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Dyscalculies de d

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Effet de conditions ' ext rieures ' agissant sur le fonctionnement cognitif : enseignement (dans le domaine du calcul), rem diation, anxi t ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Dyscalculies de d


1
Dyscalculies de développement
  • http//www.ulb.ac.be/cours/ leybaert

2
  • À partir du cours de 2ème licence (Dyscalculies
    de développement), extraire les données
    importantes en terme dévaluation
  • Stratégies de comptage
  • Rôle de la mémoire de travail
  • Le module des nombres subitizing .
  • Le rôle des gnosies digitales
  • Le rôle de lattention

3
Introduction
4
Beaucoup de questions .
  • De qui parle-t-on ? Déficit spécifique ou non
    spécifique
  • Contrôle du Q.I., habiletés langagières, avec ou
    sans dyslexies
  • Hétérogénéité des troubles du calcul (plutôt que
    la dyscalculie)
  • Possibilité de mettre en évidence des sous-types
    du point de vue du fonctionnement cognitif
    MD/RD versus MD purs
  • Effet de conditions extérieures agissant sur
    le fonctionnement cognitif enseignement (dans
    le domaine du calcul), remédiation, anxiété

5
1. Définitions et Incidence
  • les déficiences des habiletés mathématiques sont
    moins investiguées que les déficiences de la
    lecture
  • Raisons de sintéresser aux troubles math
  • Vie quotidienne
  • Le fait de présenter des troubles du calcul
    stupidité ?
  • Incidence non négligeable des troubles
  • Kosc (74) 6.4 des élèves de 10 à 12 ans
    prédominance (70) des garçons
  • Badian 1476 enfants américains de 7 à 14 ans
  • MD 3.6 (lt P. 20 au SAT)
  • RD 2.2
  • MD/RD 2.7
  • Lewis, Hitch Walker (1994) 1056 enfants de 9
    à 10 ans en GB
  • MD 1.3 (lt P. 20 au SAT)
  • RD 3.9
  • MD/RD 2.3

6
Causes multiples
  • Enseignement inapproprié
  • Anxiété
  • Faible quotient intellectuel
  • Co-morbidité importante entre troubles
    lecture/mathématique
  • Importance de lâge auquel on mesure le(s)
    déficit(s)
  • Les enfants diagnostiqués précocement comme RD
    vont finalement présenter un déficit sérieux en
    math (Ackerman, 1986)
  • Modalité de test des math (Siegel Ryan, 1989)
  • Âge précoce test oral de s math-gt RD seulement
  • Tardif test écrit-gt RD MD

7
Définitions
  •  a structural disorder of mathematical ability,
    which has its origin in a genetic or congenital
    disorder of those parts of the brain, that are
    the direct anatomico-physiological substrates of
    the maturation of mathematical abilities adequate
    to age without simultaneous disorders of general
    mental function  Kosc, 1974
  • trouble des compétences numériques et des
    habiletés arithmétiques qui se manifesterait chez
    des enfants dintelligence normale qui ne
    présentent pas de déficit neurologique acquis
    Temple, 1992
  • Domaine visé ne se limite pas au comptage ou au
    calcul,mais inclut dautres compétences
    numériques
  • Base biologique (absence de lésion acquise),
    dorigine peut-être génétique
  • Définition par exclusion

8
Définitions DSM IV
  • A. Les aptitudes arithmétiques, évaluées par des
    tests standardisés, passés de façon individuelle,
    sont nettement au-dessous du niveau escompté,
    compte tenu de lâge chronologique du sujet, de
    son niveau intellectuel (mesuré par des tests) et
    dun enseignement approprié à son âge
  • B. La perturbation décrite dans le critère A
    interfère de façon significative avec la réussite
    scolaire ou les activités de la vie courante
    faisant appel aux mathématiques
  • C. Sil existe un déficit sensoriel, les
    difficultés en mathématiques dépassent celles
    habituellement associées à celui-ci

9
A propos de la définition du DSM IV (Grégoire,
2001, in A. Van Hout C. Meljac)
  • la faiblesse en calcul est relative elle doit
    être mesurée à laide dune épreuve standardisée
  • Impact on ne devrait parler de trouble du
    calcul que si celui-ci est source de problèmes à
    lécole et dans la vie quotidienne (certaines
    lacunes peuvent navoir aucune conséquence dans
    la vie de tous les jours)
  • Diagnostic différentiel entre les troubles
    spécifiques du calcul et les troubles secondaires
    à un déficit sensoriel (handicap visuel,
    auditif).
  • Quid du déficit langagier ?
  • Absence de normes différentes pour les sourds,
    les dysphasiques, les IMC

10
A propos des tests standardisés
  • En général, ils testent une collection
    dhabiletés verbales et spatiales, ou des
    catégories dacquisition (concepts de base,
    opérations, applications), elles-mêmes divisées
    en sous-catégories. Les différents scores bruts
    sont additionnés, transformés en scores standard,
    et comparés à une norme
  • Les tests standardisés sont très différents et ce
    quon entend par réussite mathématique peut
    différer dun test à lautre

11
Que recouvrent les différentes appellations ?
Geary  mathematical disabilities  les
enfants lt P. 30 ou à lt P. 35 au Woodcock-Johnson
Mathematics reasoning test Jordan
mathematics difficulties les enfants lt P. 35
au Woodcock-Johnson Broad Mathematics Composite
Score Koontz Berch (1996)  arithmetic
learning disabilities  les enfants lt P.25 au
Iowa Test of Basic Skills (la plupart de ces
enfants se trouveraient entre 0.67 et 1.18 ET
en-dessous de la moyenne, et peuvent donc être
considérés comme moyens ou moyen-faibles
Ces auteurs considèrent des groupes denfants
faibles en mathématiques, et pas seulement des
cas cliniques de dyscalculie Q.I. moyen à faible
(100-80) avec ou sans troubles de la lecture
associés
12
Des critères plus stricts
  • Shalev, Manor Gross-Tsur (1997)
  • Deux ans de retard par rapport à lâge
    chronologique
  • Butterworth(2003) Dyscalculia Screener
  • Scores à deux tests lt P. 11
  • Landerl Butterworth (2004)
  • Moins 3 écarts-types en-dessous de la moyenne
    (performances plus faibles à des tests de
    comptage de points et de comparaison de grandeur
    de nombres) et niveau de lecture normal

13
1. Les stratégies lapproche développementale de
Siegler et les travaux de Geary
14
Geary caractéristiques des enfants avec trouble
mathématique
  • Prolongation du comptage sur les doigts
  • Erreurs dans la séquence verbale des nombres
  • Déficit dans le stockage des faits arithmétiques
  • Initialement basé sur le modèle de Siegler

15
Le modèle de choix des stratégies de Siegler
(1984, 1987, 1988, 2000)
  • Modèles en stades du développement des
    additions existence dune stratégie
    caractéristique de chaque niveau de développement
    (Fig. 2 in Noël, 2000)
  • stratégie  min  en 1ère année (Groen Parkman,
    1972)
  • récupération en MLT en 3ème année (Ashcraft
    Battaglia, 1978)
  • A lencontre de cette idée (Table 2, Siegler
    1987)
  • Les interviews des enfants
  • La variété des stratégies utilisées à tout âge
  • Lutilisation de la stratégie min ne dépasse pas
    40
  • La stratégie utilisée influence lévolution des
    temps et des erreurs

16
The perils of averaging data over strategies
(Siegler, 1987)
  • La bonne question Dans quelles conditions les
    enfants vont-ils le plus souvent utiliser chacune
    de leurs stratégies ?
  • Faible utilisation de la stratégie min pour deux
    raisons
  • 21 Facilité de récupération en mémoire à long
    terme
  • 78 Difficulté à trouver une réponse exacte
  • Lutilisation dune stratégie dépend aussi du
    degré defficacité des autres stratégies
  • 21 retrieval 70 min 20 counting all
    10
  • 78 10 20 70
  • Meilleure mesure dépendante probabilité
    conditionnelle dutilisation stratégie min
  • 21 .20/(1-.70) .67
  • 78 .20/(1-.10) .22
  • En séparant les différentes stratégies, il
    apparaît que la stratégie min va être utilisée
    moins souvent que les modèles chronométriques ne
    le laissaient penser

17
Modèle de distribution des associations (Siegler,
1988)
  • Réseau composé des associations entre problèmes
    et réponses possibles, correctes et incorrectes
  • Représentations
  • Traitement
  • Apprentissage

18
Les représentations (Fig. 1 in Siegler 1988)
  • Représentations des problèmes diffèrent par le
     peakedness  de la distribution des
    associations
  •  peaked  force de lassociation concentrée sur
    une seule réponse, la pointe de la distribution
    (en général, la R.C.)
  •  flat  force associative distribuée sur
    plusieurs réponses potentielles
  •  peakedness  détermine le pourcentage
    derreurs, les temps de résolution, et les
    stratégies
  • Plus la distribution est  peaked , plus vite
    une réponse peut être retrouvée en MLT, et plus
    la récupération va être utilisée
  • Début de lapprentissage toutes les
    distributions sont  flat 

19
Traitement organisation verticale des
stratégies (Fig. 2 in Siegler, 1988)
  • Récupération deux paramètres
  • Critère de confiance
  • valeur qui doit être dépassée par la force
    associative de la réponse récupérée
  • Longueur de la recherche
  • Lenfant récupère une réponse, dont la
    probabilité dépend de la force associative
  • si force associative gt critère de confiance-gt
    réponse est donnée
  • Sinon, nouvelle recherche
  • Après un certain temps devinement sophistiqué
  • Élaboration de la représentation Écrire le
    problème
  • Application dun algorithme Multiplication
    répéter laddition X fois

20
L apprentissage
  • Récupération en mémoire innée
  • Subitizing un critère de confiance doit exister
  • Élaboration de la représentation et algorithme
    acquis par instruction
  • Formation du réseau dassociations déterminée
    par
  • Réponses générées par stratégie de backup
  • Au plus dopérations nécessaires dans le backup,
    au plus difficile 6 X 9 versus 5 X 3
  • Opérations numériques liées
  • 34 5 4 X 3 7
  • Fréquence du problème

21
Implications pour le développement
  • Modèles  1 âge 1 stratégie  erronés
  • changements dans la distribution des stratégies,
    plutôt que des substitutions dune stratégie à
    lautre pour tous les problèmes
  • Les processus qui produisent la performance
    mettent en forme le cours de lacquisition
  • Les premières réponses, correctes ou pas, vont
    être associées au problème et façonner le réseau
    en laissant une trace en MLT
  • Les stratégies de backup mettent en forme la
    performance de récupération, qui signifie leur
    propre fin
  • La récupération conduit à une utilisation plus
    intensive de cette stratégie

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Implications pour les différences
inter-individuelles les troubles
  • Deux paramètres importants Force des
    associations Critère de confiance
  • Ex comparaison des  bons ,  pas si bons  et
     perfectionnistes 
  • Perfectionnistes distribution pointue et
    critère de confiance plus strict utilisent moins
    souvent la stratégie de récupération que la
    stratégie de comptage quand ils récupèrent,
    cest correct
  • Bons distribution pointue, critère de confiance
    plus souple stratégie de récupération pour la
    majorité des problèmes, commettent plus derreurs
    que les perfectionnistes
  • Pas si bons distribution moins pointue, critère
    de confiance souple utilisent souvent la
    récupération, avec plus derreurs que les  bons 

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Modèle de choix des stratégies Discussion
  • Modèle du développement
  • explique le changement de  stratégies  sans
    faire intervenir dhypothèses sur le
     raisonnement explicite
  • Modèle à deux voies la procédure de back-up
    crée les conditions pour létablissement dune
    voie rapide
  • parallèle avec lacquisition de la lecture,
    lidée dauto-apprentissage de Jorm Share
  • A quel moment du développement ce modèle
    sapplique-t-il?
  • Hypothèses sous-jacentes criticables
  • Association entre un problème et toutes les
    réponses possibles?
  • Multiplication additions répétées ?

24
Critiques du modèle ASCM
  • Baroody (1999) le modèle ASCM (adaptive strategy
    model choice)
  • Pas dassociations  flat  au début
  • se focalise sur les mécanismes associatifs et
    néglige les connaissances relationnelles/conceptue
    lles
  • Pas de mécanisme de généralisation explicite
  • 8 X 3 24 ne va pas induire la réponse à 7 X 3
  • La commutativité 8 X 3 et 3 X 8
  • sous-estime la capacité des enfants de raisonner
    intérieurement pendant le  retrieval 
  • Stratégies destimation  7 X 9 est presque 7 X
    10 

25
Travaux de Geary résumé
  • Application du modèle  strategy choices  de
    Siegler à létude des dyscalculiques de
    développement (MD)
  • Du point de vue comportemental, les MD ont
  • tendance à utiliser des stratégies moins matures
  • développement immature des représentations en MLT
    des faits arithmétiques (FA)
  • Difficulté à retenir linformation (numérique ?)
    en mémoire de travail et à détecter les erreurs
    de comptage

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Stratégies de base pour les additions
  • Comptage des doigts
  • Doigts
  • Les enfants lèvent les doigts, mais ne les
    comptent pas
  • Comptage verbal
  • Décomposition
  • 98 -gt 8-1 (7) 19 (10) 107 17
  •  récupération  absence de stratégie visible

27
Geary (1990), Tab. 2
  • Sélection de 29 L.D. ( learning disabled ) de
    1ère et 2ème année
  • lt Normaux en math ET lecture
  • remédiation pendant 10 mois 20 min/j, 5 j/sem
    concepts des nombres et procédures mathématiques
  • Fin dannée re-classés en
  • LD-improved Normaux en math, mais lt
    lecture
  • LD-no-change même percentile en math et
    régression en lecture
  • 40 additions 1 chiffre 1 chiffre pour chaque
    essai
  • temps de résolution
  • Stratégies
  • Erreurs

28
Geary (1990) Utilisation des stratégies (Tab. 3)
  • LD-Improved
  • Normaux quant à lutilisation et lefficacité
    des stratégies
  • LD-No-change
  • utilisation moins fréquente des stratégies de
     récupération 
  • plus derreurs de comptage et de  récupération 
  • moindre fréquence de la stratégie  min , et
    plus derreurs
  • Pas de différence quant à la vitesse de
    traitement cf comptage verbal

29
Geary (1990) Conclusions
  • LD-improved
  • initialement mal classés?
  • habiletés initiales inadéquates (ou instruction?)
  • Pas de déficit cognitif
  • LD-no change
  • Critère de confiance plus souple et probabilité
    faible de récupérer la réponse correcte -gt
    distribution plus plate des associations?
  • Représentation anormale des FA en MLT problème
    cognitif de mémoire ?
  • Conséquences pour la remédiation
  • Lentraînement aux FA peut porter ses fruits avec
    les LD-improved , mais pas avec les LD-no
    change (déficit cognitif ?)

30
Geary, Brown Samaranayake (1991)
  • Theory-based follow-up longitudinal des
    enfants avec MD
  • Sujets
  • NormalImproved vs No-change (1990)
  • Temps 1 fin de létude de 1990 Temps 2 10 mois
    plus tard
  • No-change ont reçu 1 an de remédiation
    supplémentaire
  • Normaux gt MD en math et en lecture, à T1 et à T2
  • Tâches
  • Additions 1 ch 1 ch
  • Mémoire de travail Empans à lendroit et à
    lenvers WISC-R

31
3.2. Geary et al. (1991) Résultats (Tab. 2)
  • Normaux
  • Augmentation de la  récupération , avec des
    T.R. plus courts, et un moindre pourcentage
    derreurs
  • Diminution du comptage verbal
  • Math Disabled
  • Pas de changement dans le dessais de
    récupération, ni dans le nombre derreurs
  • Comptage verbal
  • même fréquence, mais diminution du erreurs
  • Diminution de la stratégie  sum 
  • Normaux gt MD pour mémoire des chiffres à
    lendroit et à lenvers

32
Geary et al. (1991) Conclusions
  • Normaux Développement conforme au modèle
  • MD développement déviant
  • Amélioration du comptage mais pas de
    développement des FA en MLT
  • Déficience de mémoire ? Représentation des
    opérandes sefface rapidement -gt pas
    dassociation créée avec la réponse générée par
    le comptage la distribution des associations
    reste plate
  • problèmes avec les grands opérandes à cause de la
    longueur du comptage
  • Corrélation entre niveau de lecture et de faits
     récupérés 
  • MD sont aussi RD -gt déficit de lacquisition des
    FA peut-être secondaire à un déficit phonologique
    général ?

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Geary, Hoard Hamson (1999)
  • Hypothèses concernant les déficits des MD
  • Déficit mémoire de travail associé à la
    non-détection des erreurs comptage
  • Déficit dans la représentation ou laccès des FA
    en MLT, contribue à la co-morbidité RD/MD
  • Comparaison de 4 groupes denfants de 1ère année
    MD, RD, MD/RD et Normaux

34
Geary et al. (1999) Méthode
  • Tâches
  • Connaissance des principes du comptage
  • Correct
  • Droite-gauche
  • Pseudo de G à Droite, mais dabord les jetons
    dune couleur, puis ceux dune autre
  • Erreurs premier objet compté deux fois
  • Evaluation des stratégies dadditions
  • Empans de chiffres
  • Vitesse darticulation

35
Geary et al. (1999) Résultats
  • Connaissance du comptage
  • Pseudo MD/RD lt autres groupes
  •  its not OK and wrong  (18 enfants/25)
  • Erreur MD lt autres groupes
  • Sept MD ratent tous les essais, et 8 sont corrects

36
Geary et al. (1999) Résultats 2
  • Evaluation des stratégies
  •  Récupération 
  • Plus nombreuses chez MD/RD et MD mais plus
    derreurs -gt devinement ?
  • Erreurs
  • Plus nombreuses chez MD/RD et MD pour le comptage
    des doigts et le comptage verbal

37
Geary et al. (1999) Résultats 3
  • Empan de chiffres
  • A lendroit pas de différence entre les groupes
  • A l envers
  • MD/RD (1.8) lt Normaux et RD 18/25 MD/RD ont un
    empan à lenvers de 0
  • MD (2.4)
  • détection derreurs de comptage et déficit de
    mémoire
  • Détection faible Empan à lenvers 1.9
  • Détection bonne 2.9
  • Vitesse darticulation
  • MD/RD et RD plus lents que Normaux et MD

38
Geary et al. (1999) Conclusions
  • Détection derreurs de comptage
  • MD/RD comptage mécanique
  • MD connaissance appropriée des principes, mais
    problèmes de mémoire de travail
  • Difficulté à manipuler linformation en mémoire
    de travail conjointement à des activités
    numériques
  • Déficience de lexécutif central (comptage à
    lenvers)

39
Geary et al. (1999) Conclusions 2
  • Stratégies de comptage
  • Ne permet pas de différencier MD/RD et MD
  • problèmes dans les additions de base
  • Critère de confiance trop souple ?
  • Déficience de la mémoire de travail et
    développement du comptage
  • Difficulté à retenir linformation encodée dans
    la boucle phonologique quand on manipule une
    information autre
  • Cause ou conséquence ?
  • -gt comparer les MD avec des enfants plus jeunes,
    de même aptitude en math

40
Approche de Geary discussion
  • Ensemble de travaux le plus étendu sur les MD
  • Effectue le pont entre le modèle de Siegler et
    des composantes dune architecture cognitive
  • Mémoire de travail spécifique ou non au
    matériel numérique ?
  • Prise en compte du déficit phonologique
  • Mémoire de travail, vitesse darticulation

41
DD et déficit de la mémoire de travail
42
2. Déficits de la MdT chez les enfants
dyscalculiques ?
  • Déficit spécifique au domaine des nombres ou plus
    général ?
  • Composante(s) affectée(s) ?
  • Boucle phonologique, exécutif central, calepin
    visuo-spatial ?
  • Tâches de mémoire à court terme simple ou tâches
    de mémoire de travail plus complexes ?
  • Simples système de stockage passif et rappel de
    linformation sans la manipuler ex empan à
    lendroit de chiffres ou de lettres
  • Mémoire de travail processus plus actifs par
    lesquels linformation est maintenue
    temporairement tout en étant manipulée ou
    transformée ex empan découte
  • Quels sont les enfants dyscalculiques qui ont un
    déficit de la mémoire à court terme et de la
    mémoire de travail les MD ou les MD/RD ?

43
Déficit spécifique aux nombres ? Empan de comptage
  • Travaux de
  • Siegel (1984)  domain specificity of working
    memory 
  • Hitch McCauley (1991)

44
Déficit sélectif dans les tâches de mémoire de
travail impliquant le traitement de linformation
numérique (Siegel Ryan, 1989)
  • Hypothèse dune MdT  domain specific  une
    faible MdT pour les nombres contribue aux
    difficultés arithmétiques
  • RD difficultés dans les tâches de mémoire liées
    au langage
  • MD difficultés dans la tâche de mémoire
    impliquant le comptage
  • Sujets
  • 4 groupes Normaux, RD, MD et ADD
  • RD lt Normaux aussi en math, surtout dans les
    groupes plus âgés car test écrit en math
  • A 7-8 ans, test oral en math -gt difficile de
    trouver des MD

45
Siegel Ryan (1989) tâches
  • Empan découte (Daneman Carpenter, 1980)
  • Devinement du dernier mot de phrases présentées
    oralement puis rappel de tous les derniers mots
    du set
  •  In summer it is very . ,  With dinner we
    sometimes eat bread and   HOT, BUTTER
  • RD lt Normaux
  • MD Normaux
  • Empan de comptage
  • Comptage des points jaunes dans un arrangement de
    points jaunes et bleus, puis rappel du cardinal
    de chaque set (2, 3, 4, 5 cartes)
  • RD et MD lt Normaux
  • RD-No MD lt Normaux pour lempan découte et
    lempan de comptage

46
Siegel Ryan Conclusions
  • Sous-types denfants avec difficultés
    dapprentissage difficultés différentes en MdT
  • RD déficit général lié au traitement de
    linformation verbale
  • MD déficit spécifique au traitement/rétention
    des nombres dans une tâche de mémoire de travail
  • Les auteurs nont pas mesuré la vitesse de
    comptage, ni lexactitude

47
Hitch McCauley (1991) exp. 1
  • Sujets
  • 15 MD (8 9 ans)
  • score situé à 1 E.T. en-dessous de la moyenne à
    un test de calcul standardisé
  • 15 Contrôles
  • appariés en âge, sexe, intelligence non-verbale,
    niveau de lecture et issus des mêmes classes
  • Résultats
  • Effets modalité (V gt A) et tâche (Comptage gt
    Comparaison)
  • MD lt Contrôles pour empans de comptage, mais pas
    pour empans de comparaison -gt déficit spécifique
    lié de la mémoire de travail dans tâche
    impliquant le traitement (comptage) de
    linformation numérique

48
Hitch McCauley (1991) exp. 2
  • Tâches et Résultats
  • Vitesse de comptage de points (entre 7 et 10)
    MD lt C
  • Empan chiffres auditif MD lt C
  • Vitesse darticulation de mots polysyllabiques
    MD C
  • Comptage de 1 à 20, et comptage par deux de 2 à
    20 MD lt C

49
Hitch al. (1991, exp. 2) Conclusions
  • Lenteur du comptage et faible digit span
    expliquent 42 variance empan de comptage
  • Construct  arithmetical working memory  non
    nécessaire
  • Vitesse darticulation (de mots !) ne semble pas
    être la source des difficultés
  • Pas de déficit visuo-spatial spécifique
  • Hypothèse
  • Déficit unitaire Accès plus lent aux
    représentations en MLT des nombres ? ()
  • La rétention des nombres dans les calculs
    complexes
  • Lutilisation du comptage dans les
    additions/soustractions
  • La formation des associations  peaked 
    (Siegler)
  • (si je dois passer un empan de chiffres en
    chinois)

50
Deux nouvelles directions
  • Approfondir le lien entre déficiences
    phonologiques, dyslexies et dyscalculies
  • Approfondir les déficiences de lexécutif central

51
Etudes longitudinales du lien entre habiletés
phonologiques et performances en math
  • Les capacités phonologiques mémoire de travail
    (empan de chiffres, répétition de phrases, empan
    de phrases), la conscience phonologique
    (segmentation phonémique, jugement de rimes) et
    la vitesse daccès lexical mesurées en 3ème
    maternelle permettent de prédire la performance
    en math à 8 ans, 9 ans, 10 ans 11 ans
  • Association importante entre les tests de lecture
    et de calcul (r 0.60 à 0.64 selon les années)
  • Les corrélations entre lecture et math diminuent
    (jusquà devenir nulles) si on prend en compte le
    niveau dintelligence et les trois prédicteurs.
    Les variables phonologiques semblent être un
    facteur commun à l explication des difficultés
    en lecture et en math (Hecht et al., 2001). Une
    faiblesse au niveau phonologique entraîne une
    difficulté dapprentissage en lecture et en math
    et contribue à lassociation dyslexie/dyscalculi
    e

52
Comment expliquer le lien entre capacités
réduites de mémoire de travail et DD ?1. Au
niveau fonctionnel (Noël, 2003)
  • DD difficultés au niveau de tâches de calcul
    simples
  • plus d erreurs, plus lents, stratégies de
    résolution moins matures que celles de leurs
    pairs (comptage vs récupération FA)
  • effets sur la constitution d association
    problème/réponse risque d effacement dû à
  • faible capacité
  • à capacité égale stratégie immature -gt
    condition défavorable pour la coactivation du
    problème et de la réponse
  • à stratégie égale déroulement lent de la
    chaîne-gt risque d erreurs

53
Indépendance entre ces facteurs de risque? (Noël,
Seron Trovarelly, 2002)
  • Performances en MdT (empan de chiffres, de mots
    courts et de mots longs, répétition de non-mots)
    en début CP corrèlent 4 mois plus tard
  • de façon négative avec fréquence d utilisation
    de stratégies immatures comptage du tout,
    comptage sur les doigts
  • de façon positive avec la fréquence
    d utilisation de stratégies matures
    récupération des FA, décomposition
  • Taux de RC aux additions corrèle avec
  • mesures de fonctionnement de la boucle
    phonologique
  • capacités de l administrateur central (empan
    découte)
  • Mais pas avec mesure de la vitesse de traitement
    (code)
  • Les enfants avec bonnes capacités de MdT sont
    ceux qui obtiennent le plus de RC dans la tâche
    daddition ils utilisent les supports et
    algorithmes les plus avancés

54
Noël et al. Interprétation
  • Milieu CP, taux de récupération des FA très
    faible (9) et additions résolues par stratégies
    de comptage, nécessitant un contrôle du
    déroulement de la chaîne numérique verbale par la
    boucle phonologique
  • Rôle de la boucle phonologique la suppression
    articulatoire fait augmenter les erreurs de
    comptage
  • administrateur central contrôle du nombre de
    pas
  • si déficit dans le monitoring du comptage
    utilisation des doigts comme aide externe

55
Troubles du calcul et Déficit de lexécutif
central
56
MD et fonctionnement exécutif (Bull Scerif,
2001)
  • Lexécutif central comporte
  • Capacité à maintenir linformation mise à jour
    dans la mémoire de travail (updating), mesurée
    par les performances en double tâche
  • Capacité à inhiber linformation non-pertinente
    tâche de génération aléatoire, trail making,
    tâche Stroop
  • Habileté à passer dune tâche à lautre
    (shifting) Wisconsin card sorting test
  • Capacité dactivation temporaire de la mémoire à
    long-terme lexécutif central est capable
    dencoder et de retrouver linformation à la fois
    des systèmes esclaves et des composantes
    temporairement activées de la mémoire à
    long-terme tâches dempans de comptage, empans
    découte
  • Miyake (2000) trois facteurs (inhibition, mise
    à jour, et shifting, avec un certain degré de
    relations entre eux. Linhibition pourrait être
    centrale

57
Bull Scerif, 2001 Tâches
  • WCST
  • Empan de comptage
  • Stroop couleur-mot
  • XXX (neutre), BLEU (facil), ROUGE (inhib)
    réponse bleu
  • Stroop quantité-chiffres
  • XXX (neutre), 333 (facilitation), 222
    (inhibition) réponse 3
  • Double tâche mémoire de listes de mots tout en
    cochant des cases dans une matrice

58
MD et fonctionnement exécutif (Bull Scerif,
2001)
  • 93 enfants de 3ème année, évalués pour les math,
    la lecture et l intelligence
  • corrélations significatives entre mesures du
    fonctionnement de l exécutif central et math
    (corrélations partielles avec contrôle habileté
    lecture également significatives)
  • Habileté math corrèle négativement avec
    pourcentage de réponses persévératives dans le
    WCST
  • empan de comptage
  • quantité d interférence dans la tâche Stroop
    nombre/quantité (mais pas dans la tâche
    couleur-mot !)
  • plusieurs mesures du fonctionnement du CE sont
    également corrélées entre elles
  • les performances à la double tâche ne corrèlent
    pas avec l habileté mathématique

59
MD et fonctionnement exécutif conclusions (Bull
Scerif, 2001)
  • Difficulté à inhiber une stratégie apprise et à
    switcher vers une nouvelles stratégie (WCST),
    tout en étant capable dinstaurer une première
    stratégie
  • Interférence Stroop numérique corrélation
    négative les enfants faibles qui montrent le
    plus dinterférence ont une difficulté
    dinhibition de réponses sur-apprises dans le
    domaine numérique, qui restent actives durant une
    période de temps plus longue en mémoire
  • lien avec approche neuropsychologique de Rourke
    (1993) les enfants qui ont un déficit
    spécifique de math ont des difficultés à passer
    dune procédure à lautre (des additions vers les
    soustractions), lorsque les tâches deviennent
    nouvelles et complexes, à générer des plans
    d actions quand les exigences de la tâche
    diffèrent peu des procédures déjà maîtrisées .

60
Pour résumer
  • Lien entre MD et déficit de lexécutif central
    (et peut-être habiletés visuo-spatiales)
  • Capacité à coordonner deux ou plusieurs tâches
    lorsquil faut calculer des totaux partiels et
    garder trace de linformation
  • Capacité à changer de stratégies
    multiplications multi-chiffres, qui impliquent à
    la fois laddition et la multiplication
  • Capacité à prêter attention de façon sélective à
    des inputs différents opérations multichiffres,
    lattention doit être consacrée à différentes
    parties du problème à des moments différents
  • Capacité à manipuler linformation en mémoire à
    long terme impliquée dans léquivalence entre
    deux opérations 52 4 3
  • Lexécutif central pourrait jouer un rôle
    important dans le changement développemental de
    stratégies de traitement

61
3. Déficit module des nombres
62
Landerl, Bevan Butterworth (2004)
  • Enfants très sélectionnés 3 S.D. en-dessous de
    la moyenne en math
  • Q la dyscalculie provient-elle de déficits
    généraux comme la mémoire phonologique de
    travail, ou est-ce lexpression dun trouble du
    module numérique ?
  • Pas de différences entre Dysc et Ctrle en mémoire
    F B (pas deffet groupe, ni dinteraction)

63
Opérations
  • 12 additions, 12 soustractions, 12
    multiplications (pas de règles, ni de ties)
  • RC Multiplications lt additions et soustractions
  • Les MD lt Contrôles pour les additions et les
    multiplications
  • Les MD/RD lt Contrôles pour les soustractions et
    les multiplications
  • TR
  • Les MD/RD plus lents que Contrôles pour addition
    et soustractions
  • les MD plus lents que les contrôles pour toutes
    les opérations
  • NB daprès le modèle de Dehaene, le module
    des nombres est surtout impliqué dans les
    soustractions

64
Nomination de nombres
  • Les MD/RD et les MD sont plus lents dans la
    nomination des nombres que les contrôles, même si
    on tient compte de la vitesse de nomination des
    couleurs
  • Les RD ne sont pas différents des contrôles
    lorsque la vitesse de nomination deds couleurs
    est prise en compte

65
Comparaison de taille et de magnitude
  • Tâche Stroop les stimuli (chiffres) peuvent
    varier selon deux dimensions taille et
    numérosité on demande aux enfants de
    sélectionner le chiffre avec la plus grande
    numérosité, ou celui de la plus grande taille
    physique
  • 3 conditions congruent, neutre, incongruent
  • Les MD/RD et les MD sobt plus lents que les
    contrôles dans la tâche de comparaison de
    magnitude, mais pas dans la tâche de comparaison
    de taille physique

66
Séquence verbale de nombres, comptage
  • Séquence MD/RD et MD sont plus lents que
    contrôles
  • Comptage dans le range du subitizing, la pente
    est plus forte pour les MD/RD et pour les MD que
    pour les dyslexiques et les contrôles (mais NS)
  • Dans le range du comptage, pente plus forte pour
    les dyscalculiques que pour les contrôles, mais NS

67
Conclusions
  • Selon les auteurs, la dyscalculie est définie
    comme un déficit dans le traitement ou la
    représentation de linformation spécifiquement
    numérique (et non comme un trouble de la mémoire
    phonologique, des habiletés langagières,
    dintelligence
  • Les enfants RD only ont des performances
    similaires à celles des contrôles (excepté
    lents dans la récitation de la séquence des
    nombres)
  • Absence de différences qualitatives entre MD/RD
    et MD only les MD/RD sont plus lents,
    suggérant u déficit plus sévère

68
  • our data do not support the suggestion that
    difficulties in reading and fact retrieval share
    a core-underlying deficit related to phonological
    processing (Jordan et al., 2003) selon Landerl
    et al., la récupération des FA nest pas un
    processus médiatisé verbalement (ltgt Dehaene)
  • the most likely candidate for an underlying
    cause of dyscalculia is a congenital failure to
    understand basic numerical concepts, especially
    the idea of numerosity, a capacity which is
    independent of other abilities (cf comptage de
    points, subitizing, comparaison de nombres)

69
Implications pour lévaluation
  • Importance dévaluer vitesse comptage et
    subitizing
  • Débat à suivre cf Rousselle Noël, 2006 (in
    press)

70
Caractérisation cognitive de la dyscalculie dans
le TS (Bruandet, Molko, Cohen Dehaene, 2004)
  • Deux sous-composantes dans la manipulation
    mentale des nombres
  • Multiplication et addition exactes faits
    arithmétiques stockés dans la mémoire verbale et
    engageant lhémisphère gauche gyrus angulaire et
    cortex préfrontal inférieur
  • Comparaison, soustraction, addition
    approximative, subitizing, estimation cognitive
    ( quelle est la longueur dun bus ? Quelle
    est la hauteur du plus grand arbre ? )
    manipulation de quantités basées sur le sillon
    intrapariétal bilatéral
  • Lequel de ces deux systèmes est responsable des
    troubles arithmétique chez les patientes TS ?

71
Sujets
  • 12 patientes TS âgées de 18 à 40 ans
  • Caryotype 45 X délétion complète dun
    chromosome X
  • Traitées avec œstrogènes depuis lâge normal de
    la puberté
  • Trois ont reçu hormone de croissance durant leur
    jeunesse
  • Groupe contrôle de 13 sujets N (20-40 ans)
  • TS Contrôles pour 3 sous-tests de la WAIS-R
    (test de similarité, complétion dimages et
    cubes) et TS lt C pour test vocabulaire

72
  • Récitation de la suite des nombres, lecture de
    nombres, écriture de nombres OK
  • Tâches de comparaison de nombres, estimation de
    la numérosité et bissection (2-4, 2-8) OK
  • Subitizing utilisation plus précoce du comptage
    (fig. 2) dès 2 , la performance des TS est
    plus lente (133 msec) que celle des contrôles
  • estimation cognitive plus grand nombre de
    réponses anormales (6 patients donnent une
    réponse lt 4 mètres pour la longueur dun bus 6
    autres patients donnent une réponse lt6 mètres
    pour la taille de larbre le plus grand du
    monde), même si les TS répondent plus lentement
    que les contrôles les contrôles font plus
    derreurs de connaissance générale (la durée du
    voyage de Christophe Colomb)

73
Tâches arithmétiques
  • TS plus lentes que contrôles, sauf pour
    multiplication
  • TS ont plus de difficultés quand les nombres
    augmentent
  • Les difficultés se marquent davantage par une
    augmentation du TR que du pourcentage derreurs
  • Interprétation
  • Le stockage des FA nest pas affecté chez les TS
  • Lorsque la complexité des calculs augmente, les
    sujets N recourent à des stratégies basées sur la
    sémantique des nombres, qui se manifestent par
    une augmentation de lactivation dans les régions
    pariétales, frontales, et le gyrus cingulaire
  • lapplication de telles stratégies semble
    particulièrement difficile et lente pour les
    patients TS (qui ont aussi des déficits de
    mémoire de travail et dexécutif) le niveau
    dactivation du sillon intra-pariétal reste
    inchangé
  • 15-6 (15-5)-1

74
TS Conclusions
  • Déficiences avec le traitement des quantités
    subitizing et estimation cognitive, mais
    performance N dans les autres tests destimation
    ?
  • Tests peu sensibles ?
  • Les patientes prennent des hormones qui ont un
    effet sur lactivité du lobule pariétal
    inférieur, augmentent la mémoire visuo-spatiale
    (amélioration du rappel de chiffres à lenvers et
    du rappel de la figure de Rey chez les patientes
    traitées avec oestrogènes) ladministration
    précoce doestrogènes a peut-être affecté
    lorganisation du lobe pariétal

75
Visuospatial and numerical cognitive deficits in
children with chromosome 22q11.2 Deletion
syndromeSimon, Bearden, McDonald Mc-Ginn, Zackai
(in press)
  • Etude focalisée sur le lien théorique entre lobe
    pariétal inférieur et habiletés visuo-spatiales,
    attentionnelles, et numériques
  • 12 enfants 22q11.2 et 15 contrôles (7
    frères/sœurs et 8 autres) voir Table 1 problème
    du groupe contrôle, discuté par les auteurs
  • Cueing task mesurer le fonctionnement de
    lattention
  • lenfant voit au centre un losange noir, flanqué
    de part et dautre de deux carrés
  • la cible un damier 2 X 2 blanc et noir
  • Lenfant doit pousser une clé de réponse le plus
    vite possible
  • Indices valides, non valides et neutres

76
  • Tâche dénumération
  • Lenfant est assis face à lécran des essais
    comportant de 1 à 8 objets apparaissent sur
    lécran lE. doit dire, le plus vite possible,
    le nombre dobjets présentés
  • Prédictions absence de différence pour la zone
    de subitizing (qui nest pas sous le contrôle
    du lobe pariétal inférieur), et déficit de
    comptage pour les enfants avec 22q

77
  • Effet de distance
  • Jugement le nombre de points (ou le chiffre
    arabe) est-il plus grand ou plus petit que 5
  • On teste les valeurs 1, 4, 6, 9
  • Prédiction effet de distance normal chez les
    contrôles (4 6 gt 1 9) et altéré chez les
    enfants avec 22q

78
Résultats
  • Cueing
  • Déficit des enfants avec 22q en labsence
    dindices valides
  • Enumeration
  • Subitizing pas de différence entre les enfants
    22q (pente 58.9ms/item) et contrôle (53.9
    msec/items)
  • Comptage enfants avec 22q plus lents (pente
    632 msec/item) que contrôle (524 msec/item)
  • Effet de distance
  • Les enfants avec 22q ne montrent pas leffet
    attendu pour 1-4 dots et 6-9 chiffres

79
Discussion
  • La meilleure étude sur les troubles numériques
    des enfants avec 22q
  • Intérêt de tester le désengagement de lattention
    chez les enfants avec troubles du calcul
  • Enumération our interpretation is that
    compromised navigation of the visuospatial
    environment, as indicated in the absence of
    facilitatory cueds in the Cueing task, resulted
    in the inefficient search for targets to count.
    This produced a steeper slope as well as some
    increase in errors (p. 17)
  • Habiletés de comptage ?

80
4. Gnosies digitales
81
Fayol, Barrouillet Marinthe (1998)
  • Contexte
  • Rourke dans le groupe A, déficits dans certains
    tests psychomoteurs et perceptivo-tactiles
  • Gertsman le symptôme déterminant agnosie
    digitale, reflète une déficience de limage
    corporelle qui affecte particulièrement les mains
  • Performances neuropsychologiques, en particulier
    perceptivo-tactiles bons prédicteurs du
    développement arithmétique des enfants de 5 à 8
    ans, indépendamment du niveau de développement
    global
  • Performances neuropsychologiques temps m
    prédisent partie de la variance aux tests
    performances arithmétiques au temps m n (avec
    contribution de lâge et du développement global
    contrôlées)

82
  • 189 enfants de 59 ans GSM
  • T1 tests développementaux dessins du bonhomme
    et dun losange
  • T1 tests neuropsy
  • Gnosies digitales
  • À chaque doigt correspond un nombre (1 à 5)
    lenfant doit identifier le doigt stimulé (yeux
    fermés) en donnant le nombre associé
  • Discrimination de doigts
  • Identifier(par un nombre) deux doigts qui ont été
    touchés successivement (yeux fermés)
  • Graphestésie
  • Lenfant doit reconnaître, en labsence daide
    visuelle, une forme tracée sur le dos de la main
    par lexpérimentateur (0, , 6, 3)
  • Simultagnosie
  • Lexpérimentateur touche simultanément deux
    parties du corps de lenfant (épaule gauche et
    oreille droite par ex.) qui a les yeux fermés
    lenfant doit ensuite montrer avec les doigts les
    parties du corps touchées

83
Fayol et al. (1998)
  • T1 tests de développement général dessin du
    losange et dessin du bonhomme (Goodenough,
    échelle à 51 points)
  • T1 Tests arithmétiques
  • Écriture de nombres
  • Complétion de séquences de nombres
  • 25, 26, _, 28
  • Dénombrement de collections
  • Résolution de trois problèmes (add. et sous.)
  • Jai sept bonbons, jen gagne deux, en tout jen
    ai
  • T2 (CP) tests arithmétiques
  • Dictée de nombres
  • Complétion de séquences de nombres
  • Problèmes à un ou deux chiffres
  • ? 7 14
  • 34 12
  • Jacques a 6 crayons verts, 4 crayons rouges, et 5
    crayons bleus combien de crayons a-t-il en tout
    ?

84
  • Corrélation neuropsy-arithm GSM 0.497 CP
    0.465
  • Corrél dévelpp arithmétiq 0.442 (GSM) et
    0.440 (CP)
  • Régression multiples dep arithm score indep
    neuropsy et develop
  • GSM neuro psy (0.497) suivi par score dev
    (0.317, corr partielle) pas deffet de lâge
    quand les deux autres variables ont été
    contrôlées
  • CP neuropsy 0.465, suivi par développ (0.322
    partial) pas deffet de lâge quand les deux
    autres scores sont contrôlés
  • Leffet du score neuropsy reste significatif
    quand effets de lâge et score développ contrôlés
    0.394 (partielle, GSM) et 0.355 (partielle, CP)

85
Fayol et al. (1998) Résultats Discussion
  • Tests neuropsy en 3ème mat. expliquent une partie
    significative de la variance en math
  • en 3ème mat. (avec âge et niveau développement
    contrôlés)
  • en 1ère primaire
  • Problèmes impliquant perception tactile et
    habiletés psycho-motrices conduiraient à des
    erreurs dans la représentation des quantités,
    puis à la mémorisation dassociation fausses
    entre opérandes (23) et résultat (4,5,6)

86
Fayol et al discussion
  • Appui de l'idée d'une relation fonctionnelle
    entre gnosies digitales et habiletés numériques
    prédicteurs précoces de dyscalculie
  • Mais tests perceptivo-tactiles impliquent
    manipulation de chiffres -gt danger de causalité
    circulaire traitement des nombres en 3ème
    maternelle prédisent performances numériques
    ultérieures
  • Spécificité du pouvoir prédictif de ces mesures ?
    La performance arithmétique en 1ère année est
    expliquée par le score neurospy, suivi par le
    score développemental (r .46), mais la
    corrélation neuropsy-arith nest pas très
    différente de la corrélation développ-arithm (r
    .44). Les tests développementaux font appel aux
    praxies de construction (dessin losange,
    bonhomme), qui peut être associée aux gnosies
    digitales

87
Pouvoir prédictif des gnosies digitales (Noël,
in press)
  • 41 enfants de début CP, évalués pour
  • les gnosies digitales lexpérimentateur touche
    un ou deux doigts de la main cachée de lenfant
    et lenfant doit ensuite montrer les doigts
    touchés avec lautre main (sans faire appel aux
    nombres)
  • orientation gauche/droite capacité de lenfant
    à reconnaître la gauche de la droite sur son
    propre corps, sur le corps de qqun dautre et
    sur les objets
  • vitesse de traitement (WISC code) nombre de
    formes correctement complétées en 20 secondes
  • préférence manuelle on note la main utilisée
    pour saisir des images qui sont soit à la gauche,
    soit à la droite, soit devant lenfant (7
    positions)

88
  • 1 an plus tard (2ème année)
  • Gnosies digitales uniquement touchers
    successifs et simultanés de deux doigts
  • Écriture manuelle évaluée sur une échelle à 5
    points
  • tâches numériques
  • Comparaison de quantités (de 1 à 5 de 5 à 9)
    sous forme de petits cercles sur le dos dune
    coccinelle
  • Comparaison de chiffres arabes
  • Écriture de nombres (à 2 3 chiffres) sous
    dictée
  • petites additions
  • Subitizing flash de patrons de 1 à 8 points
  • Comptage de doigts forme standard et
    non-standard
  • Additions nombre dadditions résolues en une
    minute
  • Apraxie de construction cubes WISC
  • lecture mots isolés

89
Résultats
  • corrélation de .48 entre la performance dans les
    gnosies digitales au début de 1ère année et le
    score numérique (R.C.) 15 mois plus tard, et de
    .30 avec la vitesse
  • le pouvoir prédictif des gnosies digitales est
    meilleur que celui de la vitesse de traitement et
    de la préférence manuelle
  • Les gnosies digitales ne constituent pas un bon
    prédicteur des habiletés dapprentissage en
    général, puisquelles ne prédisent pas de façon
    significative la développement ultérieur de la
    lecture
  • Les enfants (entre 5 et 7 ans) qui ont des
    difficultés à identifier les doigts touchés ont
    tendance à produire plus derreurs et à être plus
    lents dans les tâches numériques

90
Hypothèse localisationniste ou fonctionnelle ?
  • Les trois autres mesures du syndrôme de Gertsmann
    (orientation gauche-droite, écriture manuscrite)
    corrèlent aussi de façon significative avec les
    habiletés numériques modèle localisationniste ?
  • La mesure des gnosies digitales est associée avec
    un bon profil dans des tâches numériques qui
    impliquent la magnitude des nombres (H
    fonctionnelle), mais aussi dans des tâches qui
    dépendent fortement des représentations des
    doigts (H localisationniste)
  • Perspective contraster des groupes avec
    habiletés très faibles ou très fortes dans les
    gnosies digitales
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