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Diapositive 1

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les volutions du contexte normatif et r glementaire des b tons betons : des performances pour de nouvelles solutions constructives normes de dimensionnement – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


1
LES ÉVOLUTIONS DU CONTEXTE NORMATIF ET
RÉGLEMENTAIRE DES BÉTONS BETONS DES
PERFORMANCES POUR DE NOUVELLES SOLUTIONS
CONSTRUCTIVES
NORMES DE DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES LES
EUROCODES
DECEMBRE 2005
2
  • LES NORMES  EUROCODES  ONT POUR OBJET
    DHARMONISER LES REGLES DE CONCEPTION ET DE
    CALCUL AU SEIN DES DIFFERENTS ETATS DE LA
    COMMUNAUTE EUROPEENNE ET DE CONTRIBUER A LA
    CREATION DU MARCHE UNIQUE DE LA CONSTRUCTION DES
    BATIMENTS ET DES OUVRAGES DES GENIE CIVIL.
  • ELLES FORMENT UN ENSEMBLE COHERENT ET HOMOGENE
    DE TEXTES
  • FAISANT APPEL A UNE APPROCHE UNIQUE,
    SEMI-PROBABILISTE DE SECURITE DES CONSTRUCTIONS
    AVEC DES METHODES DE DIMENSIONNEMENT SELON
    LES ETATS LIMITES,
  • APPLIQUEES AUX DIFFERENTS MATERIAUX ET AUX DIVERS
    TYPES DE CONSTRUCTIONS.

3
SOMMAIRE
  • PRÉSENTATION ET OBJECTIFS DES EUROCODES
  • LES DIVERS EUROCODES
  • LEUROCODE 0 BASES DE CALCUL DES STRUCTURES
  • LEUROCODE 1 ACTIONS SUR LES STRUCTURES
  • LEUROCODE 2 EUROCODE BÉTON
  • EUROCODE 2 et NF EN 206-1 AU SERVICE DE LA
    DURABILITÉ DES OUVRAGES

4
PRÉSENTATION ET OBJECTIFS DES EUROCODES
5
  • Les EUROCODES sont des METHODES DE CALCUL pour
  • dimensionner les ouvrages de bâtiment et de
    génie civil et vérifier leurs stabilité et
    résistance à toutes les actions (incendie,
    accidents, tempêtes, séismes)
  • déclarer la résistance (y compris au feu) de
    certains produits de construction, pour le
    marquage CE.
  • NOTA Les règles de dimensionnement des
    Eurocodes sont issues des recherches les plus
    avancées en génie civil.

6
PRÉSENTATION ET OBJECTIFS DES EUROCODES
  • LES EUROCODES SONT UN ENSEMBLE DE RÈGLES
    TECHNIQUES
  • Générales pour des ouvrages en
  • - BÉTON - BOIS
  • - ACIER - MAÇONNERIE
  • - MIXTE
  • Spécifiques suivant le type douvrage
  • - PONTS
  • - SILOS, RÉSERVOIRS
  • Selon 2 principes fondamentaux
  • DURABILITE ET ROBUSTESSE DES CONSTRUCTIONS

7
  • Documents de référence reconnus par les
    autorités des pays membres
  • Moyen de prouver la conformité aux exigences
    essentielles
  • Base de contrat de réalisation douvrage et
    dingénierie
  • Un cadre pour élaborer les spécifications
    techniques des produits de construction

8
  • LES EUROCODES sont des documents de référence
    reconnus par les autorités des états membres de
    lUE (Union européenne) et de lAELE (Association
    Européenne de Libre-échange) comme
  • Moyen de prouver la CONFORMITÉ DES OUVRAGES AUX
    EXIGENCES ESSENTIELLES de la Directive des
    Produits de Construction, en particulier
  • Stabilité et résistance mécanique
  • Sécurité en cas dincendie
  • BASE pour établir les SPÉCIFICATIONS DES
    CONTRATS pour les travaux de construction et les
    services dingénierie.
  • CADRE pour élaborer les SPÉCIFICATIONS
    TECHNIQUES HARMONISÉES des produits de
    construction

9
  • Les EUROCODES sont des NORMES EUROPÉENNES de
    CONCEPTION et de CALCUL pour les BÂTIMENTS et
    les OUVRAGES de GÉNIE CIVIL.
  • Ils fournissent une série de méthodes et de
    règles techniques communes pour calculer la
    résistance mécanique des éléments ayant une
    fonction structurelle dans un ouvrage de
    construction.
  • Ils permettent de dimensionner au mieux les
    structures en fonction de leur usage.
  • Ils concernent les aspects techniques du CALCUL
    STRUCTURAL et du CALCUL AU FEU des BÂTIMENTS
    et des OUVRAGES de GÉNIE CIVIL.
  • NOTA Les eurocodes ne sont applicables quaux
    ouvrages neufs, mais les principes, les
    exigences de base et les règles fondamentales de
    lEN 1990 sont applicables pour
    lévaluation, voire le renforcement, des ouvrages
    existants.

10
  • Les EUROCODES sont prévues pour améliorer
  • Le fonctionnement du marché unique pour les
    produits et les services dingénierie, en
    supprimant les obstacles dus aux différentes
    pratiques nationales
  • La compétitivité de lindustrie européenne de la
    construction et des industries connexes, dans les
    pays situés en dehors de lUnion Européenne.
  • Ils  harmonisent  les  codes de calcul  des
    différents états membres et remplaceront à terme
    les règles en vigueur dans chaque état membre.
  • (En France, ils remplacent dans le cas du béton,
    le BAEL et le BPEL).
  • Ils permettront de renforcer la compétitivité de
    lingénierie européenne.

11
PRÉSENTATION ET OBJECTIFS DES EUROCODES
5/7
  • Les EUROCODES sont un ensemble de normes
    européennes qui fournissent une série de
    méthodes communes pour calculer la résistance
    mécanique des éléments ayant une fonction
    structurale dans un ouvrage de construction
    (dénommés  produits de construction
    structuraux ). Ces méthodes permettent de
    concevoir des ouvrages de construction, de
    vérifier la stabilité des ouvrages ou parties
    douvrages de construction et de dimensionner
    correctement les produits de construction
    structuraux.
  • Les EUROCODES
  • Un ensemble de règles communes fondées sur les
    concepts semi-probabilistes de sécurité des
    constructions,
  • Un langage commun et une culture commune pour
    les concepteurs européens,
  • Un système transparent,
  • Un système cohérent,
  • Un système adaptable aux besoins des
    prescripteurs à travers certains paramètres
    déterminés nationalement,
  • Une optimisation de la durabilité,
  • Une ouverture vers les hautes résistances.

12
PRÉSENTATION ET OBJECTIFS DES EUROCODES
6/7
  • Les EUROCODES constituent un ensemble cohérent
    de textes fondés sur les concepts
    semi-probabilistes de sécurité des constructions
    et adoptent un format de justification unifié
    pour tous les ouvrages.
  • Les clauses des EUROCODES sont réparties en
    Principes et Règles dapplication.
  • Les Principes, identifiés par la lettre (P),
    sont les bases fondamentales garantissant le
    niveau de performances structural ils sont
    intangibles. Ils comprennent
  • des formulations et définitions sans alternative
    possible
  • des exigences, des prescriptions et des modèles
    analytiques pour lesquels aucune alternative
    nest autorisée sauf indication spéciale.
  • Les Règles dapplication sont des méthodes
    recommandées permettant de satisfaire les
    principes.

13
  • Les EUROCODES constituent
  • Un ensemble de RÈGLES COMMUNES fondées sur les
    concepts semi-probabilistes de SÉCURITÉ des
    constructions,
  • Un LANGAGE COMMUN et une culture commune pour
    les concepteurs européens,
  • Un SYSTÈME COHÉRENT,
  • Un SYSTÈME ADAPTABLE aux besoins des
    prescripteurs à travers certains paramètres
    déterminés nationalement,
  • Une OPTIMISATION DE LA DURABILITÉ,
  • Une ouverture vers les HAUTES RÉSISTANCES.

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LA FIABILITE DES CONSTRUCTIONS
  • Les EUROCODES définissent des exigences
    fondamentales pour atteindre des niveaux de
    performance appropriés en matière de FIABILITE
    DES CONSTRUCTIONS dont les 4 composantes sont
  • la SECURITE STRUCTURALE pour les personnes, les
    animaux domestiques
  • lAPTITUDE AU SERVICE, fonctionnement, confort
  • la ROBUSTESSE en cas de situations accidentelles
  • la DURABILITE, compte tenu des conditions
    environnementales
  • NOTA La référence aux eurocodes en tant que
    règles techniques de justification de la
    fiabilité des ouvrages sera obligatoire pour les
    marchés publics.

15
LES EUROCODES DES CODES DE CONCEPTION ET DE
CALCUL RÉVOLUTIONNAIRES
  • Innovation et création architecturale favorisées
  • Prise en compte de la DURABILITE DES STRUCTURES
    (exigences de performances en terme de
    durabilité)
  • GESTION DE LA QUALITE
  • Différenciation de la FIABILITE
  • Recours possibles à lapproche probabiliste
  • Dimensionnement assisté par lexpérimentation
  • Sécurité des constructions renforcée
  • Approche performantielle
  • Les EUROCODES sont moins directifs que les
    règlements antérieurs, ils laissent au concepteur
    et au calculateur PLUS DE LIBERTE dans le choix
    des méthodes et un PLUS HAUT NIVEAU DE
    RESPONSABILITE. Le concepteur doit choisir ses
    méthodes de calcul en fonction de la complexité
    du problème à traiter.

16
LES EUROCODES DES NORMES MODERNES QUI
SUPPOSENT QUE
  • le choix du système structural et le projet de
    structure sont réalisés par un personnel
    suffisamment qualifié et expérimenté
  • lexécution est confiée à un personnel
    suffisamment compétent et expérimenté
  • une surveillance et une maîtrise de la qualité
    adéquates sont assurées au cours du travail, à
    savoir dans les bureaux détudes, les usines, les
    entreprises et sur le chantier
  • la structure bénéficiera de la maintenance
    adéquate
  • lutilisation de la structure sera conforme aux
    hypothèses admises dans le projet.

17
LES EUROCODES UNE DEMARCHE SEMI-PROBABILISTE
DE SECURITE DES CONSTRUCTIONS
  • Dans le cadre de la démarche semi-probabiliste,
    la sécurité est introduite de manière
    transparente par
  • des valeurs représentatives des diverses
    grandeurs aléatoires (actions et résistances),
  • des coefficients partiels,
  • des marges, plus ou moins apparentes, dans les
    divers modèles (modèles des actions, des effets
    des actions et des résistances).

18
HISTORIQUE DES EUROCODES
1/2
  • 1971 Première version de la directive
     marchés publics de travaux .
  • 1976 DÉCISION PAR LA COMMISSION DES
    COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES DE RÉDACTION DE CODES
    DE CONCEPTION ET DE CALCUL EUROPÉEN
  • pour harmoniser les spécifications techniques.
  • 1980 Publication des premiers textes à
    titre provisoire (les  EUROCODES )
  • 1986 Signature de lACTE UNIQUE EUROPEEN
    ( Nouvelle Approche )
  • - Les directives ne traitent plus que des
    exigences essentielles
  • - L élaboration des spécifications
    techniques, en conformité avec les
    exigences, confiée aux organismes de
    normalisation.

19
HISTORIQUE DES EUROCODES
2/2
  • 1989 Publication de la DIRECTIVE SUR LES
    PRODUITS DE CONSTRUCTION (CCE /89 /106)
  • 1990 Le CEN (Comité Européen de
    Normalisation) sous lautorité du Comité
    Technique (TC 250) chargé de transformer les
    EUROCODES en normes et de les publier dabord
    en tant que normes provisoires (ENV) puis en
    tant que normes définitives (EN)
  • 2000 Premières normes EN
  • 2005 Fin du programme de transformation des
    EUROCODES en normes EN
  • Retrait progressif des textes nationaux
  • Après 2005 Maintenance et évolution des
    EUROCODES

20
PERIODE TRANSITOIRE
  • Compte tenu des changements importants que vont
    apporter ces documents, une période de
    coexistence avec les règles anciennes est prévue
    afin de permettre ladaptation des utilisateurs
    aux règlements de construction.
  • Cependant, si les deux systèmes (règles
    anciennes et eurocodes) sont utilisables durant
    cette période, chacun a sa cohérence propre et ne
    répartit pas la sécurité de la même manière.
    Aussi une application qui combinerait des règles
    empruntées à lun et à lautre ne fournira pas,
    sauf précautions particulières, la sécurité
    escomptée.

21
LA DIRECTIVE SUR LES PRODUITS DE CONSTRUCTION
1/2
  • CCE / 89 / 106 DIRECTIVE DU 21 DÉCEMBRE 1988
  • Les conditions de (libre) circulation des
    produits de la construction et les règles de
    passation des marchés publics relèvent de la
    compétence communautaire par lintermédiaire de
    Directives.
  • Ces directives imposent le respect de
    dispositions techniques identiques pour toute
    lEurope, définies par des  exigences
    essentielles  et précisées par des normes
    européennes.
  • La directive  Produits de construction  couvre
    tous les produits destinés à être incorporés
    durablement dans un bâtiment ou un ouvrage de
    génie civil, dès lors quil peut avoir une
    incidence sur la sécurité de ce dernier, la
    santé, lenvironnement ou lisolation.

22
LA DIRECTIVE SUR LES PRODUITS DE CONSTRUCTION
2/2
  • Les produits de construction visés par la
    directive doivent être conçus de telle sorte que
    les ouvrages dans lesquels ils doivent être
    utilisés satisfassent aux EXIGENCES ESSENTIELLES
    suivantes
  • 1 La résistance mécanique et la stabilité,
  • 2 La sécurité en cas dincendie,
  • 3 Lhygiène, la santé et lenvironnement,
  • 4 La sécurité dutilisation,
  • 5 La protection conte le bruit,
  • 6 Léconomie dénergie et lisolation
    thermique.
  • Les produits doivent porter le marquage CE
    symbolisant la conformité à ces dispositions.

23
NORMES EUROPÉENNES ET NORMES NATIONALES
  • NORME EUROPÉENNE
  • Une norme européenne implique lobligation pour
    les pays membres de lui conférer le statut de
    norme nationale et retirer, dans un délai fixé,
    toute norme nationale qui lui serait
    contradictoire.
  • NORME NATIONALE ET ANNEXE NATIONALE
  • Certaines difficultés dans lharmonisation des
    normes nayant pu être réglées lors de la mise
    au point de la norme européenne, des paramètres
    laissés en attente pour le choix national et des
    données propres à chaque pays sont intégrés dans
    un document appelé ANNEXE NATIONALE.
  • Dans chaque pays, lANNEXE NATIONALE définit les
    conditions dapplication de la norme européenne.
    Elle permet de tenir compte de leurs spécificités
    géographiques, géologiques ou climatiques et de
    fixer les niveaux de sécurité souhaités par
    chaque pays sur son territoire.
  • NORME EUROPENNE ANNEXE NATIONALE NORME
    NATIONALE

24
NORMES NATIONALES TRANSPOSANT LES EUROCODES 1/2
  • Les NORMES NATIONALES TRANSPOSANT LES EUROCODES
    comprennent la totalité du TEXTE DES EUROCODES
    (toutes annexes incluses), tel que publié par le
    CEN ce texte est précédé dune page nationale
    de titres et par un Avant-Propos National, et
    suivi dune ANNEXE NATIONALE.
  • LANNEXE NATIONALE contient en particulier des
    informations sur les paramètres laissés en
    attente dans lEurocode pour choix national,
    sous la désignation de PARAMÈTRES DÉTERMINÉS AU
    NIVEAU NATIONAL (NDP), il sagit
  • - de valeurs et/ou des classes là où des
    alternatives figurent dans lEurocode,
  • - de valeurs à utiliser là où seul un symbole
    est donné dans lEurocode,
  • - de données propres à un pays (géographiques,
    climatiques, etc.), par exemple carte de neige,
    carte de gel,
  • - de la procédure à utiliser là où des
    procédures alternatives sont donnés dans
    lEurocode,
  • - des décisions sur lusage des annexes
    informatives,
  • - des références à des informations
    complémentaires pour aider lutilisateur à
    appliquer lEurocode.

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NORMES NATIONALES TRANSPOSANT LES EUROCODES 2/2
  • PLAN TYPE DUN EUROCODE
  • PAGE DE TITRE NATIONALE
  • AVANT-PROPOS NATIONAL
  • EUROCODE TEXTE PRINCIPAL
  • ANNEXES NORMATIVES
  • ANNEXES INFORMATIVES
  • ANNEXE NATIONALE
  • NOTA Pour pouvoir être appliqués en France,
    les Eurocodes doivent être complétés par une
     annexe nationale . En effet, puisque le
    niveau de fiabilité des ouvrages reste une
    décision propre à chaque pays, certains
    paramètres (coefficient de sécurité par exemple)
    sont à fixer au niveau national. Ils seront
    indiqués dans une annexe qui fournit également
    des éléments complémentaires permettant
    lapplication de lEurocode en France.

NORME FRANÇAISE
NORME EUROPEENNE
26
LES SITES INTERNET
  • Pour acheter les EUROCODES
  • Normes en ligne sur le site http//www.afnor.fr
    /portail.asp
  • Pour en savoir plus
  • - AFNOR CONSTRUCTION http//www.afnor.fr/const
    ruction.asp
  • - Le site du MINISTERE DE LÉQUIPEMENT
    http//www.btp.equipement.gouv.fr/
  • - Le site du CEN
    http//www.cenorm.be/cenorm/businessdomains/constr
    uction/index.asp
  • - Le site de la COMMISSION EUROPEENNE
  • http//europa.eu.int/comm/enterprise/constructio
    n/internal/essreq/eurocodes/eurointro_en.htm

27
LES DIVERS EUROCODES
28
LA COLLECTION DES EUROCODES
  • LENSEMBLE DES EUROCODES SERA CONSTITUÉ DE 10
    DOCUMENTS
  • EN 1990 Eurocode 0 Bases de calcul des
    structures
  • EN 1991 Eurocode 1 Actions sur les
    structures
  • EN 1992 Eurocode 2 Calcul des structures en
    béton
  • EN 1993 Eurocode 3 Calcul des structures en
    acier
  • EN 1994 Eurocode 4 Calcul des structures
    mixtes acier-béton
  • EN 1995 Eurocode 5 Calcul des structures en
    bois
  • EN 1996 Eurocode 6 Calcul des structures en
    maçonnerie
  • EN 1997 Eurocode 7 Calcul géotechnique
  • EN 1998 Eurocode 8 Calcul des structures
    pour leur résistance aux séismes
  • EN 1999 Eurocode 9 Calcul des structures en
    alliages daluminium
  • Ils couvrent les aspects techniques du calcul
    structural et du calcul au feu des bâtiments et
    des ouvrages de génie civil.
  • NOTA les 10 Eurocodes constituent un ensemble
    de 59 normes (environ 5 000 pages).

29
LA COLLECTION DES EUROCODES
  • Nb de Normes
  • BASES DE CALCUL EC 0 2
  • ACTIONS EC 1 10
  • BETON EC 2 4
  • ACIER EC 3 20
  • MIXTE EC 4 3
  • BOIS EC 5 3
  • MACONNERIE EC 6 4
  • GEOTECHNIQUE EC 7 2
  • SEISME EC 8 6

NOTA NOMBRE DE NORMES FINALISEES à fin 2005 30
30
LIENS ENTRE LES EUROCODES
Sécurité structurale, aptitude au service et
durabilité
EN 1990
Actions sur les structures
EN 1991
EN 1992
EN 1993
EN 1994
Conception et calcul
EN 1995
EN 1996
EN 1999
EN 1997
EN 1998
Calcul géotechnique et sismique
31
LEUROCODE 1 EN 1991
  • ACTIONS SUR LES STRUCTURES
  • EN 1991-1-1 Actions générales poids
    volumiques, poids propres, charges
    dexploitation des bâtiments
  • EN 1991-1-2 Actions générales Actions sur
    les structures exposées au feu
  • EN 1991-1-3 Actions générales Charges de
    neige
  • EN 1991-1-4 Actions générales Charges du
    vent
  • EN 1991-1-5 Actions générales Actions
    thermiques
  • EN 1991-1-6 Actions générales Actions en
    cours dexécution
  • EN 1991-1-7 Actions générales Actions
    accidentelles
  • EN 1991-2 Actions sur les ponts, dues au
    trafic
  • EN 1991-3 Actions induites par les grues et
    les ponts roulants
  • EN 1991-4 Silos et réservoirs

32
LEUROCODE 2 EN 1992
  • CALCUL DES STRUCTURES EN BÉTON
  • EN 1992-1-1 Règles générales et règles pour
    les bâtiments
  • EN 1992-1-2 Règles générales Calcul du
    comportement au feu
  • EN 1992-2 Ponts Calcul et dispositions
    constructives
  • EN 1992-3 Silos et réservoirs

33
LEUROCODE 3 EN 1993 1/2
  • CALCUL DES STRUCTURES EN ACIER
  • EN 1993-1-1 Règles générales et règles pour
    les bâtiments
  • EN 1993-1-2 Calcul du comportement au feu
  • EN 1993-1-3 Profilés et plaques à parois
    minces formés à froid
  • EN 1993-1-4 Aciers inoxydables
  • EN 1993-1-5 Plaques planes chargées dans leur
    plan
  • EN 1993-1-6 Coques
  • EN 1993-1-7 Plaques planes chargées
    transversalement à leur plan
  • EN 1993-1-8 Calcul des assemblages

34
LEUROCODE 3 EN 1993 2/2
  • CALCUL DES STRUCTURES EN ACIER
  • EN 1993-1-9 Fatigue
  • EN 1993-1-10 Choix des qualités dacier
  • EN 1993-1-11 Calcul des structures à câbles
    ou éléments tendus
  • EN 1993-2 Ponts métalliques
  • EN 1993-3 Pylônes, mâts et cheminées
  • EN 1993-4 Silos, réservoirs et canalisations
  • EN 1993-5 Pieux et palplanches
  • EN 1993-6 Chemins de roulement

35
LEUROCODE 4 EN 1994
  • CALCUL DES STRUCTURES MIXTES ACIER-BÉTON
  • EN 1994-1-1 Règles générales et règles pour
    les bâtiments
  • EN 1994-1-2 Calcul du comportement au feu
  • EN 1994-2 Ponts mixtes

LEUROCODE 5 EN 1995
  • CALCUL DES STRUCTURES EN BOIS
  • EN 1995-1-1 Règles générales et règles pour
    les bâtiments
  • EN 1995-1-2 Calcul des comportement au feu
  • EN 1995-2 Ponts

36
LEUROCODE 6 EN 1996
  • CALCUL DES STRUCTURES EN MACONNERIE
  • EN 1996-1-1 Règles communes pour maçonneries
    renforcées ou non
  • EN 1996-1-2 Calcul du comportement au feu
  • EN 1996-2 Calcul, choix des matériaux et
    exécution des maçonneries
  • EN 1996-3 Méthodes de calcul simplifiées

LEUROCODE 7 EN 1997
  • CALCUL GEOTECHNIQUE
  • EN 1997-1 Règles générales
  • EN 1997-2 Reconnaissance des terrains et
    essais

37
LEUROCODE 8 EN 1998
  • CALCUL DES STRUCTURES POUR LEUR RÉSISTANCES AUX
    SÉISMES
  • EN 1998-1 Règles générales, actions
    sismiques et règles pour les bâtiments
  • EN 1998-2 Ponts
  • EN 1998-3 Évaluation et renforcement des
    bâtiments
  • EN 1998-4 Silos, réservoirs et canalisations
  • EN 1998-5 Fondations, structures de
    soutènement et aspects géotechniques
  • EN 1998-6 Tours, mâts et cheminées

38
LEUROCODE 9 EN 1999
  • CALCUL DES STRUCTURES EN ALLIAGE DALLUMINIUM
  • EN 1999-1-1 Règles générales Structures
  • EN 1999-1-2 Calcul du comportement au feu
  • EN 1999-1-3 Règles complémentaires pour les
    structures sensibles à la fatigue
  • EN 1999-1-4 Règles supplémentaires pour les
    tôles trapézoïdales
  • EN 1999-1-5 Règles supplémentaires pour les
    structures en coque

39
LES EUROCODES POUR LA CONCEPTION DUN BATIMENT EN
BETON
40
LES EUROCODES POUR LA CONCEPTION DUN PONT EN
BETON
41
PRINCIPAUX EUROCODES PUBLIÉS EN NORMES FRANÇAISES
  • NORMES ACTUELLEMENT PUBLIÉES RELATIVES AUX
    STRUCTURES EN BETON
  • NF EN 1990 (Mars 2003) Bases de calcul des
    structures
  • NF EN 1991-1-1 (Mars 2003) Actions générales
    Poids volumiques, poids propres, charges
    dexploitation des bâtiments
  • NF EN 1991-1-2 (Juillet 2003) Actions
    générales Actions sur les structures
    exposées au feu
  • NF EN 1991-1-3 (Avril 2004) Charges de neige
  • NF EN 1991-1-4 (Novembre 2005) Charges au vent
  • NF EN 1991-1-5 (Mai 2004) Actions thermiques
  • NF EN 1991-1-6 (Novembre 2005) Actions en
    cours dexécution
  • NF EN 1991-2 (Mai 2004) Actions sur les ponts,
    dues au trafic
  • NF EN 1992-1-1 (Octobre 2005) Règles générales
    et règles pour les bâtiments
  • NF EN 1992-1-2 (Octobre 2005) Règles générales
    Calcul du comportement au feu
  • NF EN 1997-1 (Juin 2005) Calcul géotechnique
    Règles générales
  • NF EN 1998-1 (Septembre 2005) Règles générales
    Actions sismiques
  • Plusieurs annexes nationales sont en cours de
    publication

42
LEUROCODE 0 BASES DE CALCUL DES STRUCTURES
43
LEUROCODE 0 EN 1990 SOMMAIRE
  • GENERALITES
  • EXIGENCES
  • PRINCIPES DU CALCUL AUX ETATS LIMITES
  • VARIABLES DE BASE
  • ANALYSE STRUCTURALE ET DIMENSIONNEMENT ASSISTE
    PAR LEXPERIMENTATION
  • VERIFICATION PAR LA METHODE DES COEFFICIENTS
    PARTIELS
  • ANNEXES A, B, C et D

44
LEUROCODE 0 BASE DE CALCUL DES EUROCODES
  • LEUROCODE est basé sur
  • Le concept dETATS LIMITES et lusage de
    COEFFICIENTS PARTIELS
  • LEC 0 fixe les principes et les exigences pour
    la sécurité, laptitude au service et la
    durabilité des structures et décrit les bases
    pour le dimensionnement.
  • LEC 0 fixe les principes et les exigences à
    respecter pour conférer aux constructions un
    niveau de fiabilité acceptable, en supposant
    quelles soient lobjet de mesures de gestion de
    la qualité à tous les stades conception,
    exécution, exploitation et maintenance.
  • NOTA - La justification dune construction
    consiste, en premier lieu, à analyser les
    phénomènes à éviter. Et ce sont ces
    phénomènes que lon idéalise à travers des états
    limites.
  • - LEN 1990 est aussi applicable pour
    lévaluation structurale de constructions
    existantes en vue de leur réparation.

45
LEUROCODE 0 EN 1990
  • HYPOTHESES GENERALES
  • le choix du système structural et le projet de
    structure sont réalisés par un personnel
    suffisamment qualifié et expérimenté
  • lexécution est confiée à un personnel
    suffisamment compétent et expérimenté
  • une surveillance et une maîtrise de la qualité
    adéquates sont assurées au cours du travail, à
    savoir dans les bureaux détudes, les usines, les
    entreprises et sur le chantier
  • les matériaux et produits de construction sont
    utilisés de la manière spécifiée dans lEN 1990
    dans les EN 1991 à EN 1999, ou dans les normes
    dexécution appropriées, ou dans les
    spécifications citées en référence pour les
    matériaux ou produits
  • la structure bénéficiera de la maintenance
    adéquate
  • lutilisation de la structure sera conforme aux
    hypothèses admises dans le projet.

46
LEUROCODE 0 EN 1990
  • PRINCIPALES DEFINITIONS 1/5
  • Situations de projet Ensembles de conditions
    physiques représentant les conditions réelles qui
    se produisent au cours dune certaine durée pour
    laquelle il sera démontré par le calcul que les
    états-limites concernés ne sont pas dépassés.
  • Situation de projet transitoire Situation de
    projet à considérer pendant une durée beaucoup
    plus courte que la durée dutilisation prévue
    pour la structure et qui est hautement probable.
  • Situation de projet durable Situation de projet
    à considérer pendant une durée du même ordre que
    la durée dutilisation de projet de la
    structure.
  • Situation de projet accidentelle Situation de
    projet impliquant des conditions exceptionnelles
    au niveau de la structure.
  • Dimensionnement en cas dincendie Dimensionnemen
    t dune structure en vue dobtenir la performance
    requise en cas dincendie.
  • Situation de projet sismique Situation de
    projet impliquant des conditions exceptionnelles
    au niveau de la structure, lorsquelle est
    soumise à un tremblement de terre.

47
LEUROCODE 0 EN 1990
  • PRINCIPALES DEFINITIONS 2/5
  • Durée dutilisation de projet Durée pendant
    laquelle une structure ou une de ses parties est
    censée pouvoir être utilisée comme prévu en
    faisant lobjet de la maintenance escomptée,
    mais sans quil soit nécessaire deffectuer des
    réparations majeures.
  • Cas de charge Dispositions compatibles de
    charges, densembles de déformations et
    dimperfections à considérer simultanément avec
    les actions fixes permanentes et variables pour
    une vérification particulière.
  • États-limites États au-delà desquels la
    structure ne satisfait plus aux critères de
    dimensionnement pertinents.
  • Système structural Éléments porteurs dun
    bâtiment ou dun ouvrage de génie civil, et la
    manière selon laquelle ils fonctionnent
    ensemble.
  • États-limites ultimes États associés à un
    effondrement ou à dautres formes similaires de
    défaillance structurale.
  • États-limites de service États correspondant à
    des conditions au-delà desquelles les exigences
    daptitude au service spécifiées pour une
    structure ou un élément structural ne sont plus
    satisfaites.

48
LEUROCODE 0 EN 1990
  • PRINCIPALES DEFINITIONS 3/5
  • Résistance (dun matériau) Propriété mécanique
    dun matériau, indiquant sa capacité à résister à
    des actions, habituellement exprimée en unités
    de contrainte.
  • Fiabilité Capacité dune structure ou dun
    élément structural à satisfaire aux exigences
    spécifiées, y compris la durée dutilisation de
    projet, pour lesquelles il ou elle a été
    conçu(e). La fiabilité sexprime habituellement
    en termes de probabilité.
  • Maintenance Ensemble des opérations effectuées
    pendant la durée dutilisation de la structure,
    afin de lui permettre de satisfaire aux
    exigences de fiabilité.
  • Action (F) a) Ensemble de forces (charges)
    appliquées à la structure (action directe)
  • b) Ensemble de déformations ou accélérations
    imposées, résultant par exemple de changements de
    température, de variations du taux dhumidité,
    de tassements différentiels ou de tremblements de
    terre (action indirecte).
  • Effets dactions (E) Effet dactions sur des
    éléments structuraux (par exemple, effort
    interne, moment, contrainte, déformation
    unitaire), ou sur lensemble de la structure
    (flèche, rotation).
  • Action permanente (G)
  • Action qui a de fortes chances de durer pendant
    toute une durée de référence donnée et dont la
    variation dans le temps est dampleur
    négligeable, ou dont la variation se fait
    toujours dans le même sens (monotone) jusquà ce
    que laction atteigne une certaine valeur
    limite.
  • Action variable (Q) Action dont la variation
    dans le temps nest dampleur ni négligeable, ni
    monotone.

49
LEUROCODE 0 EN 1990
  • PRINCIPALES DEFINITIONS 4/5
  • Action accidentelle (A) Action, habituellement
    de courte durée mais de grandeur significative,
    qui a peu de chances dintervenir sur une
    structure donnée au cours de sa durée de vie de
    projet.
  • Action sismique (AE) Action due à des
    tremblements de terre.
  • Action géotechnique Action transmise à la
    structure par le sol, les remblais ou les eaux
    souterraines.
  • Action statique Action qui ne provoque pas
    daccélération significative de la structure ou
    déléments structuraux.
  • Action dynamique Action qui provoque une
    accélération significative de la structure ou
    déléments structuraux.
  • Valeur représentative dune action
    (Frep) Valeur utilisée pour la vérification dun
    état-limite. Une valeur représentative peut-être
    la valeur caractéristique (Fk) ou une valeur
    daccompagnement (?Fk)
  • Valeur de calcul dune action Fd Valeur obtenue
    en multipliant la valeur représentative par le
    coefficient partiel ?f.

50
LEUROCODE 0 EN 1990
  • PRINCIPALES DEFINITIONS 5/5
  • Combinaisons dactions Ensemble de valeurs de
    calcul permettant de vérifier la fiabilité
    structurale pour un état-limite sous leffet
    simultané de différentes actions.
  • Valeur caractéristique (Xk ou Rk) Valeur dune
    propriété de matériau ou de produit, ayant une
    probabilité donnée de ne pas être atteinte lors
    dune hypothétique série dessais limitée. Cette
    valeur correspond généralement à un fractile
    spécifié de la distribution statistique supposée
    de la propriété concernée du matériau ou du
    produit. Dans certains cas, une valeur nominale
    est utilisée comme valeur caractéristique.
  • Valeur de calcul dune propriété de matériau ou
    de produit (Xd ou Rd) Valeur obtenue en divisant
    la valeur caractéristique par un coefficient
    partiel ?m ou ?M ou, dans certains cas
    particuliers, par détermination directe.
  • Valeur nominale dune propriété de matériau ou
    de produit (Xnom ou Rnom) Valeur normalement
    utilisée comme valeur caractéristique, établie à
    partir dun document approprié tel quune norme
    ou une prénorme européenne.
  • Analyse structurale Procédure ou algorithme de
    détermination des effets dactions en tout point
    dune structure.

51
LEUROCODE 0 EN 1990
PRINCIPAUX SYMBOLES 1/2
A Action accidentelle Qk Valeur caractéristique
dune action variable individuelle Ad Valeur de
calcul dune action accidentelle R Résistance AEd
Valeur de calcul dune action sismique Rd Valeur
de calcul de la résistance E Effets des
actions Rk Valeur caractéristique de la
résistance Ed Valeur de calcul de leffet des
actions X Propriété de matériau F
Action Xd Valeur de calcul dune propriété de
matériau Fd Valeur de calcul dune
action Xk Valeur caractéristique dune propriété
de matériau Fk Valeur caractéristique dune
action Frep Valeur représentative dune action G
Action permanente Gd Valeur de calcul dune
action permanente Gk Valeur caractéristique
dune action permanente P Valeur représentative
appropriée dune action de précontrainte Pd Valeur
de calcul dune action de précontrainte Pk Valeur
caractéristique dune action de
précontrainte Q Action variable Qd Valeur de
calcul dune action variable
52
LEUROCODE 0 EN 1990
PRINCIPAUX SYMBOLES 2/2
  • ad Valeur de calcul dune donnée géométrique
  • ak Valeur caractéristique dune donnée
    géométrique
  • anom Valeur nominale dune donnée géométrique
  • u Déplacement horizontal dune structure ou dun
    élément structural
  • w Flèche verticale dun élément structural
  • Coefficient partiel (de sécurité ou daptitude
    au service)
  • ?G Coefficient partiel pour actions permanentes
  • ?M Coefficient partiel pour une propriété de
    matériau
  • ?Q Coefficient pour actions variables
  • ?0 Coefficient définissant la valeur de
    combinaison dune action variable
  • ?1 Coefficient définissant la valeur fréquente
    dune action variable
  • ?2 Coefficient définissant la valeur
    quasi-permanente dune action variable

53
LEUROCODE 0 EN 1990
  • BASE DE CALCUL DES STRUCTURES
  • Le calcul dune construction a pour objet de
    vérifier que son dimensionnement lui confère le
    niveau (initial) de fiabilité requis compte tenu
    de la qualité exigée des matériaux qui seront
    utilisés et du niveau de contrôle prévu lors de
    son projet et de son exécution.
  • Exigences fondamentales
  • Une structure doit être conçue et dimensionnée
    pour avoir
  • une résistance structurale,
  • une aptitude au service,
  • et une durabilité,
  • de niveaux appropriés

54
LEUROCODE 0 EN 1990
Bases de calcul des structures Une conception
qui suit les Principes et les Règles
dApplication est considérée comme satisfaisant
aux exigences si les hypothèses des normes EN
1990 à EN 1999 sont respectées. Les hypothèses
générales de lEN 1990 sont les suivantes -
le choix du système structural et le projet de
structure sont réalisés par un personnel
suffisamment qualifié et expérimenté. -
lexécution est confiée à un personnel
suffisamment compétent et expérimenté. - une
surveillance et une maîtrise de la qualité
adéquates sont assurées dans les bureaux
détudes, les usines, les entreprises et sur le
chantier. - les matériaux et produits de
construction sont utilisés de la manière
spécifiée dans lEN 1990, dans les EN 1991 à
1999, ou dans les normes dexécution appropriées,
ou dans les spécifications citées en
référence pour les matériaux ou produits. -
lutilisation de la structure sera conforme aux
prescriptions du projet. - les exigences
dexécution et de mise en œuvre données dans
lENV 13670 sont satisfaites. - la
structure bénéficiera de la maintenance adéquate.
55
LEUROCODE 0 EN 1990
Section 2 DURÉE DE SERVICE DES STRUCTURES
NOTA La durée de service (ou durée
dutilisation de projet) est la période au cours
de laquelle la structure est censée rester
normalement utilisable en étant entretenue, mais
sans quil soit nécessaire de procéder à de
grosses réparations
56
LEUROCODE 0 EN 1990
EXIGENCES DE DURABILITE
  • Pour atteindre la durée dutilisation de projet
    requise pour la structure, des dispositions
    appropriées doivent être prises afin de protéger
    chaque élément structural des actions
    denvironnement concernées.
  • Les exigences de durabilité doivent être prises
    en compte dans
  • La conception de la structure,
  • Le choix des matériaux,
  • Les dispositions constructives,
  • Lexécution,
  • La maîtrise de la qualité,
  • Les inspections,
  • Les vérifications,
  • Les dispositions particulières (utilisation
    darmatures inox, revêtements, protection
    cathodique).

57
LEUROCODE 0 EN 1990
FIABILITE STRUCTURALE Différenciation de la
fiabilité Des niveaux de fiabilité différents
peuvent être adoptés pour la sécurité structurale
ou laptitude au service. Le choix de ces niveaux
doit tenir compte de la cause et/ou du mode de la
défaillance, des conséquences possibles de la
défaillance en termes de risques pour la vie
humaine, de blessures, de pertes économiques
potentielles et de limportance des perturbations
qui en résulteraient pour la société, des
dépenses et des moyens nécessaires pour réduire
le risque de défaillance des différents niveaux
de fiabilité exigés au plan national. La
fiabilité structurale couvre diverses exigences
- la sécurité structurale personnes et
biens, - laptitude au service fonctionnement,
confort, aspect, - la tenue aux influences de
lenvironnement durabilité, - la robustesse
(situations accidentelles). La sécurité
structurale est laptitude dune structure à
assurer la sécurité des personnes à légard des
risques dorigine structurale. La durabilité
structurale est laptitude dune structure à
rester fiable pendant une durée dutilisation
conventionnelle. DURABILITE La structure doit
être conçue de telle sorte que sa détérioration,
pendant la durée dutilisation de projet,
nabaisse pas ses performances en dessous de
celles escomptées, compte tenu de lenvironnement
et du niveau de maintenance escompté.
58
LEUROCODE 0 EN 1990
LES EXIGENCES FONDAMENTALES POUR LES
CONSTRUCTIONS SECTION 2 - LEC0 met en valeur
la RESPONSABILITE DES CONCEPTEURS
  • Une structure doit être conçue et réalisée de
    sorte que
  • Pendant sa durée de vie escomptée, avec des
    niveaux de fiabilité appropriés et de façon
    économique
  • - Elle résiste aux actions et influences
    susceptibles dintervenir pendant son
    exécution et son utilisation
  • - Et elle reste adaptée à lusage pour lequel a
    été conçue.
  • Elle ne soit pas endommagée par des évènements
    tels quune explosion, un choc ou les
    conséquences derreurs humaines, de façon
    disproportionnée par rapport à la cause
    initiale.
  • Sa détérioration, pendant la durée dutilisation
    de projet, nabaisse pas ses performances en
    dessous de celles escomptées, compte tenu de
    lenvironnement et du niveau de maintenance
    escompté.

59
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 3 SITUATIONS DE PROJET
  • Les situations de projet à considérer doivent
    être sélectionnées en tenant compte des
    circonstances dans lesquelles la structure doit
    remplir sa fonction.
  • La situation de projet doivent être classées de
    la manière suivante
  • Situations de projet durables, qui se réfèrent
    aux conditions dutilisation normale
  • Situations de projet transitoires, qui se
    réfèrent à des conditions temporaires
    applicables à la structure, par exemple en cours
    dexécution ou de réparation
  • Situations de projet accidentelles, qui se
    réfèrent à des conditions exceptionnelles
    applicables à la structure ou à son exposition,
    par exemple à un incendie, à un choc, ou aux
    conséquences dune défaillance localisée
  • situations de projet sismiques, qui se réfèrent
    à des conditions applicables à la structure
    lorsquelle

60
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 4 VARIABLES DE BASE
  • CLASSIFICATION DES ACTIONS
  • Les actions doivent être classées de la manière
    suivante en fonction de leur variation dans le
    temps
  • Les ACTIONS PERMANENTES (G), par exemple poids
    propre des structures, équipements fixes et
    revêtements de chaussée, et actions indirectes
    provoquées par un retrait et des tassements
    différentiels
  • les ACTIONS VARIABLES (Q), par exemple les
    charges dexploitation sur planchers, poutres et
    toits des bâtiments, les actions du vent ou les
    charges de la neige
  • les ACTIONS ACCIDENTELLES (A), par exemple les
    explosions ou les chocs de véhicules.
  • Les actions doivent être également être
    classées
  • selon leur origine, comme directes ou
    indirectes
  • selon leur variation spatiale, comme fixes ou
    libres
  • ou, selon leur nature et/ou la réponse
    structurale, comme statiques ou dynamiques.

61
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 4 VARIABLES DE BASE
  • PROPRIETES DES MATERIAUX
  • Les propriétés des matériaux ou des produits
    sont représentées par des valeurs
    caractéristiques.
  • DONNEES GEOMETRIQUES
  • Les données géométriques doivent être
    représentées par leurs valeurs caractéristiques
    ou (par exemple dans le cas dimperfections)
    directement par leurs valeurs de calcul.

62
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 3 PRINCIPES DU CALCUL AUX ETATS
LIMITES
  • La méthode de calcul  aux états-limites 
    applique des coefficients de sécurité partiels
    dune part aux résistances, dautre part aux
    actions (et donc aux sollicitations).
  • Les paramètres de base sont considérés comme
    aléatoires cest une méthode de calcul
    semi- probabilistique avec coefficients de
    sécurité partiels.
  • Un ouvrage doit présenter durant toute sa durée
    dexploitation des sécurités appropriés vis-à-vis
  • de sa ruine ou de celle de lun de ses éléments,
  • dun comportement en service pouvant affecter sa
    durabilité, son aspect ou le confort des
    usagers.
  • La vérification des structures se fait par le
    calcul aux états-limites
  • ELU ETATS LIMITES ULTIMES DEQUILIBRE ET DE
    RESISTANCE
  • ELS ETATS LIMITES DE SERVICE
  • NOTA Les états-limites sont des états dune
    construction idéalisant des phénomènes (à éviter)
    lempêchant de satisfaire certaines exigences
    structurelles ou fonctionnelles définies lors
    de son projet. La justification dune structure
    consiste à sassurer que de tels états ne
    peuvent pas être atteints ou dépassés avec une
    probabilité dont le niveau dépend de nombreux
    facteurs.

63
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 3 PRINCIPES DU CALCUL AUX ETATS
LIMITES
  • Il doit être vérifié quaucun état-limite nest
    dépassé lorsque les valeurs de calcul
    appropriées sont introduites dans ces modèles
    pour
  • les actions
  • les propriétés des matériaux
  • les propriétés des produits
  • les données géométriques.
  • Les vérifications doivent être faites pour
    toutes les situations de projet et tous les case
    de charges appropriés.

64
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 3 PRINCIPES DU CALCUL AUX ETATS LIMITES
  • On distingue 2 états limites
  • ETATS LIMITES DE SERVICE (ELS)
  • Fonctionnement de la structure ou des éléments
    structuraux en utilisation normale, confort des
    personnes, aspect de la construction.
  • Ils sont relatifs aux critères dutilisation
    courantes déformations, vibrations, durabilité.
  • On distingue les ELS réversibles (combinaison
    dactions fréquentes ou quasi permanentes) et les
    ELS irréversibles (combinaisons dactions
    caractéristiques)
  • ETATS LIMITES ULTIMES (ELU)
  • Les ELU concernent la sécurité des personnes
    et/ou la sécurité de la structure, incluant
    éventuellement les états précédant un
    effondrement structural.
  • Ils correspondent au maximum de la capacité
    portante de louvrage ou dun de ses éléments
    par
  • - perte déquilibre statique,
  • - rupture ou déformation plastique excessive,
  • - instabilité de forme (flambement...).
  • La notion dÉtat limite se traduit
    essentiellement au niveau des critères de calcul
    par des coefficients partiels de sécurité afin
    de traiter les différentes incertitudes liées à
    la réalisation de louvrage.

65
LEUROCODE 0 EN 1990
LES PROPRIETES DES MATERIAUX
  • Les propriétés des matériaux ou des produits
    sont représentées par des VALEURS
    CARACTERISTIQUES correspondant à la valeur de la
    propriété ayant une probabilité donnée de na pas
    être atteinte lors dune hypothétique série
    dessais illimitée.
  • Sauf indication contraire dans les EN 1992 à
    1999, les valeurs caractéristiques correspondent
    aux FRACTILES 5 (valeur inférieure) et 95
    (valeur supérieure) pour les paramètres de
    résistance et à la valeur moyenne pour les
    paramètres de rigidité.
  • Par exemple pour le béton, on distingue pour la
    résistance en traction 2 grandeurs
  • fctk0,05 et fctk0,95.
  • la résistance en compression du béton est
    désignée par des classes de résistance liées à
    la résistance caractéristique (factile 5 )
    mesurée sur cylindre fck,cyl ou sur cube
    fck,cube, conformément à lEN 206-1.

66
LEUROCODE 0 EN 1990
LES ACTIONS
() PERIODE DE RETOUR - charges dexploitation
des bâtiments 50 ans - actions climatiques
50 ans - charges sur les ponts dues au trafic
1 000 ans - actions sismiques 475 ans ()
AUTRES VALEURS REPRESENTATIVES DUNE ACTION
VARIABLE - la valeur de combinaison, notée
?0Qk - la valeur fréquente, notée ?1Qk - la
valeur quasi permanente, notée ?2Qk.
67
LES COMBINAISONS DACTIONS
Une structure est soumise à un grand nombre
dactions qui peuvent se combiner entre
elles LEUROCODE 0 fixe les coefficients de
sécurité partiels applicables aux actions (?G
pour les actions permanentes, ?Q pour les actions
variables) et définit les combinaisons
dactions. Les combinaisons dactions sont
définies pour des situations durables et
transitoires, elle sont basées sur des approches
semi-probabilistiques. NOTA Les EUROCODES sont
basés sur la méthode des coefficients partiels
(ou encore méthode semi-probabiliste) telle
que décrite dans la norme EN 1990  Eurocode
Bases de calcul des structures . La démarche
semi-probabiliste introduit la sécurité - Par
un choix judicieux des valeurs représentatives
des diverses grandeurs aléatoires (actions et
résistances), cest-à-dire un choix tenant compte
de la dispersion reconnue par les statistiques
existantes, ou basées sur les règles
dacceptation et de contrôle des produits à
utiliser, - Au moyen de coefficients partiels
appliqués aux actions et aux résistances, quon
sefforce de choisir et de répartir au mieux
en tenant compte de la pratique antérieure et de
ce quon peut supposer de la réalité, sur la
base de calculs probabilistes menés dans des cas
particuliers, - En introduisant des marges
plus ou moins apparentes dans les divers modèles
(et équations correspondantes) utilisés pour
faire les calculs de vérification.
68
LES COMBINAISONS DACTIONS
  • La vérification des structures se fait par le
    calcul aux états-limites
  • ELU ETATS LIMITES ULTIMES DEQUILIBRE ET DE
    RESISTANCE
  • ELS ETATS LIMITES DE SERVICE
  • NOTA LETAT LIMITE est un état au-delà duquel
    louvrage ne satisfait plus aux exigences de
    comportement attendues.
  • NOTA Exemple de combinaisons dactions pour la
    vérification aux ELU.
  • 1,35 G 1,5 Q Avec ?G 1,35 et ?Q 1,5
  • 1,15 G 1,5 Q Avec ?G 1,15 et ?Q 1,5
  • 1,35 G 1,05 Q Avec ?G 1,35 et ?Q 1,05

69
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 5 ANALYSE STRUCTURALE 1/2
  • Lanalyse structurale a pour objet de déterminer
    la distribution soit des sollicitations, soit des
    contraintes, déformations et déplacements de
    lensemble ou dune partie de la structure.
  • Elle permet didentifier les sollicitations aux
    états limites dans les éléments ou les sections
    de la structure.
  • La géométrie est habituellement modélisée en
    considérant que la structure est constituée
    déléments linéaires, déléments plans et,
    occasionnellement, de coques.
  • Le calcul doit prendre en considération la
    géométrie, les propriétés de la structure et son
    comportement à chaque stade de la construction.
  • Les combinaisons dactions considérées doivent
    tenir compte des cas de charge pertinents,
    permettant létablissement des conditions de
    dimensionnement déterminantes dans toutes les
    sections de la structure ou une partie de
    celle-ci.
  • NOTA Lanalyse linéaire (basée sur la théorie
    de lélasticité) peut être utilisée pour la
    détermination des sollicitations, moyennant
    les hypothèses suivantes
  • - sections non fissurées, relations
    contrainte-déformation linéaires, et valeurs
    moyennes du module délasticité.

70
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 5 ANALYSE STRUCTURALE 2/2
  • Les éléments dune structure sont classés, selon
    leur nature et leur fonction, en poutres,
    poteaux, dalles, voiles, plaques, arcs, coques,
    etc.
  • Une poutre est un élément dont la portée est
    supérieure ou égale à 3 fois la hauteur totale de
    la section. Lorsque ce nest pas le cas, il
    convient de la considérer comme une
    poutre-cloison.
  • Une dalle est un élément dont la plus petite
    dimension dans son plan est supérieure ou égale à
    5 fois son épaisseur totale.
  • Un poteau est un élément dont le grand côté de la
    section transversale ne dépasse pas 4 fois le
    petit côté de celle-ci et dont la hauteur est au
    moins égale à 3 fois le grand côté. Lorsque ce
    nest pas le cas, il convient de la considérer
    comme un voile.

71
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 6 VERIFICATION PAR LA METHODE DES
COEFFICIENTS PARTIELS
  • VALEURS DE CALCUL DES ACTIONS
  • Fd ?f Frep avec Frep ?Fk
  • VALEURS DE CALCUL DE PROPRIETES DES MATERIAUX
  • Xd ?

Fk est la valeur caractéristique de
laction Frep est la valeur représentative
appropriée de laction ?f est un coefficient
partiel pour laction ? est soit 1,00 soit ?0,
?1 ou ?2.
Xk est la valeur caractéristique de la
propriété du matériau ? est la valeur moyenne
du coefficient de conversion qui tient compte
- des effets de volume et déchelle -
des effets de lhumidité et de la
température - et dautres paramètres sil y a
lieu. ?m est un coefficient partiel pour la
propriété du matériau.
72
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 6 - LES ETATS LIMITES ULTIMES
  • Les états-limites sont associés à une rupture
    entraînant leffondrement total ou partiel de la
    structure considérée, et mettant en cause la
    sécurité des personnes et/ou des biens.
  • LEUROCODE 0 DEFINIT 4 ETATS LIMITES ULTIMES

73
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 6 - LES ETATS LIMITES ULTIMES
  • COMBINAISONS DACTIONS
  • Combinaisons CARACTERISTIQUES
  • Combinaison FREQUENTE
  • Combinaison QUASI-PERMANENTE

74
LEUROCODE 0 EN 1990
SECTION 6 - LES ETATS LIMITES ULTIMES
  • COMBINAISONS DACTIONS
  • Combinaisons FONDAMENTALES 6.10 6.10 a/b
  • pour situations de projet durables ou
    transitoires
  • Combinaisons ACCIDENTELLES 6.11
  • pour situations de projet accidentelles
  • Combinaisons SISMIQUES 6.12
  • pour situations de projet sismiques

75
LEUROCODE 0 EN 1990
LES ETATS LIMITES DE SERVICE (ELS) 1/6
  • LES ETATS LIMITES DE SERVICE COURANTS CONCERNENT
  • La limitation des contraintes
  • La maîtrise de la fissuration
  • La limitation des flèches
  • Les états-limites de service sont associés à des
    états de la structure, ou de certaines de ses
    parties, lui causant des dommages limités mais
    rendants son usage impossible dans le cadre des
    exigences définies lors de son projet (exigences
    de fonctionnement, de confort pour les usager ou
    daspect).
  • Ils sont définis en tenant compte des conditions
    dexploitation ou de durabilité de la
    construction ou de lun de ses éléments sans
    quil puisse en résulter, du moins à court
    terme, la ruine de la construction.

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LEUROCODE 0 EN 1990
LES ETATS LIMITES DE SERVICE (ELS) 2/6
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LEUROCODE 0 EN 1990
LES ETATS LIMITES DE SERVICE (ELS) 3/6
  • LIMITATION DES CONTRAINTES
  • La contrainte de compression dans le béton doit
    être limitée afin déviter les fissures
    longitudinales, les micro-fissures ou encore des
    niveaux élevés de fluage, lorsque ceux-ci
    pourraient avoir des effets inacceptables pour le
    fonctionnement de la structure.
  • Les contraintes de traction dans les armatures
    doivent être limitées afin déviter les
    déformations inélastiques ainsi quun niveau de
    fissuration ou de déformation inacceptable.

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LEUROCODE 0 EN 1990
LES ETATS LIMITES DE SERVICE (ELS) 4/6
  • MAITRISE DE LA FISSURATION
  • La fissuration doit être limitée de telle sorte
    quelle ne porte pas préjudice au bon
    fonctionnement ou à la durabilité de la structure
    ou encore quelle ne rende pas son aspect
    inacceptable.
  • La fissuration est normale dans les structures
    en béton armé soumises à des sollicitations de
    flexion, deffort tranchant, de torsion ou de
    traction résultant soit dun chargement direct
    soit de déformations gênées ou imposées.

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LEUROCODE 0 EN 1990
LES ETATS LIMITES DE SERVICE (ELS) 5/6
  • VALEURS RECOMMANDÉES DOUVERTURE DES FISSURES EN
    FONCTION DE LA CLASSE DEXPOSITION

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LEUROCODE 0 EN 1990
LES ETATS LIMITES DE SERVICE (ELS) 6/6
  • LIMITATION DES FLECHES
  • La déformation dun élément ou dune structure
    ne doit pas être préjudiciable à leur bon
    fonctionnement ou à leur aspect.
  • Il convient de fixer des valeurs limites
    appropriées des flèches, en tenant compte de la
    nature de louvrage, des finitions,
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