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Factors affecting trapping success of foxes, pine martens and stone martens

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Title: Factors affecting trapping success of foxes, pine martens and stone martens


1
CLASSEMENT DES ESPECES NUISIBLES
Utilisation des données techniques pour alimenter
la réflexion des CDCFS
Le carnet de bord, un outil simple pouvant
permettre de préciser lenjeu de ce classement
Départements où les espèces étaient classées
nuisibles (enquête O.N.C.F.S. 1997 auprès des
DDAF, n88)
Renard 100 Rat musqué 88 Lapin de
garenne 58 Fouine 90 Ragondin 84
Sanglier 57 Martre, Putois 51 Raton
laveur 6 Corneille noire 97 Belette 54
Chien viverrin 6 Corbeau freux 71
2
Le droit de destruction une réglementation qui
a suivi lévolution du statut des prédateurs
- Tous les hommes valides doivent lutter contre
les grands prédateurs.
Moyen âge
- Lutte intensifiée avec le développement de
lélevage.
Renaissance
- Privilège de la noblesse
  • Organisation de la réglementation (loi du 3 mai
    1844)
  • les espèces non comestibles et qui peuvent faire
    du mal doivent être éliminées par destruction
    organisée par
  • - les particuliers (différente de la destruction
    des bêtes fauves communément appelé droit
    daffût)
  • - ladministration décidée par le maire ou le
    préfet pour assurer lordre et la sécurité
    publique, sous la responsabilité du lieutenant de
    louveterie

1844
3
Au Xxème siècle, le statut des prédateurs change
1902
  • Convention internationale pour la protection des
    espèces utiles à lagriculture (rapaces
    nocturnes) mais dérogation pour la destruction
    des espèces nuisibles comme notamment laigle.
  • Prise de conscience des chasseurs aboutissant à
    la protection du gypaète barbu, des vautours, du
    circaète et de lours (1962), de laigle des
    pygargues, du balbuzard, du grand duc (1964) de
    tous les rapaces diurnes et nocturnes, du lynx,
    de la loutre et de la genette (1972).

Années 1960
4
Au Xxème siècle, le statut des prédateurs change
1902
  • Convention internationale pour la protection des
    espèces utiles à lagriculture (rapaces
    nocturnes) mais dérogation pour la destruction
    des espèces nuisibles comme notamment laigle.
  • Prise de conscience des chasseurs aboutissant à
    la protection du gypaète barbu, des vautours, du
    circaète et de lours (1962), de laigle des
    pygargues, du balbuzard, du grand duc (1964) de
    tous les rapaces diurnes et nocturnes, du lynx,
    de la loutre et de la genette (1972).

Années 1960
Années 1970
  • Protection des prédateurs renforcée par des
    conventions internationales dont Washington
    (1973), Berne (1979), Directive n79/409 du
    conseil des communautés européennes (1979).

Convention de Washington (3 mars 1973) ratifiée
par la France en 1978 réglemente le commerce
international des espèces de la faune et de la
flore sauvages menacée dextinction.
Annexe 1 espèces qui ne peuvent être
importées ou exportées à des fins commerciales,
échanges scientifiques seulement. Annexe 2
espèces qui peuvent faire lobjet déchanges
commerciaux si les pays dorigine et de
destination se sont assurés de la survie de
lespèce.
La directive n79/409 du conseil du 2 avril 1979
concernant la conservation des oiseaux sauvages
Les états prennent des mesures de conservation
des habitats et de gestion des espèces de tous
les oiseaux vivant naturellement à létat sauvage
sur le territoire européen.
Convention de Berne (19 septembre 1979), ratifiée
par la France en 1990 porte sur la conservation
de la faune et de la flore sauvages et de leurs
habitats naturels en Europe.
1976
  • La loi sur la protection de la nature
    (10/07/1976) modifie le statut juridique des
    espèces sauvages qui pour certaines dentre elles
    deviennent protégées.

5
Depuis les années 1980, la réglementation du
piégeage a évolué pour prendre en compte le
statut des prédateurs et structurer cette
activité
Avant 1984
  • Liste des espèces nuisibles et modalités de
    destruction (dont le piégeage) dans les ARP de la
    police de la chasse (arrêtés ministériels pour
    chaque département).

1984
  • Texte fondateur de la réglementation du piégeage
    (Arrêté du 23/05/1984). Pièges utilisables,
    homologation, conditions dutilisation, formation
    des piégeurs (agrément), déclaration du piégeage
    et des prises.

1988
  • Liste des espèces susceptibles dêtre classées
    nuisible (arrêté du 30/09/1988).

2007
  • Modification de la réglementation pour imposer
    lagrément à tout piégeur sauf exception et
    simplifier les démarches administratives ( arrêté
    du 20/01/2007).

6
La destruction des nuisibles un droit en
mutation depuis plus dun siècle avec notamment
une réforme du piégeage depuis 25 ans
  • Un droit en mutation poussé par lévolution des
    connaissances, laccroissement de la
    vulnérabilité de la faune et la modification de
    la hiérarchisation des valeurs sociales.
  • Un droit qui doit sinscrire dans le cadre du
    droit international et de la communauté
    européenne.
  • Un droit qui évolue en fonction du statut de la
    faune et des prédateurs en particulier . Concept
    de protection de la faune avec des dérogations
    pour la destruction, la chasse. Il nest plus
    question déliminer une espèces mais certains
    individus de cette espèce.
  • Un droit de plus en plus encadré par la
    législation et de plus en plus strict pour 1)
    limiter les souffrances des animaux piégés, 2)
    assurer la sélectivité du piégeage, 3) assurer
    linnocuité du piégeage et 4) rendre possible la
    gestion des espèces par le bilan des captures
    (jurisprudence du conseil détat).
  • Mais un droit toujours distinct du droit de
    chasse depuis 1844.
  • La destruction administrative était autrefois le
    dernier recours ( mobilisation de la
    collectivité), elle tend à devenir le premier
    recours (soupapes de sûreté, contrôles des
    opérations par ladministration)

7
LE PLAN
Rappel de la législation relative au classement
des espèces nuisibles
Quels éléments techniques permettent dalimenter
les travaux du CDCFS ?
Les données de piégeage transmises à
ladministration peuvent-elles être directement
utilisables ? Sont-elles suffisantes ?
Si non, que faire ?
8
La destruction des animaux nuisibles par les
particuliers et par le piégeage
Destruction par les particuliers
Destruction administrative
Particuliers propriétaires, possesseurs et
fermiers (droit inhérent au droit de propriété ou
à la jouissance du sol (code rural).
Opération ponctuelle ordonnées par létat, qui
peuvent concernées tous les gibiers exceptés les
espèces protégées.
Battues préfectorales sous la direction du
lieutenant de louveterie ou des agents forestiers
Chasses particulières ordonnées par le préfet
réalisées par des particuliers (tirs à laffût
danimaux déterminés quand les battues sont
inappropriées)
Délégation possible par écrit (différente du
droit de chasse).
Modalités Usage des toxines, déterrage,
piégeage et destruction à tir
Battues municipales ordonnée par le maire en cas
de carence des détenteurs du droit de chasse
Battues au sanglier ordonnées par le maire par
délégation du préfet
9
Arrêté du 29/01/2007 Quelle réforme ?
Il poursuit les objectifs de la réglementation
précédente pour
  • réduire les souffrances endurées par les animaux
    piégés,
  • assurer la sélectivité du piégeage,
  • assurer linnocuité du piégeage et
  • rendre possible à terme la gestion de certaines
    espèces sauvages à travers le suivi des bilans
    de captures
  • notamment en
  • renforçant lencadrement juridique du piégeage et
  • en simplifiant les obligations administratives
    des opérations de piégeage

10
Le classement des animaux comme nuisibles
Quest ce quune espèce nuisible ?
Une espèce nest pas nuisible, ce sont les
animaux dune espèce qui peuvent lêtre (code
rural)
Un classement établit à partir de deux principes
  • Principe de protection du patrimoine naturel
    dont les animaux sauvages (loi 1976, Convention
    de Berne, directives communautaires de 1979 et
    1992)
  • Protection par les particuliers de leurs biens
    contre les dégâts causés par certaines espèces
    sauvages dites  malfaisantes  ou  nuisibles 
    Code de lEnvironnement article L.274.8)

11
Le classement des animaux comme nuisibles 2
étapes
Liste nationale des espèces susceptibles dêtre
classées nuisibles
PREMIERE ETAPE
  • Etablie par le ministre chargé de la chasse
    après avis du CNCFS
  • En accord avec la convention de Berne et
    directives communautaires de 1979 et 1992.
  • Article 9 de la Convention de Berne du 19/09/1979
    relative à la conservation de la vie sauvage et
    du milieu naturel en Europe
  •  à condition quil nexiste pas dautre solution
    satisfaisante et que la dérogation ne nuise pas à
    la survie de la population concernée, les états
    peuvent déroger aux dispositions des articles 6,
    7 et 8 pour les motifs suivants
  • protéger la flore et la faune,
  • prévenir des dommages importants aux cultures,
    au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et
    aux autres formes de propriété,
  • protéger la santé, la sécurité publique, la
    sécurité aérienne ou dautres intérêts publics
    prioritaires. 
  • Arrêté du 30 septembre 1988 12 Mammifères et 6
    Oiseaux

12
Le classement des animaux comme nuisibles 2
étapes
Liste nationale des espèces susceptibles dêtre
classées nuisibles
PREMIERE ETAPE
  • Etablie par le ministre chargé de la chasse
    après avis du CNCFS
  • En accord avec la convention de Berne et
    directives communautaires de 1979 et 1992.
  • Arrêté du 30 septembre 1988 12 Mammifères et 6
    Oiseaux

1. Mustélidés Belette, Fouine, Martre et Putois
13
Le classement des animaux comme nuisibles 2
étapes
Liste nationale des espèces susceptibles dêtre
classées nuisibles
PREMIERE ETAPE
  • Etablie par le ministre chargé de la chasse
    après avis du CNCFS
  • En accord avec la convention de Berne et
    directives communautaires de 1979 et 1992.
  • Arrêté du 30 septembre 1988 12 Mammifères et 6
    Oiseaux

1. Mustélidés Belette, Fouine, Martre et Putois
2. Espèces invasives Chien viverrin, Raton
laveur, Vison dAmérique, Ragondin et Rat musqué
14
Le classement des animaux comme nuisibles 2
étapes
Liste nationale des espèces susceptibles dêtre
classées nuisibles
PREMIERE ETAPE
  • Etablie par le ministre chargé de la chasse
    après avis du CNCFS
  • En accord avec la convention de Berne et
    directives communautaires de 1979 et 1992.
  • Arrêté du 30 septembre 1988 12 Mammifères et 6
    Oiseaux

1. Mustélidés Belette, Fouine, Martre et Putois
2. Espèces invasives Chien viverrin, Raton
laveur, Vison dAmérique, Ragondin et Rat musqué
3. Espèces présentant un intérêt cynégétique
Renard, Sanglier, Lapin de garenne, Pigeon ramier
15
Le classement des animaux comme nuisibles 2
étapes
Liste nationale des espèces susceptibles dêtre
classées nuisibles
PREMIERE ETAPE
  • Etablie par le ministre chargé de la chasse
    après avis du CNCFS
  • En accord avec la convention de Berne et
    directives communautaires de 1979 et 1992.
  • Arrêté du 30 septembre 1988 12 Mammifères et 6
    Oiseaux

1. Mustélidés Belette, Fouine, Martre et Putois
2. Espèces invasives Chien viverrin, Raton
laveur, Vison dAmérique, Ragondin et Rat musqué
3. Espèces présentant un intérêt cynégétique
Renard, Sanglier, Lapin de garenne, Pigeon ramier
4. Autres oiseaux Corneille noire, Corbeau
freux, Pie bavarde, Geai des chênes, Etourneau
sansonnet
16
Le classement des animaux comme nuisibles 2
étapes
Liste départementale des espèces nuisibles
DEUXIEME ETAPE
  • Etablit par le préfet après consultation de la
    FDC et du CDCFS, parmi les espèces figurant dans
    la liste nationale.
  • Classement annuel (année civile) et qui peut
    concerner tout ou partie du département
  • Classement de chaque espèce au cas par cas et sur
    lun des motifs suivants ( article R. 227-6)
  • préservation de la santé et de la sécurité
    publique.
  • prévention de dommages importants aux activités
    agricoles, forestières et aquacoles
  • protection de la flore et de la faune

17
Une législation peu précise qui porte à
interprétation la circulaire DNP du 27 juillet
1999 renforce le concept de protection des
prédateurs
  • À condition quil nexiste pas dautres solutions
    satisfaisantes (arrêté en conseil détat du
    30/12/1998), le classement dune espèce en tant
    que nuisible est légalement fondé dans un
    département, chaque année (éclairage de la Haute
    Assemblée)
  • Dès lors que lespèce est répandue de façon
    significative et que sur le plan géographique,
    économique et humain, sa présence peut porter
    atteinte aux intérêts protégés par larticle
    R.227-5,
  • Ou dès lors quil est établi quelle est à
    lorigine datteintes significatives aux intérêts
    énoncés par larticle R.227-6 du code rural.

18
Circulaire DNP du 27 juillet 1999 mise en
oeuvre à définir en fonction de la jurisprudence
du Conseil dEtat
  • classement justifié par des éléments
    suffisamment probants au regard des
    jurisprudences du Conseil dEtat
  • classement reposant sur des études scientifiques
    et techniques pertinentes sur la présence
    significative de lespèce dans le département

Circulaire du 9/11/1988 Vous demanderez au DDAF
de préparer pour chaque espèce incriminée une
note sur la situation de lespèce dans le
département et sur les griefs qui peuvent être
retenus eu égard à larticle R. 227-5 du code
rural. Il consultera pour ce faire les
partenaires habituels de ladministration. Il
recueillera des contributions des intérêts
représentés au CDCFS avant sa saisine. Il
recherchera les éléments qui peuvent être fournis
par les agents de terrain. Laccent doit être mis
sur la précision et la pertinence des données
recueillies. Vous vous efforcerez, chaque fois
que cela est possible, de collecter et de
compléter les données disponibles sur leffectif
des espèces concernées, son évolution et son
impact sur les activités humaines et les
équilibres écologiques.
  • classement justifié par des risques datteintes
    aux intérêts protégés eu égard aux
    caractéristiques géographiques, économiques et
    humaines du département et à défaut par
    lexistence datteintes significatives aux
    intérêts protégés estimées par des évaluations
    objectives et chiffrées.

Le Conseil dEtat (30/12/1998) a jugé quen
labsence détude scientifique, les réponses
faites par les maires, les gardes chasse, les
piégeurs, les bilans de piégeage, les déclaration
de dégâts par les particuliers peuvent être des
indicateurs suffisants pour mesurer limportance
des populations animales en cause ou
limportance des dégâts.
  • En labsence dinformation fiable le principe de
    précaution (article L. 200-1 du code rural) doit
    prévenir un classement qui ne serait justifié au
    regard de la jurisprudence du Conseil dEtat.

19
Quel éléments techniques peuvent alimenter le
débat sur le classement des espèces nuisibles ?
LE STATUT BIOLOGIQUE DE LESPECE NUISIBLE
LES DOMMAGES
- aire de présence
- nature, nombre et répartition spatio-temporelle
- abondance
Difficultés
Difficultés
- reconnaissance de lespèce à lorigine des cas
de prédation ou des dommages
- collecte de données sur des espèces discrètes
- pas doutils simples validés permettant de
déterminer des tendances dévolution
- quantification des dommages
LES CAPTURES DE NUISIBLE
- nombre et répartition spatio-temporelle
- pression de piégeage
Difficultés
- mesure de la pression de piégeage qui dépend
dune multitude de facteurs
20
DONNEES DE PIEGEAGE DISPONIBLES PAR
LADMINISTRATION
Piégeurs agréés
Piégeurs non agréés dans bâtiments, cours,
jardins, élevages et enclos
Piégeurs non agréés de ragondins et rat musqués
Bilan annuel de captures
Attestation annuelle de piégeage
Aucune donnée
Agrément (mise à jour départementale)
Nombre de prises / espèce / lieu de capture
Sous-estimation du nombre de prises
Nombre de prises / espèce / commune
Nombre de piégeurs agréés
Nombre de piégeurs agréés actifs / commune
Information spatiale qui relativise
- lactivité du piégeage (nombre et répartition
des communes avec piégeage)
Information indicative qui ne renseigne pas sur
la pression de piégeage
- limpact des prises (nombre et répartition des
communes avec des prises)
21
UTILISATION DE DONNEES DE PIEGEAGE
Ce quil est possible de faire
Réflexion à court terme (année)
  • Répartition spatiale du piégeage comparaison du
    nombre et de la répartition des communes
    concernées ou non par le piégeage
  • Répartition spatiale des prises par espèce,
    comparaison du nombre et de la répartition des
    communes concernées par des prises

22
UTILISATION DE DONNEES DE PIEGEAGE
Ce quil est possible de faire
Réflexion à court terme (année)
  • Répartition spatiale du piégeage comparaison du
    nombre et de la répartition des communes
    concernées ou non par le piégeage
  • Répartition spatiale des prises par espèce,
    comparaison du nombre et de la répartition des
    communes concernées par des prises

23
UTILISATION DE DONNEES DE PIEGEAGE
Ce quil est possible de faire
Réflexion à court terme (année)
  • Répartition spatiale du piégeage comparaison du
    nombre et de la répartition des communes
    concernées ou non par le piégeage
  • Répartition spatiale des prises par espèce,
    comparaison du nombre et de la répartition des
    communes concernées par des prises

Réflexion à moyen terme (décennie)
  • Évolution du nombre de piégeurs, du nombre de
    prises par espèce
  • Évolution du nombre de communes concernées

Ce quil nest pas possible de faire
- Interpréter le nombre de captures comme un
indice dabondance des espèces capturées
- interpréter le nombre de piégeurs actifs comme
un indice de la pression de piégeage
24
COMMENT COMPLETER LES DONNEES DE PIEGEAGE
Connaissance de la répartition à léchelle
communale
Avantages
Inconvénients
Données piégeage
- collecte obligatoire - fiabilité donnée
- collecte sur communes piégées
Données chasse
25
Estimation des prélèvements par la chasse
(enquête nationale tableaux de chasse à tir
1998-1999)
Renard estimation du tableau de chasse 391
730 12.3 de chasseurs ayant prélevé au moins 1
individu
Fouine, Martre, Putois 99 de chasseurs aucun
prélèvement 15 à 45 des départements sans
aucun prélèvement
Ragondin et rat musqué 96 et 99 de chasseurs
aucun prélèvement 22 et 26 des départements
sans aucun prélèvement
Pie bavarde, Geai des chênes, Corneille noire et
Corbeau freux 95 à 97 de chasseurs aucun
prélèvement mais prélèvements dans presque tous
les départements
26
COMMENT COMPLETER LES DONNEES DE PIEGEAGE
Connaissance de la répartition à léchelle
communale
Avantages
Inconvénients
Données piégeage
- collecte obligatoire - fiabilité donnée
- collecte sur communes piégées
Données chasse
- fiabilité donnée
- collecte non obligatoire -
espèces peu ou pas chassées
Enquêtes rétrospectives
- collecte rapide
- fiabilité et exhaustivité des données
27
estim pieg
Enquête nationale auprès APA/FDC en 1998/1999
concernant la fouine, la martre, le putois et la
belette
Taux de non-réponse important 5 absence
totale de réponse 21 formulaires non remplis
sur 67 départements, sur 70 départements.
28
Enquête nationale auprès des DDAF en 1997
320 000 mammifères et 358 000 oiseaux pris au
cours de la saison 1996/1997
29
COMMENT COMPLETER LES DONNEES DE PIEGEAGE
Connaissance de la répartition à léchelle
communale
Avantages
Inconvénients
Données piégeage
- collecte obligatoire - fiabilité donnée
- collecte sur communes piégées
Données chasse
- fiabilité donnée
- collecte non obligatoire -
espèces peu ou pas chassées
Enquêtes rétrospectives
- collecte rapide
- fiabilité et exhaustivité des données
Enquêtes prospectives
30
LES CARNETS DE BORD DE LONCFS
  • Récolter toutes les observations de petits
    carnivores faites par les agents de l'O.N.C.F.S.
    lors de leurs déplacements et travaux de terrain
  • ? 1 carnet par véhicule
  • Etablir une carte de répartition, à l'échelle
    communale, des différentes espèces de petits
    carnivores

- Mustélidés Blaireau, Loutre, Fouine, Martre,
Putois, Vison d'Europe, Vison d'Amérique,
Belette, Hermine. - Genette, Chat sauvage, -
Raton-Laveur, Chien viverrin.
31
res01
LES CARNETS DE BORD DE LONCFS les résultats
  • 2001 9499 obs. 2002 7970 obs.
    2005 8077 obs. 2003 8963 obs. 2004
    7942 obs.
  • le plus souvent fouine puis blaireau, martre
    et putois. belette et hermine plus souvent
    observées vivantes.
  • En 2005, observations sur 5186 communes (14 ).
    30 de communes nouvelles / 2001, 2002,
    2003 et 2004. Au total, des observations sur
    14493 communes en 5 ans (gt 1/3 des
    communes françaises).
  • Pour la fouine, observations sur 2048 communes
    différentes en 2005 et 20 des communes en 5 ans.

32
A léchelle nationale des données suffisantes.
Données de martre collectées entre 2001-2005
- 1100 observations/an (70 animaux morts) - 9
des communes françaises en 5 ans
Communes avec des données
Mailles de 10x10 km² avec des données
33
A léchelle nationale des données suffisantes.
Mailles de 10x10 km² avec des données
34
A léchelle départementale 1) choisir une
résolution cartographique adaptée
Communes avec des données
Mailles de 10x10 km² avec des données
Résolution cartographique non adaptée
Le Puy de Dôme
35
A léchelle départementale 2) tenir compte des
zones sans données
Communes avec des données
Secteurs sans donnée daucune espèce
- absence de prospection ?
- prospection sans récolte de donnée ?
- absence des espèces ?
Le Cher
36
A léchelle départementale 3) prendre en compte
les exigences écologiques (pour extrapoler laire
de présence)
Communes avec des données
Forêt communale avec des données
Haut-Rhin
37
A léchelle départementale 3) prendre en compte
les exigences écologiques (pour limiter laire de
présence)
Communes avec des données
La Vendée
38
A léchelle départementale 4) prendre en compte
le statut de lespèce
Communes avec des données
La Meuse
LAin
39
COMMENT COMPLETER LES DONNEES DE PIEGEAGE
Connaissance de la répartition à léchelle
communale
Avantages
Inconvénients
Données piégeage
- collecte obligatoire - fiabilité donnée
- collecte sur communes piégées
Données chasse
- fiabilité donnée
- collecte non obligatoire -
espèces peu ou pas chassées
Enquêtes rétrospectives
- collecte rapide
- fiabilité et exhaustivité des données
Enquêtes prospectives
- fiabilité données
- pression dobservation, nombre de données
Perspectives et limites
- cartes de répartition cohérentes qui peuvent se
compléter et réduire le pas de temps du cumul des
données sous réserve de qualifier la fiabilité
des données.
- enquêtes prospectives peuvent être améliorées
en augmentant la pression dobservation par la
diversification des sources dobservateurs
- limite principale absence de donnée ne peut
être interprétée comme labsence de lespèce
40
COMMENT COMPLETER LES DONNEES DE PIEGEAGE
Connaissance de la tendance dévolution de la
population
Indice piégeage renard, fouine, martre
41
Une étude des facteurs influençant le succès de
capture
  • un terrain de 750 km² (Loiret et Cher) avec une
    forte pression de piégeage
  • espèces renard, martre et fouine.
  • données collectées durant 1 hiver (novembre 1998
    à avril 1999)
  • unité statistique un site de piégeage un
    emplacement (lt100 m²) avec un ou plusieurs pièges
    dun même type tendu par un piégeur selon un même
    mode de piégeage (même appât, même espèce
    visée...).
  • 424 sites utilisés par 58 piégeurs décrits.
  • 35 774 jours-pièges 1-217 par site 7-2964
    par piégeur.
  • Pour les renards
  • Pour la martre et la fouine

1- collets en coulée, sans appât 2- pièges à
lacet, en tas de fumier avec appât carné 3-
pièges à lacet "en jardinet"
1- boîte non placée près dun parquet 2- boîte
placée près dun parquet 3- pièges à ufs et en
x 4- pièges à lacet
42
Facteurs influençant le succès de capture du
renard
197 renards capturés (max.9 par site) sur 252
sites
Succès de capture 0.07 à 2.43 /100 nuits-pièges
  • Pratique du piégeage Collet gt pièges à lacet
    en jardinet Collet piège à lacet en tas de
    fumier
  • Durée du piégeage sur le site (succès de capture
    ? )
  • Capture sur des sites voisins (succès de capture
    ? )
  • Interaction durée du piégeage / expérience du
    piégeur (effet ? si piégeur expérimenté)
  • Interaction durée du piégeage / capture sur site
    voisin (effet ? si capture)

43
Facteurs influençant le succès de capture des
martres et fouines
103 individus capturés (max. 6 par site) sur
234 sites
Succès de capture 0.06 à 3.18 /100 nuits-pièges
  • Type de piège Boîtes près parquets gt pièges à
    lacet
  • Durée du piégeage sur le site (succès de capture
    ? )
  • Interaction durée du piégeage / expérience du
    piégeur (effet ? si piégeur expérimenté)
  • Interaction durée du piégeage / capture sur site
    voisin (effet ? si capture)

44
COMMENT COMPLETER LES DONNEES DE PIEGEAGE
Connaissance de la tendance dévolution de la
population
Avantages
Inconvénients
Indice piégeage renard, fouine, martre
Accessibilité des données
outil non validé maîtrise des facteurs du
succès de capture nombre de sites analyses
complexes collecte standardisée
Line transect renard
45
Même principe que lIKA mais avec en plus la
mesure de la distance de lobservation


46
LIndice kilométrique dabondance (IKA)



20 km



Nombre de contacts
6
IKA
0.3 contacts / km parcouru



20
Nombre de KM parcourus
47
Le line transect mesure une densité
Le line transect mesure une densité danimaux
présents vus ou non
  • La surface observée varie en fonction de
  • lobservateur
  • des conditions météorologiques
  • - du milieu (végétation, pente).




20 km



Nombre danimaux présents vus ou non
Nombre danimaux vus
Densité


La surface observée (km²)
La surface observée (km²)
Probabilité de détection

48
Probabilité de détection définit par une
résolution graphique
A
Aire totale tous les objets présents
A A
µ
A
W
Aire sous la courbe
µ
IK
Probabilité

Densité
2 µ
Aire totale
W
49
Protocole principes généraux
  • Période des comptages janvier - février
  • Déroulement ½ h après obscurité totale,
  • vitesse 10 et 15 km/h,
  • tronçons 2 km environ.
  • 1 chauffeur et 1 ou 2 observateurs 
  • Matériel phares de 100 W toit ouvrant
  • Limiter les effets  observateurs  ? même
    chauffeur mais observateurs différents

50
Echantillonnage
systématique en quinconce
Jura S200 km²
k6x20120 points
? d 1.4 km
51
Histogrammes des distances
Haute-Saône N138 p0.88
Nièvre N120 p0.36
Eure N171 p0.003
Jura N453 p0.002
52
Estimations des largeurs de bande effective
de 191 à 286 m (CV 2.1-26.3) ? grandes
différences de "visibilité"
53
Relation estimations de densités / IK
93 de la variabilité de D expliquée par lIK
54
COMMENT COMPLETER LES DONNEES DE PIEGEAGE
Connaissance de la tendance dévolution de la
population
Avantages
Inconvénients
Indice piégeage renard, fouine, martre
Accessibilité des données
outil non validé maîtrise des facteurs du
succès de capture nombre de sites analyses
complexes collecte standardisée
Line transect renard
outil validé calcul de densité
milieux ouverts - méthode lourde - analyses
complexes
IKA nocturne renard
outil validé
milieux ouverts méthode lourde pas
comparaison dans lespace
Indice chasse renard
Accessibilité des données
outil non validé maîtrise des facteurs du
succès de capture
Perspectives et limites
- Les seuls outils validés concernent le renard
et présentent des contraintes dutilisation.
- La reconnaissance de lespèce et de lindividu
par lexamen génétique pourrait offrir dautres
possibilités dinvestigation si son coût est peu
important.
- La mise au point de bio-indicateurs sur la
fertilité, la structure dâge ou autre.
permettrait la mise en place doutils simples.
55
COMMENT COMPLETER LES DONNEES DE PIEGEAGE
Evaluation des dommages
POSSIBLE
IMPOSSIBLE
Identification spécifique des prédateurs
si capture consécutive du prédateur
Dans le cas de lélevage professionnel
56
Identification spécifique des cas de prédation
difficile
80 des cas
lt 10 des cas
57
COMMENT COMPLETER LES DONNEES DE PIEGEAGE
Evaluation des dommages
POSSIBLE
IMPOSSIBLE
Identification spécifique des prédateurs
si capture consécutive du prédateur
Dans le cas de lélevage professionnel
Estimation quantitative
Tous prédateurs confondus, si comptages réguliers
des lots
Dans le cas de lélevage professionnel
58
Estimation du taux de perte sur les lots
143 constats de dommages, 477 animaux attaqués
15 du nombre total danimaux disparus
59
volB
Ø 28 constats attribués à des carnivores 68
des cadavres? 8 animaux attaqués en moyenne par
expertise
Ø 52 constats attribués à des oiseaux 24
des cadavres? 1.5 animaux attaqués en moyenne
par expertise
60
COMMENT COMPLETER LES DONNEES DE PIEGEAGE
Evaluation des dommages
POSSIBLE
IMPOSSIBLE
Identification spécifique des prédateurs
si capture consécutive du prédateur
Dans le cas de lélevage professionnel
Estimation quantitative
Tous prédateurs confondus, si comptages réguliers
des lots
Dans le cas de lélevage professionnel
Perspectives et limites
- se poser la question de la nécessité de la
démarche au regard de la législation
- protocole pour recenser des dommages précédents
la capture dun prédateur
61
EN CONCLUSION les données de piégeage
collectées par ladministration
permettent de relativiser
  • lactivité du piégeage par comparaison du nombre
    et de la répartition des communes concernées ou
    non par le piégeage
  • Limportance des prises par espèce par
    comparaison du nombre et de la répartition des
    communes concernées par des prises

Est-ce suffisant pour alimenter le débat sur le
classement ?
Tout dépend de linterprétation de la législation
(notamment de la circulaire de 1999)
Connaissance de labondance
Connaissance de la répartition
Demande la mise en place de protocoles lourds et
nécessitant des compétences danalyse (renard)
Le carnet de bord peut être un outil utile
notamment pour détecter la présence dans les
communes non piégées
Connaissance des dommages
Est difficile à qualifier et à quantifier
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