MIR Prsentation 21102003 - PowerPoint PPT Presentation

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MIR Prsentation 21102003

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LES AVANTAGES COMPARATIFS DE L'INDUSTRIE ALGERIENNE. LES BRANCHES ET SECTEURS A PROMOUVOIR ... aux accords politiques (dette militaire russe puis accords avec ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: MIR Prsentation 21102003


1
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
- ETUDE SUR LE DEVELOPPEMENT DES FILIERES
INDUSTRIELLES -
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to whom it is addressed and shall not be
reproduced or quoted publicly without permissions
2
Table des matières
  • PREAMBULE
  • LES GRANDES TENDANCES MACROECONOMIQUES
  • LES CARACTERISTIQUES DE LINDUSTRIE ALGERIENNE
  • LEMPLOI
  • LES AVANTAGES COMPARATIFS DE LINDUSTRIE
    ALGERIENNE
  • LES BRANCHES ET SECTEURS A PROMOUVOIR
  • LENVIRONNEMENT DES ENTREPRISES
  • LA MISE EN OEUVRE

3
PREAMBULE
4
Les assainissements financiers successifs ont
été exceptionnellement importants pour lEtat
sans que loutil industriel nait été modernisé
Préambule
  • Le bilan financier total de la politique
    dindustrialisation menée depuis le premier plan
    triennal de (1967-1969) reste fortement
    déficitaire
  • Les investissements publics ont été de lordre de
    160 MDA (30 M) pour créer 400 unités ou
    complexes regroupés autour de 15 sociétés
    nationales et ont généré la création de 280 000
    emplois
  • La restructuration avec redimensionnement des
    entreprises entamés au cours des années 80 a
    conduit a un assainissement financier de 26 MDA
    (3 M)
  • Les réformes de 1988 avec le passage à
    lautonomie des entreprises publiques a nécessité
    un assainissement financier de 24 MDA (3 M )
  • Puis la dévaluation du DA a entraîné un
    complément dassainissement de 174 MDA (4,5 M)
    durant la période 1991-1994
  • Le dispositif banques entreprises a ensuite
    conduit à entamer de véritables plans de
    restructuration basés sur des critères de
    performances économiques. Les mesures de
    compression des effectifs, fermeture dunités,
    dissolution dEPE et externalisations ont
    nécessité 840 MDA (15 M) entre 1992 et 1998.
  • Provisoirement, car lassainissement complet du
    système bancaire est en cours, les
    restructurations successives ont coûté 25 M
    (soit 40 du PIB de lannée 2001) et loutil
    industriel, en valeur dorigine, a coûté 30 M.
  • Il est vraisemblable que lEtat ne retrouvera
    quune partie infime de cet investissement global
    et que seuls les actifs immobiliers et terrains
    et laccès aux marchés nationaux permettront de
    générer une plus value.

5
La création dentreprises est encore enrayée et
doit être reprise comme un processus à améliorer
Préambule
  • En 2000, dans les pays les plus industrialisés,
    le rythme de création dentreprises était voisin
    de 60 créations pour 10.000 habitants
  • Royaume Uni 66
  • Italie 64
  • USA 62,5
  • France 44
  • Les intentions de nouveaux projets recensés
    auprès de lANDI étaient de 13.105 pour la même
    année 2000 (soit 4,4 intentions de création pour
    10.000 habitants).
  • Cette absence de dynamisme dans la volonté de
    créer de nouvelles activités est donc
    particulièrement grave car elle conditionne les
    emplois de demain

6
A partir de 2000, lAlgérie a bénéficié dun
rattrapage grâce aux hydrocarbures qui lui
procurent plus de 20 milliards de
dexportations, dune manière très volatile
contre de 14 dans les années 1990
Préambule
Espagne
Autres
Algérie - Exportations milliards de constants
2000
Variations annuelles des valeurs d'exportation en

80
71
60
40
25
4
22
23
21
15
14
14
14
13
13
20
12
11
11
11
milliards de
10
14
4
ou de
0
variation
1990
1996
1997
1998
1999
2000
(6)
1991
-20
(7)
(8)
(11)
(8)
moyenne lt1990-2001gt
(26)
-40
Source DRI WEFA Algeria National Income
Analyse BAH
7
LAlgérie peut envisager 4 de croissance
annuelle en volume, voire plus si les ses revenus
du pétrole suivent cette tendance
Préambule
  • LAlgérie a pâti dun taux historique parmi les
    plus faibles sur les dix ans (2) malgré ses
    besoins mais la perspective de croissance des
    dix prochaines années pourrait être meilleure
    avec 4 - si lon met de côté les conséquences à
    assumer, de la croissance démographique et du
    niveau de lemploi.
  • Le PIB Algérien par grande période croît
    linéairement
  • bien que les prévisions 2000-2010 fassent état
    dun plateau de croissance à 4,3 par an en
    moyenne
  • après la période de construction de lindustrie
    des années 1970, à 6,4
  • puis de surcapacités des années 1980, à 2,7
  • suivis dune dépression et de trouble dus au
    gonflement de la dette des années 1990, à 1,7
  • Le modèle dindustrialisation de base en Algérie
    sest essoufflé
  • par manque de perspectives de consommation
    intérieure suffisante solvable, diversifiée
  • et de possibilités dexportations, fortement
    concurrencées par les industries occidentales
    mûres et performantes et par les pays asiatiques
    et de lEst centrés sur les commodités .

8
LES GRANDES TENDANCES MACROECONOMIQUES
9
Les projections de croissance du PIB (période
1991 - 2010) de la zone MENA sont insuffisantes
eu égard à son degré de développement relatif
Macroéconomie
Croissance industrielle dans les pays de 1991 à
2010
Croissance réelle du PIB 1991 à 2010
Source Banque Mondiale
10
Une comparaison effectuée en 1995
constants/habitant montre la stagnation continue
du PIB/capita sur 10 ans
Macroéconomie
Source Banque Mondiale World Development
Indicators 2001''
11
En terme de poids relatif, lindustrie algérienne
est prédominante dans le groupe de comparaison,
avec plus de 50 de son PIB
Macroéconomie
50 du PIB
Source Banque Mondiale World Development
Indicators 2001''
12
Lévolution de cette dernière décennie montre la
croissance inéluctable des services dans toutes
les économies émergentes  lAlgérie semble
rester en retrait de ce mouvement
Macroéconomie
50 du PIB
Source Banque Mondiale World Development
Indicators 2001''
13
Le solde de la balance algérienne des paiements
pour sa part biens et servicesmontre la très
forte sensibilité aux prix des hydrocarbures
Macroéconomie
5 de PIB
Source Banque Mondiale World Development
Indicators 2001''
14
La prévalence des hydrocarbures dans la
composition du PIB a tendance à se renforcer, le
commerce et les services à stagner,et
lindustrie à régresser
Macroéconomie
Source Office National des Statistiques 2002
15
Les services progressent sensiblement au
détriment de lindustrie et du BTP
Macroéconomie
Source Office National des Statistiques 2002
16
Sur lannée 2000, les hydrocarbures représentent
45 tandis que le reste de lindustrie ne
représente plus que de 7,8 du PIB
Macroéconomie
Source Office National des Statistiques 2002
17
Le secteur des hydrocarbures en Algérie a connu
une croissance moyenne 1995-2000 de 5,3 par an,
supérieure au reste de léconomie
Macroéconomie
Source Office National des Statistiques 2002
18
Tandis que lindustrie connaissait une baisse
préoccupante moyenne de 0,9 par an (mais ceci
est aussi un phénomène mondial)
Macroéconomie
Source Office National des Statistiques 2002
19
On note une croissance du ratio valeur ajoutée
secteur privé /secteur public dans lindustrie
(respectivement 35 et 65 PIB industriel en
2000) ce ratio pourra tomber sous 50 en 2010
Macroéconomie
EVOLUTION DE L'INDUSTRIE ENTRE SECTEURS PUBLIC ET
PRIVE
90,0
80,0
70,0
60,0
50,0
VALEUR AJOUTEE INDUSTRIE HORS HYDROCARBURES
40,0
30,0
20,0
10,0
0,0
1 989
1 990
1 991
1 992
1 993
1 994
1 995
1 996
1 997
1 998
1 999
2 000
public
privé
Secteur privé
Secteur public
Source ONS
20
Sur la décennie 2000, la croissance se localise
nettement sur les activités de services et dans
une moindre mesure sur lagriculture
Macroéconomie
Source ONS, analyse BAH
21
LES CARACTERISTIQUES DE LINDUSTRIE ALGERIENNE
22
Quasiment toutes les branches industrielles en
Algérie ont régressé de 30 en volume sur 10 ans
(chiffres en courants)
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS
23
La valeur ajoutée relative de lindustrie
publique en Algérie a chuté pour ISMME et les
textiles et a cru pour lagroalimentaire et les
matériaux de construction et est stable et forte
pour la chimie
Caractéristiques de lindustrie
Source Comptes économiques ONS, analyses BAH
24
La valeur ajoutée de lindustrie privée a chuté
pour ISMME, les cuirs, textiles, bois, lièges,
papiers et la chimie et a cru pour
lagroalimentaire et les matériaux de construction
Caractéristiques de lindustrie
Source Comptes économiques ONS, analyses BAH
25
La valeur ajoutée de lindustrie en Algérie se
privatise rapidement, sa part relative déclarée a
doublé de 1995 à 2000 pour atteindre 1/3 du total
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS, analyses BAH
26
Sur les dernières dix années, la valeur ajoutée
de lindustrie en Algérie se privatise rapidement
notamment dans lagroalimentaire, les textiles et
cuirs, et les matériaux de construction
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS, analyses BAH
27
Agrégats économiques de lensemble des industries
en 2000
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS, analyses BAH
28
La vue densemble de toutes les filières
industrielles montre quun nombre réduit de
secteurs sont dun poids relatif important
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS, analyses BAH
29
Evolution des charges et du résultat opérationnel
de lensemble des industries 1989 - 2000
Caractéristiques de lindustrie
Source ONS, analyses BAH
30
Charges et résultats opérationnels par secteur
industriel en 2000
Caractéristiques de lindustrie
VENTILATION DES CHARGES D'EXPLOITATION TOUS
SECTEURS
EN CHARGES / PUBLIC PRIVE (ANNEE 2000)
Source ONS, analyses BAH
31
En 2000-2001 les exportations globales sont
grimpées à plus de 20 Mds la part hors
hydrocarbures représente une part très faible de
3,2
Caractéristiques de lindustrie
Source Office National des Statistiques 2002
32
Cette faible part de 650 Mo hors hydrocarbures
est inquiétante...
Caractéristiques de lindustrie
  • En Algérie, les exportations hors hydrocarbures
    sont marginales avec 650 millions , en 2001
  • En 2001, les dérivés du gaz ou du pétrole
    occupent 64 des exportations
  • Les produits primaires ou manufacturés de base
    occupent 20 des exportations
  • Les biens déquipement occupent 10 des
    exportations mais les fortes fluctuations dune
    année sur lautre montrent leur sensibilité aux
    accords politiques (dette militaire russe puis
    accords avec lIrak) 

Source CNIS
33
LEMPLOI
34
Lemploi augmente en Algérie globalement à un
rythme de 3,2 par an (avec une croissance
démographique qui sinfléchit à 2,8 en 2000)
Lemploi
Source ONS
35
Entre 1996 et 1999, lemploi à augmenté
faiblement sauf dans lindustrie où il a
régressé, ceci est aussi le sort des pays
industrialisés
Lemploi
USA - Evolution des Emplois par secteur
Source ONS
36
Lindustrie réduit ses postes de travail,
ladministration se stabilise tandis que seuls
les services créent des emplois
Lemploi
Source ONS
37
Le commerce et les services tirent lévolution du
marché de lemploi, avec plus de 45 de ceux-ci
et une croissance de 14 depuis 1990
Lemploi
Source ONS
38
Les entreprises privées représentent
officiellement 740 000 emplois, dont 196 000 dans
lindustrie
Lemploi
Source CNAS
39
Les emplois des entreprises privées industrielles
sont répartis majoritairement dans
lagroalimentaire, les matériaux et le
bois-papier
Lemploi
Source CNAS
40
LES AVANTAGES COMPARATIFS DE LINDUSTRIE
ALGERIENNE
41
Les ACR (avantages comparatifs révélés) sont
basés sur les déséquilibres import/export
Les ACR des filières
AVANTAGES COMPARATIFS REVELES DES DIFFERENTS
SECTEURS
200,0
100,0
10 de PIB
0,0
Textile
Chimique
Electrique
Non ferreux
Bois papiers
Electronique
Agroalimentaire
-100,0
1978
1988
1998
Source CEPII, base de données CHELEM.
42
Lagroalimentaire a connu la plus forte
dégradadation
Les ACR des filières
2 du PIB
Source CEPII, base de données CHELEM.
43
La pharmacie-cosmétiques connait une stabilisation
Les ACR des filières
1,5 du PIB
Source CEPII, base de données CHELEM.
44
Les matériaux de construction, les minerais, la
chimie de base, les biens de consommation se
stabilisent après une dégradation forte
Les ACR des filières
Source CEPII, base de données CHELEM.
45
LAlgérie reste fortement dépendante des
importations en produits technologiques
Les ACR des filières
Source CEPII, base de données CHELEM.
46
Le bois et les plastiques se stabilisent tandis
que les cuirs et papiers poursuivent leur
dégradation
Les ACR des filières
Source CEPII, base de données CHELEM.
47
Les ratios CA/salarié restent proches pour le
public/privé pour le secteur public le ratio
VA/salarié est tiré par les deux filières
énergie et tabacs
Les ACR des filières
Source Offiice National des Statistiques 2002
48
Les productions vendues des secteurs
agroalimentaire, ISMME, eau/énergie et chimie
représentent 80 du total
Les ACR des filières
  • Le secteur public représente 53 du total des
    ventes de lindustrie avec une forte
    concentration 41 du public sur 4 secteurs
  • agroalimentaire
  • ISMME
  • eau/énergie
  • chimie/caoutchouc
  • Le secteur privé représente 47 du total des
    ventes de lindustrie avec une très forte
    concentration 41 du privé sur 2 secteurs
  • agroalimentaire
  • textiles/confection
  • ISMME Industries sidérurgiques,
    métallurgiques, mécaniques, électrotechniques et
    électroniques

Source ONS, analyses BAH
49
Les valeurs ajoutées des secteurs
agroalimentaire, eau/énergie, ISMME et industries
diverses, représentent 73 du total VA
Les ACR des filières
  • Le secteur public représente 65 du total des
    valeurs ajoutées de lindustrie avec une forte
    concentration 47 du public sur 4 secteurs
  • eau/énergie -1
  • ISMME - 2
  • agroalimentaire - 3
  • industries diverses (tabac)
  • (secteurs 1,2,3 communs avec les ventes)
  • Le secteur privé représente 35 du total des
    ventes de lindustrie avec une très forte
    concentration 28 du privé sur 2 secteurs
  • agroalimentaire
  • textiles/confection
  • (même ordre que les ventes)

Source ONS, analyses BAH
50
Les consommations de fonds fixes des secteurs
ISMME, eau/énergie, agroalimentaire et matériaux
représentent 80 du total CFF
Les ACR des filières
  • Le secteur public représente 94 du total des CFF
    de lindustrie avec une forte concentration 77
    du public sur 4 secteurs
  • ISMME -1
  • eau/énergie -2
  • agroalimentaire -3
  • matériaux
  • (secteurs 1,2,3 communs avec les ventes)
  • Le secteur privé représente seulement 6 du
    total des CFF de lindustrie avec peu de
    concentration 3 du privé sur 2 secteurs
  • agroalimentaire
  • matériaux

Source ONS, analyses BAH
51
Les revenus des salariés des secteurs
agroalimentaire, ISMME, matériaux, eau et énergie
représentent 74 du total RS
Les ACR des filières
  • Le secteur public représente 73 du total des
    revenus salariés de lindustrie avec une forte
    concentration 54 du public sur 4 secteurs
  • ISMME
  • agroalimentaire
  • eau/énergie
  • matériaux
  • Le secteur privé représente 27 du total des
    ventes de lindustrie avec peu de concentration
    18 du privé sur 2 secteurs
  • agroalimentaire
  • matériaux

Source ONS, analyses BAH
52
Les excédents nets dexploitation (ENE) des
secteurs agroalimentaire, tabac, énergie,
matériaux et chimie représentent 90 du total
positif ISMME très négatif, reprend 14 des
gains
Les ACR des filières
  • Le secteur public représente 40 du total des
    excédents nets dexploitation de lindustrie avec
    une forte concentration 75 des secteurs
    publics positifs, sont représentés par 4 secteurs
  • industries diverses (tabac)
  • eau/énergie
  • chimie/caoutchouc
  • agroalimentaire
  • (ISMME, textiles et cuirs reprenant 31 des gains
    positifs)
  • Le secteur privé représente 60 du total des
    excédents nets dexploitation de lindustrie avec
    une très forte concentration 53 du privé sur 2
    secteurs
  • agroalimentaire
  • textiles/confection

Source ONS, analyses BAH
53
Les intentions dinvestissement sont concentrées
sur les secteurs à plus forte valeur ajoutée
Les ACR des filières
Source ANDI
54
Les investissements directs étrangers (IDE) se
sont intéressés tardivement à lAlgérie
Les ACR des filières
  • En 2001, lAlgérie a franchi le seuil symbolique
    du milliard de dIDE, soit un montant du même
    ordre de grandeur que lEgypte (1,1 Md ) ou la
    Roumanie (1,3 Md )

Source ONS Banque Centrale
55
BRANCHES ET SECTEURS A PROMOUVOIR
56
De façon générale le but de la privatisation est
dattirer les expertises nationales et
internationales pour mieux exploiter les marchés,
en échange de capitaux et dinvestissements
nouveaux rentables face aux risques
Branches et secteurs a promouvoir
  • Une approche de la segmentation des cas
    nécessitant des soutiens publics est liée à la
    nature structurelle des activités et des entités
    faisant partie des secteurs et filières, en
    termes de degré dautonomie et de taille. Trois
     classes dactivité  A, B ou C peuvent être
    considérées
  • A des activités industrielles stratégiques à
    vocation nationale ou multinationale, parties
    prenantes de segments économiques globalisés,
    présentant en Algérie des avantages comparatifs
    sur plusieurs facteurs, pour lesquels les acteurs
    dominants sont des groupes multinationaux qui
    organisent et contrôlent la filière en dehors
    dalliances industrielles ou commerciales avec
    ces groupes, point de potentiel dinsertion
    envisageable avec profit et rentabilité dans les
    marchés dexportation
  • B des activités industrielles stratégiques à
    caractère national et régional qui peuvent être
    exploitées par des apports de capitaux et de
    savoir-faire indépendamment des multinationales,
    par des montages financiers et industriels
    appropriés leur point focal étant la mise en
    valeur dun segment dactivité à fort potentiel
    de marché national et présentant des avantages
    comparatifs, au lieu dimporter, surtout si ce
    segment est créateur demploi et modérément
    capitalistique
  • C des activités régionales et locales de
    moyennes et petites industries ou de services,
    généralement moins stratégiques individuellement
    mais qui forment un tissus de PME-PMI qui
    requièrent des compétences et des savoir-faire et
    qui doivent être prises en main par des
    entrepreneurs elles sont génératrices de la
    grande masse des emplois actuels et satisfont la
    demande locale et peuvent développer
    progressivement un potentiel à lexportation.
  • Les choix et priorités des segments dactivité à
    développer dans les classes ci-dessus peuvent
    être orientés selon les objectifs suivants à
    optimiser
  • valoriser les ACR, ou avantages comparatifs
    révélés, et maximiser les ratios valeur ajoutée /
    emploi
  • maximiser lemploi, et à ressources données,
    maximiser les ratios emploi / capital investi
  • maximiser le taux de couverture de la demande
    interne et rechercher à réduire les importations
  • en corollaire, rechercher à maximiser la valeur
    ajoutée / capital investi et la valeur
    dentreprise crée
  • En fonction de ces orientations par classe
    dactivité, lEtat algérien pourra temporairement
    maintenir une participation minoritaire dans les
    activités de type A pour ainsi donner des
    garanties dEtat aux investisseurs et faciliter
    leur établissement décider de faciliter la
    modernisation des activités de type B en en
    cédant le transfert total des parts vers le privé
    ou non en fonction du classement des priorités,
    des activités pourront être déclassées et
    abandonnée ou transférées dans le groupe C.
    Linitiative privée pour le groupe C devra être
    stimulée par des actions du gouvernement,
    notamment auprès du système bancaire algérien.

57
Projection des chiffres daffaires, de la valeur
ajoutée et des rémunérations des salariés de
lindustrie par branche et secteur 2000-2005 -
2010, dans le cas central de croissance moyenne
de 4,1/an
Branches et secteurs a promouvoir
Milliards de DA
Source ONS 2000 , analyses BAH
58
Dici 2010 il faudra investir sélectivement
principalement dans quatre branches pour le
public et deux pour le privé (dans les deux
quartiles gagnants), et survivre ou désinvestir
dans les autres
Branches et secteurs a promouvoir
Investissements dans lindustrie
Source analyses BAH
59
Pour créer des emplois le secteur public devra
souvrir aux partenaires dans des créneaux où il
peut conserver un avantage (infrastructures/ISMME/
ressources), le privé sera sélectif
Branches et secteurs a promouvoir
Créations demplois de lindustrie
Source analyses BAH
60
La valeur de capitalisation des branches est très
contrastée le secteur public créera de la
valeur dans leau/énergie, la chimie, le tabac et
le privé dans lagroalimentaire, au total pour 6
milliards d
Branches et secteurs a promouvoir
Valeurs de capitalisation de lindustrie
Source analyses BAH
61
Les capitaux à investir dans lindustrie
algérienne dici 2010 sont estimés à plus de 520
milliards de DA soit près de 6 milliards d
Branches et secteurs a promouvoir
Investissements dans lindustrie
Source analyses BAH
62
La valeur de capitalisation des branches est pour
¼ dans le public et ¾ dans le privé à lhorizon
2010, en supposant que le public développe
certains atouts (eau/énergie, chimie, matériaux)
Branches et secteurs a promouvoir
Valeurs de capitalisation de lindustrie
Source analyses BAH
63
Dici 2010 lindustrie peut créer 160 000
emplois, ce qui est assez peu relativement,
principalement dans le secteur privé et le
secteur public devra être focalisé sur ses
meilleurs segments
Branches et secteurs a promouvoir
Créations demplois de lindustrie
Source analyses BAH
64
Si les capitaux sont rares, larbitrage peut
seffectuer entre les branches selon le ratio
décroissant capitalisation / investissement,
assurant ainsi le meilleur autofinancement
potentiel de lindustrie
Optimisation des investissements du portefeuille
Branches et secteurs a promouvoir
LIGNE DE RENTABILITE POSITIVE DES CAPITAUX
INVESTIS gt1
Source analyses BAH
65
Pour optimiser le portefeuille des branches on
peut aussi mettre laccent sur le cumul et
laisser aux lois du marché les branches qui font
trop perdre de valeur au portefeuille, sauf à les
subventionner
Branches et secteurs a promouvoir
Optimisation des investissements du portefeuille
LIGNE DE RENTABILITE POSITIVE DES CAPITAUX
CUMULES INVESTIS SUR TOUTES LES BRANCHES (cumul
de gauche à droite à partir de chimie jusquà
cuir)
Source analyses BAH
66
Les positions précédentes en 2010 supposent une
dynamique d investissements par branche dont
certains ne sont pas assurés sauf refondation, si
lon applique le critère de rentabilité des
capitaux
Branches et secteurs a promouvoir
Optimisation des investissements du portefeuille
Source analyses BAH
67
Les investissements du secteur public sont
moindres avec une dispersion plus grande que pour
le privé
Branches et secteurs a promouvoir
Optimisation des investissements du portefeuille
Source analyses BAH
68
La capitalisation globale de lindustrie se
réduits à cause des secteurs incertains et
difficiles
Branches et secteurs a promouvoir
Optimisation des investissements du portefeuille
Source analyses BAH
69
La capitalisation du secteur public est amputée
par de nombreux secteurs tandis que le secteur
privé est plus sélectif
Branches et secteurs a promouvoir
Optimisation des investissements du portefeuille
Source analyses BAH
70
LENVIRONNEMENT DES ENTREPRISES
71
Certaines des filières à développer
prioritairement représentent également un fort
dynamisme potentiel à lexport
Environnement industriel
  • La Conférence des Nations Unies sur le Commerce
    et le Développement (UNCTAD) publie annuellement
    son rapport sur le développement du monde.
  • Les Investissements Directs Etrangers (IDE ou
    FDI) sont un des paramètres clés analysés car ce
    sont les sources de capitaux qui viennent
    compléter les ressources nationales pour
    dynamiser linvestissement donc la production
  • Par ailleurs, le segment du commerce
    international à lintérieur des groupes
    multinationaux est celui qui connaît la plus
    forte croissance. Aussi, lanalyse des produits
    les plus dynamiques à lexport doit être croisée
    avec les statistiques du commerce international.
  • Parmi les filières considérées comme les plus
    porteuses en terme de développement, la filière
    chimie-pharmacie recèle les catégories des
    produits qui connaissent les plus fortes
    croissances dans le commerce mondial, notamment
  • médicaments (volume de 68 Mds avec croissance
    annuelle de 14,5)
  • composés azotés (volume de 25 Mds avec
    croissance annuelle de 16,4)
  • polymères (volume de 22 Mds avec croissance
    annuelle de 14,9)
  • produits chimiques divers (volume de 31 Mds avec
    croissance annuelle de 10).

72
Lenvironnement international montre les produits
les plus dynamiques à lexportation
Environnement industriel
Source Compétitivité des nations, Rapport du
CEPII (1966/97)
73
Lenvironnement international montre les produits
les plus dynamiques à lexportation (suite..)
Environnement industriel
Source Compétitivité des nations, Rapport du
CEPII (1966/97)
74
Les multinationales sont en forte concurrence
avec somme toute assez peu de différentiation
potentielle
Environnement industriel
Posture des multinationales de lagro-alimentaire
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
  • Décliner et valoriser les marques globalement
  • Exploiter la croissance où elle est USA 10,
    Europe 0-5 Afrique-2
  • Innover / cultures
  • Capacités dachat de matières premières
  • Savoir-faire / distribution
  • Marques et publicité
  • Résistance aux cycles

Menaces
Faiblesses
  • Saisonnalité, fluctuations des cours
  • Transfiguration de produits basiques, usés
  • Protection chimique de lenvironnement
  • La rentabilité peut dégrader la qualité
  • Risques sanitaires
  • Rejets culturels
  • Uniformisation
  • Perte de diversité
  • Innovations proches des marchés
  • Globalisation via lInternet achats,
    fournisseurs, logistique
  • Exploiter des effets déchelle de recherche,
    industriels, de logistique de marque et de
    publicité
  • Accroître lintégration verticale, par ex
    produits cuisinés, cuisine pour les collectivités
  • Formation, méthodes, transferts

Remèdes
Options stratégiques
SWOT Strengths / Weaknesses and Opportunities /
Threats
Source Analyse BAH
75
Lindustrie agroalimentaire algérienne, fragile
aux importations, dispose néanmoins de forts
potentiels de demande et de diversité
Environnement industriel
Posture de lindustrie agroalimentaire algérienne
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
  • Valoriser les primeurs / Europe
  • Produits bios
  • Potentiels pour les agrumes, la pomme de terre,
    la vigne, les fruits...

Forces
  • Potentiel combinant ensoleillement et irrigation
  • Croissances liées à la démographie et au PIB
  • Traditions culinaires

Faiblesses
Menaces
  • Non rentable sur les produits de base
  • Abaissement des droits de douane
  • Chute de avantages comparatifs
  • Irrégularité climatique
  • Retard dans lirrigation
  • Pratiques agraires à moderniser
  • Rendements faibles
  • Surcapacités vétustes

Options stratégiques
Remèdes
  • Mettre en place barrages, pompage et irrigation
    efficaces
  • Réorienter les cultures vers celles à valeur
    ajoutée
  • Moderniser la distribution entrepôts
    frigorifiques, grossistes, supermarchés...
  • Arbitrer la céréaliculture selon les régions,
    lirrigation, les rendements, les subventions et
    les contrats dapprovisionnement et les types de
    cultures
  • Développer et valoriser des produits et des
    marques locales
  • Partenariats avec des multinationales
  • Développer laval et la diversité en plus des
    produits de base

Source Analyse BAH
76
Les aciéries multinationales sont rentables sur
les produits de base et la distribution, et
introduisent des spécialités encore non rentables
pour fidéliser les marchés dapplications
Environnement industriel
Posture des multinationales de la sidérurgie
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
  • Positionnement côtier
  • Actifs historiques
  • Savoir-faire
  • Diversifié dans les applications construction,
    automobile, emballages et électroménager
  • Accès supra-régional aux marchés
  • RD sur matériaux double-peau, tôles minces,
    revêtements, composites...recyclabilité
  • Co-développements des applications finales
  • Industrie polluante et risquée CO2, soufre,
    dioxines, poussières, taux daccident
  • Produits de base
  • Marchés spots / sacrifiés
  • Surcapacités, surstockage
  • Besoin de régulation (US,UE)

Menaces
Faiblesses
  • Vulnérabilité aux cycles économiques
  • Croissance mondiale des marchés faible 1
  • Entrée en lice de la Chine, croissance 10
  • Protéger les marchés en cas de crise
  • Recourir aux budgets de létat pour réguler les
    cycles
  • Exploiter des effets déchelle de production
    industrielle et de logistique, rationaliser les
    sites
  • Accroître lintégration verticale dans les
    spécialités (20), la transformation et la
    distribution (20) pour fidéliser les clients

Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
77
Les multinationales des équipements mécaniques
déclinent toutes les facettes des marchés
dinvestissements lourds
Environnement industriel
Posture des multinationales de la construction
mécanique
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
  • Savoir-faire dingénierie mécanique ensembles,
    équipements et/ou moteurs
  • Diversification sectorielle construction,
    mines, exploration, forêts, agriculture, énergie,
    maritime
  • Offre financières leasing, assurance
  • Décliner et valoriser la marque globalement
  • Exploiter la croissance où elle est USA -1,
    Europe -2 Asie 5 Amérique latine 6

Menaces
Faiblesses
  • Lié aux cycles économiques sur les biens
    dinvestissement
  • Concurrents locaux très nombreux et spécialisés
  • Capacités de financement des pays à forte
    croissance
  • Entrée de pays émergents Chine, Corée, Russie
  • Innovations permanentes sur les gammes
  • Recherche de la performance mécanique
    puissance, entretien, durabilité, revente
  • Exploiter les effets déchelle dans la recherche
    et industriels
  • Globalisation via lInternet achats,
    fournisseurs, logistique mondiale des pièces et
    contrôle des niveaux de service essentielles pour
    les industries finales

Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
78
Les multinationales de lélectrotechnique
maîtrisent les technologies et un réseau global
dinnovation et de distribution
Environnement industriel
Posture des multinationales de lélectrotechnique
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
  • Savoir-faire dingénierie électrotechnique et
    électronique équipements et/ou moteurs,
    composants
  • Diversification sectorielle automobile,
    télécommunications, transport, éclairage,
    industrie
  • Décliner et valoriser la marque globalement par
    un  réseau dinnovation 
  • Exploiter la croissance où elle est USA 1
    24, Europe 2 11 Asie 3
  • Anticiper / besoins clients

Décliner Décliner
Menaces
Faiblesses
  • Arbitrage entre solutions matérielles et
    logicielles
  • Alliances difficiles
  • Entreprendre des paris risqués
    semi-conducteurs, TVHD, UMTS, e-business
  • Liées aux cycles et ruptures des innovations
    technologiques semi-conducteurs, informatique,
    télécommunications, mobiles, e-business
  • Innovations permanentes, faire du marketing
    technologique
  • Diversification par un portefeuille pour réduire
    les risques
  • Exploiter des effets déchelle pour amortir les
    coûts de RD
  • Globalisation via lInternet achats,
    fournisseurs, logistique mondiale des pièces et
    des services

Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
79
Lindustrie ISMME algérienne forte dun premier
cycle dexpérience doit se refonder par des
partenariats stratégiques et sur des niches
Environnement industriel
Posture de lindustrie ISMMEE algérienne
Intrinsèque
Environnemental
Forces
  • Le coût salarial est 1/5 de celui en Europe un
    atout avec lUE
  • LOMC en faisant tomber les barrières permet à
    lAlgérie dattirer des délocalisations
  • Savoir faire acquis dans de nombreux métiers
  • Organisation industrielle rationnelle procédant
    de bons concepts, mais anciens et à rénover

Opportunités
Faiblesses
Menaces
  • Déficitaire sur les produits de base (coûts
    indirects)
  • Abaissement des droits de douane implosion
  • Chute de avantages comparatifs (bureaucratie)
  • Rendements faibles
  • Surcapacités, vétustés
  • Equipements en fin de vie
  • Insuffisance dinvestissements de remplacement

Options stratégiques
Remèdes
  • Scinder les industries entre stratégiques, où
    lEtat maintient une participation et les autres,
    où lEtat se désengage totalement au profit
    dindustriels privés / PME
  • Développer des partenariats avec des
    multinationales dans les secteurs stratégiques
    (produits blancs, bruns, automobile,
    télécommunications)
  • et avec les PME étrangères les plus compétentes
    pour exploiter les multiples niches de
    spécialités, par lexploitation de licences et
    lutilisation des technologies dans létat de
    lart

Source Analyse BAH
80
Les grandes utilités sont peu en concurrence avec
le privé dans la mesure où elles restent
performantes et exportent leur savoir-faire
Environnement industriel
Posture des multinationales des utilités
eau/énergie
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
  • Implantation de longue date en service public
  • Infrastructures / distribution
  • Position de dominance régionale / territoires /
    tarifs
  • Résistance aux cycles
  • Acteur de modernisation et de confort de la
    société
  • Exporter vers les pays voisins
  • Diversification technologique / métiers
  • La rentabilité peut dégrader la qualité
  • Les augmentations tarifaires sans contreparties
    induisent un champ pour la privatisation
  • Routine dans la distribution / productivité
  • Investissements élevés sur des cycles longs
  • Dégradation chimique et esthétique / environnement

Menaces
Faiblesses
  • Introduire des financements longs avec
    participation du public (obligations)
  • Modernisation par lInternet contrats, ventes,
    information
  • Sassocier aux meilleurs de la branche, disposant
    à la fois des bonnes technologies de processus et
    dun savoir-faire dexploitant de réseau

Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
81
Les multinationales de la chimie et de la
pharmacie sont en restructuration et à la
recherche désespérée de diversification
Environnement industriel
Posture des multinationales de la chimie / pharma
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
  • Décliner et valoriser les marques globalement
  • Capacité de migrer entre divers champs
  • Innovation de produits par les applications
  • Capacités dachat/synthèse de matières
    premières
  • Savoir-faire / processus
  • Marques et publicité
  • Capacité de diversification
  • Effets déchelle
  • Rentabilité par le gigantisme des effets
    déchelle des processus
  • Rentabilités menacées / surcapacités
  • Tributaire des prix du pétrole / gaz

Menaces
Faiblesses
  • Saisonnalité, fluctuations des cours
  • Produits basiques ayant rang de commodités
  • Pollution chimique de lenvironnement
  • Exploiter les domaines pour lesquels
    lentreprise dispose dun avantage intrinsèque
    accès aux matières premières, à lénergie, aux
    synthèses, au capital intellectuel
  • Exploiter des effets déchelle industriels
  • Contrôler la pollution
  • Opérer avec une logistique performante
  • Accroître lintégration verticale

Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
82
Les multinationales sont en forte concurrence sur
peu de produits chacun (ciments, verres,
spécialités)
Environnement industriel
Posture des multinationales des matériaux
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
  • Décliner et valoriser les marques globalement
  • Exploiter la croissance où elle est dans la
    construction et lautomobile
  • Innover des spécialités
  • Capacités dachat de matières premières
  • Savoir-faire processus et distribution
  • Marques et publicité
  • Parts de marché suprarégionales
  • La rentabilité ne se maintient que par la
    maîtrise des coûts par rapport au producteur le
    plus performant
  • Importations sauvages par lots

Menaces
Faiblesses
  • Produits basiques, usés vendus sur le prix
    principalement
  • Pollution chimique de lenvironnement / santé
  • Contrôler le marché par une implantation majeure
    bien calculée par rapport aux besoins régionaux à
    moyen-long terme
  • Globalisation via lInternet achats,
    fournisseurs, logistique
  • Exploiter des effets déchelle industriels,
    laccès aux matières premières et à lénergie
  • Opérer avec une logistique performante

Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
83
Les multinationales minières exploitent des
opérations géantes pour les produits courants et
gèrent des spécialités rentables
Environnement industriel
Posture des multinationales des mines
Intrinsèque
Environnemental
Opportunités
Forces
  • Satisfaire des clients mondialement par des
    accords cadres réguliers
  • Savoir passer dun produit à un autre alumine,
    charbon, adjuvants métallurgiques, minerais de
    fer et non ferreux
  • Disponibilité de sous-sols en quasi exclusivité
    locale
  • Capacités à monter en puissance dextraction en
    fonction des réserves et de la technologie
    mécanique
  • Prix mondiaux issus des pays les moins disants et
    les plus mécanisés, le transport étant réalisable
    par de gros minéraliers
  • Nécessité de se diversifier (produits et devises)

Menaces
  • Les cycles et les tendances de prix sont
    défavorables à moyen-long terme en raison des
    réserves mondiales / mécaniques / transports
  • Risques financiers importants sur les
    investissements

Faiblesses
  • Réduction permanent des coûts pour atteindre des
    objectifs de productivité stricts
  • Bénéficier du soutien dinfrastructure logistique
    du pays trains et ports minéraliers
  • Rechercher des produits de spécialité en
    complément, pour rentabiliser
  • Se spécialiser sur des segments où lon dispose
    de réserves suffisantes pour rentabiliser des
    installations dune échelle suffisante sur trente
    ans...assez proche de la mer pour exporter

Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
84
Les multinationales du bois se spécialisent entre
la fabrication du papier sur ses différents
segments et les bois spécialisés
Environnement industriel
Posture des multinationales du bois
Intrinsèque
Environnemental
  • Placer les processus proches des réserves
    forestières (pulpe, débit, fabrique de meubles)
  • Marché dominé par la Scandinavie, le Canada, la
    Russie, lAmérique du Sud, LAfrique centrale

Opportunités
Forces
  • Disponibilité de contrées entières consacrées au
    bois, soit pour la fibre soit pour le débit en
    planches
  • Pays dédiés favorisés par la pluie et ou la
    chaleur

Menaces
  • La rentabilité est très étroite
  • La mécanisation très forte en fait une industrie
    capitalistique

Faiblesses
  • Fluctuations des cours
  • Les essences rares étant de moins en moins
    demandées en raison de leur prix
  • Pollution de leau/papier
  • Exploiter les bois de spécialités offrant un prix
    suffisant (lièges, placages, bois à application
    spécifique, fibres pour papiers)
  • Avoir une politique stricte de lexploitation et
    de la plantation sur des cycles très longs
  • Protéger les forêts pour mieux les rentabiliser
  • Globalisation des marchés
  • Spécialisation par essence pour des questions de
    rendement

Remèdes
Options stratégiques
Source Analyse BAH
85
Lenvironnement algérien fait ressortir 8
faiblesses récurrentes qui freinent
linvestissement, tant national quétranger
Environnement industriel
  • La lenteur de la privatisation et des réformes
  • La pénurie de foncier industriel
  • Le manque daccès aux différentes formes de
    financement
  • Les barrières administratives
  • La gestion des ressources humaines et de la main
    duvre
  • Linadéquation et insuffisance des
    infrastructures
  • Les contraintes à lexportation / importations
  • La concurrence  déloyale  / corruption /
    évasion fiscale et des comptes sociaux

Ne pas agir sur ces points conduira à une
dégradation de la situation économique et
industrielle, car les investisseurs seront
rebutés par lindustrie qui par nature est très
complexe, internationale et ne peut lutter sur
tous les fronts, notamment ceux de
lenvironnement des affaires
Source Enquête Banque Mondiale Contraintes
et Perspectives de développement Octobre 2002
86
LA MISE EN OEUVRE
87
La création dentreprises est encore enrayée et
doit être reprise comme un processus à améliorer
du point de vue opposé des investisseurs /
entrepreneurs
Mise en oeuvre
  • En 2000, dans les pays les plus industrialisés,
    le rythme de création dentreprises était voisin
    de 60 créations pour 10.000 habitants
  • Royaume Uni 66
  • Italie 64
  • USA 62,5
  • France 44
  • Les intentions de nouveaux projets recensés
    auprès de lANDI étaient de 13.105 pour la même
    année 2000 (soit 4,4 intentions de création pour
    10.000 habitants).
  • Cette absence de dynamisme dans la volonté de
    créer de nouvelles activités est donc
    particulièrement grave car elle conditionne les
    emplois de demain

88
La mise en oeuvre de la politique industrielle
doit consister en une panoplie de mesures
cohérentes et complémentaires entre elles mais
surtout aisément compréhensibles et contrôlables
Mise en oeuvre
  • Les principes directeurs dune action générale
    qui vise à promouvoir linvestissement et
    lemploi et donc la croissance sont rarement
    contestés par lensemble des acteurs économiques.
  • Cependant, les cas déchec restent plus nombreux
    que les réussites de par la concurrence que se
    livrent la plupart des pays désireux dattirer
    les mêmes profils dentreprises très souvent il
    y a interchangeabilité et le choix final est le
    résultat dune négociation sur de multiples
    facteurs
  • La mise en oeuvre doit donc avoir une forte
    visibilité et surtout des cas pilotes doivent
    rapidement servir de vitrine et de jurisprudence
    pour les investisseurs qui sont très pragmatiques
    et ne retiennent que les exemples vécus pour les
    suivre comme un modèle dapplication. Pas
    démulation sans modèle local et concret.
  • la politique industrielle doit donc conjuguer
  • des mesures institutionnelles
  • des mesures fiscales
  • des mesures bancaires
  • des mesures opérationnelles
  • des mesures dérogatoires pour des investissements
    stratégiques

89
Le cadre légal doit être assuré par lEtat en ce
qui concerne lorientation puis les garanties de
stabilité des orientations économiques
Mise en oeuvre
  • LAlgérie dispose dun secteur public important
    en terme demplois. LAdministration représente à
    elle seule 1,3 million demplois salariés sur un
    total de salariés de 2,6 millions et une
    population occupée de 6,2 millions
  • En ce qui concerne lindustrie, celle-ci reste
    faiblement porteuse demplois en suivant une
    tendance générale
  • Selon la CNAS 2002, lindustrie représente 16150
    employeurs avec 450 000 emplois
  • Avec un secteur public industriel qui compte 220
    000 emplois
  • Les autres secteurs productifs sont
    respectivement
  • Le BTP qui représente 18 840 employeurs avec 482
    000 emplois
  • Les hydrocarbures (y compris entreprises de
    services et de travaux) avec 118 employeurs et 40
    400 emplois
  • Lemploi public industriel a été sévèrement
    touché après avoir été longtemps la principale
    source de création de nouveaux postes. La
    privatisation est perçue comme destructrice
    demplois à court terme tandis que lEtat a
    toujours joué un rôle ultime de sauveteur pour
    les entreprises les plus visibles. Mais ce rôle,
    il ne souhaite plus lassumer seul.
  • Lemploi est donc au cur du dispositif de
    restructuration de lindustrie et sil est
    clairement identifié comme tel dans les
    paramètres à prendre en compte lors des cessions
    il peut devenir contre-productif car le taux
    dutilisation des capacités étant faible il y a
    généralement un sureffectif dans les fonctions
    indirectes, sans mentionner les effectifs de
    sécurité qui atteignent dans certains cas 30...
  • Actuellement il existe toujours une arrière
    pensée relative au bradage des biens de lEtat en
    termes de valeur. Ceci est dautant amplifié par
    des délais damortissement trop longs par rapport
    aux normes internationales et par des procédures
    contestables et illusoires de ré-évaluation des
    actifs productifs qui avaient pour but de
    rétablir les fonds propres des entreprises sans
    injecter de nouveaux capitaux. En revanche la
    réévaluation des patrimoines fonciers et
    immobiliers a souvent un sens.

90
Concernant la concurrence illégale du secteur
informel, lEtat semble peu enclin à mettre en
application des mesures strictes et de ce fait
induit une situation de non rentabilité pour les
sociétés légales
Mise en oeuvre
  • La concurrence des activités informelles
    représente le principale obstacle au
    développement économique des activités existant
    officiellement elles les cannibalisent
  • Le commerce informel en est la partie la plus
    visible. LUGCAA a recensé plus de 260 marchés
    informels au niveau de la wilaya dAlger. Cette
    partie fortement visible peut donner limpression
    du laisser-faire ou dune approbation tacite des
    pouvoirs publics.
  • Sil est impossible ou exclu de contrôler ces
    activités pourvoyeuses demplois, elles
    pourraient faire lobjet dune régularisation par
    limposition de droits modestes en contrepartie
    de de lorganisation par les APC de marchés en
    plein air et de places attribuées aux commerçants
    ambulants
  • En ce qui concerne lindustrie, cest
    probablement la vente sans facture qui pose le
    plus de problèmes aux secteurs des biens de
    consommation y compris lagroalimentaire qui est
    le premier secteur industriel. Ce phénomène est
    bien sûr amplifié par la sous-bancarisation du
    pays, car aucun contrôle véritable ne peut
    sexercer sans traçabilité bancaire.
  • Ce phénomène touche davantage les groupes
    internationaux qui ont des procédures de contrôle
    interne strictes. Il sagit donc dun aspect
    important dans lattractivité des investissements
    internationaux qui sont dans lobligation de
    respecter les règles avec une déperdition
    dénergie importante pour convaincre les
    différentes bureaucraties et finalement payer
    toutes les taxes.
  • Cette absence de contrôle a donc des conséquences
    en chaîne sur la crédibilité dun fonctionnement
    diligent des services de lEtat, sans omettre le
    manque à gagner de la non perception de la TVA et
    des cotisations sociales de maladie et de
    retraite.
  • La capacité à pouvoir fonctionner efficacement
    comme industrie ou commerce local légal est
    obérée par une taxation de fait supérieure.
  • La bureaucratie que doit affronter lopérateur
    scrupuleux au niveau bancaire, douanier et
    comptes sociaux induit des délais et des coûts
    insupportables que ne supporte pas le secteur
    informel pour se prémunir des aléas,
    lopérateur qui joue le règlement doit avoir des
    fonds de roulement très excessifs pour couvrir
    ses créances et ses stocks qui atteignent souvent
    plusieurs trimestres de fonctionnement, auquel
    cas ses capitaux investis sont supérieurs à la
    norme internationale et limplantation nest pas
    rentable.

91
Le cadre légal très strict relatif à la
corruption contraste avec lappréciation du
phénomène par différents organismes
internationaux
Mise en oeuvre
  • Les habitudes commerciales portent encore
    lempreinte de la loi 78-02 qui interdisait toute
    intervention dintermédiaire dans le processus
    contractuel visant à développer une relation
    commerciale entre une entreprise étrangère et un
    opérateur public. Ceci a conduit à des
    interprétations extrêmes qui ne reconnaissaient
    pas la notion densemblier qui est une évolution
    lourde des nouvelles organisations industrielles.
  • De même, si le bureau de liaison agrée par le
    Ministère du Commerce reste toujours une forme
    adoptée par de nombreux grands groupes étrangers,
    la notion dagent agréé (ou franchisé) reste
    floue. Les transferts de royalties en
    contrepartie de franchises se font encore sous le
    couvert dassistance technique.
  • Pour les dirigeants des entreprises publiques, il
    reste la menace constante découlant de la
    confusion entretenue par la législation et/ou la
    pratique juridique entre les erreurs de gestion
    (qui relèvent normalement du conseil
    dadministration de lentreprise) et les abus de
    biens sociaux ou les détournements de fonds (qui
    relèvent de la justice). Ces risques favorisent
    limmobilisme ou réduisent considérablement les
    capacités dadaptation de lentreprise aux
    évolutions de son marché en lempêchant notamment
    de céder des actifs inutilisés.
  • Il semble donc que la suppression de nombreuses
    professions de prestataires de services ait
    résulté en la création de façon non déclarée de
    ces mêmes fonctions ceci avec des
    professionnels non formés sinon moins
    scrupuleux.

Source Enquêtes Banque Mondiale et CIAN - 2002
92
Le code du commerce, comme le code du travail
sont encore empreints des applications anciennes

Mise en oeuvre
  • En ce qui concerne le droit des obligations et
    des contrats, les dispositions du code civil sont
    largement inspirées du code civil français. La
    référence au droit musulman et à défaut, la
    coutume, y est faite lorsquil y a absence de
    toute disposition légale.
  • Dans la pratique contractuelle, lomniprésence de
    lEtat a longtemps imposé les dispositions du
    code des marchés publics. Aussi, même lorsque
    celles-ci ny sont pas astreintes (par exemple
    les EPE) il reste encore la référence appliquée.
  • La législation du travail prévoit des
    dispositions applicables au personnel algérien et
    des règles spécifiques pour lemploi du personnel
    étranger en Algérie.
  • Pendant une longue période, la loi 78-12
    -relative au statut général du travailleur a été
    le texte essentiel en ce qui concerne le
    législation du travail. La notion de convention
    collective nexiste donc pas même si dans les
    faits les salaires et conditions de travail ont
    évolué vers de fortes spécificités entre les
    entreprises appartenant à des secteurs différents
    (comme la SONATRACH et le secteur textile).
  • De même, pour un secteur aussi sensible que
    lemploi de personnel étranger, lurgence prend
    parfois le pas sur la réglementation (par exemple
    lemploi actuel de personnel de travaux chinois
    sur la totalité des chantiers de logements
    sociaux lancés à partir de 2002).
  • Il semble donc que plus quun cadre législatif,
    qui existe même sil mériterait dêtre actualisé
    et modernisé, les problèmes résident davantage
    dans les applications non pertinentes qui en sont
    faites.

93
Le développement des associations
professionnelles peut être le moyen délargir
lhorizon des entreprises
Mise en oeuvre
  • Les Associations et les Fédérations dentreprises
    soutiennent la compétitivité des entreprises
    locales a travers des programmes de formation
    professionnelle et en proposant aux
    interlocuteurs institutionnels des solutions
    techniques et normatives susceptibles daugmenter
    lefficacité du système économique et productif.
  • La réalisation du partenariat économique et
    industriel euro-méditerranéen présuppose le
    développement dassociations patronales et de
    services destinés aux entreprises, tout
    particulièrement aux PME, pour améliorer leur
    efficacité et leur compétitivité dans un contexte
    euro-méditerranéen intégré.
  • Outre le renforcement des organisations
    patronales, il sera nécessaire de favoriser le
    dialogue avec des Fédérations des pays sud
    méditerranéens et avec leurs homologues
    européennes, afin de diffuser les meilleures
    méthodes et pratiques.
  • La création dun environnement favorable à de
    nouveaux investissements, sur le plan juridique,
    normatif et institutionnel est dans une large
    mesure le résultat du dialogue entre le secteur
    privé industriel, organisé au niveau de
    fédérations, et les autorités publiques et
    gouvernementales.

Source Déclaration de Bruxelles sur la
coopération euro-méditerranéenne - 1996 -
94
Leffort fiscal au profit des entreprises doit
être poursuivi mais surtout être rendu plus
visible
Mise en oeuvre
  • Durant cette décennie, le niveau des impôts,
    droits et taxes a fortement diminué limpôt sur
    les bénéfices des sociétés IBS qui était de 50
    en 1991 a connu une décrue très importante il a
    été porté à 30 depuis 1999.
  • A partir de juillet 2001, les impôts
    dexploitation (la TAP et le VF) ont été réduits
    la TAP est passée de 2,55 à 2 et le VF de 6
    à 3 depuis janvier 2003.
  • A la faveur de la réforme fiscale, le régime des
    exonérations et avantages fiscaux a été renforcé.
    Du régime des avantages accordés dans le cadre de
    lorientation et du soutien à linvestissement
    privé (OSCIP), le système est passé aux avantages
    accordés dans le cadre
  • des activités déclarées prioritaires
  • de la loi sur la promotion de linvestissement
    (de sorte que les nouveaux investisseurs, les
    investissements de rénovation et dextension
    ainsi que la régularisation danciens
    investissements bénéficient dexonérations
    dimpô
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