Title: Dispositif dAnnonce Outils de reprage Psychooncologie Exprience du rseau ONCORA 20022008
1Dispositif dAnnonce Outils de repérage
Psycho-oncologie( Expérience du réseau ONCORA
2002-2008)
- Journée du 12 JUIN 2008
- Pierre SALTEL LYON
2Le Dispositif dAnnonce
- Outils spécifiques de repérage des Besoins
- ( site Internet INCA )
-
- Fiches de liaison médecin / assistante
- Grille de mots
- Inventaires
3Grilles de mots utilisés médecin patient CHU
-Timone Marseille
4IPC Marseille
- 1 Actuellement, vous sentez-vous
- - En forme ? oui ? non ?1
- - Fatigué(e) ? oui ?1 non ?
- - Inquiet(e) ? oui ?1 non ?
- - Déprimé(e) ? oui ?2 non ?
- - Insomniaque ? oui ?2 non ?
- 2 Trouvez-vous modifié
- - Vos relations familiales ? oui ?1 non ?
- - Vos relations sociales ? oui ?1 non ?
- - Vos journées ? oui ?1
non ? - Votre
comportement général ? oui ?2 non
? - Votre sexualité ? oui ?2 non ?
- 3 Diriez-vous que vous connaissez actuellement
des difficultés psychologiques ? - Oui ?3 non ?
- 4 Pensez-vous pouvoir surmonter seul ou avec
votre entourage ces difficultés ? - Oui ? non ?3
- Cotation sur 20
5Repérage des besoins en psycho- oncologie
- Le Désarroi émotionnel ( Distress ) affecte
non seulement la QOL du patient mais aussi la
qualité de la relation soignante et ainsi la
pertinence des choix qui rythment le parcours de
soin ! - Élément décisif dans l Épuisement
professionnel des soignants ( et des proches) - Difficile à évaluer ?
- Faire Face actif du patient et des proches
- Évitement du soignant pas de questions, pas
de problèmes
6Par qui ?
- Un modèle selon 4 Niveaux dintervention,
proposé par le NHS ( N.i.c.e) ?
7(No Transcript)
8Comment ?
- Notion de DISTRESS introduite en 1999
continuum détats émotionnels - Évalue - ton un État , des Besoins, une
attitude ?
9A 29 ( gt fem. lt 60 ans, Début de maladie, ½
sein) B 41 ( gt fem. /- 60 ans, 1 étaps.
Maladie) C 23 ( gt 60 ans,.) D
7 ( gt Hom. gt60 ans, pallia, colorectal, vit
seul)
Besoins ou attitudes ? 4 profils K.Soothill,
B Francis et col. J. Psychosocial. Oncol. -
2004
10Réticence des soignants ?
- Abordent la dimension psycho-affective selon une
démarche empathique - Identification qui ne va pas sans dramatisation
et sentiment durgence à répondreefficacement et
surtout qui paralyse la capacité à le discuter en
équipe ( chacun sa vérité ) - Doutes sur leur légitimité et le risque de
stigmatiser ( le malade dirait je ne suis pas
fou!...)
11 Enquête sociologique, ONCORA 2006 auprès des
soignants dun service de chirurgie
carcinologique Item ? MANQUE DE COMPETENCE ET
DE LEGITIMITE DES SOIGNANTS DANS LA PRISE EN
CHARGE DE LA SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE
12"On a pas les armes pour répondre." "Des fois, on
fait des impairs mais monstrueux quoi en voulant
rassurer les gens, ça va être pire donc cest
vrai que je ne me lance pas dans ce genre de truc
quoi." "Je ne sais pas toujours quoi leur dire ou
plutôt comment leur dire, avoir le
mot juste." "Cest à ce moment là que je vais
demander à quelquun dautre de l'écouter. Si le
patient me voit pleurer quand il me raconte son
histoire, c'est sûr, ce n'est pas une
avance." "C'est vrai que nous, de part notre
formation, on va dire ancienne, on est en manque
pour arriver à nous placer vis-à-vis des
malades." "Même avec ma blouse blanche, jai
limpression dêtre trop jeune, jai limpression
de ne pas en savoir assez, de ne pas savoir quoi
dire." "On ne sait pas comment faire, on est mal
à laise."
13DIFFICULTES DANS LE DEPISTAGE DES PATIENTS EN
DEFAILLANCE
14"Si le patient n'extériorise pas sa souffrance,
on ne le sait pas. "La détresse psychologique
du patient si cest pas lui qui me lexpose, je
vais pas gratter (), les degrés, cest lui, sil
les formule. "On doit passer à côté de
certaines explications par rapport au
comportement du patient ou à son vécu de
lhospitalisation. "Si eux nous donne pas le
stade où ils en sont, enfin, moi je narrive pas
trop à savoir, quoi. ""Je vais pas chercher
parce que je m'en sens pas le courage." "Ce que
j'aimerais bien que l'on repère c'est le patient
qui paraît normal et puis qui s'effondre chez
lui, et ça il y en a plein."
15Projet du réseau ONCORA ( 2000 /2001) Dépistage
des difficultés psychologiques et organisation de
leur prise en charge
- Le modèle de la Douleur
- un outil simple Échelle Visuelle Analogique
- implication des soignants (formation)
- éducation des patients
- systématisation ? Qualité des soins
16Dépistage troubles psychologiques (2) Projet
du réseau ONCORA
- Au moins une fois, dans les trois premiers mois
du traitement de la maladie ? une infirmière
propose une évaluation du DESARROI au moyen
d une E.V.A. - Si le score recueilli est gt 3 (2,5) le patient
rencontre la psychologue et répond à un
auto-questionnaire de Besoins
17Outils échelle visuelle analogique
- Veuillez, sil vous plaît, indiquer l intensité
du désarroi ressenti cette semaine
aucun très intense
18OutilsQuestionnaire des besoins
- 5 thèmes 34 questions
- Information sur la santé
- maladie, traitements, examens
- Aspects psychologiques
- incertitudes, peurs , risque vital
- Apports de soins et de soutien
- Vie de tous les jours
- séquelles, travail,..
- Communication avec les proches
19VIDEO
20AUTO- EVALUATION (EVA)données 2003 ( 110
patients)
21Questionnaire des besoins (réponses Bcp / moy
et EVA gt 3)
22Le recours aux psy
- Article de S. PASCOE dans Australian Journal of
Psychiatry ( 2000) - Patients ambulatoires ( 504) dépistés avec HADS
( cut off 11) - 15 ont des scores gt 10 ( anxiété et /out
dépression, dont 5 au 2 échelles) - 7 dépression? formes de cancer plus graves
- Anxiété? plutôt des femmes
- Seulement 6 rapportent un mauvais soutien social
- 16 ont participé à des Groupes de soutien ( 6
en cours) - 17 ont bénéficié de counselling
- 15 ont rencontré un psychologue
- 10 un psychiatre
- 82 des personnes ayant bénéficié des groupes ou
de conseil nont pas de scores pathologique /
HADS et 75 des personnes qui ont de tels scores
nont eu aucune prise en charge !
23Formation des soignants
- La formation des infirmières est une étape
nécessaire pour la réalisation du projet
plusieurs sessions ont été organisées - Sessions dans le cadre dune formation élargie à
la Psycho-oncologie ( 2 X 2 Jours) - Réunions de service pour lHôpital de jour du CLB
- Sessions organisées sur le site
24Les limites de la formation
- Article de KI Pollak ( JCO 2007) analyse
denregistrements audio - 270 PATIENTS (398 consult.)
- 292 évocation/ émotionnel ( 33 indirects)
- ? 27 réponses
- svt si consult. gt 10 minutes
- 51 médecins
- 61 formation à la communication
- 80 sont coniants dans leur compétence / com
- 1/3 lt 3 evocations ( moyenne 5)
- 41nont jamais relancé
- Commentaires des auteurs Se sentent capables si
expression des émotions mais ne la reconnaissent
pas durant lentretien..
25Conclusion
- Si lÉvaluation ne suffit pas à créer une
coordination elle en est une première étape
institutionnelle et répond aux recommandations du
Plan Cancer ( Disp. dAnnonce). - Elle propose un cadre à la relation soignante,
autrement trop exposée aux risques dune Empathie
qui naide pas les soignants à communiquer ENTRE
EUX ( légitimité ?) ni à explorer les
ressources du patient .
26Validation
- Sensibilité 0,80
- Spécificité 0,77
- Efficacité empirique 0,78 ( A. Greuzard , thèse
09/2002) - Étaye la relation infirmière ? Nécessaire
formation - Bonne acceptabilité par les patients mais
collaboration infirmière difficile
27Validité EVA DISTRESS / BSI - 18 (USA)
Hoffman - 2004
Moyen 3.99
28PJ. JACOBSEN , KA. DONOVAN and coll.