Maladie de CreutzfeldtJakob - PowerPoint PPT Presentation

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Maladie de CreutzfeldtJakob

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transmission alimentaire. Maladie de C-J humaine. d crites en 1920 et 1921. sporadique 1.4 ... par voie alimentaire (in x 125 000) 24. Les patients risques de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Maladie de CreutzfeldtJakob


1
Maladie de Creutzfeldt-Jakob
  • B. Branger, C.CLIN-Ouest
  • Octobre 2003

2
Typologies des ESST
Spécificité d'espèce relative .
  • Maladie tremblante du mouton
  • décrite au XVIIIème siècle, scrapie
  • Encéphalopathie du vison
  • Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB)
  • à partir de 1986 au R-U et 1er cas en France en
    1991
  • transmission alimentaire
  • Maladie de C-J humaine
  • décrites en 1920 et 1921
  • sporadique 1.4 cas / million d'habitants /an
    90-110 cas/an en France
  • transmission humaine prouvée depuis 1996 à partir
    d animal ESB
  • Kuru en Nouvelle-Guinée en 1955
  • cannibalisme cerveau pour les femmes et les
    enfants gène

82 animaux en zoo toutes espèces atteintes
3
Caractéristiques communes
  • Maladies..
  • Animales et humaines
  • Incubation
  • Longue ou très longue jusquà 20-30 ans
  • Evolution
  • Rapidement fatale
  • Lésions cérébrales
  • SNC et moelle épinière
  •  Aspect en trou  en forme d'éponge

Sites d infection du hamster par une souche ESB
Gl. Salivaires, pancréas
Peyer
Rate
jours
SNC
240
300
270
0
45
90
4
Epidémiologie de l'ESB
Au 30/09/2003
  • France 859 cas depuis le premier cas de 1991
  • 322 cas cliniques détectés en France, reconnus
    atteints
  • 350 tests positifs (programme recherche) 187
    (dans abattoirs/ 24 mois)
  • 104 cas en 2003
  • Suisse 447 cas
  • Espagne 325 cas
  • Allemagne 283 cas
  • Belgique 114 cas
  • Italie 111 cas

Royaume-Uni - GB 180 237 cas - Irlande 2 073
cas - Total 183 595 cas
5
(No Transcript)
6
ESB en France depuis 1991
7
Epidémiologie ESB (2)
Arrêt des alimentations d'O. animale en
1988, incubation de 5 ans
  • Royaume-Uni
  • 183 595 cas relevés soit 14 / bovins

Persistance animaux contaminés jusquen 1996 ?
8
Epidémiologie ESST humaine
  • Maladie familiale
  • génétique, transmission dominante
  • pénétrance variable
  • Maladie  habituelle  sporadique
  • 1.4 cas par million d'habitants et par an
  • 80-110 décès/an
  • Age moyen 65 ans
  • Incubation ? (30 - 40 ans)
  • Autres formes
  • Gerstmann-Straussler-Scheinker
  • Insomnie fatale familiale
  • Kuru

Dernier cas décédé en 1999 avec arrêt de rites
de cannibalisme depuis 1953 !
9
Epidémiologie ESST humaine
  • Maladie iatrogène (nosocomiale) 149 cas
    publiés, connus
  • Hormone de croissance avant 1987
  • 86 cas en France depuis le début entre 4 et 12
    cas par an
  • 44 cas en GB, 23 cas aux USA contamination
    plus faible
  • Début tous homozygotes, actuellement quelques
    hétérozygotes
  • Greffes de dure-mère avant 1994 115 cas (la
    moitié au Japon)
  • Instrumentation, électrodes 7 cas dont 2 cas à
    Lausanne de stéréotaxie
  • Greffes de cornée 3 cas, de tympan 1 cas
  • Gonadotrophines 4 cas maladie de Gaucher ?

Cas professionnels - 3 ana-path - 1 neuro-chir
Autres cas nosocomiaux - 3 soins dentaires ? - 4
transfusions ?
10
Epidémiologie MCJ (2)
  • MCJ  nouveau variant  (n-MCJ)
  • Age plus jeune, formes cliniques ?
  • Délai de décès plus court
  • Point fin 2003 au R-U
  • 136 cas connus en tout

11
Evolution estimée du nombre de nv-MCJ
  • Royaume-Uni
  • Peu de cas à venir si
  • durée incubation courte (5 ans)
  • passage à l'homme faible
  • sensibilité génétique faible
  • Beaucoup de cas si
  • durée longue (20 ans)
  • passage à l'homme important
  • sensibilité forte
  • France
  • de 6 à 300 cas

63 cas au total au R-U
156 000 cas au total au R-U
Si la durée est trop longue, la maladie
n'apparaît pas !
12
Modélisation en fonction de lannée 113 cas
cumulatifs prévus en 2001 n 0,006 t² 0,58 t
13
Evolution MCJ en France
nvMCJ 6 cas (tous dcd) Pas de cas en 2003
14
Cas en France de vMCJ certaines ou dcd
15
Mécanisme la PrPc normale
  • Substance
  • Normale dans les cellules cérébrales
  • Protéine dont on ignore la fonction ?
    Facilitation synaptique ?
  • 253 acides aminés
  • Destruction dans la cellule normale en quelques
    heures
  • Par une protéinase
  • Se transforme
  • en cas de contact avec un vecteur ?

16
La PrPres anormale
  • Isoforme anormale
  • Pas de destruction dans la cellule
  • Accumulation et mort cellulaire à terme
  • Anomalies spongiformes en ana-path
  • Résistance à la protéinase
  • Structure particulière avec des feuillets
    particuliers
  • Gène sur le chromosome 20
  • Codon 129 qui fabrique la protéine normale et
    anormale
  • Les gènes de la protéine anormale sont
    homozygotes
  • Sensibilité génétique (formes familiales)

Pas de réaction inflammatoire
Théorie protéine-prion (Prusiner) - de proche en
proche - par une protéine chaperonne
Théorie virale pas abandonnée ?
17
Le vecteur la PrPsc elle-même ?
  • Prion ou ATNC
  • Taille 15 à 40 nm
  • Pas un virus
  • Hydrophobe
  • Sensible à la chaleur à 134 pendant 18 mn
  • Sensible à la soude et à l'eau de Javel
  • Insensible aux rayonnements ionisants, aux
    désinfectants..
  • Jusqu'à maintenant
  • Barrière d'espèce
  • Lien animal-homme connu en injection
    intra-cérébrale
  • Par l'alimentation probable

L'introduction d'une protéine anormale rend la
protéine normale anormale
18
La PrP
Extrémité -NH²
Octets
Niveau 129 (Met et/ou Val) MCJ
Niveau 102 (Proline) GSS
Niveau 200 (Glut/Val) IFF
Niveau 178 MCJ ou IFF suivant 129
Extrémité -COOH
19
Signes cliniques
  • Apparition de signes neurologiques
  • Déficitaires
  • Détérioration progressive
  • Etat grabataire, décès
  • Ataxie
  • Tremblement, instabilité posturale
  • Formes cliniques
  • Selon les origines de la maladie
  • Incubation variable de 5 à 40 ans ?

20
Signes paracliniques
  • Pas de signes inflammatoires
  • Pas d'anomalie sanguine
  • Recherche dans les cellules nucléées de la PrP
    anormale
  • LCR normal
  • sauf recherche spécifique
  • protéine 14.3.3 protéines de la lyse
    cellullaire
  • Westren-Blot SE 57 à 96 , Sp 90 à 98
  • négative au début de la maladie
  • ? avec l évolution de la maladie
  • énolase neurone-spécifique, aldolase
    abandonnées
  • protéine S-100, protéine-tau rapport
    qualité/prix insuffisant
  • 10 des suspicions sont des cas prouvés (800
    demandes / 80 cas ?)
  • EEG, scanner, IRM
  • Pas de test de dépistage chez l'homme vivant
  • sauf formes familiales avec le codon 129 MM,
    MV, VV

21
Diagnostic de certitude
  • Histologie
  • Immunocytochimlie
  • Microscopie électronique sur tissu formolé
  • PET-blot
  • Biochimie de la Prp en Western-blot
  • Diagnostic de la forme sporadique, GH ou n-MCJ
  • Perspectives
  • Diagnostic LCR
  • Diagnostic sang plasminogène ?

22
Transmission nosocomiale
  • Certaine mais rare
  • Cas professionnels
  • Cas avec l'hormone de croissance
  • Par l'intermédiaire de tissus atteints ou de
    matériels
  • Circulaire n 100 du 11 décembre 1995
  • Contexte du SIDA transfusionnel
  • Responsabilité des établissements de soin, des
    ministres
  • Réglementation 74 textes depuis 1992 !
  • Surveillance
  • Médicaments à base de substances bovines ou
    humaines et cosmétiques
  • Greffes, PMA, Sang
  • Dispositifs médicaux et opérations funéraires
  • Aliments
  • Protection des travailleurs et environnement

Lancet 1998 405 MCJ versu 405 témoins - pas de
facteurs chirurgicaux retrouvés
Transmission par le sang à des moutons ?
23
Prévention de la transmission
Transmission référence 5 mg de cerveau - par
voie intra-cérébrale ou intra-oculaire - par voie
veineuse (inoculat x 10) - par voie sous-cutanée
( in x 25 000) - par voie alimentaire (in x 125
000)
Matériels contaminés
Tissus à risques
Patient à risque atteint ou en incubation
Autre patient
Dispositifs médicaux contaminés
Procédures à risques
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Les patients à risques de transmission
  • MCJ classique 1 cas sur 1 million et nMCJ (?)
  • Patients sans risques ou risque général
  • Précautions standard
  • Patients à risques atcd de gestes à risques
    (circulaire 14 mars 2001)
  • Hormone de croissance avant 1987
  • Greffe de dure-mère avant 1995
  • Atcd familiaux d'un cas d'ESST avec mutation du
    gène codant
  • Patients suspects ou atteints
  • Au moins un signe neurologique avec tr.
    intellectuel ou psychiatrique
  • Sans rémission

Ne sont plus pris en compte (circulaire 14 mars
2001) - autres interventions ou explorations
neuro-chir. sauf à l'étranger - interventions sur
lil risque général
25
Les tissus à risques (2001)
  • Catégorie de haute infectiosité
  • SNC et hypophyse, dure-mère, LCR
  • il, nerf optique
  • Organes lymphoïdes gt rate, amygdales, carrefour
    aéro-digestif, intestin(plaques de Peyer) avec
    iléon, colon, rectum (n-MCJ)
  • Contact avec ces tissus
  • Effraction ou contact avec ulcération très grand
    risque
  • Contact supérieur à 1 heure très grand risque
  • Contact inférieur à 1 heure risque général

Patients atteints - rein, foie, poumon,
placenta - dents, gencives
26
Inactivation des ATNC (1)
  • Groupe I Produits inefficaces
  • Chaleur sèche
  • Alcool, Formaldéhyde gazeux, formol
  • Glutaraldéhyde
  • HCl, ammoniaque, phénols,
  • Eau bouillante,
  • Oxyde déthylène, peroxyde dhydrogène, eau
    oxygénée
  • rayonnement ionisant, UV, électromagnétique
  • Groupe II Produits partiellement efficaces
  • Acide peracétique sur tissus intacts
  • Autoclavage 121 pendant 30 mn
  • Javel à 0.5
  • Soude 0.5 M
  • Iodophores

27
Inactivation des ATNC (2)
  • Groupe III Produits d efficacité importante
  • Immersion dans eau de Javel à 2 pendant 1
    heure (4 log)
  • Immersion dans soude 1M pendant 1 heure (4 log)
  • Autoclave 134 pendant 18 mn (5-6 log)
  • Groupe IV Produits d efficacité maximale
  • Autoclave à la soude à 121 pendant 30 mn (à
    déplacement de gravité)
  • Immersion Javel à 2 (6 Cl) ou soude 1N pendant
    1 heure puis autoclave eau 121 pendant 1 heure
  • Autres possibles
  • Immersion Javel ou soude suivi d autoclave à
    134 pendant 18 mn

28
Concentrations d eau de Javel
29
Dispositifs médicaux principe
  • De manière générale, dans l ordre d importance
  • Usage unique sans réutilisation
  • Autoclave si le matériel est autoclavable du
    groupe IV
  • Inactivation par la soude ou la Javel du groupe
    III
  • Inactivation partielle par le groupe II
  • Pour les DM qui ne supportent pas le groupe IV ou
    III ou II
  • Usage unique
  • ou autoclave si les fabricants le proposent à
    l avenir
  • ou inactivation chimique si les fabricants le
    proposent à l avenir
  • décider indication selon le patient, l acte et
    le DM

Traçabilité des DM surtout Groupe I et II
30
DM recyclables circ 15/03/2001
31
Conclusion
  • Le n-MCJ
  • Le patient standard est à risque
  •  Avez-vous mangé de la viande depuis 1982 ? 
  • Dépistage
  • Qui ? Où ? Quand ? Pour quel acte ?
  • Signes cliniques neurologiques
  • Interrogatoire
  • Atcd familiaux
  • Neuro-chir/ 1995
  • Hormone de croissance/ 1987
  • Acte et tissu à risque
  • Type de DM
  • Classification feuille de risque
  • Patient atteint, tout tissu
  • Patient à risque, tissu SNC/il, tissu
    lymphoïde, autres tissus
  • Patient standard, tissu tissu à risque, autres
    tissus

Responsabilité - dans 25 ans - qui ? - soignants
? - ministre ?
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