Title: Mod
1Modèles kaleckiens, régimes de croissance et
marché financier
- Kaleckian models of growth in a coherent
stock-flow monetary framework a Kaldorian view
2Le modèle sinspire de six traditions
- 1. Les nouveaux modèles de croissance kaleckiens
(Rowthorn 1981). - 2. Le modèle dit neo-Pasinetti de Kaldor
(1966) - sa distinction ménages/entreprises
- sa fonction de consommation fondée sur le revenu
courant et les gains en capital - son rapport dévaluation (le ratio q de Tobin)
- le financement par profits non distribués et
émissions de titres. -
- 3. La théorie kaldorienne de la monnaie de
crédit endogène (1970, 1982). - 4. La théorie du portefeuille de Tobin (1969).
- 5. Une comptabilité nationale élargie aux
opérations financières - 6. Une rationalité procédurale, fondée sur des
ajustements graduels aux déséquilibres constatés
(cf. Duménil et Lévy 1995).
3Ce dont le modèle ne traite pas
- Le capital circulant et les fluctuations
dinventaires - Les classes sociales
- Lévolution des salaires réels et du progrès
technique - Linflation et le chômage
- Le secteur gouvernemental et la banque centrale
- Cependant, voir Dos Santos et Zezza (2004), Levy
Institute WP 402, qui incorporent les trois
derniers items au modèle - Voir aussi Taylor 2004
4Bilans sectoriels
Ménages Entreprises Banques Somme
Monnaie M - M 0
Titres e.pe - e.pe 0
Capital tangible K K
Prêts - L L 0
Balance -V -K (Le.pe) 0 - K
Somme 0 0 0 0
5Matrice dopérations Ressources emplois -
Ménages Entreprises Entreprises Banques Banques Somme
Courant Capital Courant Capital
Consommation - C C 0
Investissement I - I 0
Salaires W - W 0
Profits nets Fd -F Fu 0
Intérêts - rl.L(-1) rl.L(-1) 0
Intérêts rm.M(-1) rm.M(-1) 0
Changt en monnaie - dM dM 0
Changt en prêts dL - dL 0
Émission de titres -de.pe de.pe 0
Somme 0 0 0 0 0 0
6Le circuit monétaire financement initial
Ménages Entreprises Entreprises Banques Banques Somme
Courant Capital Courant Capital
Consommation
Investissement I - I 0
Salaires W - W 0
Profits nets
Intérêts
Intérêts
Changt en monnaie - dM dM 0
Changt en prêts dL - dL 0
Émission de titres
Somme 0 0 0 0 0
7La fonction dinvestissment
- Sur la base de modèles empiriques de Ndikumara
(1999) et Fazzari. - (21) g ?0 ?1.rcf(-1) - ?2.rl.l(-1)
?3.q(-1) ?4.u(-1) - Le taux daccumulation dépend
- dune constante (esprits animaux)
- du cash-flow (rétentions)/capital
- du poids des paiements en intérêt/capital
- du ratio q de Tobin (ou rapport dévaluation de
Kaldor) - q (Lpe.e)/K
- du taux dutilisation de la capacité
8Autres décisions des firmes
- La distribution de dividendes
- Fd (1-sf)FT(-1)-rl(-1).L(-2)
- Lémission dactions
- d(e).pe x.I(-1)
9La décision de consommation
- (25) Cd a1.Yhr (a1/a).G(-1)
- La consommation, comme dans Kaldor (1966),
dépend - du revenu courant (anticipé) de la période
- Yhr W FD rm.M(-1)
- et des gains en capital réalisés à la période
précédente. - G d(pe).e(-1)
- Il nest pas nécessaire, contrairement aux autres
modèles de Godley, de supposer que la
consommation dépend du stock de richesse des
ménages.
10Les décisions de portefeuille
-
- (pe.ed) / V ?0 - ?1.rm ?2.re(-1) -
?3.(Yhr/V) - Md /V (1 - ?0) ?1.rm - ?2.re(-1)
?3.(Yhr/V) - re (FD G)/(pe(-1) .ed(-1) )
- Les ménages veulent détenir une proportion ?0 de
leur richesse (anticipée) sous forme de titres, - mais cette proportion est modulée positivement
par le taux de rendement passé sur les actions - et négativement par le taux dintérêt sur les
dépôts, ainsi que par la demande de monnaie pour
fins de transactions.
11(7A) Ms Md équation redondante (2B) Md - Md
(Yhr - Yhr)
- Dans le modèle, bien que loffre additionnelle de
monnaie des banques soit exactement égale à la
demande de nouveaux prêts des entreprises, et
bien que la demande de monnaie des ménages
dépende de leurs décisions de portefeuille, les
contraintes comptables du modèle sont telles que
loffre de monnaie égale toujours la demande de
monnaie. - Bien que loffre et la demande monnaie soient
déterminées par deux mécanismes apparemment
indépendants lun de lautre, ces deux variables
sont néanmoins toujours égales. Les contraintes
comptables sont telles que ces deux variables,
apparemment indépendantes, sont en fait
dépendantes lune de lautre.
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