DREWNOWSKI 31021424649 - PowerPoint PPT Presentation

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DREWNOWSKI 31021424649

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Enfant ob se = Adulte ob se ? Inserm, 2000. MA. Charles 2000. Probabilit de persistance ... une augmentation du risque de mortalit l' ge adulte de 50 ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: DREWNOWSKI 31021424649


1
SIAL 2004 Agora Nutrition
Urbanisation, modifications alimentaires et
prévention de lobésité Rôle des fruits et
légumes 17 octobre 2004
Saida Barnat, APRIFEL
2
Modernité et urbanisation
Urbanisation Croissance économique
Développement technologique Augmentation de la
sédentarité Industrialisation alimentaire
Croissance des médias
Facteurs de la Transition Nutritionnelle
3
La transition nutritionnelle se produit lors de
laugmentation des revenus et lurbanisation des
populations
  • Diminution de la dépense dédiée à lalimentation
  • Changement de la composition alimentaire
    les aliments dorigine animale remplacent ceux
    d origine végétale
  • Les aliments à densité énergétique élevée
    constituent souvent loption la moins chère
  • Diminution de lactivité physique
  • Augmentation de lobésité et du diabète

A. Drewnowski Egea 2004
4
Caractéristiques des modèles alimentaires
Sucrés
Excès en produits
Gras
Salés
Fruits et légumes
Insuffisance en
Légumineuses
Céréales complètes
5
Facteurs de risque pour la santé
Faible poids Déficience en fer, vit.A,
Zn Tabac Alcool Drogues illicites HTA Absence de
contraception
Faible consommation de FL Obésité (IMC
) Cholestérolémie Pollution des eaux,
Pollution de lair Changements
climatiques Risques professionnels
3 millions de décès par MCV et cancerssont
attribués à une faible consommationde fruits et
légumes
Rapport OMS 2002
6
Lobésité est une épidémie mondiale qui gagne du
terrain

7
Aux USA
60 de la population est en surpoids
dont 26 dobèses
8
Plus denfants en surpoids en Europe du sud
(IOTF data Childrens menu, Greece, 2003)
Photo by M.F. CACHERA
9
(No Transcript)
10
Facteurs de risque de lobésité
Maladies cardiovasculaires Cancers Maladies
respiratoiresLocomotionOstéoporoseDétérioration
de la qualité de vie...
Diabète
11
Prévision mondiale de lépidémie du diabète
2003-2025 (millions)
38.2 44.2 16
25.0 39.7 59
1.1 1.7 59
MONDE 2003 189 millions 2025 324
millions augmentation de 72
P. Zimmet, Diabetic med 2003
12
Selon les études prospectives
Risque de diabète

ELEVE
FAIBLE
Alimentation riche légumes fruits poisson volai
lles céréales complètes
Alimentation riche viande rouge frites produits
laitiers entiers céréales raffinées confiserie/
dessert
Diabetologia, 2001 44 805 Am.J.Clin.Nutr.,
2001 76 1018 Ann.Intern.Med., 2002 138 201
13
(No Transcript)
14
Principales caractéristiques de lalimentation
Méditerranéenne traditionnelle
  • ? une forte consommation de légumes, de
    fruits,de céréales complètes et de
    légumineuses 
  • ? l'huile d'olive est la source principale de
    matière grasse,utilisée pour la cuisson et
    lassaisonnement 
  • une faible consommation de viande 
  • le poisson et la volaille sont plus consommés que
    la viande rouge 
  • une consommation modérée de vin 
  • une consommation modérée de produits laitiers 
  • des olives et des noix en cas de grignotage.

Comité Scientifique Egea 2003
15
Conclusions congrès Egea 2003
  • Jusqu'à présent, les recommandations
    nutritionnelles ont été
  • communiquées au grand public principalement en
    terme
  • de nutriments et de produits alimentaires
    spécifiques.
  • Le comité scientifique propose que les
    recommandations
  • nutritionnelles soient désormais basées sur un
    modèle
  • alimentaire dans sa globalité, dont les effets
    bénéfiques
  • sur la santé sont démontrés.
  • Lalimentation Méditerranéenne traditionnelle est
    un modèle
  • alimentaire très prometteur à la fois 
  • pour rester en bonne santé et prévenir
    lapparitiondes MCV, du diabète et des cancers 
  • mais aussi pour être adopté et adapté à léchelle
    européenne, en raison de sa proximité
    culturelle, de ses qualités gustatives et
    alimentaires.

16
Des politiques nutritionnelles de santé
publique ont été mises en place pour prévenir
lavènement des maladies chroniques et promouvoir
une alimentation équilibrée.
17
Programme National Nutrition-Santé   PNNS
(2001-2005)
Le PNNS vise à améliorer létat de santé de
lensemble de la population, en agissant sur lun
de ses déterminants majeurs, la nutrition
www.sante.gouv.fr (dossier Nutrition)
18
Les enjeux de santé publique dans lesquels les
facteurs nutritionnels sont impliqués
1ère cause de mortalité 32 des décès (170 000
décès/an)
Maladies cardiovasculaires
3 Milliards euros/an
29 des décès chez les hommes 23 chez les
femmes (240 000 nouveaux cas/an)
Cancers
8 Milliards euros/an
Obésité
7 à 10 des adultes 10 à 12 des enfants de
5-12 ans (? )
1,8 Milliards euros/an
10 des femmes à 50 ans 20 à 60 ans 40 à 75
ans (2,8 millions de femmes)
Ostéoporose
1 Milliard euros/an
Diabète
2-2,5 des adultes
Rapport HCSP (2000), S. Hercberg A. Tallec
(coordinateurs)
19
Les 9 objectifs nutritionnels prioritaires du PNNS
1. objectifs portant sur des modifications de la
consommation alimentaire
  • ? consommation fruits et légumes ? 25
    nombre de petits consommateurs de fruits et
    légumes
  • ? la consommation de calcium ? de 25 la
    population des sujets ayant des apports lt ANC,
    ? de 25 de la prévalence des déficiences
    en vit D,
  • ? de la moyenne des apports lipidiques totaux
    à moins de 35 des apports énergétiques
    journaliers, ? d 1/4 de la consommation des
    AG saturés au niveau de la moyenne de la
    population (moins de 35 des apports totaux
    de graisses),
  • ? consommation de glucides afin quils
    contribuent à plus de 50 des apports
    énergétiques journaliers, en ? la consommation
    des aliments sources damidon, en ? de 25
    la consommation de sucres simples, et en ? de
    50 la consommation de fibres,
  • ? consommation d'alcool qui ne devrait pas
    dépasser 20 g dalcool chez ceux qui en
    consomment.

20
2. objectifs portant sur la modification de
l'hygiène de vie en relation avec l'alimentation
  • ? de l'activité physique dans les activités de la
    vie quotidienne amélioration de 25 du
    pourcentage des sujets faisant, par jour,
    léquivalent d'au moins 1/2h de marche rapide /j

3. objectifs portant sur des modifications des
marqueurs de létat nutritionnel chez les adultes
  • ? de 5 de la cholestérolémie moyenne
  • ? de 10 mm de Hg de la pression artérielle
    systolique
  • ? de 20 de la prévalence du surpoids et de
    l'obésité (IMC gt 25 kg/m²) chez les adultes et
    une interruption de l ? de la prévalence de
    lobésité chez les enfants

21
Des changements de style de vie entrainent des
modifications bénéfiques alimentaire et sur
lactivité physique
  • Lincidence du diabète de type 2 est réduite par
    la seule intervention sur le mode de vie une
    faible perte de poids (4-6kg) diminue de 58
    lincidence du diabète
  • Les changements de mode de vie ne sont pas
    extrêmes Les recommandations finlandaises faites
    à la population générale sont suffisantes pour
    réduire le risque de diabète de type 2.

The Finnish Diabetes Prevention Study DPS
J. Lindström Egea 2004
22
Repas type
50 Légumes 25 pomme de terre, riz, pâtes 25
poisson ou viande 1- 2 morceaux de pain
1produit laitier à faible teneur en graisses
fruits
National Nutritional Council 1999
National Nutritional Council 1999
J. Lindström Egea 2004
23
Repas type
50 Légumes 25 pomme de terre, riz, pâtes 25
poisson ou viande 1- 2 morceaux de pain
1produit laitier à faible teneur en graisses
fruits
National Nutritional Council 1999
National Nutritional Council 1999
J. Lindström Egea 2004
24
Fruits et légumes
Composante non énergétique complexe, riche,
variée
Composante énergétiquebasse
Glucides
Fibres
Protides
Vitamines B6, B9, C, E, ? carotène
Lipides
Sels minéraux K, Mg,
EAU
Autre micronutriments
Caroténoïdes lycopène
Polyphénols flavonoïdes,anthocyanes, tanins
Densité nutritionnelle élevée
Densité énergétique basse
25
Densité énergétique (DE) (Kcal/g)
Calories contenues dans un aliment par rapport à
son poids
  • Densité énergétique très basse lt 0.6
  • fruits et légumes, lait écrémé, potages
  • Densité énergétique basse 0.6- lt1.5
  • légumineuses, thon au naturel, bananes...
  • Densité énergétique moyenne 1.5 - lt4.0
  • viande, fromage,ufs durs, bretzels,
    pop-corn...
  • Densité énergétique élevée 4.0 - 9.0
  • Crackers, chips, Cookies, beurre, bacon...

Rolls Barnett, The Volumetrics Weight-Control
Plan, Quill,2000
26
Densité Energétique vs Coût de l'énergie 650
aliments Ciqual, Prix INSEE/Secodip
Fruits et légumes
  • Plus un produit a une DE élevée, plus le coût de
    la calorie est faible
  • Plus un produit a une DE basse, plus le coût de
    la calorie est élevé

N. Darmon, 2004
27
Densité nutritionnelle
  • Permet de définir la qualité nutritionnelle d un
    aliment
  • Le taux de nutriments dun aliment par rapport
    aux calories apportées par ce même aliment
  •  Naturellement riche en nutriments  concept
    soutenu par les organisations américaines de
    nutrition, de diététique, du diabète, du cur,
    FAO et l INRA

Ce concept sera pris en compte dans les
recommandations alimentaires américaines en 2005
reconnaître le meilleurBENEFICE SANTE / MINIMUM
CALORIES

28
Densité Nutritionnelle vs Densité Energétique 650
aliments Ciqual, ANC pour 16 nutriments
Fruits et légumes
  • Plus un aliment est intéressant pour couvrir nos
    besoins en nutriments, plus la DE est basse

N. Darmon, 2004
29
Qualité nutritionnelle vs Prix/poids 650 aliments
Ciqual, Prix INSEE/Secodip, ANC pour 16 nutriments
Fruits et légumes
N. Darmon, 2004
30
Qualité nutritionnelle vs Prix/poids 650 aliments
Ciqual, Prix INSEE/Secodip, ANC pour 16 nutriments
Fruits et légumes
Médiane 650 aliments (5,4 euros/kg)
Médiane FL (2,5 euros/kg)
  • En euros/kg, les fruits et les légumes sont des
    sources de nutriments moins chères que l'ensemble
    des aliments disponibles

N. Darmon, 2004
31
Rôle des fruits et légumes dans la réduction du
surpoids et de lobésité ?
32
(No Transcript)
33
Consensus scientifique sur les bienfaits santé
des FL, la réduction des risques des maladies
chroniques et du vieillissement.
  • Population mondiale souffre de surpoids et
    obésité et ne consomme pas les quantités de
    fruits et légumes requises
  • Proportion dobèses est très faible chez les gros
    consommateurs de fruits et légumes

34
Même calories et même macro nutriments
Si les FL ont une DE très basse, les modes de
préparations peuvent augmenter leur DE. exp. Y
ajouter du beurre, de la crème, du fromage ou des
croûtons, des sauces riches en graisses. Les
caraméliser au sucre ou les faire frire etc.
B. Carlton -Tohill Egea. 2004
35
Densité énergétique plus basse Moins de
calories, Portions plus importantes
(Rolls Barnett, The Volumetrics Weight-Control
Plan, Quill,2000)
36
Fruits / légumes et satiété
Consommation des légumes augmente la
satiété Ajouter 200 g de carottes et d'épinards
dans un repas augmente la sensation de
rassasiement (à calories égales).(Gustafsson et
al., 1993, 1994)


Fruits entiers (pommes, oranges, raisins)
augmentent la satiété plus que les purées de
fruits ou les jus de fruits(Haber et al., 1977
Bolton et al., 1981).
37
Lorsquon diminue la densité énergétique dun
repas en y ajoutant des fruits et légumes on
obtient une réduction des calories totales
consommées


(Bell et al., Am J Clinical Nutrition 67 412-20,
1998)
38
Augmenter la consommation de FL est un message
positif qui peut être adopté par toute la famille
  • exp. Familles comprenant au moins un parent
    obèse
  • Bénéfices un an après
  • Perte de poids chez le parent obèse
  • Absence de prise de poids indésirable chez
    lenfant
  • Diminution spontanée de la consommation de
    produits gras et sucrés.

Augmenter sa consommation de FL aide à la
gestion de son poids corporel et à la prévention
de la prise de poids
Epstein et coll 2001
39
Enfant obèse Adulte obèse ?
  • Probabilité de persistance dépend de l âge
  • Enfants obèses avant la puberté ? 20 à 50
    adultes obèses
  • Enfants obèses à ladolescence ? 50- 70 adultes
    obèses

MA. Charles 2000
  • Lobésité infantile est associée à une
    augmentation du risque de mortalité à lâge
    adulte de 50 à 80 liée aux complications telles
    que diabète type 2, HTA, anomalies lipidiques
    sanguines, MCV.

Inserm, 2000
40

41
CONCLUSION

Urbanisation Modifications alimentaires Obésité
véritable crise mondiale de santé publique
Quels changements proposer ? Peut-on agir sur
la croissance de l urbanisation ? Non Peut-on
agir sur les modes de vie ? Oui
42
CONCLUSION (2)
  • Évolution de la connaissance scientifique
  • Évolution de la connaissance des aliments
  • densité énergétique (DE) - densité
    nutritionnelle (DN)

Favoriser les aliments ayant une DN élevée et une
DE basse
Repenser les aliments et les repas que lon
propose à ses consommateurs ou à ses clients
Professionnels de lagroalimentaire, la
distribution,la RHD
43
Third edition International Conference Health
benefits of Mediterranean Type Diet From
scientific evidence to health prevention
actions May 18th - 21st 2005 Rome
-Italy Organised by Aprifel - Active
participation of Epic Italy group - Sponsored by
the Italian Ministry of Health
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