LA COOPERATION PUBLIC PRIVE Un axe essentiel des politiques sanitaires - PowerPoint PPT Presentation

1 / 50
About This Presentation
Title:

LA COOPERATION PUBLIC PRIVE Un axe essentiel des politiques sanitaires

Description:

La coop ration Public/Priv est devenue un axe essentiel des ... Opposition artificiellement entretenue entre les deux secteurs qui sont compl mentaires, aux acteurs jumeaux. ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:369
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 51
Provided by: Admini410
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: LA COOPERATION PUBLIC PRIVE Un axe essentiel des politiques sanitaires


1
LA COOPERATIONPUBLIC / PRIVEUn axe essentiel
des politiques sanitaires
12ème congrès du CREUF PAU 16 et 17 novembre 2006
Christophe Gautier
Yves Noël Directeur du Centre Hospitalier de
Pau Directeur Général Groupe PBNA
2
LES RAPPORTS PUBLICS / PRIVESUne histoire
pleine de rebondissements
3
De laffrontement
4
à lalliance
5
Pour finir par!
6
Plan de lintervention
1ère partie - La coopération Public/Privé
est devenue un axe essentiel des politiques
sanitaires
2ème partie - Les formes de la coopération
Public/Privé
3ème partie - Les freins à la coopération
Public/Privé
7
La coopération public-privée, axe essentiel des
politiques publiques
Apparue avec force dans le discours politique ces
dix dernières années
  • Un sujet peu traité par la loi hospitalière de
    1970
  • Apparaît avec la loi de 1991(Conférence sanitaire
    de secteur, premières formes de coopération)
  • Se concrétise avec les ordonnances de 1996 (GCS)
  • Et lordonnance du 4 septembre 2003 (qui consacre
    un titre entier à la coopération)

8
La coopération public-privée, axe essentiel des
politiques sanitaires
  • Illustré par la promotion de nouvelles modalités
    de coopérations (du G.I.E. au G.C.S.), Visant à

- la souplesse dans les périmètres dactivité
- lefficacité dans la mise en uvre de la gestion
- raccourcir les délais de constitution
- surmonter les obstacles liés aux différences
structurelles
9
La coopération public-privée, axe essentiel des
politiques sanitaires
  • Décliné de façon prioritaire au sein des Schémas
    Régionaux dOrganisation Sanitaire

- du SROS I au SROSS III
- Axe privilégié dans les approches par
territoire de santé
- Axe privilégié dans les conclusions des CPOM
- Axe privilégié dans les opérations de
restructuration de loffre hospitalière
10
La coopération public-privée, axe essentiel des
politiques sanitaires
  • Portée par la mise en place du nouveau système de
    tarification

- Coopérer cest
  • Se connaître et se comparer objectivement,
  • Pouvoir travailler ensemble sur des bases,
    notamment financières, identiques

- Lharmonisation des systèmes de financement,
axe essentiel de la réforme de la tarification
- Lobjectif de la convergence tarifaire
sinscrit dans cette perspective
11
Les motivations essentielles dune coopération
Public/Privé
  • Une conception égalitaire du service rendu par
    les deux secteurs

- Une approche centrée sur la prise en charge du
patient et non sur le secteur dappartenance de
la structure de soins
- Unicité des patients pris en charge
- Unicité du financeur
- Unicité du service rendu par lharmonisation
des procédures de contrôle et de certification
12
Les motivations essentielles dune coopération
Public/Privé
  • Une nécessité doptimisation des moyens mis en
    uvre

- Contexte de nécessaire maîtrise des dépenses de
lassurance maladie
- portant sur la mise en commun et loptimisation
dans lutilisation déquipements (imagerie,
plateaux techniques, etc..)
- portant sur la mise en uvre et loptimisation
dans la mobilisation des équipes paramédicales
13
Les motivations essentielles dune coopération
Public/Privé
  • La pénurie de compétences médicales

- les effets du numerus clausus
- leffet démographique
- le caractère peu attractif des disciplines
 exposées 
  • Les nouvelles modalités dexercice des praticiens

- Une nouvelle conception du temps de travail
médical
  • La faible attractivité des structures de taille
    réduite
  • Les facteurs sociologiques

14
Les motivations essentielles dune coopération
Public/Privé
  • La nécessité dune planification sanitaire
    opérationnelle

- La problématique dune continuité de prise en
charge sur le territoire national
- La coopération est souvent lunique solution
contre la désertification
  • Limpératif de sécurité et de qualité des soins

- La coopération permet de maintenir des tailles
critiques suffisantes pour certaines activités et
certains secteurs géographiques
- Notion renforcée par les seuils réglementaires
qui se mettent en place (chirurgie cancéro par
exemple)
15
Les motivations essentielles dune coopération
Public/Privé
  • Au total, des facteurs objectifs dépassant les
    clivages traditionnels
  • Pratiques généralisées à quasiment tous les
    établissements publics et privés sous
    différentes formes

16
Deuxième PartieLes différentes formes de la
coopération Public/Privé
  • Les filières de soins
  • Les conventions simples
  • Les réseaux formalisés
  • Les structures juridiques formelles (du G.I.E.au
    G.C.S.)

17
Les Schémas Régionaux dOrganisation Sanitaires
  • Un des Objectifs du SROS III
  •  Participer au décloisonnement des
    professionnels 
  • Moyens
  • de nouveaux outils juridiques et une évaluation
    des résultats
  • Le SROS Aquitaine 2006/2011
  • une période de restructuration forte

18
Les formes récentes de la coopération
  • Les Groupements dintérêt publics
  • Personne morale de droit public
  • Associe des structures publiques
  • Facilite ou développe une activité économique
  • Les groupements dintérêt économiques
  • Personne morale de droit privé
  • Associe structures publiques/privées
  • Facilite ou développe une activité économique
  • MAIS ne peuvent gérer une autorisation de soins

19
Les formes récentes de la coopération
  • Les groupements de coopérations sanitaires
  • Personnes morales de droit public ou privé
  • Permet
  • Interventions communes de professionnels
    publics/privés
  • Des professionnels salariés du GCS
  • Pour
  • Réaliser et gérer des équipements dintérêt
    commun
  • Faciliter, améliorer, developper lactivité de
    ses membres
  • Ouvert à tous (établissements, libéraux, etc)
  • Mais ne sont pas des établissements de santé

20
Les formes récentes de la coopération
  • Le Partenariat Public Privé (PPP-Ord.17/6/04)
  • Nouvelle forme de contrat
  • Permet aux établissements publics de confier de
    confier au secteur privé la conception, la
    réalisation, la construction, lentretien et la
    maintenance de bâtiments ou déquipements publics
  • Se limite à des activités annexes (pôles énergie
    Roanne Alès)

21
Les formes récentes de la coopération
  • Les réseaux informels
  • Les relations entre médecins (ville/hôpital/cliniq
    ue)
  • Les réseaux fonctionnels Réanimation
  • Les réseaux de plateaux techniques imagerie
  • Les réseaux de spécialités néphrologie,
    cardiologie..

22
Les formes récentes de la coopération
  • Les réseaux structurés
  • "Les réseaux de Santé ont pour objet de favoriser
    l'accès aux soins, la coordination, la continuité
    ou l'interdisciplinarité des prises en charges
    sanitaires()
  • "Ils sont constitués entre les professionnels de
    santé libéraux, les médecins du travail, des
    établissements de santé, des centres de santé,
    des institutions sociales ou médicales-sociales
    et des organisations à vocation sanitaire ou
    sociale, ainsi qu'avec des représentants des
    usagers."
  • "Les réseaux de santé qui satisfont à des
    critères de qualité ainsi qu'à des conditions
    d'organisation, de fonctionnement, et
    d'évaluation fixés par décret peuvent bénéficier
    de subventions ()."

23
Quelques Exemples
  • Des réalisations
  • Des projets en cours

24
Un exemple de coopération Public/Privé Le Pôle
de Santé Palois
  • Un pôle de santé basé sur le regroupement
    géographique des établissements
  • Issu dun programme de reconstruction de
    lhôpital et de la restructuration de cliniques
    privées
  • Régi par des conventions simples
  • A caractère évolutif dans son contenu et sur les
    nouveaux établissements souhaitant sy insérer

25
Plan de masse du site
26
Un exemple de coopération Public/Privé Le Pôle
de Santé Palois
Neurochirurgie
Enfants Polyhandicapés
Maternité n 1
Nids Béarnais
Réanimation
Polyclinique de Navarre
Pédiatrie
Maternité N 3Réa Néo-natale
Tous services
Centre Hospitalier de Pau
Diabétologie
Soins de suite
Clinique Princess
Clinique Les Jeunes Chênes
27
Un exemple de coopération Public/Privé Le réseau
Périnat Aquitaine
  • Un réseau qui se structure en GCS
  • Associant tous les professionnels de la natalité
    dAquitaine
  • Dans le but dorganiser la régulation des
    transferts
  • Et prévoyant lévaluation quantifiée de son
    action

28
Un exemple de coopération PSPH/Privé LIRM du
CLCC Bergonié
  • Une autorisation portée par un GCS
  • Associant le CLCC BERGONIE (60)
  • la clinique TIVOLI (20) et PBNA (20)
  • Dans le but de permettre un accès rapide à une
    IRM dédiée

29
Un exemple de coopération Public/Privé Le Pôle
de Santé dARCACHON
  • Un pôle de santé basé sur le regroupement
    physique des établissements
  • Issu dun programme de reconstruction de
    lhôpital et dune clinique privée
  • Initié par le SROS 2 et lARH Aquitaine
  • Prévoit une partition de lactivité médicale et
    un partage des moyens matériels
  • Recherche la réduction des fuites du bassin de
    population (40)
  • Assorti dun nouveau plateau dimagerie (IRM)

30
État davancement du projet
Étude des besoins
31
Zone de recrutement Globalité des séjours (Hors
CMD24)
32
Répartition Chirurgie 2004
33
ARCACHON Activité et besoins à 5 ans Hôpital
clinique
34
État davancement du projet ARC
Montage juridique
  • IRM choix dun GCS commun
  • 1/3 CH dArcachon
  • 1/3 Clinique dArcachon
  • 1/3 radiologistes libéraux

35
État davancement du projet ARC
Montage juridique
  • Restructuration des établissements de santé
  • Maintien des identités
  • Implantation et architecture coordonnées
  • Partage des structures dans le cadre dun GCS
  • Bloc opératoire
  • Laboratoire
  • Stérilisation etc..
  • Choix dune implantation optimale 2007
  • Réalisation 2008/2012

36
Troisième PartieLa complémentarité
Public/Privé Les freins
37
La complémentarité Public/Privé Les freins
  • Freins culturels liés aux traditionnelles
    oppositions entre les deux secteurs,fondés sur
    des différences structurelles réelles
  • Freins juridiques ou organisationnels liés au
    décalage entre les objectifs affichés et létat
    actuel de la réglementation

38
La complémentarité Public/Privé Les freins
  • Opposition artificiellement entretenue entre les
    deux secteurs qui sont complémentaires, aux
    acteurs jumeaux.
  • Différences fortes entre une administration et
    une entreprise présentes toutes deux sur le même
    marché de la santé.

39
La complémentarité Public/Privé Les freins liés
à la nature des deux secteurs
  • Les différences structurelles une différence de
    nature entre les deux secteurs

- Opposition entre Établissement Public et
sociétés privéesDifférences de
missionsDifférence dorganisation
  • La part de lhospitalisation privée à but
    commercial est la plus élevée en France par
    rapport aux autres pays de lUnion Européenne (où
    le modèle privé à but non lucratif domine)

40
La complémentarité Public/Privé Les freins liés
à la nature des deux secteurs
  • Les différences structurelles une différence de
    nature entre les deux secteurs

- Méconnaissance entre Établissement Public et
cliniqueSimilitude des missionsDifférence des
organisations en dehors des soins
  • La part de lhospitalisation privée libérale est
    la plus élevée en France par rapport aux autres
    pays de lUnion Européenne en réponse à la
    demande très forte des patients.

41
La complémentarité Public/Privé Les freins liés
aux missions
  • Opposition entre la continuité de service et les
    missions du service public, dune part, et la
    recherche de rentabilité, dautre part.
  • Les contraintes liées aux missions de service
    public imposentla continuitélabsence de
    sélection des patientsle caractère
    obligatoirement généraliste des disciplines
    présentes

42
La complémentarité Public/Privé Les freins liés
aux missions
  • Un responsable détablissement, public ou privé,
    se doit dassurer la continuité de ses missions
    au service du public, dune part, la recherche
    déquilibre budgétaire, dautre part.
  • Les contraintes liées aux missions de soins au
    service du public imposentla continuitélabsenc
    e de sélection des patientsle caractère
    généraliste des disciplines présentes
  • un prix de revient en rapport avec les
    ressources de la collectivité

43
La complémentarité Public/Privé Les freins liés
aux conséquences dans la répartition de loffre
de soins
  • La complémentarité seffectue trop souvent sur un
    schéma de répartition unique

  • Chirurgie secteur privé
  • Médecine, Urgences et Obstétrique
    secteur public
  • Perte de la diversité de loffre du secteur
    public et donc de la possibilité du libre choix
    du patient,notamment sur la chirurgie réglée

44
La complémentarité Public/Privé Les freins liés
aux conséquences dans la répartition de loffre
de soins
  • Si la complémentarité seffectue trop souvent sur
    un schéma de répartition unique

  • Chirurgie secteur privé
  • Médecine, Urgences et Obstétrique
    secteur public
  • Cest en raison des textes qui règlementent ces
    activités et des comportements qui en découlent.
  • La perte de la diversité de loffre du secteur
    public et de la possibilité du libre choix du
    patient, notamment sur la chirurgie réglée est
    souvent le résultat derreurs stratégiques (cf
    chir ambu) ou dimpossibilités réglementaires (cf
    chimiothérapies)

45
La complémentarité Public/Privé Les freins liés
à lorganisation interne
  • La lourdeur des contraintes pesant sur
    létablissement public
  • la gestion économique(Code des Marchés)
  • la gestion des personnels
  • la gouvernance interne
  • la conduite de projets
  • Les différences de rémunération du personnel
    médical

46
La complémentarité Public/Privé Les freins liés
à lorganisation interne
  • La lourdeur des contraintes pesant sur
    létablissement privé
  • la fiscalité taxe professionnelle, impôt
    foncier, cotisation Assedic, impôt sur les
    sociétés
  • le code du travail
  • la précarité du statut des sociétés
  • La présence de  category killers 
  • Le manque de contrôle du personnel médical libéral

47
La complémentarité Public/Privé Les freins liés
au mode de financement
  • Une montée en charge progressive de la T2A qui
    handicape le secteur public dans ses choix
    stratégiques
  • Le caractère inadapté du principe de convergence
    tarifaire qui ne prend pas en compte les
    contraintes liées aux missions de services
    public
  • Le profil différencié des patients adressés, y
    compris à lintérieur dun même GHS

48
La complémentarité Public/Privé Les freins liés
au mode de financement
  • Une montée en charge immédiate de la T2A qui
    handicape le secteur privé dans ses choix
    stratégiques
  • Le caractère favorable du principe de convergence
    tarifaire qui prend seulement en compte le seul
    prix de revient dun acte à la charge de
    lassurance maladie
  • Le profil différencié des patients adressés, y
    compris à lintérieur dun même GHS

49
LA COOPERATIONPUBLIC / PRIVEUn axe essentiel
des politiques sanitaires
12ème congrès du CREUF PAU 16 et 17 novembre 2006
Christophe Gautier
Yves Noël Directeur du Centre Hospitalier de
Pau Directeur Général Groupe PBNA
50
Conclusion(provisoire)Une petite
histoireles deux clans
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com