Les rsonances de quarks lourds comme sonde du Plasma de Quarks et de Gluons - PowerPoint PPT Presentation

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Les rsonances de quarks lourds comme sonde du Plasma de Quarks et de Gluons

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Les signatures exp rimentales, suppression des r sonances de quarks ... Les r sonances de quarks lourds au SPS. R sultats exp rimentaux et interpr tation ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Les rsonances de quarks lourds comme sonde du Plasma de Quarks et de Gluons


1
Les résonances de quarks lourds comme sonde du
Plasma de Quarks et de Gluons
  • Du SPS au LHC

Philippe Pillot Laboratoire de Physique
Subatomique et de Cosmologie
2
Sommaire
  • Introduction
  • Le plasma de quarks et de gluons, production en
    laboratoire
  • Les signatures expérimentales, suppression des
    résonances de quarks lourds
  • Les résonances de quarks lourds au SPS
  • Résultats expérimentaux et interprétation
  • Lexpérience NA60 but, procédure danalyse,
    résultats, interprétation
  • Les résonances de quarks lourds au RHIC
  • Résultats expérimentaux et interprétation
  • Les résonances de quarks lourds au LHC
  • Prédictions
  • Lexpérience ALICE
  • Quelques études envisagées
  • Conclusion

3
Le plasma de quarks et de gluons
Matière nucléaire ordinaire quarks et gluons
confinés à lintérieur des hadrons. QCD prédit un
déconfinement à haute température et/ou haute
densité baryonique ?Plasma de quarks et de gluons
Matière nucléaire ordinaire
4
Production en laboratoire
hep-lat / 0305025
Deux ions lourds ultrarelativistes entrent en
collision. Les multiples interactions
nucléon-nucléon laissent derrière elles une
région fortement excitée, sous forme dun gaz
chaud de hadrons ou dun QGP si la température
et/ou la densité sont suffisantes.
5
Les signatures du QGP
  • Plusieurs signatures ont été proposées
  • Modification des caractéristiques des mésons de
    basse masse ?, ? et ?
  • Augmentation de la production détrangeté
  • Production de photons thermiques
  •  Jet quenching 
  • Suppression des résonances de quarks lourds ?
    J/?, ?
  • Fortement liées ? résistent (en principe) aux
    interactions dans un gaz hadronique
  • Détectées via leur canal de désintégration en
    dileptons

6
1er modèle de suppression du J/?
T. Matsui, H. Satz, Phys. Lett. B 178 (1986) 416
7
Les résonances de quarks lourds au SPS
8
La référence le Drell-Yan
Etude du rapport J/?/DY ? Mesure de la production
du J/? en saffranchissant de beaucoup derreurs
systématiques
  • Le processus Drell-Yan (DY) est un processus dur
    qui a lieu lors des collisions primaires
    nucléon-nucléon.
  • Les muons nétant pas sensibles à linteraction
    forte, la production du DY ne dépend pas du
    déroulement de la collision (QGP ou non)
  • ? La section efficace de production du DY est
    proportionnelle au nombre de collisions
    nucléon-nucléon ?DY(AB) ? AB ?DY(pp)

? Si le J/? nest pas supprimé J/?/DY cte
9
Résultats expérimentaux avant NA60
QGP ?
QGP ?
10
Modèle thermique (QGP gaz hadronique)
Résultats de QCD sur réseau
10 ?
J/? détectés 60 J/? 30 ?c 10 ? ?c et ?
états excités du J/?, moins fortement liés mais
de durée de vie supérieure à la durée de la
collision
30 ?c
60 J/? direct
Digal al., Phys. Rev. D64 (2001) 094015
11
Co-voyageurs hadroniques
A. Capella al., hep-ph/0505032
Dissociation du J/? et de ses états excités par
interaction avec des hadrons co-mobiles
J/? h ? D D X
Mis à part le modèle de Capella, ce type de
modèle peine à reproduire les données
12
Percolation de partons
  • Lorsque la densité de partons (npartons) dépasse
    une valeur critique il y a formation dun cluster
    de partons déconfinés
  • Echelle de résolution du cluster Q kTmax
  • Lorsque Q est suffisamment grande pour résoudre
    une résonance (J/?, ?c ou ?) elle est supprimée

S. Digal al., Eur. Phys. J. C 32, 547 (2004)
Parton disque de rayon 1/kT
npartons nnucléons participants npartons dans
nucléon (Glauber) (PDF)
Pas de thermalisation. Mécanisme précurseur de la
formation dun QGP ?
13
Questions adressées à NA60
  • Est-ce que la suppression anormale est également
    présente pour des systèmes plus légers ?
  • Quelle variable doit on utiliser pour étudier la
    suppression anormale du J/? ? L, Npart, ? ? (liée
    au mécanisme de suppression)
  • NA60 a pris des données en collisions
    indium-indium à 158 GeV/c (résultats ci-après)

14
Lexpérience NA60
  • Résolution de reconstruction du vertex
  • lt 20 µm transversalement
  • lt 200 µm dans la direction du faisceau
  • Détermination précise de lorigine des muons
  • Amélioration de la résolution en masse
  • 5 semaines de prise de données (2003)
  • 4 1012 ions délivrés au total
  • 230 millions de triggers dimuons

15
Procédure danalyse
Espace de phase -0.5 lt cos ?CS lt 0.5 et 0.0 lt
ycms lt 1.0
Dimuons reconstruits dans le spectromètre
Dimuons reconstruits dans le spectromètre et le
télescope à vertex
  • Bruit de fond combinatoire issus des
    désintégrations de ? et K déterminé à partir des
    dimuons de même signe
  • Allures des contributions des autres processus
    évaluées par simulation MC (Pythia avec GRV94LO
    GEANT 3.21 reconstruction comme les données
    réelles)
  • Ajustement en plusieurs étapes ? extraction du
    rapport J/? / DY
  • Correction de lacceptance du détecteur et de
    lisospin des noyaux

Analyse en fonction de la centralité de la
collision 300 DY ? 3 tranches en centralité
16
Comparaison avec les mesures précédentes
  • Suppression anormale du J/? dans les collisions
    In-In
  • J/?/DY versus L les différents résultats ne
    se superposent pas
  • J/?/DY versus Npart meilleur accord entre les
    résultats

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Analyse directe du J/?
Lanalyse du rapport J/?/DY est limitée par la
faible statistique au delà de 4.2 GeV/c2
(utilisée pour normaliser le DY)
18
Comparaison avec les mesures précédentes
  • Suppression anormale du J/? dans les collisions
    In-In
  • J/? mesuré / attendu versus L les différents
    résultats ne se superposent pas
  • J/? mesuré / attendu versus Npart meilleur
    accord entre les résultats

Actuellement en cours étude en fonction de la
densité de nucléons participant à la collision et
en fonction de la densité dénergie
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Comparaison avec les modèles théoriques
Aucun des 3 modèles proposés ici ne reproduit les
données de façon satisfaisante Rappelons
néanmoins que ces modèles ont été ajustés à
partir des données p-A, S-U et Pb-Pb
20
Bilan SPS
  • faible production de charme

21
Les résonances de quarks lourds au RHIC
O. Drapier - Quark Matter 05 R. Granier de C. -
Joliot-Curie 05
22
Nouvelle référence ?
Le processus Drell-Yan nest plus utilisable au
RHIC ? il faut trouver une nouvelle référence
pour étudier la production du J/?
Besoin de plus de statistique !
23
Effet nouveau le shadowing
Les partons de petit x ( de grande extension
spatiale) appartenant aux différents nucléons
dun même noyau se font de lombre ? PDF pour
un nucléon dans un noyau ? PDF pour un nucléon
seul
24
Effets nucléaires froids
Les partons de petit x ( de grande extension
spatiale) appartenant aux différents nucléons
dun même noyau se font de lombre ? PDF pour
un nucléon seul ? PDF pour un nucléon dans un
noyau
  • Shadowing et anti-shadowing visibles
  • ?abs lt 3mb (semble plus petite au RHIC quau SPS)

Anti-shadowing
Rien ?
Shadowing
25
Données A-B face aux effets nucléaires froids
shadowing absorption normale ?abs 3 mb
(surestimée)
ee-
µµ-
  • Suppression supplémentaire de 35-40 dans les
    collisions Au-Au centrale
  • Equivalent à la suppression observée au SPS
  • Besoin dune meilleur référence p(d)-A

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Comparaison avec les modèles théoriques
Sans régénération
Avec régénération
  • La régénération semble nécessaire pour
    reproduire correctement les données
  • Problème le nombre de paire cc initiales est
    mal connu
  • Une meilleure connaissance des effets nucléaires
    froids est nécessaire

27
Bilan RHIC
  • grande production de charme
  • besoin dune meilleure référence en collisions
    p(d)-A

28
Les résonances de quarks lourds au LHC
P. Crochet - Quark Matter 05 P. Dupieux -
Joliot-Curie 05
29
Prévisions concernant le J/?
  • Suppression totale des J/? primaires
  • Grande production secondaire de J/? (au moins
    autant que de primaires)
  • 10 fois plus de cc quau RHIC ? beaucoup de
    régénération
  • désintégration de b

P. Braun-Munzinger al., Phys. Lett. B490 (2000)
196 R.L. Thews al., Phys. Rev. C63 (2001) 054905
30
Prévisions concernant l?
  • Dissociation successive de l? et de ses états
    excités par effet de milieu

Résultats de QCD sur réseau
(Bande évaluées pour les collisions centrales)
31
Lexpérience ALICE
32
Le spectromètre à muons
Mesure de la trajectoire des muons dans un champ
dipolaire à laide de 10 chambres à fils ?
détermination des caractéristiques cinématiques
des dimuons (masse invariante, )
  • Absorbeur
  • Dipôle magnétique
  • Filtre à muons
  • Trigger
  • Chambres à fils

33
Nouvelle(s) référence(s) ?
34
Quarkonia et beauté ouverte en dimuons
Coupure pT(µ) gt 1 GeV/c
Coupure pT(µ) gt 3 GeV/c
Pb-Pb, 1 mois de prise de données, L51026
cm-2s-1
collisions centrales Domination de paires BB
corrélées et décorrélées autour de M(?)
collisions périphériques Domination de paires
BB corrélées autour de M(?)
35
J/? et beauté ouverte en diélectrons
Collisions Pb-Pb centrales dans 4? N (b ? J/?)
/ N (J/? directs) 30
  • séparation des J/? primaires et secondaires
  • mesure inclusive de la section efficace de
    production de b

ALICE TRD/TP, CERN/LHCC 99-13
36
Le boson W en muon
Muons de grand pT principalement issus de la
désintégration de W
37
Les quarkonia dans CMS et ATLAS
CMS ?M(?) 50-70 MeV/c2 ATLAS ?M(?)
130-150 MeV/c2
M. Bedjidian, CFd (2004) / L. Rosselet,
Vienne (2004)
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Bilan LHC
  • très grande production de charme
  • grande production secondaire de J/?
    (régénération désintégration de b)
  • production de beauté (peu de régénération)
  • beaucoup de façons détudier la production des
    quarkonia dans ALICE grâce aux performances des
    détecteurs centraux et du bras dimuons

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Conclusion
  • Notre compréhension des mécanismes de
    suppression des résonances de quarks lourds dans
    les collisions dions lourds a beaucoup évolué au
    fil des résultats expérimentaux
  • SPS absorption normale suppression anormale
    du J/? (collisions In-In Pb-Pb) ?
    formation dun milieu déconfiné (QGP ?) - étude
    des modèles en cours
  • RHIC absorption normale shadowing
    suppression anormale du J/? (collisions Au-Au )
    reproduite qualitativement par des modèles QGP
    avec régénération du J/? (besoin dune meilleure
    référence p(d)-A)
  • LHC shadowing régénération du J/? à priori
    très importants désintégration de b. Etude de
    l? possible
  • Les résonances de quarks lourds restent un outil
    privilégié pour étudier la formation, lévolution
    et les propriétés du milieu déconfiné.
  • On peut étudier leur taux de production mais
    aussi leurs distributions en y, pT, MT, ?
    informations complémentaires sur les mécanismes
    de régénération, de perte dénergie des quarks
    lourds, sur la température du système,

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Conclusion
  • Notre vision du QGP a aussi beaucoup évolué au
    fil des résultats expérimentaux.
  • Production dun milieu déconfiné, mais dans quel
    état ? ? on en nest pas tant à mettre en
    évidence la formation de ce milieu quà en
    étudier les propriétés
  • ? Intérêt du LHC en complément du SPS et du RHIC
    (milieu plus dense, plus gros, plus chaud et qui
    dure plus longtemps ? formation du QGP tel
    quinitialement prédit ?)
  • Besoin dun maximum de signaux (dont les
    résonances de quarks lourds) pour étudier ses
    propriétés
  • ? But dALICE, seule expérience du LHC dédiée à
    létude des collisions dions lourds et du QGP
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