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MALARIA

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Am J Trop Med Hyg, 1985,34(2):223-7. Orjih AU et al. Toxic heme in sickle cells : an explanation for death of malaria parasites. Am J Trop Med Hyg. ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: MALARIA


1
MALARIA DREPANOCYTOSE
  • PAR
  • Pr MULUMBA M.P.

2
PROBLEMATIQUE
  • Il est généralement admis que les
    hémoglobinopathies, en particulier la
    drépanocytose, confèrent à la strate de la
    population qui en est affectée de façon
    hétérozygote un avantage sélectif vis-à-vis des
    formes graves du paludisme à Plasmodium
    falciparum.

3
PROBLEMATIQUE
  • Cette idée formulée il y a 50 ans par Haldane a
    donné lieu à de nombreuses recherches tendant
    soit à soutenir, soit au contraire a combattre
    cette hypothèse malarienne de la drépanocyose.

4
PROBLEMATIQUE
  • Les hémoglobinopathies sont probablement les plus
    communes des pathologies génétiques du monde.

5
PROBLEMATIQUE
  • LOMS estime quau moins 5 de la population
    mondiale serait porteuse de lune ou lautre des
    formes graves, lalpha- et béta-thalassémies et
    des autres hémoglobinoses S, C, et E, qui sont
    trouvées sous différents phénotypes dans
    plusieurs pays.

6
BIBLIOGRAPHIE
  • Clegg JB, Weatherall DJ. Thalassemia and malaria
    new insights into an old problem. Proc Assoc Am
    Physicians, 1999 111(4) 278-82.

7
REVUE DE LA LITTERATURE
  • ALLISON AC. Protection afforded by sickle cell
    trait against subterian malarial infection. Brit
    Med J, 19541290-7.
  • LELL B et al. The role of red blod cell
    polorphisms in resistance and susceptibility to
    malaria. Clin Infect Dis, 199928(4)794-9.

8
BIBLIOGRAPHIE
  • Clegg JB, Weatherall DJ. Thalassemia and malaria
    new insights into an old problem. Proc Assoc Am
    Physicians. 1999111(4)278-82

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PROBLEMATIQUE
  • Cette protection, tout à fait relative, nexclut
    ni linfection ni encore moins la survenue des
    accès cliniques.
  • Elle serait basée sur la limitation de la charge
    parasitaire en deçà des niveaux dangereux par des
    mécanismes qui ne sont pas totalement élucidés.

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PROBLEMATIQUE
  • La persistance de la tare S, létale à létat
    homozygote, dans la population ne peut
    sexpliquer autrement.
  • Cette hypothèse est suggérée par la coïncidence
    géographique du paludisme à P. falciparum et
    celle de la drépanocytose.

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PROBLEMATIQUE
  • Le développement des méthodes d'épidémiologie
    génétique exploitant la cartographie récente du
    génome humain ont accéléré nos connaissance vers
    lidentification des gènes de susceptibilité
    humaine au paludisme grave.

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PROBLEMATIQUE
  • Les investigations concernant ces gènes ont
    progressé selon deux axes complémentaires
  • 1) La recherche des gènes prédisposant aux
    différentes formes cliniques sévères du paludisme
    pernicieux par des étude cas-témoins lesquelles
    ont montre le rôle protecteur de plusieurs
    anomalies moléculaires au niveau du GR
    (drépanocytose, ?-thalassémie ...)

13
PROBLEMATIQUE
  • Et que certains polymorphismes dans la région du
    gène promoteur du TNF-alpha pourrait prédisposer
    au neuropaludisme

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PROBLEMATIQUE
  • 2) Les études sur la régulation génétique liée
    aux différents phénotypes (niveau dinfection,
    réponse immunitaire ) au moyen des enquêtes
    familiales ont permis de souligner linfluence du
    la région chromosomique 5q31-q33 dans le contrôle
    de la parasitémie due à Plasmodium falciparum
    ainsi que le rôle du complexe majeur
    d'histocompatibilité (CMH) et des gènes non-CMH
    dans la régulation de la réponse humorale et
    cellulaire.

15
BIBLIOGRAPHIE
  • Abel L. Genetic epidemiology in the study of
    susceptibility/resistance to malaria in the human
    population. Bull Soc Pathol Exot. 199992(4)256-6
    0.

16
LES ARGUMENTS
  • Selon Molineaux et al
  • ASad/ASnné/AAad/AAnné 1,29
  • En dautres mots, il y aurait 29 plus de AS
    que ne le prévoit le hasard (plt0,05)

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LES ARGUMENTS
  • Le taux de fertilité entre les femmes AS et SS
    étant similaires.
  • Pour expliquer lavantage du gène S, il faut
    invoquer une cause qui défavoriserait la survie
    des sujets qui n en disposent pas.
  • Et cette cause serait sans aucun doute le
    paludisme à P. falciparum.

18
LES ARGUMENTS
19
BIBLIOGRAPHIE
  • MOLINEAUX et al. Hémoglobines et aptitude
    biologique. In Projet Garki. OMS, Genève, pages
    246-55.

20
PROBLEMATIQUE
  • Parmi les hypothèses retenues, le développement
    de lhématozoaire serait relativement entravée
    par lhémoglobine S qui ne lui offrirait guère la
    possibilité de mener à bien sa schizogonie au
    niveau de lérythrocyte.

21
PROBLEMATIQUE
  • Doù la limitation de la charge parasitaire qui
    ne peut atteindre des niveaux dangereux chez le
    porteur du gène S.

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HYPOTHESES AVANCEES
  • Une des hypothèses se fonde sur les événements
    qui se déroulent durant la séquestration des
    érythrocytes infectés au niveau de lendothélium
    capillaire.

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LES FAITS
  • En effet, contrairement à ce qui se passe pour
    les autres plasmodiums, les érythrocytes infectés
    par P. falciparum sont séquestrés 20 à 24 heures
    après leur invasion par lhématozoaire.

24
BIBLIOGRAPHIE
  • McPHERSON GG et al. Human cerebral malaria a
    quantitative ultrastructural analysis of
    parasitized sequestration. Am J
    Pathol,1985119385-401.

25
LES FAITS
  • Cette séquestration permet au parasite, dune
    part, déviter le piège splénique, et, dautre
    part, de se mettre dans les conditions dhypoxie
    nécessaires pour laccomplissement de sa
    schizogonie.

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LES FAITS
  • Le phénomène de cytoadhérence qui est à la base
    de cette séquestration résulte des interactions
    moléculaires qui sétablissent entre les
    adhésines plasmodiales (PfEMP-1, EBA, etc)
    exprimées à la surface des GR infectés et les
    ligands endothéliaux (ICAM1, Thrombospondine,
    Chondroïtine sulfate A, VCAM, CD36, etc).

27
LES FAITS
  • Chez les sujets drépanocytaires, la séquestration
    des GR infectés, loin de favoriser le
    développement de lhématozoaire, signe au
    contraire son arrêt de mort.

28
LES FAITS
  • Dans un micro-environnement capillaire ou se
    trouve piège le GR infecté, les échanges gazeux
    entre le sang et linterstitium avoisinant
    entraînent naturellement une réduction de la
    pression partielle en oxygène (pO2) et un
    accroissement concomitant de la pCO2 au niveau du
    GR.

29
LES FAITS
  • Les besoins métaboliques de lhématozoaire
    installé dans le GR accélère la déplétion en
    oxygène.
  • Dans cette situation particulière, la solubilité
    de lHb S est compromise au point dentraîner sa
    cristallisation lorsque la pO2 tombe en dessous
    de 5 .

30
LES FAITS
  • Cette cristallisation retentit non seulement sur
    la conformation spatiale et la souplesse de
    lérythrocyte mais également sur la survie des
    parasites hébergés.

31
LES FAITS
  • En effet, le parasite peut être, soit lysé
    mécaniquement par les cristaux dHb S, soit
    gravement handicapé sur le plan métabolique car
    ne pouvant se nourrir de lHb cristallisée comme
    lont montrée les travaux de Friedman et al.

32
NORMOCYTES
33
DREPANOCYTES
34
DREPANOCYTE
35
REVUE DE LA LITTERATURE
  • FRIEDMAN MJ et al. Erythrocyte mechanism of
    sickle cell resistance to malaria. Proc Natl Acad
    Sci USA, 197875(4)1994-7.
  • FRIEDMAN MJ et al. Ultrastructural damage to the
    malaria parasite in the sickle cell. J Protozool,
    197926(2)195-9.

36
LES FAITS
  • Les drépanocytes, par leur conformation
    particulière et leur rigidité ne peuvent
    progresser dans le réseau capillaire où ils sont
    immédiatement repérés et éliminés de la
    circulation par les macrophages, en même temps
    que les parasites éventuellement hébergés et dont
    le développement sera ainsi décapité.

37
LES FAITS
  • Roth et al. ont montré que les érythrocytes
    contenant les formes jeunes du parasite (les
    formes en anneau) se falciforment 8 fois plus
    vite que les GR non infectés.
  • ROTH EF et al. Sickling rates of human AS red
    cells infected in vitro with Plasmodium
    falciparum malaria. Science, 1978202(4368)650-2.

38
AUTRES HYPOTHESE
  • Dautres hypothèses ont été avancées pour
    expliquer la protection relative conférée par le
    gène S vis-à-vis du paludisme à P. falciparum.
    Pasvol et al ont montre que linvasion, ainsi que
    la croissance du plasmodium dans le GR contenant
    lHb S étaient compromises.

39
BIBLIOGRAPHIE
  • PASVOL G. The interaction between sickle
    haemoglobin and the malarial parasite Plasmodium
    falciparum. Trans R Soc Trop Med Hyg,
    198074(6)701-5.

40
AUTRES HYPOTHESE
  • Orth et al quant à eux pensent que le stress
    oxydant produit par lhématozoaire accroîtrait la
    dénaturation de lhémoglobine S engendrant une
    production accrue de la protoporphyrine IX dont
    la toxicité pourrait expliquer la mort du
    parasite dans le drépanocyte.

41
BIBLIOGRAPHIE
  • ORTH AU et al. Toxic heme in sickle cells an
    explanation for death of malaria parasite. Am J
    Trop Med Hyg, 1985,34(2)223-7.
  • Orjih AU et al. Toxic heme in sickle cells an
    explanation for death of malaria parasites. Am J
    Trop Med Hyg. 1985 Mar34(2)223-7.

42
AUTRES HYPOTHESES
  • Selon Carlson et al, les rosettes formées chez
    les sujets drépanocytairess seraient plus petites
    et plus fragiles que celles formées chez les
    sujets normaux AA, ce qui pourrait en partie
    expliquer la rareté du neuropaludisme chez les
    premiers.

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REVUE DE LA LITTERATURE
  • CARLSON J. Erythrocyte rosetting in Plasmodium
    falciparum malaria with special reference of the
    pathogenesis of cerebral malaria. Scand J Infect
    Dis Suppl, 1933861-79.
  • CARLSON J et al. Natural protection against
    severe Plasmodium malaria due to unpaired rosette
    formation. Blood, 199484(11)3909-14.

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DISCUSSION
  • Il faut malheureusement nuancer cette dernière
    hypothèse car les molécules impliquées dans la
    formation des rosettes sont tout à fait
    distinctes de celles qui interviennent dans la
    cytoadhérence avec lendothélium capillaire.

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AUTRES HYPOTHESES
  • Rowlands et al ont mis en évidence in vitro la
    faible adhésivité des GR infectés sur les
    endothéliocytes chez les drépanocytaires
    homozygotes comparativement aux sujets normaux AA.

46
REVUE DE LA LITTERATURE
  • ROWLAND PG et al. Comparative study of the
    adhesion of sickle cells and malaria-parasitized
    red cells to cultured endothelium. J Lab Clin
    Med, 1993121(5)706-13.

47
LES FAITS
  • Les hétérozygotes AS ont la réputation dêtre
    rarement retrouvés parmi la population des
    consultations pédiatriques en zone de
    transmission pérenne du paludisme.

48
REVUE DE LA LITTERATURE
  • COLOMBO B et al. Admission of HbS heterozygotes
    to a general is relatively reduced in malaria
    areas. J Med Genet, 198522(4)291-2.

49
REVUE DE LA LITTERATURE
  • LE HESRAN JY. Longitudinal study of Plasmodium
    falciparum infection and immune responses in
    infants with or without the sickle cell trait.
    Int J Epidemiol, 199928(4)793-8.

50
PRINCIPALES CONCLUSIONS
  • Les poussées parasitémiques observée chez les
    sujets drépanocytaires SS sont nettement amorties
    comparativement à ce qui est observé chez les
    sujets AA.
  • Le rapport de masses parasitaires moyennes
    trouvées entre les sujets SS et AA était
    denviron 1 contre 3.

51
REVUE DE LA LITTERATURE
  • MULUMBA PM et al. Charge parasitaire moyenne chez
    le sujet homozygote durant laccès palustre
    simple. Congo Médical, 20023(5)438-43.

52
LES FAITS
  • Quoique le sujet SS présente une évidente
    résistance contre des poussées parasitémiques à
    linstar de ce qui est observé chez le sujet AS,
    paradoxalement il nen tire aucun profit.

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LES FAITS
  • Chez le sujet AS, le phénomène de falciformation
    se limite uniquement aux seuls GR infectés
  • Chez le SS au contraire, ce phénomène touche les
    GR infectés et non infectés, ce qui peut
    dégénérer en une crise vaso-occlusive dallure
    catastrophique, souvent fatale.

54
PROPHYLAXIE ANTIPALUDIQUE
  • La prophylaxie antipaludique tous azimuts des
    drépanocytaires est une obligation à laquelle le
    corps médical ne peut se soustraire.
  • Ce nest pas parce que le pompier habite en face
    quil faille négliger cette précaution.

55
SUR LE PLAN THERAPEUTIQUE
  • Le traitement des drépanocytaires à la SP serait
    moins efficace que celui des sujets AA comme
    l ont montré la contrôle post-thérapeutique de
    la parasitémie.

56
SUR LE PLAN THERAPEUTIQUE
  • TERLOUW DJ et al Increased efficacy of
    sulfadoxine-pyrimethamine in the treatment of
    uncomplicated falciparum malaria among children
    with sickle cell trait in Western Kenya.
  • J Infect Dis. 2002 Dec 1186(11)1661-8.

57
SUR LE PLAN OBSTETRICAL
  • La drépanocytose SS est associée avec un risque
    élevé de complication durant la gestation
    comparativement aux sujets AA.

58
SUR LE PLAN OBSTETRICAL
  • La prise en charge est basée sur linformation et
    l'éducation concernant la drépanocytose, la
    nutrition, la prévention de la malaria, et la
    détection et le traitement précoce des affections
    bactérienne, et la transfusion sanguine en cas de
    besoin.

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SUR LE PLAN OBSTETRICAL
  • RAHIMY MC et al. Effect of active prenatal
    management on pregnancy outcome in sickle cell
    disease in an African setting. Blood. 2000 Sep
    196(5)1685-9.

60
NOUVELLES APPROCHES
  • De nombreuses études ont été menée au sujet de la
    cyto-adhérence des GR sur lendothélium
    vasculaire, principalement sur le plan
    physiopathologique concernant les 3 pathologies
    suivantes diabètes sucre, la drépanocytose et
    le paludisme.

61
NOUVELLES APPROCHES
  • Ces 3 pathologies sont caractérisées par des
    atteintes capillaires et par la détérioration des
    la membrane des GR.
  • Celles-ci entraînent une adhérence anormale des
    GR a lendothélium vasculaire.

62
NOUVELLES APPROCHES
  • La présence des produits avancés de la
    glycosylation (advanced glycation end products
    AGE) sur les GR des diabétiques serait
    responsable de leur adhésion sur les récepteurs
    RAGE présents sur lendothélium.

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NOUVELLES APPROCHES
  • La complexe AGE-RAGE provoque un stress oxydant
    et induit lexpression des molécules d'adhésion.
  • Par ailleurs, les GR glycosylés induisent un
    accroissement de la perméabilité vasculaire.
  • Dans la drépanocytose, laccroissement de
    l'adhésivité serait responsable de la formation
    des thromboses.

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NOUVELLES APPROCHES
  • La meilleure connaissance des mécanismes
    impliqués dans l'adhérence des GR sur
    lendothélium est capitale car elle débouchera
    sur la découverte de nouvelles cibles et par
    conséquent sur de nouvelles thérapeutiques.

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  • CHAUDET B et al. Erythrocyte adhesion to vascular
    endothelium clinical applications. Rev Med
    Interne. 200021(7)599-607.
  • Wautier JL et al. Erythrocyte adhesion to the
    vascular endothelium. Transfus Clin
    Biol. 19996(6)397-402. 21(7)599-607.

66
CONCLUSIONS
  • La relation entre Malaria et Drépanocytose nest
    plus une simple spéculation.
  • Le poids des évidences épidémiologiques,
    cliniques et expérimentales accumulées depuis 50
    ans ont définitivement donné un statut de fait
    irréfutable à ce qui naguère nétait quun simple
    hypothèse de travail.
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