)
 Un marché boursier est dit efficient si les
cours cotés reflètent pleinement et correctement
toute linformation disponible et pertinente.
Plus formellement, un marché est dit efficient
par rapport à un ensemble spécifique
dinformation donné, si la communication à tous
les participants du marché de linformation
contenue dans cet ensemble na pas dimpact sur
le niveau des cours cotés. De plus, lefficience
dun marché par rapport à un ensemble
dinformation donné a une conséquence pratique
il est impossible de réaliser des gains boursiers
en mettant en uvre une politique
dinvestissement fondé sur cet ensemble
dinformation.  Martingale des prix actualisés
E(S(t1) ) S(t)
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Les 4 (Faux) axiomes clés de la théorie
financière moderne
1) hypothèse Individus rationnels qui ne
cherchent quà devenir riches. Leurs
comportements sont dictés par leurs intérêts
personnels. Leurs choix et leurs préférences
sillustrent par une fonction dutilité
2) hypothèse Investisseurs tous similaires. Ils
ont les mêmes objectifs dinvestissement et la
même durée de vie virtuelle. Ainsi en offrant la
même information aux investisseurs, chacun doit
théoriquement prendre les mêmes décisions. Les
investisseurs ont des anticipations homogènes.
Ils sont preneur de prix et non faiseur
de prix . (Stiglitz-2002 asymétrie!)
3) hypothèse Changement de prix continu. Les
cotations ou les taux de changes fluctuent dune
valeur à une autre de manière continue. Lidée
centrale de Markowitz était de réduire toutes les
décisions dinvestissements à deux chiffres
moyenne et variance des prix anticipés. En 1970
Samuelson (MIT) a fait la démonstration de
lhypothèse de changement continu des prix.
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Les 4 (Faux) axiomes-clé de la théorie financière
moderne
4) Hypothèse le changement des prix suit la loi
de Brown (étude physique du mouvement dune
molécule dans un milieu uniforme). Indépendance
et loi normale de distribution. Les changements
de prix suivent les proportions dune  courbe en
cloche  La plupart des changements sont de
faible importance et très peu sont importants. En
fait, environ 68 des variations sont faibles.
Lécart type ó est faible Selon la logique
gaussienne, tsunamis financiers et crises
narrivent en théorie que tous les 7000 ans!!
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Doit-on utiliser la loi Normale?
  • Les rendements continuent dêtre modélisés par la
    loi normale même si lanalyse des rendements
    montre que les marchés ne suivent pas précisément
    un mouvement brownien ( cf graphique des
    variations).

EQUITY DAILY RETURNS NOISE 1987-2000
BROWNIAN MOTION EQUIVALENT DAILY RETURNS
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Les assureurs et le risque
  •  Les réassureurs fixent leurs tarifs en fonction
    de modèles statistiques de probabilités pouvant
    couvrir 50, 100 et jusquà 250 ans. Ces dernières
    années, les catastrophes se sont accélérées. Mais
    il peut sagir dun simple pic sans que la loi
    des probabilités soit remise en question 
  • Denis KESSLER, PDG de SCOR
  • Challenges, 15/9/2005

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Les crises des pays émergents
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Paris Club official bilateral debt restructuring
27
(No Transcript)
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Coût des catastrophes naturelles et de Septembre
2001
  • Katrina 08/2005 59 Milliards
  • Tsunami de Thaïlande 12/2004 5 Milliards
  • Ouragan Charley 08/2004 US7,7 Milliards
  • Ouragan Ivan 7,4 Milliards
  • Ouragan Andrew (1992) 21,6 Milliards
  • World Trade Center (09/11) 20,7 Milliards

Source Swiss Re, reinsurance company/March 2005,
FT 07/20/2005
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Benoît Mandelbrot
  • "Combien mesure la côte de la Bretagne?"
  • Dans une trajectoire, il faut se concentrer non
    pas sur la direction mais sur ses variations
  • Cette estimation dépend de l'instrument de mesure
    utilisé, donc de la finesse de l'observation, et
    en définitive, de l'observateur. Plus on descend
    dans le détail, le détail du détail etc..., plus
    la longueur de la mesure augmente. A l'échelle
    microscopique ou atomique, elle devient
    quasiment infinie!
  • Le fini contient donc de linfini. Si l'on zoome
    successivement, d'un facteur cent sur un détail,
    puis un détail du détail ... on retrouve des
    formes identiques quelques zooms plus loin. Il
    est difficile alors de savoir où l'on est
    précisément, et à quelle échelle de grossissement
    l'on se trouve, tant les formes rencontrées sont
    semblables et récurrentes
  • Le tout est semblable à ses parties !

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  • Fractal est un terme issus du latin
  • (fractus cassé ) forme géométrique qui peut
    être fractionnée en parties plus petites, chacune
    des parties étant une reproduction identique à
    plus petite échelle de la forme géométrique .
  • Les branches dun arbre ou les bifurcations dune
    rivière sont des exemples naturels de fractals.

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Benoît Mandelbrot
  • Une fractale repose sur la symétrie entre les
    grandes et les petites échelles, une forme
    d'ordre entre les variations des fluctuations.
    Les fluctuations aux petites échelles ne sont pas
    du bruit parasite marginal, elles expliquent les
    variations de grandes échelles. Ces variations,
    petites ou grandes, suivent la même loi
    d'évolution cyclique dans le temps concept
    d'invariance d'échelle.
  • L'invariance d'échelle est une symétrie qui se
    retrouve à toutes les échelles. Elle implique la
    récurrence dun motif à l'intérieur d'un motif
    le degré d'irrégularité reste constant sur
    différentes échelles. Une figure fractale est
    une figure invariante d'échelle.
  • Les variations graphiques dans les distributions
    présentent d'étranges similitudes une fractale a
    la même structure, de près, de loin ou de tous
    les niveaux intermédiaires.

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Les postulats de Mandelbrot du hasard
sage au hasard sauvage
  • Les prix et les cours ont une relation
    statistique de type fractale, avec une mémoire de
    long terme, et leurs variations ne sont pas
    indépendantes
  • Les variations de cours ne suivent pas une loi
    normale
  • Les queues de distribution ne disparaissent pas
    autour de la moyenne mais décroissent selon une
     loi de puissance . Ces très grandes valeurs
    ont un point commun leur fréquence de
    survenance est aussi faible que leur magnitude
    est forte. Il existe une relation hyperbolique
    entre la fréquence d'un prix et son niveau

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Loi de puissance
  • Pareto a observé que la richesse suit un
    "déséquilibre prévisible", avec 20 de la
    population détenant 80 du revenu la fonction
    utilisée pour la représentation de l'hyperbole
    est une fonction d'une puissance négative du
    niveau des revenus
  • Le linguiste George Zipf a observé que la
    fréquence des mots tombe dans un modèle de loi de
    puissance, avec un petit nombre de mots très
    utilisés (je, de, le, pour), un nombre modéré de
    mots communs (libre, chat, voiture), et un grand
    nombre de mots à plus faible fréquence
    (péripathétique, délétère...)
  • Jacob Nielsen a observé les distributions en
    forme de lois de puissance dans le nombre de
    pages vues sur les sites web

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Le hasard selon Mandelbrot
  • Mandelbrot distingue 3 formes de hasard
  • Le hasard bénin, il représente une régularité à
    grande échelle, par exemple le mouvement Brownien
    relève hasard bénin.
  • Le hasard lent ici les lois de probabilités
    classiques sont applicables, mais le fait de
    savoir si le système va devenir régulier est
    inutile tellement le système évolue lentement.
  • Le hasard sauvage il se caractérise par 2
    symptômes
  • Écart exceptionnel par rapport à ce qui est
    considéré comme la norme. Il sagit de leffet
    NOE.
  • Les variables successives (restant dans la norme)
    ont une persistance directionnelle qui rend la
    formation de la moyenne impossible problème
    dinterdépendance, on parle deffet JOSEPH.

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Effet  Noé  il dépend de la taille des
événements variations violentes et  queues de
distribution  épaisses discontinuité brutale
Effet  Joseph  il marque linterdépendance des
variations de cours sur longue période et traduit
la  mémoire  des événements violents il dépend
de lordre des événements (régularité des crues
de certains fleuves) Le modèle multifractal
combine effet Noé effet Joseph la volatilité
se concentre en fonction de la dépendance
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Les avertissements de Mandelbrot
  • Les prix ne glissent pas, ils sautent (cette
    discontinuité est la différence majeure entre
    économie et physique classique ex. gaz et
    molécules, collision et température  moyenne )
  • Bulles inévitables analyse fractale des marchés
    montre que lamplitude des risques est identique
    quelle que soit lunité de temps (heure, mois,
    année)
  • Prévision impossible des cours, des taux ou des
    prix seuls les risques peuvent être modélisés
  • Hypothèses erronées de Black Sholes sur le
    calcul de valeur des options
  • Variations de cours en courbe en cloche
  • Volatilité constante
  • Continuité des prix, pas de taxes ni de coûts de
    transactions

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Conclusions
  • La volatilité nest pas constante
  • Les turbulences extrêmes des marchés sont la
    norme, non lexception
  • Ces turbulences ont tendance à intervenir
    groupées effet dinertie et de dépendance
  • Les marchés sont des systèmes dynamiques et
    imprévisibles
  • CRISES GLOBALES et SYSTEMIQUES!

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Conclusions de Mandelbrot
1) Les  bulles  (1929, bulle Internet) sont
inextricablement liées au fonctionnement des
marchés. Elles auront toujours lieu et auront
probablement toujours des conséquences négatives
incontrôlables. Cest une conséquence naturelle
de la manière dont les prix varient.2) Les
marchés sont turbulents et chaotiques. 3) Ils
sont source de déceptions et de surprises
continuelles.4) Il existe un  temps du
marché . La meilleure manière de modéliser les
prix est de mathématiser ce que les traders
savent instinctivement le temps de léchange
saccélère et ralentit selon lenvironnement
économique. 5) Contrairement au dogme
économique, partout et de tout temps les marchés
ont fonctionné de la même manière. Les prix
varient abruptement plus quils ne changent par
lente inflexion. Les prix varient simultanément
et les grands changements tendent à entraîner
dautres grands changements crise globale!
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Lefficience contestée risque de marché
risque de modèle
  • Une dimension fractale dans les cours de bourse
    contribue à remettre en cause la théorie de
    lefficience qui considère " quil est totalement
    impossible de prévoir ses variations futures
    puisque tous les événements connus ou anticipés
    sont déjà intégrés dans le prix actuel seul un
    événement imprévisible pourra le modifier et ce,
    instantanément "
  • Au contraire, la fractalité implique que " le
    comportement passé du marché a une influence sur
    son comportement à venir. Linformation ne serait
    donc pas totalement contenue dans les cours
    cotés, mais se disperserait aussi sur les cours à
    venir .
  • Lerreur de la théorie de lefficience est
    davoir une vision binaire un événement à venir
    est soit parfaitement anticipé et donc intégré
    dans les prix, soit totalement imprévisible et
    donc non pris en compte.
  • La réalité est plus complexe les événements sont
    plus ou moins probables, plus ou moins anticipés
    et on ne peut raisonner en termes binaires.
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