Les tests rapides en bactйriologie - PowerPoint PPT Presentation

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Les tests rapides en bactйriologie

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Les tests rapides en bact riologie Tutrices : ME Reverdy,S Jarraud DUMITRESCU Oana SCHERRER Florian Hiver 2005 PLAN Introduction Caract ristiques des TDR Tests ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les tests rapides en bactйriologie


1
Les tests rapides en bactériologie
  • Tutrices ME Reverdy,S Jarraud
  • DUMITRESCU Oana
  • SCHERRER Florian
  • Hiver 2005

2
PLAN
  • Introduction
  • Caractéristiques des TDR
  • Tests rapides et législation
  • Tests rapides et statistiques
  • Tests rapides et illustrations
  • Conclusion

3
Introduction
  • Définitions
  • PST patient self testing ou home testing
    tests réalisés par le patient lui-même
  • POL ou physician office labs ou doctors
    tests tests réalisés par le médecin
  • POCT ou point of care testing tests
    prescrits au sein dune institution médicale
    (hôpital, dispensaire, ambulance,) mais pouvant
    être réalisés hors de lenceinte du laboratoire
  • Nombreuses dénominations anglo-saxonnes bedside
    testing, near-patient testing, physicians office
    testing, extra-laboratories testing,
    decentralized testing, off-site testing,

4
Introduction
  • Test rapide considéré comme un test analytique
    répondant à certaines conditions essentielles
  • une réalisation rapide même en dehors du
    laboratoire,
  • une obtention précoce de résultats ET
  • une utilisation aisée sans interférence sur la
    qualité du résultat.
  • Marché en pleine expansion
  • Enjeu économique considérable
  • Exemple estimation du marché des tests rapides
    aux USA en 2002 à 1,85 milliards de dollars
  • De 1996 à 2001(USA) augmentation de 7 par an
    des recettes

5
Introduction
  • En France, on distingue
  • Les TDR réalisés par le patient
  • Les TDR réalisés chez le MG
  • Les TDR réalisés dans les unités de soin
    (biologie délocalisée)
  • Les TDR effectués dans les laboratoires de
    biologie médicale

sous la responsabilité du biologiste
6
Introduction
  • Type de test
  • Direct
  • Indirect
  • Principes utilisés
  • Méthodes biochimiques mise en évidence dune
    activité enzymatique bactérienne
  • Méthodes immunologiques mise en évidence des
    antigènes bactériens ou des anticorps dirigés
    contre ceux-ci
  • Technique dagglutination
  • Technique Elisa sur membrane
  • Technique dimmunochromatographie

7
(No Transcript)
8
ICT TEST PROCESS
9
Caractéristiques des TDR
  • Rapidité
  • Facilité
  • Risque de mauvaise utilisation, lecture ou
    interprétation (tendance à se passer dun avis
    médical)
  • Possibilité de délocaliser les tests
  • Services, ambulance
  • Pays en voie de développement (17 millions de
    morts par an liés à des maladies infectieuses
    dont 90 dans les PVD)
  • Intérêt pratique gain spatial
  • Gain économique (selon test considéré)
  • Coût du test unitaire
  • Cadre juridique

10
Les étapes du diagnostic biologique avec un test
CLASSIQUE
Patient
from C.P.Price J.M. HicksPOCT AACC Press
Prescription
Médecin
Interprétation des résultats
Recueil de léchantillon
Transmission du résultat
Transport de léchantillon au laboratoire
Transcription du résultat
Validation du résultat
Enregistrement
Préparation de léchantillon pour lanalyse
Analyse du CQ
Analyse de léchantillon et du CQ
11
Les étapes du diagnostic biologique avec un test
RAPIDE
PATIENT
from C.P.Price J.M. HicksPOCT AACC Press
Médecin
Interprétation des résultats
Recueil de léchantillon
Délai souvent 30 min.
Analyse du CQ
Analyse de léchantillon et du CQ
12
TDR et aspects réglementaires
  • Aux USA
  • FDA et CLIA 1988 ( amendement proposé par le
    gouvernement américain)
  • Les TDR doivent répondre à 3 obligations
  • La méthodologie doit être simple et la
    probabilité derreur négligeable
  • Pour les tests effectués par le patient lui-même,
    ils ne doivent présenter aucun risque majeur
    sils sont mal réalisés
  • Evaluation par la FDA de la technologie, des
    performances et de lintérêt du test

13
TDR et aspects réglementaires
  • TDR destinés aux professionnels de santé (type
    POCT)
  • Réalisation dun programme précisant les
    modalités de mise en place de tests rapides dans
    certaines de ses unités
  • Contrôle du projet par un organisme rattaché au
    CLIA (type COLA (cost of living adjustement) ou
    CPA (Certified Public Accountants),)
  • Evaluation de la qualité du programme et
    signalement des points faibles obtention de la
    conformité de lhôpital au CLIA
  • TDR destinés au consommateur (type home test
    )
  • FDA exige du fabricant une simplicité
    dutilisation, que le test soit commercialisé
    pour le bien du consommateur et que celui-ci
    dispose dinformation suffisante pour savoir si
    la méthode est appropriée
  • Aucune obligation de renseigner Se et Sp
  • Approche libérale promotions, remises spéciales

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TDR et aspects réglementaires
  • En Europe et en France
  • Même législation que les réactifs de laboratoire
    en terme dhomologation et dAMM selon la
    directive 98/79/CE relative aux dispositifs
    médicaux de diagnostic in vitro (parue au JOCE
    nL331 le 7 décembre 1998)
  • Obligation de marquage CE depuis 7 décembre 2003
  • Les biologistes ne pourront plus quutiliser des
    produits marqués CE à partir du 7 décembre 2005

15
TDR et aspects réglementaires
  • Qui délivre le marquage CE des TDR ?
  • Tout organisme notifié dont le G-MED (est
    lorganisme notifié par létat français aux états
    membres de lunion et à la commission européenne)
  • www.gmed.fr
  • Intérêts du marquage CE
  • Faciliter la libre circulation des dispositifs
    dans la communauté
  • Engagement du fabricant
  • Sur la performance des dispositifs,
  • Sur le développement des procédures de
    conception, de fabrication, de contrôle et
    danalyse des risques qui puissent garantir la
    qualité des produits
  • Sur la surveillance, le suivi et lamélioration
    du dispositif après sa mise sur le marche

16
TDR et aspects réglementaires
  • En France
  • rôles de lAFSSAPS et plus particulièrement du
    DEDIM (département dévaluation des dispositifs
    médicaux)
  • Constitue lautorité compétente française au
    comité européen des dispositifs médicaux et des
    diagnostics in vitro
  • Evaluer la conformité du produit aux exigences de
    la directive 98/79 CE gt mission a posteriori,
    après mise sur le marché
  • Surveillance du marché (réactovigilance)
  • Activités dévaluation à visée économique visant
    notamment au remboursement des produits
  • Diffusion de linformation scientifique sur les
    dispositifs médicaux

17
TDR et aspects réglementaires
  • Cas particulier (en France)
  • Amendement de larticle L6211.8 du CSP pour
    donner un cadre légal aux tests de diagnostic
    rapide utilisés par les médecins
  • Dans l'alinéa 1, les médecins ont la possibilité,
    à l'occasion d'actes médicaux réalisés dans leur
    cabinet, d'effectuer des analyses.Le nouveau
    texte spécifie notamment les tests d'orientation
    diagnostique entrant dans le cadre de l'action
    nationale de préservation de l'efficacité des
    antibiotiques. Cette analyse ne donne pas lieu à
    une facturation d'acte, mais à un remboursement
    des frais d'acquisition du réactif utilisé.
  • En parallèle, l'article L. 321-I du Code de la
    Sécurité Sociale est modifié pour permettre le
    remboursement de ces frais d'acquisition. Prise
    en charge de lacte de biologie par lassurance
    maladie

18
TDR et statistiques
  • Caractères intrinsèques du test
  • Sensibilité
  • Spécificité
  • Eléments de décision pour le clinicien
  • Probabilités pré-test (prévalence) et post-test
    (valeurs prédictives)
  • Valeurs prédictives positive et négative
  • Rapport de vraisemblance
  • Illustrations

19
Caractéristiques intrinsèques dun test
  • Sensibilité fréquence des tests positifs chez
    les malades
  • Sensibilité a/n1 Vrais positifs chez les
    malades
  • Probabilité de mettre en évidence la maladie
    lorsquelle est présente
  • Si le test est très sensible (peu de FN), un
    résultat négatif exclut le diagnostic
  • Spécificité fréquence des tests négatifs chez
    les sujets sains
  • Spécificité d/n2 Vrais négatifs chez les non
    malades
  • Probabilité de bien déceler labsence de la
    maladie
  • Si le test est très spécifique (peu de FP), un
    résultat positif implique le diagnostic

20
Caractéristiques intrinsèques dun test
  • Sensibilité et spécificité sont indépendantes de
    la prévalence de la maladie
  • Intérêt de les évaluer par des études cas/témoins
  • Attention le rapport (n1/(n1n2)) ne donne pas
    nécessairement la prévalence

21
Eléments de décision pour le clinicien
  • Probabilité pré-test
  • A priori
  • Prévalence
  • Probabilité post-test
  • A posteriori
  • Valeur prédictive

TEST
(Théorème de Bayes)
22
Eléments de décision pour le clinicien
  • VPP probabilité davoir la maladie quand le
    test est positif
  • VPN probabilité de ne pas avoir la maladie
    quand le test est négatif
  • Traduit la transformation dune probabilité
    pré-test (prévalence) en une probabilité
    post-test (valeur prédictive)

23
Eléments de décision pour le clinicien
  • VPP et VPN dépendent de 3 paramètres
  • Sensibilité
  • Spécificité
  • Prévalence
  • Attention ne se calculent directement sur le
    tableau à 4 cases que si n1/(n1n2) représente la
    prévalence de la maladie
  • cas si létude a été menée sur un échantillon
    représentatif mais pas dans une étude cas témoins
    qui aurait été utilisée pour déterminer la
    sensibilité et la spécificité.
  • Se calculent dans tous les cas par le théorème de
    Bayes ou larbre des probabilités

24
Eléments de décision pour le clinicien
  • CAS PARTICULIER si létude est faite sur un
    échantillon représentatif, n1/N est la prévalence
    de la maladie les VP sont calculées ainsi
  • VPP a/N1 VP/(VPFP)
  • VPN d/N2 VN/(VNFN)
  • VP Vrai Positifs
  • VN Vrai Négatifs
  • FP Faux Positifs
  • FN Faux Négatifs
  • N1 Tests positifs
  • N2 Test négatifs
  • n1 Malades
  • n2 Non malades

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Eléments de décision pour le clinicien
  • CAS GENERAL application du théorème de Bayes

Test Positif
Sensibilité
Malade
1 - Sensibilité
Prévalence
Test Négatif
Test Positif
1 - Spécificité
1 - Prévalence
Non Malade
Spécificité
Test Négatif
Prévalence sensibilité VPP
__________________________________________________
___ (prévalencesensibilité)
(1-prévalence)(1-spécificité)
(1 prévalence) spécificité VPN
________________________________________________
____ (1-prévalence) spécificité
(prévalence) (1-sensibilité)
26
Eléments de décision pour le clinicien
  • Rapport de vraisemblance
  • Positif compare la probabilité conditionnelle
    de la positivité du test (en cas de maladie ou en
    labsence de maladie)
  • RV L ( Se / (1 Sp)) p(T si M) / p(T si
    M-) (vrais positifs / faux positifs)
  • La valeur diagnostique dun test est dautant
    plus grande que le RV est élevé
  • Un RV de 10 pour un test positif signifie que
  • La réponse positive au test est 10 fois plus
    fréquente chez les malades que chez les non
    malades
  • Le test positif a 10 fois plus de chances de
    provenir dun échantillon de malades que dun
    échantillon de non malades

27
Eléments de décision pour le clinicien
  • Rapport de vraisemblance
  • Négatif compare la probabilité conditionnelle
    de la négativité du test (en cas de maladie ou en
    labsence de maladie)
  • RV- ? p(T- si M) / p(T- si M-)
  • ((1 Se) / Sp )
  • (vrais négatifs) / (faux négatifs)
  • La valeur diagnostique dun résultat négatif est
    dautant plus grande que le RV- est proche de 0

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Eléments de décision pour le clinicien
  • Intérêt de ces RV
  • Indépendants de la prévalence
  • Simplification du théorème de Bayes
  • Simplification de lutilisation des tests en
    séquence
  • Utilisation possible dans le cas de tests non
    dichotomiques
  • Utilisation possible dans des modèles
    statistiques multivariés
  • Utilisation du nomogramme de Fagan

29
Pour un test donné, quand la prévalence
augmente, la VPP augmente et la VPN diminue
30
Illustrations
  • Prévalence du paludisme
  • 90 en Afrique
  • 0,001 (1 pour mille) en France.
  • Soit un test biologique utilisé pour le
    diagnostic avec une sensibilité de 95 et une
    spécificité de 85.
  • Quelles seront les probabilités pour des patients
    africains et français davoir le paludisme quand
    le test est positif et inversement de ne pas
    avoir la maladie quand le test est négatif ?

VPP Afrique 0,983 VPP France 0,006 VPN
Afrique 0,654 VPN France 0,9999
Conclusion si le test est positif en Afrique,
on est quasiment certain que le patient a le
paludisme alors quen France on ne peut rien
conclure. Par contre si le test est négatif, on
est quasiment certain quen France le patient na
pas le paludisme alors quen Afrique on ne peut
rien dire.
31
Application au test de dépistage VIH
  • Caractéristique des tests
  • très sensibles 0.99
  • très spécifiques 0.999
  • Prévalence du VIH
  • Population générale 1/300
  • Population à risque 5 à 35

gt Si le test est positif en population générale
VPP 0.990.003 / (0.990.003 0.00010.997)
96.75 3 personnes sur 100 seraient inquiétées
à tort
gt Si le test est positif en population à risque
(prévalence 0,3) VPP 0.990. 3 / (0.990. 3
0.00010. 7) 99.97 3 personnes sur 10 000
seraient inquiétées à tort
32
Valeur diagnostique dun test
  • DEPISTAGE
  • Sadresse à des gens ne se plaignant de rien donc
    sains a priori
  • Prendre un test à sensibilité élevée
    (éventuellement suivie dun test de confirmation)
  • Si un test a une Se élevée, un résultat négatif
    élimine le diagnostic
  • CONFIRMATION DUNE MALADIE SUSPECTEE
  • Prendre un test avec une spécificité élevée (cout
    du faux positif est élevé)
  • Si un test a une spécificité élevée, un résultat
    positif confirme lhypothèse diagnostic

33
Les TDR en bactériologie Illustrations
  • Doctors test
  • Streptocoque de groupe A
  • TDR de laboratoire

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Détection rapide du streptocoque ß hémolytique de
groupe A
Étiologie des angines érythémateuses et
érythémato-pultacées
  • Enfants
  • Virales 60 à 75
  • SBHA 25 à 40
  • Adultes
  • Virales 75 à 90
  • SBHA 10 à 25

Autres étiologies bactériennes
  • Streptocoques b-hémolytiques (C et G)
  • Fusobacterium necrophorum et Borrelia vincenti
    angine fusospirillaire de Vincent
  • Bactéries plus rarement en cause
  • Haemophilus influenzae
  • Neisseria
  • Corynebacterium diphteriae

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Angines érythémateuses ou érythémato-pultacées
DIAGNOSTIC POSITIF
  • Définition
  • Douleur constrictive de gorge,
  • Inflammation des amygdales et/ou de
    loropharynx,exsudat,
  • Odynophagie dysphagie,
  • Fièvre,
  • Inflammation de loropharynx enduit pultacé,
  • Adénopathies satellites (sous-mandibulaire),
  • Absence de toux.
  • En pratique, la clinique ne permet pas de
    différencier une angine virale dune angine
    streptococcique.
  • critères de Centor 1 gt 3 à 7, 2 gt 8 à
    16, 3 gt 19 à 34, 4 gt 41 à 61

36
Angines érythémateuses ou érythémato-pultacées
COMPLICATIONS
  • Complications suppurées locorégionales
  • Phlegmon péri amygdalien, adénophlègmon,
  • Suppurations cervicales, avec septicémie et
  • choc parfois
  • Syndrome inflammatoire post-streptococcique
  • Érythème noueux
  • Chorée
  • Glomérulonéphrite
  • Incidence 120 cas/an
  • Risque indépendant du traitement
  • RAA

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Angines érythémateuses ou érythémato-pultacées
complications RAA
  • Incidence (enquête RAA, Graph, BEH, 1999,
    12,45-7)
  • ? 10 cas par an
  • Facteurs de risque
  • 1ère poussée entre 4 et 25 ans,
  • Antécédents personnels de RAA,
  • Conditions sociales, sanitaires, économiques,
    promiscuité, collectivité fermée,
  • Souches rhumatogènes,
  • Multiplication dépisodes dangines à
    Streptocoque,
  • Séjour en région dendémie.

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Intérêt du TDR dans langine streptococcique
  • Diagnostique bactériologique classique (mise en
    culture et identification des colonies suspectes)
    délai de 24 heures pour la mise en route du
    traitement
  • On dispose de 10 jours pour démarrer le
    traitement antibiotique (prévention des
    complications post-streptococciques)
  • Le problème réel est la sur-prescription ATB
    (sélection des résistances bactériennes, coût
    économique)

Intérêt de pouvoir disposer dun test
diagnostique immédiat dans la cabinet du MG
39
(No Transcript)
40
(No Transcript)
41
Les TDR
  • Performance
  • Sensibilité ? 90
  • (culture / écouvillon 90 à 99 en 24 à 48h)
  • Spécificité ? 95
  • Valeur prédictive positive ? 90
  • Valeur prédictive négative ? 96
  • (prévalence 25, culture lt 10 colonies par
    boite seuil portage/infection)

42
(No Transcript)
43
Attitude pratique lors de lutilisation des TDR
  • Facteurs de risque RAA
  • ATCD perso RAA
  • 5-25 ans
  • Environnement
  • Ou
  • Épisodes multiples
  • Ou
  • Région Endémie
  • antalgique, antipyrétique
  • stt si évocateur de virose, ? revue à 3jours



44
Expérience de Bourgogne La Campagne Test-Angine
2001-2002
  • 732 MG,
  • 460 ont envoyé au moins 1 questionnaire pendant
    les périodes dévaluation (n 3915)
  • Les médecins formés sont
  • Plus jeunes
  • Plus souvent des femmes
  • Avec une activité supérieure à la moyenne
  • Et une prescription plus faible (ATB inclus)
  • TDR réalisés dans 98 cas
  • Positif dans 27
  • Ininterprétable dans lt 1

45
TDR questionnaire médecins
  • Prescription dATB dans
  • 99,4 de TDR
  • 18,3 des TDR-
  • Pour 72 médecins, le test a modifié la
    prescription
  • 94 pensent que la généralisation serait
    bénéfique
  • Prescription globale diminuée à 41,3
  • Coût unitaire dun TDR 2,36
  • gt économie de 1,25 / angine
  • gt économie de 11 251 715 pour 9 millions
    dangines

46
Évaluation pharmaco-économique de lusage des TDR
dans langine
Portier et al, 2001
47
Streptococcus pneumoniae
  • Principal agent infectieux des pneumopathies
    infectieuses communautaires
  • Deuxième germe incriminé dans les méningites
    bactériennes
  • Bactériémies et septicémies
  • Problèmes
  • Sous-diagnostic des pneumopathies à pneumocoques
    (responsable dun épisode sur trois de
    pneumopathies infectieuses à étiologie
    indéterminée)
  • Morbidité et mortalité liées au retard de prise
    en charge
  • Émergence des souches résistantes (PSDP,
    macrolides, cyclines)

48
Test Binax Now S. pneumoniae
  • Test de diagnostic rapide d immunochromatographiq
    ue sur membrane
  • Détection du polysaccharide C paroi
    pneumococcique dans les urines
  • Rapidité résultat en 15 minutes

49
Test NOW S. pneumoniae et pneumopathie chez
ladulte
  • Étude prospective (4 mois 1/2) et multicentrique
    (Burel et al, 2001)
  • HEH, Hôpital de la Croix Rousse, Hôpital
    pneumologique
  • Patients hospitalisés pour pneumopathie
    communautaire
  • Critères d inclusion clinique
  • syndrome infectieux (fièvre ? 38C)
  • signes pulmonaires (toux, expectorations,
    anomalies à lauscultation)
  • anomalies radiologiques

50
Test NOW S. pneumoniae et pneumopathie chez
ladulte
51
Test NOW S. pneumoniae et pneumopathie chez
ladulte
  • Sensibilité 82
  • Spécificité 77
  • VPP 62
  • VPN 90
  • 5 faux négatifs rattrapés par la concentration
    des urines
  • 1 faux positif pneumopathie à H. influenzae
  • 13 faux positifs (culture négative et test
    positif) pneumopathie à étiologie
    indéterminée (pneumocoque décapité ?)

52
Test NOW S. pneumoniae et bactériémie chez
ladulte
Spécificité 97 Mais le test peut rester positif
plusieurs mois après une infection pneumococcique
Smith et al, Journal of Clinical Microbiology
2003 Murdoch et al, Journal of Clinical
Microbiology 2001
53
Test NOW S. pneumoniae pneumopathie chez les
enfants
  • Intérêt majeur du TDR difficulté dobtenir un
    prélèvement respiratoire (invasif) chez lenfant

Ne pas concentrer les urines !!!
Dominguez et al, JCM 2003
54
Test NOW S. pneumoniae pneumopathie chez les
enfants
  • Problème de manque de spécificité chez les
    enfants (surtout lt 2 ans) lié au portage
    rhino-pharyngé de pneumocoque
  • Hypothèse absence des IgA jusquà lâge de 2
    ans (Ig secrétoires qui complexent lantigène
    pneumococcique au niveau pharynx)

55
Test NOW S. pneumoniae - Conclusions
  • Intéressant pour le diagnostic des pneumonies
  • Sensible
  • Rapide
  • Pas de concentration des urines
  • Prélèvements non invasifs
  • Infections décapitées par antibiotiques
  • Conforter un diagnostic clinique présomptif
    notamment chez lenfant (attention aux  faux
    positifs  par portage)

56
Sepsis de la première semaine de vie
  •  
  • Streptococcus agalactiae 40,4
  • Escherichia coli 16,5
  • Streptococcus viridans 7,4
  • Streptococcus pneumoniae 1,6
  • Enterococcus 5,9
  • Staphylocoques 10,7
  • Klebsiella pneumoniae 4,3
  • Pseudomonas ssp 2,7
  • Mortalité par sepsis S. agalactiae (septicémie,
    méningite) est de 6,7
  •  Schuchat et al., Pediatrics 2000

57
Streptococcus agalactiae (SHGB)
  • Commensal intestin, vagin, urètre, périnée et
    voies respiratoires
  • Portage 10 à 30 femmes enceintes
  • 1-2 cas/1000 naissances
  • Recommandations actuelles recherche du SHGB par
    prélèvement vaginal chez la femme enceinte au
    8ème mois
  • Traitement au moment de laccouchement
    ßlactamine (Clamoxyl) ou macrolide (si allergie)
  • Cibler les femmes porteuses éviter lémergence
    de bactéries à Gram négatif résistantes
  • Couverture thérapeutique insuffisante femme
    colonisée après le moment de la détection

Intérêt dépistage rapide en salle daccouchement
58
TDR S. agalactiae
  • Strep B OIA (Thermo BioStar)
  • Test immunologique de détection de lantigène
    streptococcique du groupe B avec lecture optique
    subjectivité
  • Rapidité résultat en 30 minutes

59
Évaluation du TDR Strep B OIA
TEST INUTILISABLE
Thinkhamrop et al, JCM 2003
60
Legionella pneumophila
  • Petit bacille Gram négatif, thermophile,
    ubiquitaire de lenvironnement aquatique
  • Pathologies
  • Légionellose pulmonaire
  • Fièvre de Pontiac
  • Légionellose pulmonaire
  • Étiologie L. pneumophila sérotype 1 (80)
  • Maladie à déclaration obligatoire (rôle du
    biologiste), ouverture dune enquête
    épidémiologique
  • 1 5 des pneumopathies communautaires, grevée
    dun taux important de mortalité
  • Pronostic dépend de la rapidité de PEC

61
Legionellose pulmonaire
  • Critères de définition des cas
  • Cas confirmé Signes cliniques et / ou
    radiologiques de pneumonie associées à au moins
    un des critères biologiques suivants
  • isolement de Legionella spp. dans un prélèvement
    clinique
  • augmentation du titre d'anticorps (x4) avec un
    2ème titre minimum de 128
  • immunofluorescence directe positive
  • présence d'antigènes solubles urinaires
  • Cas probable Signes cliniques et / ou
    radiologiques de pneumonie associées à un titre
    unique ou répétés d'anticorps supérieur ou égal à
    256

62
Legionellose pulmonaire
  • Gold standard du diagnostic microbiologique
    obtention des colonies typiques sur milieu
    spécifique (BCYEa) à partir des prélèvements
    respiratoires
  • Délai 72 heures
  • Manque de sensibilité si prélèvements effectués
    après le début du traitement

Intérêt du TDR pour une PEC précoce
63
Recherche dantigènes urinaires de L.pneumophila
Techniques et réactifs commercialisés et agréés
par l'AFSSAPS
64
Recherche dantigènes urinaires de L.pneumophila
test NOW Binax
1Guerrero et al, JCM 2004 2CNR Légionella Lyon
Spécificité 97 99 (parfois réactions croisées
entre les sérotypes 1, 6, 7, 12) Okada
et al, Microbiol Immunol 2002
65
Recherche dantigènes urinaires de L.pneumophila
test NOW Binax
  • Les performances du test sont améliorées dans
    les tableaux de pneumopathie grave
  • Yzerman et al, JCM 2002

Gain en sensibilité par la concentration des
urines
Trois catégories de gravité en fonction des
critères clinico-radiologiques de la ATS
66
Clostridium difficile
  • Bacille à Gram positif anaérobie stricte, germe
    entéropathogène majeur colites
    pseudo-membraneuses, diarrhées post-antibiotiques
    Souvent diarrhées nosocomiales de l'adulte
  • Complications perforation, péritonite,
    mégacôlon toxique
  • Rechutes fréquentes (20), dans les 2 mois
    suivant lépisode
  • Antibiotiques incriminés ceux à large spectre
    (activité vis-à-vis de la flore anaérobie)
  • Prise en charge
  • Traitement du patient et conditions disolement

67
Clostridium difficile
  • Portage digestif asymptomatique
  • Estimé à 3 dans la population adulte
  • Jusquà 15 à 25 des sujets après un traitement
    antibiotique ou un séjour dans une unité à forte
    prévalence

68
Clostridium difficile pouvoir pathogène
Toxine B cytotoxine
Toxine A entérotoxine
69
Diagnostic microbiologique de colite à
Clostridium difficile
  • Recherche de leffet cytopathogène (ECP) de la
    toxine B directement dans les selles, par culture
    cellulaire (ballonisation des cellules sur lignée
    MRC5).
  • Inconvénients pas de standardisation, délai
    long (gt 3 jours), labos spécialisés en culture
    cellulaire
  • Culture toxigène
  • Isolement par culture sur milieu sélectif (CCFA)
    dans des conditions danaérobiose stricte (48
    heures)
  • Recherche dECP de la toxine B sur le surnageant
    de culture
  • Avantages sensibilité excellente (gt99)
  • Inconvénients méthode lourde, délai trop
    important (gt 5 jours)

Développement des TDR mise en évidence des
toxines dans les selles
70
TDR Clostridium difficile
71
Évaluation TDR Clostridium difficile
a Résultats en rapport avec la recherche dECP
Turgeon et al, JCM 2003
72
Évaluation TDR C.difficile
recherche GDH
Staneck et al, JCM 1996
Meilleure sensibilité mais ELISA moins rapide
Merz et al, JCM 1994
73
TDR Clostridium difficile
Suspicion clinique Selles liquides
Effectuer TDR Immonochromatographie sur membrane
Recherche toxine A
Suspicion clinique
Résultat
Résultat -
Résultat douteux
Alerter le service clinique PEC, isolement
Test ELISA
Arrêt recherche
74
Aide au diagnostic de méningite bactérienne
75
Aide au diagnostic de méningite bactérienne
  • Urgence thérapeutique absolue
  • Antibiothérapie bactéricide par voie iv
  • Sans attendre la bactériologie
  • Recommandations conférence de consensus 1996
  • Lexamen direct du LCR peut orienter le
    traitement du début
  • Si pneumocoque vancomycine
  • Si Haemophilus influenzae C3G
    impérativement
  • Si Escherichia coli chez nouveau-né
    poursuivre C3G aminoside et arrêter
    amoxicilline

76
Aide au diagnostic de méningite bactérienne
  • Recherche dantigènes solubles dans le LCR par
    agglutination au Latex
  • Réactifs Wellcogen
  • Pneumocoque
  • Haemophilus biotype b
  • Meningo A,C,Y et W 135
  • Meningo B/ E.coli K1
  • Très informatif dans le cas dun examen direct
    positif mais difficilement interprétable aide
    à trancher
  • Décevant quand lexamen direct est négatif

77
Aide au diagnostic de méningite bactérienne
  • Parmi les étiologies de méningite bactérienne, la
    méningite à méningocoque exige une prise en
    charge particulière
  • Déclaration obligatoire
  • Prophylaxie des sujets contacts (vaccin,
    antibiotique)

78
Aide au diagnostic de méningite à méningocoque
Prélèvement LCR avant toute antibiothérapie
souvent ATB si lésions purpuriques
Examen direct (Gram, Bleu méthylène)
Mise en culture
La pousse conduit au diagnostic étiologique tardif
Recherche de lantigène N.meningitidis par
agglutination latex sensibilisé (kit WELLCOGEN)
79
Tétanos Quick Stick
  • Test rapide (immunochromatographie sur membrane)
    pour la détection des anticorps antitétaniques.
  • Utilisé dans les services durgences traumatiques
    pour évaluer la statut vaccinal antitétanique.

80
Tétanos Quick Stick
  • Plaie à risque infectieux chez un patient
  • Injection des ?AT suivie dune VAT
  • Injection VAT uniquement si la plaie jugée à
    risque faible et dernière vaccination proche de
    dix ans

Importance de connaître létat dimmunisation
antitétanique (éviter ladministration inutile
des ?AT, impact en terme déconomie de la santé)
Gain économique global 4096 euros
Résultats obtenus au SAU H. Pasteur, Colmar
81
TDR bactériologique agréés par la FDA (septembre
2004)
Helicobacter pylori (Biopsy specimens) ACON
Helicobacter pylori Rapid Test Device Applied
Biotech SureStep Ballard Medical Products
CLOtest Delta West CLOtest GI Supply, Div.
Chek- Med Systems HP ONE GI Supply HP-FAST
Medical Instrument Corp. Pronto Dry H. pylori
Serim PyloriTek Test Kit Serim PyloriTek VP Test
Kit Lyme Disease Antibodies (Borrelia
burgdorferi) Wampole PreVue B. burgdorferi
Antibody Detection Assay Streptococcus Group A
(Antigen Testing direct from throat swab) Abbott
Signify Strep A Test Acon Strep A Rapid Strip
Test Acon Strep A Twist Rapid Test Applied
Biotech SureStep Strep A (II) Beckman ICON Fx
Strep A Test Beckman Coulter ICON DS Strep
A Beckman Coulter ICON SC Strep A Test Beckman
Coulter Primary Care Diagnostics ICON
DSStrep Beckman Coulter Primary Care Diagnostics
ICON SC Strep Becton Dickinson LINK 2 Strep A
Rapid Test Binax NOW Strep A Test BioStar
Acceava Strep A Test Clearview Strep A Exact
Dipstick DE Healthcare Products TruView Strep A
Dipstick Test DE Healthcare Products TruView
Strep A Test Fisher HealthCare Sure-Vue Strep A
Genzyme Contrast Strep A Genzyme OSOM Strep A
Ultra
Genzyme Contrast Strep A Genzyme OSOM Strep A
Ultra Test (25) Genzyme OSOM Ultra Strep
A Germaine Labs StrepAim Rapid Dipstick
Test Germaine Labs Strep AIM Tower Henry Schein,
Inc. - One Strept Strep Test Immunostics Immuno
Strep A Detector Polymedco Poly Stat Strep A
Liquid Test Instant Technologies Istep One Step
Strep A Jant Pharmacal AccuStrip Strep A (II)
Jant Pharmacal Corp. Clinipak Strep A Rapid Test
Strip Laboratory Supply Company PEP Strep A
Cassette Test Laboratory Supply Company PEP Strep
A Dipstick Test LifeSign LLC Strep A Mainline
Confirms Strep A Dots Test Meridian Diagnostics
ImmunoCard STAT Strep A PEP Performance Enhanced
Products Strep A Cassette PEP Performance
Enhanced Products Strep A Dipstick Permaxin
Rediscreen Strep A Polymedco, Inc. Poly stat
A(II) Princeton BioMediTech BioStrep A Quidel
QuickVue In-Line Strep A Quidel QuickVue In-Line
One-Step Strep A (25) Remel RIM A.R.C. Strep A
Test SA Scientific SAS Strep A Sacks Medical
Refuah Strep A Stanbio QuStrip A Wyntek
Diagnostics OSOM Strep A Test Wyntek Diagnostics
OSOM Ultra Strep

82
Conclusions
  • Bon test Bonne indication clinique
  • Rapidité diagnostique
  • Raccourcissement pré analytique (prélèvement
    facile)
  • Raccourcissement analytique (ICT 15 -20 minutes)
  • Rapidité dans la prise en charge
  • Traitement adapté
  • Prophylaxie de lentourage

Utilisation intelligente
  • TDR cher diminution
    du coût global de la santé
  • Remise en question perpétuelle
  • Confronter les données cliniques et biologiques
  • Redresser les erreurs diagnostiques
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