Les Bact - PowerPoint PPT Presentation

About This Presentation
Title:

Les Bact

Description:

Les bact riophages les plus anciennement connus sont ceux des staphylocoques et des bacilles dysent riques. Les sources naturelles de bact riophages sont multiples: ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:186
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 12
Provided by: lyceplai
Category:
Tags: anciennement | bact | les

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Les Bact


1
(No Transcript)
2
I. Introduction
1. Historique
  • 1917 - Un microbiologiste canadien, Félix-Hubert
    d'Hérelle, découvre le bactériophage, un virus
    qui s'attaque aux bactéries. Cette découverte de
    grande importance survient dans le cadre des
    recherches quHérelle mène à l'Institut Pasteur
    de Paris.
  • 1945 - Le mécanisme de l'infection d'une bactérie
    par un phage a été précisé par l'étude
    approfondie des sept bactériophages à ADN
    bicaténaire du système T (Demerec et Fano).
  • En 1980, le biochimiste britannique Frederick
    Sanger reçut le prix Nobel pour avoir réussi à
    séquencer l'ADN en utilisant un phage.
  •  


 
3
2. Présentation générale
  • Les bactériophages constituent une variété
    particulière de virus dont lhôte exclusif est
    une bactérie. La présence de récepteurs à la
    surface de cette dernière détermine les
    possibilités dassociation entre phage et
    bactérie.
  • En effet, les bactériophages sont porteurs
    dADN, matériel génétique, et capables dintégrer
    à leur génome une partie du génome bactérien.
  • Un phage est constitué dun acide nucléique
    (A.R.N. ou A.D.N.) entouré dune coque
    protectrice.
  • Après fixation du phage sur une protéine
    spécifique de la surface bactérienne, son génome
    est introduit à lintérieur de la bactérie où il
    gouverne la synthèse de nouveaux phages (de 100 à
    10 000).
  • Certains phages pratiquent la lysogénie, qui
    consiste à intégrer leur génome dans lA.D.N. de
    la bactérie quils infectent au lieu de la tuer
    brutalement en produisant une quantité énorme de
    phages (croissance lytique).

4
  • II. Relations virus/bactéries
  • Le domaine de la bactériophagie s'étend aux
    espèces bactériennes les plus diverses Gram,
    Gram-, acido-résistantes, sporulées ou non
    sporulées, aérobies ou non aérobies, saprophytes
    ou pathogènes. Les bactériophages les plus
    anciennement connus sont ceux des staphylocoques
    et des bacilles dysentériques.
  • Les sources naturelles de bactériophages
    sont multiples
  • - le sol, les eaux de rivière, la mer, les
    eaux d'égout.
  • - les végétaux, les animaux et les insectes.
  • L'activité d'un bactériophage sur les
    bactéries sensibles conduit à la lyse
    bactériophagique, c'est-à-dire soit à
    l'éclaircissement des cultures microbiennes en
    milieu liquide, soit (dans le cas de cultures sur
    milieu solide) à l'apparition des "plages",
    petites zones de lyse limitée, circulaires,
    claires ou voilées, qui révèlent la formation
    d'un clone de bactériophage par multiplication
    d'un corpuscule de virus aux dépens de la culture
    bactérienne.

5
  • Pour que se produise la multiplication du phage,
    certaines conditions sont nécessaires
  • - intégrité anatomique et fonctionnelle de la
    particule bactériophagique,
  • - spécificité et étendue de son spectre
    d'activité lytique.
  • Le spectre peut être modifié par l"adaptation",
    ( elle consiste en une variation phénotypique
    réversible ou à une modification génotypique
    irréversible par sélection de mutant du
    irréversible par sélection de mutants du virus).
  • L'extrême capacité d'adaptation de ces virus est
    en grande partie à l'origine de la discussion
    sans cesse renaissante sur l'unicité du
    bactériophage ou la multiplicité des
    bactériophages.
  • La bactérie doit
  • - être vivante
  • - être en phase de croissance,
  • - disposer d'un équipement enzymatique
  • - avoir un apport nutritif convenables
  • - posséder les récepteurs indispensables à la
    fixation du bactériophage.

6
  • La résistance des bactéries aux bactériophages
    peut résulter
  • - de l'absence des récepteurs bactériens,
  • - de l'interruption du cycle intracellulaire
    de multiplication du virus
  • - de l'existence d'une lysogénie naturelle ou
    acquise.

7
  • Mécanisme de l'infection d'une bactérie
  • - Fixation du virus sur la paroi bactérienne
  • - Digestion d'une zone très localisée de la
    paroi bactérienne par une enzyme phagique
  • - L'injection de l'ADN viral dans le
    cytoplasme bactérien.
  • L'enveloppe protéique du phage (qui reste à
    l'extérieur de la bactérie) agit comme une
    microseringue en injectant dans la bactérie le
    matériel nucléaire porteur de l'information
    génétique
  • - L'ADN déclenche la multiplication
    intracellulaire du bactériophage et commande
    l'enchaînement de 3 étapes successives
  • 1. période latente ou
    d'éclipse avec arrêt de la multiplication
    bactérienne et de la synthèse des enzymes
    bactériennes normales
  • 2. période de production le
    métabolisme bactérien est entièrement dévié vers
    l'élaboration des constituants du phage et assure
    la synthèse de l'ADN viral, sa réplication, la
    synthèse des protéines spécifiques du
    bactériophage
  • 3. période de lyse l'éclatement de la
    paroi bactérienne, dû à la production d'une
    endolysine soluble, libère, dans le milieu, les
    bactériophages infectieux.

Rmq l'ADN viral diffère de l'ADN bactérien par
la présence dans sa molécule de
5-hydroxyméthylcytosine, sa forme réplicative est
circulaire
8
III. Morphologie et structure
tête
core
spicule
plaque
9
  • On admet que la tête, longtemps considérée comme
    ayant la forme d'un prisme hexagonal,
    bipyramidal, est un icosaèdre particulier qui a
    subi une élongation dans sa région équatoriale.
  • La queue possède un axe central rigide (core )
    parcouru sur toute sa longueur par un fin canal
    (diamètre 8 nm). La gaine coaxiale apparaît
    formée par l'empilement de 24 anneaux espacés de
    4 nm, eux-mêmes constitués de 144 unités
    protéiques, d'un diamètre de 3 nm et ayant une
    disposition hélicoïdale.
  • La plaque terminale (largeur 35 nm) comporte six
    branches rayonnantes leurs extrémités, qui
    occupent les sommets d'un hexagone, sont
    terminées par de courts prolongements. C'est à
    ces extrémités que sont fixées les six fibres de
    la queue, dont le point d'attache supérieur est
    au niveau de la collerette (fine structure
    annulaire coaxiale située entre l'extrémité
    supérieure du manchon et la tête) ces fibres
    forment autour de la queue du phage intact une
    fragile cage à six barreaux. Ces différentes
    parties de la queue jouent chacune un rôle
    distinct et complémentaire au cours de la
    fixation du phage sur la bactérie (fibres et
    plaque terminale) et de l'injection de l'ADN
    (manchon, plaque terminale et canal central).

10
IV. Conclusion
  • Si le développement continu des recherches sur
    les bactériophages a eu d'aussi importantes
    conséquences en biologie moléculaire et en
    génétique, les applications proprement dites des
    phages ont été nombreuses .
  • L'introduction des antibiotiques d'origine
    fongique dans la thérapeutique des
    infections
    microbiennes de l'homme et des animaux a relégué
    au second plan l'importance des bactériophages
    pour le traitement et la guérison des maladies
    infectieuses d'origine bactérienne. Bien que les
    bactériophages soient encore utilisés avec
    succès dans ce but, ils ont surtout trouvé des
    applications très étendues dans le diagnostic et
    l'épidémiologie des infections bactériennes
    telles que la fièvre typhoïde, les autres
    salmonelloses, la dysenterie bacillaire, les
    staphylococcies, le choléra ou les brucelloses.

11
Bibliographie
  • www.ifremer.fr
  • http//eric.langevin.free.fr/bibliop/debut.html

Présenté par Jennifer MORGANTE et Cindy THIBERT
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com