LES MEDICAMENTS DE LA DOULEUR DE L'ENFANT Les 3 paliers OMS Les douleurs neurogenes Les anesth - PowerPoint PPT Presentation

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LES MEDICAMENTS DE LA DOULEUR DE L'ENFANT Les 3 paliers OMS Les douleurs neurogenes Les anesth

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Effets de la circoncision n onatale sur la r ponse douloureuse lors d'une vaccination ... CHIRURGIE, ACTES INVASIFS SANS ANESTH SIE. chirurgie nouveau n (m thode de Liverpool) ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES MEDICAMENTS DE LA DOULEUR DE L'ENFANT Les 3 paliers OMS Les douleurs neurogenes Les anesth


1
LA DOULEUR DE LENFANT
Dr Daniel Annequin Unité fonctionnelle
danalgésie pédiatrique Hôpital denfants Armand
Trousseau 75012 Paris
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Effets de la circoncision néonatale sur la
réponse douloureuse lors d'une vaccination
ultérieureTaddio A. Lancet 1997
  • 87 enfants vaccinés à 4 ou 6 mois
  • 32 non-circoncis, 29 circoncis avec EMLA, 26 avec
    un placebo
  • enregistrements vidéo de la vaccination.
  • Groupe placebo Groupe non circoncis
  • score facial 137 77
  • score de pleurs 54 25
  • EVA 51/100 31/100

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LIVRE NOIRCHIRURGIE, ACTES INVASIFS SANS
ANESTHÉSIE
  • chirurgie nouveau né (méthode de Liverpool)
  • Amygdalectomie Adénoïdectomie
  • Circoncision
  • Sutures
  • Paracentèse
  • Endoscopies
  • Pose de voies veineuses

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Le déni de la douleur, frein majeur du changement
  • Reconnaître, admettre la réalité de la douleur de
    l'enfant
  • exercice difficile pour beaucoup d'équipes
    accueillant des enfants.
  • Le non reconnaissance de la douleur plus facile
    chez l'enfant
  • moyens d'expression limités
  • valeur de sa plainte mal prise en compte.

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CE NEST PAS SI IMPORTANT LENFANT SUPPORTE MIEUX
LA DOULEUR
  • Cest pour son bien, la douleur forge le
    caractère
  • plasticité trompeuse, formidable "force de vie"
  • des enfants restent espiègles jouent, rient
    malgré la lourdeur de leurs pathologies.
  • filtres inhibiteurs des influx douloureux non
    fonctionnels chez le prématuré et le nouveau-né
  • équipement neuro-anatomique fonctionnel dès la
    26ème semaine de la vie fœtale
  • transmission l'influx douloureux au cortex.
  • Développement de phobies massives.

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POUR "EVITER" D'ABORDER L'HYPOTHÈSE "DOULEUR
  • SOIT LE DENI EST MASSIF
  • Ce nest pas de la douleur
  • SOIT LE DENI EST PARTIEL
  • Cest de la douleur mais...

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  • Cest de la peur, de l'anxiété, de la nervosité
  • L'effet du conditionnement est considérable.
  • La peur, l'angoisse vont renforcer la perception
    douloureuse
  • C'est de l'inconfort, de la faim, cest la
    séparation maternelle
  • Toute rupture du bien être de lenfant provoque
    une détresse
  • signes émotionnels cris, pleurs agitation,
    protestation, non spécifiques de la douleur.
  • nécessité d'une grille comportementale pour
    analyser le tableau clinique.

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  • Cest de la fatigue
  • tableaux d'atonie psycho-motrice
  • confusions faciles
  • Cest de la comédie, c'est un caprice
  • Les bénéfices secondaires ne signent en aucune
    façon la nature psychogène de la douleur.

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  • Cest dans la tête, cest psychologique
  • absence de compréhension médicale
  • responsabiliser lautre
  • "absence de vraie douleur"
  • migraine
  • les facteurs psychologiques (stress,
    contrariété, amélioration en vacance) souvent
    premier plan
  • la maladie migraineuse non réductible à une
    maladie psychologique
  • diagnostic lapidaire et réducteur
  • aggraver la souffrance des enfants et de leur
    famille

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APRÈS 5 à 6 ANS LAUTOÉVALUATION
  • EVA, ENS,EVS, échelle de visage, algocube
  • Dessin
  • Tout ou rien chez les plus petits
  • Variation de la première EVA

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AVANT 5 à 6 ANS UNE SEULE SOLUTION
LOBSERVATION Hétero évaluation comportementale
  • Pas de spécificité des signes végétatifs de
    stress (FC, FR, PA)
  • Pas de spécificité des signes émotionnels (cris,
    pleurs, agitation...)
  • Nécessité dutiliser des grilles validées
    incluant un ensemble de comportements.

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GRILLE EDIN
  • VISAGE0 Visage détendu 1 Grimaces
    passagères Froncement des sourcils / Lèvres
    pincées / Plissement du menton / Tremblement du
    menton2 Grimaces fréquentes, marquées ou
    prolongées 3 Crispation permanente ou visage
    prostré, figé ou visage violacéCORPS 0
    Détendu1 Agitation transitoire, assez souvent
    calme2 Agitation fréquente mais retour au calme
    possible3 Agitation permanente crispation des
    extrémités et raideur des membres ou motricité
    très pauvre et limitée, avec corps
    figéSOMMEIL 0 Sendort facilement, sommeil
    prolongé, calme1 Sendort difficilement2 Se
    réveille spontanément en dehors des soins et
    fréquemment, sommeil agité3 Pas de sommeil

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GRILLE EDIN
RELATION 0 Sourire aux anges, sourire
réponse, attentif à lécoute1 Appréhension
passagère au moment du contact2 Contact
difficile, cri à la moindre stimulation3 Refuse
le contact, aucune relation possible. Hurlement
ou gémissement sans la moindre stimulationRECONF
ORT 0 Na pas besoin de réconfort1 Se calme
rapidement lors des caresses, au son de la voix
ou à la succion2 Se calme difficilement3
Inconsolable. Succion désespérée
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LES METHODES NON PHARMACOLOGIQUES
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L'organisation des soins
  • les choix de l'hôpital,.décisions
    d'investissement
  • comité de lutte contre la douleur
  • mise en place de protocoles antalgiques
  • La volonté, la motivation du chef de service du
    cadre infirmier
  • Abandon de la voie intra musculaire et sous
    cutanée
  • utilisation systématique de la crème EMLA
  • achat de matériel (système d'inhalation du MEOPA,
    de pompes PCA)

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les méthodes alternatives
  • limiter les surfaces adhésives ou utiliser des
    compresses en "non tissé"
  • Les méthodes cognitives
  • La préparation à lhospitalisation et
    l'information des enfants sur le fonctionnement
    de l'hôpital
  • L'effet placebo, la manière de présenter les
    médicaments, l'empathie des soignants

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Redonner du sens.
  • pourquoi on te fait du mal pour ton bien
  • parce que j'ai été méchant avec mon petit frère
  • La notion du temps étant acquise tardivement ( 7
    - 8 ans) la douleur peut apparaître sans fin,
    sans limite.
  • la douleur est évidente.

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le jeu, la distraction
  • Le jeu, les clowns
  • les interventions créatives, artistiques
    (musique)
  • rupture avec la vie hospitalière.
  • Les méthodes physiquesLe massage, l'application
    de chaud et de froid
  • Les méthodes comportementales

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Les méthodes psycho corporelles
  • La relaxation par le training Autogène
  • Méthode de Jacobson
  • Biofeedback (rétroaction biologique)
  • L'hypnose ou hypnothérapie
  • La sophrologie, le yoga.

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4 TYPES DE PRODUITS
  • Les 3 paliers OMS
  • Les douleurs neurogenes
  • Les anesthésiques locaux crème EMLA La
    xylocaine
  • Le mélange oxygene /protoxyde d'azote MEOPA

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PARACÉTAMOL
  • Voie orale 60 mg/kg/24h 15 mg/kg/6h
  • Voie rectale biodisponibilité médiocre
  • dose de charge de 40 mg/kg
  • Birmingham PF et coll Anesthesiology
    199787244-252
  • Voie veineuse prodrogue libère la moitié de la
    dose injectée en paracétamol
  • 30 mg/kg 4 h à 6 h

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AINS
  • Ibuprofène sirop
  • Nurofen, Advil PO 30 mg/kg/24h 6 mois
  • acide niflumique
  • Nifluril Rectale 40 mg/kg/24h 3 mois
  • diclofenac
  • Voltarene, Voldal PO, rectale 2-3 mg/kg/24h 1
    an
  • ac tiaprofénique
  • Surgam PO 10 mg/kg/24h 3 ans /15kg
  • naproxène
  • Apranax, Naprosyne PO, rectale 10 mg/kg/24h 5
    ans

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CODEINE
  • /- paracétamol
  • 0,5 à 1 mg / kg 4 à 6 heures
  • maximum 6 mg / kg / jour
  • Effets secondaires nausées, sédation
  • Déficit enzymatique inefficacité?

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CODENFAN sirop
  • codéine seule
  • 1 ml 1mg de codéine
  • AMM à 1 an
  • 1 ml / kg / 4 - 6 heures

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CO-DOLIPRANE cp sécables
  • 400 mg / 20 mg
  • AMM à 6 ans
  • 1/2 comprimé pour 10 kg

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EFFERALGAN-CODEINE
  • 500 mg / 30 mg de codéine
  • 1/2 comprimé pour 15 kg
  • 1 comprimé pour 30 kg
  • AMM 4 ans

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Nalbuphine (nubain)
  • Produit tout terrain, grande marge de sécurité
  • Effet plafond
  • Au delà d'un certain seuil l'augmentation de la
    posologie ne provoque ni augmentation des effets
    antalgiques ni augmentation des effets
    indésirables.
  • sédation initiale souvent observée.
  • effet flash
  • Très peu d'effets indésirables
  • effets digestifs mineurs
  • effets respiratoires sans expression clinique.

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Les voies sous cutanée ou intra musculaire sont à
éviter en raison de la douleur induite par
l'effraction cutanée.
29
MORPHINOPHOBIE FRANCAISE
  • toxicomanie
  • dépression respiratoire
  • fin de vie
  • Sous utilisation de la morphine chez lenfant.

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Dépression respiratoire
  • La douleur augmente le seuil de D.R
  • Un sujet douloureux nécessite beaucoup plus de
    produit pour atteindre une D.R
  • La douleur antagonise la D.R
  • La morphine soulage certaines D.R post opératoires

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PCA chez lenfant
  • a partir de 6 - 7 ans
  • Explications , Informations Parents/Enfants
  • Débit continu souhaitable
  • Bolus 20 mcg/kg
  • Débit continu 20 mcg/kg/h
  • Période refractaire 6 à 8 minutes

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LA MORPHINE
  • Chef de file des antalgiques puissants.
  • aucune contre indication liée à l'âge
  • le métabolisme connu dans toutes les tranches
    d'âge
  • dès l'âge de 3 mois
  • données pharmacologiques superposables à celles
    du grand enfant et de l'adulte.

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Morphine orale
  • libération immédiate
  • Sevredol Actiskenan
  • formes retard
  • Skenan Moscontin 12 heures
  • Kapanol 24 heures

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Pas de posologie maximum
  • limites à lescalade posologique
  • efficacité antalgique
  • apparition d'effets indésirables
  • Risques de potentialisation par des associations
    médicamenteuses intempestives psychotropes.

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QUELLE SURVEILLANCE?
  • L'analgésie
  • La sédation
  • La fréquence respiratoire
  • Les effets indésirables
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