UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE LOURDE DE CONSEQUENCES - PowerPoint PPT Presentation

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UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE LOURDE DE CONSEQUENCES

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un effet trompe l'oeil o la T2A ne r mun re pas des pathologies mais des activit s et s jours, ... Il doit faciliter la saisie des activit s la source, au plus pr s ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE LOURDE DE CONSEQUENCES


1
T2A UNE REVOLUTION CULTURELLE A L'HOPITAL
QUI RAPPROCHE ACTIVITE - RECETTES - DEPENSES
  • UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE LOURDE DE
    CONSEQUENCES
  • UN SYSTEME DINFORMATION A REORGANISER
  • UNE GESTION DECONCENTREE A METTRE EN UVRE
  • UNE APPROCHE STRUCTURES ET UN DECOUPAGE A
    REPENSER
  • UNE DIMENSION ANALYTIQUE EN COROLLAIRE 
    LAPPROCHE DES COUTS
  • UN NECESSAIRE CONTROLE DE GESTION A ORGANISER
  • COMMENT PASSER DU PILOTAGE A VUE AU PILOTAGE
    ORGANISE DES E.P.S.  LAPPROCHE MANAGERIALE
    INDISPENSABLE DE LA REFORME

2
I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
  • UNE REFORME DU MODE D'ALLOCATION BUDGETAIRE
    "l'ARBRE qui CACHE la forêt"
  • Le passage d'une logique budgétaire de dépenses à
    un pilotage financier fondé sur des recettes
    déterminées à partir de l'activité.
  • Un parallèle à faire avec le financement de
    lentreprise et le cycle
  • production/ressources/emplois
  • Les risques de la réforme et de la T2A.
  • UNE REFONTE DU CADRE BUDGETAIRE L EPRD
  • L'activité déterminant de la ressource auquel
    doit s'adapter le niveau de la dépense
  • Le passage d'une vision annuelle à une logique
    financière pluriannuelle
  • AU-DELA DU BUDGET UNE ANALYSE FINANCIERE
    INDISPENSABLE
  • Le passage d une vision administrative à une
    gestion économique et financière
  • L approche du bilan l antichambre de la
    gestion de l entreprise privée
  • La mise en place des TBFEPS en 2003

3
I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
  • - Schéma des différents niveaux -

4
I - LA REFONTE DU CADRE BUDGETAIRE LEPRD
  • Un nouveau cadre budgétaire pour les EHPAD qui
    nest pas lEPRD Application du décret du
    22.10.2003 lié au conventionnement tripartite
  • Le passage dun système de financement autorisé
    et fondé sur une dotation à une tarification à
    lactivité implique nécessairement un changement
    de logique budgétaire. En effet, dès lors que les
    ressources des EPS ne sont plus prédéterminées
    mais dépendent directement du volume dactivité
    produite, il n est plus possible de présenter un
    budget primitif retraçant des dépenses autorisées
    et des recettes prévues dans les conditions
    équivalentes à celles daujourdhui. Tel est
    lobjet de la réforme budgétaire et comptable,
    conséquence de la T2A mise en uvre à partir de
    2005.
  • LEPRD MODE DEMPLOI DES EPS
  • Au-delà du rapport liminaire qui sera présenté
    avant le 31 octobre de lannée n-1, la loi du 18
    décembre 2003 et la circulaire du 1er septembre
    2004 précisent
  • Le nouveau cadre budgétaire des EPS prendra la
    forme dun  état prévisionnel des recettes et
    des dépenses (EPRD) , déjà appliqué aux
    établissements publics nationaux à caractère
    industriel et commercial et constitué dun compte
    de résultat et dun tableau de financement
    prévisionnels, ces deux sections étant reliées
    par la capacité d autofinancement (CAF). Ainsi,
    les notions classiques de section dexploitation
    et de section dinvestissement disparaissent.
  • Le principe fondamental qui gouverne le futur
    budget hospitalier est celui du caractère
    évaluatif des crédits.
  • Lautorisation budgétaire qui est donnée porte
    sur une enveloppe globale représentative de la
    totalité des crédits ouverts à l ERPD, cette
    enveloppe devant servir à lengagement et au
    mandatement de lensemble des dépenses de lEPS.
    Lordonnateur peut engager, liquider et mandater
    une dépense sur un compte éventuellement non doté
    ou insuffisamment doté à lEPRD, sauf si une
    telle dépense devait bouleverser léconomie
    générale de lEPRD (dans ce cas, une décision
    modificative devra être votée par le conseil
    dadministration).
  • Le comptable nassure plus dans ces conditions le
    contrôle strict de la disponibilité des crédits
    et peut donc payer en dépassement de crédits,
    quel quen soit le niveau. Ce principe est
    toutefois fortement nuancé par le maintien du
    caractère limitatif de certains crédits. En
    effet, les crédits relatifs aux dépenses de
    personnel permanent (qui représentent en moyenne
    70 des dépenses des hôpitaux) et les crédits de
    lensemble des dépenses dexploitation des
    budgets annexes sociaux et médico-sociaux
    (lettres B, E, J, K, N et P) dont les modalités
    de financement sont inchangées, continueront de
    faire lobjet d un contrôle de la disponibilité
    des crédits par le comptable.
  • Au-delà de la notification par lARH au plus tard
    le 15 février des enveloppes et crédits issus de
    l ONDAM et de la répartition nationale
  • vote de l EPRDavant le 15 mars de l année N
  • lARH dispose dun mois pour refuser lEPRD
  • dans ce dernier cas, lEPS doit revoir sa copie
    sous 15 jours
  • Attribue à lARH des prérogatives exorbitantes
    (mise en demeure, substitution).
  • Confirme la disparition de la procédure
    contradictoire.
  • Met en place un dispositif dapprobations tacite
    fortement contraint.
  • Prévoit une plus grande liberté de gestion
    traduite par la possibilité dinscrire à lEPRD
    un déficit prévisionnel et la constitution dune
    réserve alimentée par une fraction des excédents.
  • Conforte une vision pluriannuelle du budget et du
    financement des EPS.

5
  • La mise place dun suivi d exécution
     budgétaire  infra-annuel
  • La souplesse de gestion que procure l EPRD
    nécessitera un suivi très particulier de
    l exécution budgétaire notamment de la part des
    ARH, autorités de contrôle et de tutelle.
  • Un dispositif de suivi infra-annuel sera alors
    mis en place afin de déceler d éventuels
    dérapages budgétaires pouvant mettre en péril
    léquilibre financier de létablissement. Ce
    dispositif donnera lieu à une intervention de
    lARH dans la gestion de l établissement sous la
    forme dobservations ou dinjonctions (plan de
    redressement) selon lampleur des difficultés. Il
    s appuiera notamment sur loffre d une
    procédure de reporting basé sur les données
    comptables centralisées par la DGCP à travers
    lINFOCENTRE. La production et la mise à
    disposition de ces données seront entièrement
    automatisées. Les outils actuels que sont le
    tableau de bord financier des EPS (TBFEPS) et le
    logiciel IDAHO constitueront des éléments
    danalyse complémentaires dans le cadre de ce
    dispositif.

6
TABLEAU NORMALISE DE LEPRD HOSPITALIER
  • Létat ci-dessous n est pas exhaustif il a
    simplement pour objet dillustrer le passage
    entre le compte de résultat prévisionnel et le
    tableau de financement prévisionnel.

7
LE NOUVEAU CALENDRIER BUDGETAIRE
8
CIRCUIT DES INFORMATIONS ET DES PAIEMENTS EN 2006
  • Circuit des informations et des paiements en 2005

Hôpital
Caisse pivot
Facturation
Paiements
Douzièmes de trésorerie
compensation
ARH
  • Arrêté annuel
  • D.A.C.
  • Forfaits annuels
  • MIGAC

9
  • Au niveau des modalités pratiques, la T2A se
    concrétise par une facturation individuelle à la
    sortie de chaque patient.
  • Pour lexercice 2005, il est prévu un système
    transitoire consistant en un versement globalisé
    qui nemportera pas émission de titres de
    recettes individuels par séjour à lencontre de
    l assurance maladie.
  • Lexercice 2006 est donc le premier exercice de
    mise en uvre de la facturation individuelle.
    Cette logique de facturation va impliquer un
    changement des méthodes de travail existantes
    en amont, chez lordonnateur, une rigueur accrue
    dans la collecte des informations et un service
    de facturation performant et en aval, chez le
    comptable, une augmentation du nombre de titres
    de recettes et la nécessité d une optimisation
    de la chaîne de recouvrement. Sur ce dernier
    point, la T2A valorise la place du comptable dans
    cette mission jusque-là limitée aux seules
    recettes hors DGF. A cette occasion, il convient
    de rappeler à nouveau l importance de la mise en
    place de la norme B2/NOEMIE dans les liaisons
    EPS/TRESORERIE/CPAM.
  • La T2A bouleverse également la gestion de
    trésorerie des EPS, jusque-là caractérisée par la
    régularité de la DGF. Lappui du comptable est
    sur ce plan déterminant. Un mécanisme d avance
    de trésorerie de lassurance maladie, non
    finalisé, devrait être mis en place au moins dans
    les premiers temps d application de la réforme.

10
- LANALYSE FINANCIERE -
  • En 2006, la facturation directe de l'activité à
    l'assurance maladie
  • obligera à
  • l'alimentation de la chaîne de facturation par
    les données médicalisées issues du PMSI
    (activités, médicaments onéreux, )
  • planifier les besoins en trésorerie (lien entre
    les décaissements et les recettes de la T2A)
  • principe de facturation au fil de l eau
  • une approche plus financière que budgétaire

11
OBJECTIF 2006 VERS UNE FACTURATION DIRECTE A
LAM
  • CONTEXTE
  • Les flux de facturation entre les établissements
    sous DG et lAssurance Maladie (AM) sont
    actuellement limités à toutes les recettes hors
    DG (médicaments rétrocédés, actes externes et
    hospitalisation pour les bénéficiaires migrants,
    les bénéficiaires de lAME et de la CMU
    complémentaire).
  • Des statistiques (informations de séjour) sont
    par ailleurs transmises à la caisse-pivot
    principalement afin de permettre à celle-ci de
    répartir les flux financiers entre les différents
    régimes.
  • 1er scénario envoi par létablissement de
    factures globales sans données individualisées
    par patient
  • Des inconvénients majeurs
  • dune part, il ne permettrait pas à l AM
    d exercer les contrôles liés à l ouverture des
    droits et à la vérification des éléments de
    facturation,
  • d autre part, il empêcherait d assurer un suivi
    individualisé des assurés en vue de la
    répartition des flux financiers entre les
    régimes.
  • Ce scénario de globalisation n apparaît en
    conséquence  praticable  que pendant une phase
    transitoire, comme prévu en 2005.
  • 2ème scénario un envoi par voie électronique de
    factures individuelles par patient comportant la
    nature de la prestation et les données relatives
    aux assurés à une caisse pivot (via la norme
    Noémie B2) serait opérée par chaque hôpital vers
    un point dentrée unique ce qui permettrait à la
    caisse pivot de létablissement de procéder au
    contrôle des informations, à la liquidation de la
    facture, au paiement total du séjour ou de la
    consultation et à la transmission de limage de
    la facture à la caisse gestionnaire de chaque
    assuré social.
  • Accueil centralisé des flux hospitaliers

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I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
- Les risques de la réforme -
  • liés à la période de transition
  • une entrée progressive dans la tarification à
    lactivité justifiée par la nécessité de disposer
    dune période de montée en charge pour permettre
    aux établissements publics de sadapter, la
    contrepartie est un retour partiel de leffet
    activité pour les établissements publics les plus
    dynamiques (ce qui nest pas le cas des
    établissements privés),
  • le caractère relatif de l harmonisation et de la
    convergence des modes de financement
    public/privé,
  • les conséquences sur la trésorerie de la
    substitution de la T2A à une part croissante de
    la dotation globale (négociation dune avance de
    trésorerie ou augmenter le recours coûteux à la
    ligne de trésorerie).
  • liés aux inconnues financières affectant la mise
    en uvre pratique de la réforme
  • la fixation des tarifs nationaux de lannée n et
    des années suivantes (régulation de type
    prix/volume) qui amène un risque dinstabilité du
    dispositif
  • létendue des médicaments et des dispositifs
    médicaux implantables relevant de la  Liste ,
  • la doctrine précise associée au financement de
    l enveloppe MIGAC (contenu, plafonnement, risque
    de financement des activités IG avec lenveloppe
    AC, contenu même de lAC)

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  • liés aux effets de champ
  • la coexistence dun financement T2A et dun
    financement dotation globale (psychiatrie, SSR,
    soins pour les personnes âgées ?),
  • la disparition de la sanctuarisation des crédits
    damortissement et de frais financier (les tarifs
    sont complets),
  • labsence de mise à plat des budgets historiques
    (le rebasement) et une résorption partielle des
    reports de charges qui ne sattache pas aux
    causes structurelles de ceux-ci.
  • liés aux questions dordre technique
  • la disponibilité et la qualité de la nouvelle
    classification des GHS (diminution de
    lhétérogénéité des durées de séjour et des coûts
    rendue possible par laugmentation des effectifs
    de la base),
  • limmaturité des réformes, du système
    dinformation et des outils,
  • la transmission régulière et permanente des
    données dactivités et de consommation.
  • liés au mode d organisation interne des
    établissements
  • répercussions sur la gestion de proximité dont
    les effets sont mal anticipés,
  • évolution du chantier national sur la gouvernance
    ?,
  • capacité à sinterroger sur le positionnement
    stratégique de létablissement versus les choix
    de loffre de soins concurrente et
    limpossibilité liée pour les EPS, à la notion de
    service public, de supprimer des activités non
    rentables.

14
I - AU-DELA DU BUDGET UNE ANALYSE FINANCIERE
- La mise en place du TBFEPS -
  • La mise en uvre du suivi de la T2A et de l EPRD
    se fond sur un ensemble d indicateurs et de
    ratios significatifs calculés de manière
    infra-annuelle par le Trésorier de l hôpital,
    présenté à l EPS, transmis à l ARH par le TPG
    du département et qui comporte
  • des indicateurs globaux tels que le résultat
    d exploitation, la capacité d autofinancement
    et le taux de marge brute
  • des taux détaillés de réalisation par rapport aux
    prévisions concernant les produits de la T2A, les
    produits des dotations et subventions, les
    produits des activités subsidiaires, les charges
    de personnel, les charges à caractère médical et
    pharmaceutique, les charges à caractère hôtelier
    et général et les dépenses d investissement et
    assimilées
  • l analyse du besoin en fonds de roulement, la
    situation de trésorerie et le taux
    d encaissement des recettes
  • enfin des ratios de structure seront également
    utilisés par référence à l exercice précédent
    mais sur une base annuelle durée apparente de
    la dette, taux d indépendance financière, taux
    d autofinancement et taux de charges fixes.
  • Présentation du TBFEPS
  • un logiciel danalyse financière rétrospective
    IDAHO,
  • un nouvel outil synthétique d analyse financière
    permettant de détecter les difficultés
    éventuelles,
  • un instrument simple et partagé danalyse,
  • le partage d informations EPS/TRESORERIE/ARH
  • trois volets
  • volet 1 - 30 indicateurs issus du bilan
    fonctionnel et de S/g
  • volet 2 - 12 indicateurs principaux avec un
    positionnement comparatif de l EPS
  • volet 3 - un rapport explicatif et d  analyse du
    trésorier

15
TABLEAU DE BORD DES INDICATEURS FINANCIERSDES
HOPITAUX PUBLICS
16
I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
- Les TBFEPS -
  • EXEMPLE

Axe orienté du maximum vers le minimum
R20 Durée apparente de la dette (CHgt600)
17,0
7,5
4,3
2,6
2,0
0,49
0,21
0,1
maxi
mini
d9
d8
M
d1
N-1
N-2
17
- La trésorerie nette -
Ratio n 15
  • FRNG - BFR global
  • elle traduit la différence entre dune part les
    ressources longues et dexploitation et dautre
    part les emplois et actifs immobilisés et les
    valeurs dexploitation
  • elle se décline entre les liquidités et les
    financements à court terme

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I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
  • DUNE LOGIQUE ADMINISTRATIVE le budget
  • à une logique ECONOMIQUE la finance
  • LA LOGIQUE BUDGETAIRE de la DOTATION GLOBALE
  • DEPENSES évaluées préalablement
  • RECETTES assurées aux EPS à  l euro près 
  • lACTIVITES est directement assujettis aux
    dépenses
  • Corollaires
  • cette logique impose de  tenir  lactivité
    (loffre)
  • le  bon gestionnaire  est celui qui fixe des
    quotas
  • ces limites sont déconnectées du besoin (la
    demande)

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  • LA LOGIQUE FINANCIERE DE LA T2A
  • ACTIVITE déclarée
  • RECETTES liées à lapplication de tarifs
    nationaux
  • DEPENSES gagées par les recettes
  • MOYENS délégués aux services des établissements
  • Corollaires
  • le budget nest plus limitatif
  • il peut être revu en cours dannée à la hausse ou
    à la baisse
  • le bon gestionnaire est celui qui
  • développe lactivité à bon escient,
  • réagit rapidement,
  • adapte sa politique et ses stratégies
  • l offre correspond mieux à la demande

20
CONSEQUENCES DIRECTES pour les SERVICES
  • Limplication des Médecins et Cadres de Santé
    dans lanalyse des résultats est inéluctable
  • ils doivent décrire et justifier lactivité
  • ils doivent sintéresser à lorganisation
    interne
  • ils doivent décloisonner lorganisation pour
    favoriser le  parcours des patients 
  • La T2A sanctionnera les services qui n auront
    pas atteint une taille critique
  • Les résultats financiers peuvent être influencés
    par
  • labsence de médecins
  • une activité centrée autour de quelques GHS
    dont les tarifs peuvent changer

21
CONSEQUENCE une MODIFICATION des COMPORTEMENTS ?
  • A côté de la compréhension des enjeux, laction
    des responsables requiert 3 conditions
    essentielles
  • système dinformation
  • accès en temps réel
  • information partagée
  • tableau de bord

INFORMATION
COMPETENCES
POUVOIR
  • délégués nationaux structures
  • droit dinitiative du délégataire
  • relation de confiance Direction/Délégatoire
  • formation (financière, médicale)
  • connaissance du terrain
  • temps consacré à la gestion
  • compétences partagées et ou
  • lidée de gestion partagée

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I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
  • Analyse financière lapproche par le bilan

CAPITAUX PERMANENTS Capitaux
propres Emprunts
IMMOBILISATION
Stocks créances d exploitation
Dettes dexploit
TRESORERIE
23
  • Le budget et les mécanismes budgétaires sont
    relatifs aux dépenses donc aux moyens que
    l établissement est autorisé à engager pour
    réaliser son activité gestion budgétaire.
  • Mais, comme pour toute entreprise publique ou
    privée, l exercice budgétaire se traduit par des
    implications financières qui doivent être connues
    et analysées pour être maîtrisées gestion
    financière.

24
LANALYSE FINANCIERE PLAN
  • Les équilibres financiers
  • Du bilan comptable au bilan fonctionnel
  • D un bilan à lautre
  • Une approche complémentaire les ratios
  • Le diagnostic et les remèdes
  • La gestion financière

25
Une démarche à partir du systèmed information
comptable et budgétaire
  • Le compte administratif
  • section dexploitation
  • section dinvestissement
  • Le compte de gestion
  • le bilan
  • le compte de résultat consolidé
  • la balance des comptes du grand livre

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Mécanismes financiers
  • Les échanges de lEPS avec les autres agents
    économiques se traduisent dans le niveau et le
    montant des éléments de son patrimoine
  • Le patrimoine de lEPS, retracé dans le bilan
    évolue au cours de sa vie économique

27
Mécanismes financiers
  • 3 types dopérations
  • opérations d exploitation
  • opérations d investissement
  • opérations de financement
  • Générant des flux physiques, économiques et
    monétaires
  • Selon 2 rythmes financiers différents et liés
  • le cycle d exploitation et le besoin de
    financement
  • le cycle d investissement et de financement

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Mécanismes financiers
Sortie du malade
Entrée du malade
  • Achat de fournitures
  • et services

Délais de paiement
Délais de règlement
BESOIN DE FINANCEMENT
Paiement des fournisseurs
Paiement du personnel
Encaissement des produits
29
Léquilibre financier
  • Les ressources stables doivent être suffisantes
    pour
  • couvrir les emplois stables (financement du cycle
    d investissement) et
  • financer la partie stable du besoin de
    financement généré par le cycle dexploitation
    le Besoin en Fonds de Roulement (B.F.R.)
  • Ce surplus des ressources stables sur les emplois
    stables est le Fonds de Roulement (FR)

30
Du bilan comptable au bilan fonctionnel
  • Il convient de procéder à des
  • retraitements
  • reclassements
  • regroupements

31
DUN BILAN A LAUTRE
32
  • Plusieurs étapes
  • retraitement financier comptable de
    l établissement bilan financier ou bilan
     fonctionnel 
  • analyse statique de la structure financière de
    l établissement à partir des équilibres
    bilantiels issus du bilan financier
  • analyse de l évolution de la structure par
    comparaison de plusieurs bilans financiers
  • recherche des causes de cette évolution

33
Une approche complémentaire les ratios
  • Un
  • clignotant
  • sur un
  • tableau de bord

34
Quest-ce quun ratio ?
  • Un rapport significatif entre deux grandeurs,
    exprimé
  • en pourcentage
  • en jours
  • en journées dexploitation
  • Valeur relative du ratio
  • comparaison dans le temps (évolution sur
    plusieurs années)
  • comparaison dans l espace (références
    sectorielles et normes)
  • Ce qui suppose
  • le respect du principe de permanence des méthodes
  • le caractère significatif des moyennes
    sectorielles (écart-type, coef. de variation)

35
LA GESTION FINANCIERE
PREVISIONS
DIAGNOSTIC
36
Les objectifs de la gestion financière
  • Déterminer et évaluer les besoins à financer
  • investissements
  • besoin de financement du cycle dexploitation
  • Rechercher les sources de financement
  • à court terme
  • à long terme
  • Prévoir et planifier sur plusieurs années
  • les emplois et les ressources à mettre en uvre
    pour atteindre les objectifs de létablissement
  • les incidences budgétaires en découlant
  • les encaissements et les décaissements
    correspondants

37
La gestion financière au service de la
politiquede létablissement
38
II - UN SYSTEME DINFORMATION AU CENTRE DU
DISPOSITIF
  • Introduction
  • la T2A donne au SIH une importance stratégique
    majeure,
  • un effet trompe loeil où la T2A ne rémunère pas
    des pathologies mais des activités et séjours,
  • lenjeu immédiat réside dans la production des
    données dactivités et la cotation des actes et
    diagnostics en temps réel.
  • Le succès de la REFORME et de sa MISE EN UVRE
    dans les ETABLISSEMENTS repose largement sur
    l'ADAPTATION du Système d'Information Hospitalier
    (S.I.H.).
  • La maîtrise des DONNEES d'ACTIVITE via le
    logiciel de Gestion Administrative du Patient et
    de l'INFORMATION MEDICALISEE via le PMSI est un
    enjeu majeur car déterminant de l'allocation des
    ressources.
  • Les différents volets de la réforme justifient de
    la production régulière en interne de TABLEAUX DE
    BORD de DONNEES et d'un CONTROLE DE GESTION qui
    seul un OUTIL INFORMATIQUE performant autorise
  • logiciel
  • info centre / outil de requête

39
II - UN SYSTEME DINFORMATION A REORGANISER
- pour ladapter à la T2A architecture et
indicateurs -
  • Des fonctionnalités indispensables
  • il doit permettre de suivre le processus de prise
    en charge des patients
  • il doit permettre d affecter à chaque structure
    (pôle, service, unité) non seulement ses dépenses
    (directes et indirectes) mais aussi ses recettes
    (valorisation des séjours)
  • Il doit faciliter la saisie des activités à la
    source, au plus près du patient.
  • Il doit s articuler autour d un dossier médical
    commun, informatisé et partagé.

40
Le système dinformation
Applicatifs médico-techniques
Applicatifs administratifs
DOSSIER MEDICAL
Dossiersde spécialités
Applicatifs logistiques
Infocentre
Statistiques
D.I.M.
Tableauxde bord
Outils daideà lanalyse
D.A.F.
Indicateurs
41
 Les RACCOURCIS  pour adapter son système
d information
  • Un dossier médical informatisé
  • La connaissance du mouvement des patients en
    temps réel
  • La prescription informatisée
  • La comptabilité analytique
  • Un fichier commun de structures unique et partagé
  • Le PMSI au plus près du dossier médical
  • Un retour d information rapide aux responsables
    des structures
  • La saisie décentralisée des données d activité
    pour favoriser lexhaustivité et la réactivité

42
III - UNE GESTION DECONCENTREE A METTRE EN OEUVRE
  • LA NOUVELLE GOUVERNANCE A LHOPITAL JUSTIFIE
    D ADAPTATIONS DANS LA GESTION ET LORGANISATION.
  • LA CREATION DE POLES DACTIVITES NECESSITE
    AU-DELA DES EVOLUTIONS REGLEMENTAIRES ET
    STATUTAIRES DE NOUVELLES APPROCHES DANS LA
    GESTION.
  • LA MISE EN PLACE DES CENTRES DE RESPONSABILITES
    AVEC POUR COROLLAIRES DELEGATION ET CONTRÔLE DE
    LA GESTION

43
III UNE GESTION DECONCENTREEA METTRE EN OEUVRE
  • ORGANISER LES HOPITAUX PAR POLES
  • Une révolution culturelle
  • Une articulation à trouver avec le projet
    détablissement
  • Une balkanisation à éviter
  • CONTRACTUALISER EN INTERNE
  • LA DELEGATION DE GESTION
  • Du Directeur au responsable de pôle
  • Délégation de compétences ?
  • Délégation de signatures ?
  • LA CONTREPARTIE LE CONTRÔLE DE GESTION
  • Rendre des comptes
  • Analyser ensemble
  • Sanction et/ou intéressement

44
III - UNE GESTION DECONCENTREE A METTRE EN OEUVRE
  • - La nouvelle gouvernance -

Contractualisation interne et T2A
45
Une contractualisation encore peu exploitée
  • Une minorité détablissements sest lancée dans
    la contractualisation
  • des établissements en situation financière
    difficile ou se sentant menacés,
  • une impulsion des ARH qui la prévoit dans les
    COM,
  • une volonté forte à la fois du directeur et du
    président de CME

46
Le bilan pouvant être fait
  • De nombreux obstacles techniques ont été
    rencontrés
  • difficultés dadaptation des systèmes
    dinformation,
  • absence de comptabilité analytique et de règles
    dimputation,
  • fiabilité insuffisante de linformation dans les
    tableaux de bord

47
  • La difficulté à changer les habitudes et à faire
    cohabiter la réglementation et les règles de
    souplesse nécessaires à la contractualisation
    (marché publics, délais dapprovisionnement,
    limitation de certains crédits, règles de
    sécurité)

48
Lapport de la T2A
  • Mise en place de contractualisation interne avec
    les pôles dactivité.
  • Contrat négocié puis cosigné avec le directeur et
    le président de la CME dune part, et chaque
    responsable de pôle dactivité dautre part.

49
Le contrat définit
  • Les objectifs dactivité, de qualité et
    financiers.
  • Les moyens et les indicateurs de suivi des pôles
    dactivité.
  • Les modalités de leur intéressement aux résultats
    de leur gestion.
  • Les conséquences en cas dinexécution du contrat.

50
Rôle de la contractualisation
  • Déterminer les mesures à prendre pour faire
    coïncider le budget théorique et le nouveau
    budget réel.
  • Effectuer des choix dans les activités du centre
    de responsabilité.

51
Conséquences de la mise en place de la T2A
52
Enjeux et retombéesdune activité tarifiante
  • Coûts de production élevés ? déficit
  • Dans le cas contraire bénéfices ou excédent ?
    marge de manuvre pour investir ou apporter un
    intéressement aux équipes qui auront contribué à
    ce résultat positif.

53
Au plan financier
  • Une vision inversée de recettes avant des
    dépenses.
  • Implique une responsabilité sur ces recettes
  • Un changement probable dans les rapports corps
    médical/direction
  • Le point essentiel une prévision fine (objectif
    ?) sur lactivité, établissement de lEPRD
    évolution en tendance, évolution du CASEMIX etc

54
Perspectives
55
La T2A peut faciliter
  • Une meilleure adéquation des ressources aux
    dépenses.
  • Le développement des activités.
  • Une responsabilité des acteurs.
  • La mise en regard des moyens et de la production
    de soins.

56
Mais aussi générer des effets pervers
  • Distinction entre les services hospitaliers
    rentables et les services coûteux (et
    spécialisés).
  • Ecrèmage selon les pathologies et les
    disciplines.
  • Maintien dune offre de soins pour les bassins de
    population limitée ?

57
IV UNE APPROCHE ET UN NOUVEAU DECOUPAGEDU
FICHIER STRUCTURES
  • PRINCIPES ET MODALITES DU DECOUPAGE INHERENTS A
    LELABORATION DU FICHIERS STRUCTURES
  • LACTIVITE ET LA GESTION DECONCENTREE AU CUR DE
    LADAPTATION DU FICHIER STRUCTURES ET DU
    DECOUPAGE.
  • DERRIERE LE DECOUPAGE LAFFERMISSEMENT DES REGLES
    DIMPUTATION ET LAFFECTATION DES COUTS, AINSI
    QUE LA MISE EN UVRE DUN CONTRÔLE DE GESTION
    SONT INDISPENSABLES.

58
IV LE DECOUPAGE DU FICHIER STRUCTURES
  • Trois approches pour le découpage de la structure
    de lEtablissement, autour dun fichier unique et
    commun.
  • FONCTIONNELLE (ACTIVITE et BUDGET)
  • Entité juridique (EPS)
  • Centre de responsabilité (CR)
  • Service UF
  • GEOGRAPHIQUE
  • Entité juridique (EPS)
  • Etablissement
  • US/Consultation
  • MEDICALE
  • UM
  • UF ou US

59
Schéma des hiérarchies
  • Les liens entre les différents composants de la
    structure sont représentés par le schéma suivant

Centrehospitalier
Unité de soins-US-
CR
Etablissement
chambre
Consultation
Service
lit
UnitéfonctionnelleU.F.
Unitémédicale
Les flèches sont dirigées vers lentité
hiérarchiquement inférieur. Sur le schéma,
lUnité Médicale représente un regroupement
dUnités de Soins mais le regroupement dUnités
Fonctionnelles est une autre option.
60
Définition des entités de la Structure
  • US lUnité de Soins
  • Cest une entité géographique,
  • qui détermine une équipe soignante,
  • destinée au routage des résultats, aux
    informations pour laccueil, au standard, etc
  • où lon définit les chambres et les lits
    identifiés,
  • à laquelle on associe une ou plusieurs UF(s).
  • UF lUnité Fonctionnelle
  • Cest une entité la plus fine de la hiérarchie
    fonctionnelle,
  • identifiant
  • le Type dActivité (hospit. Complète, hospit à
    temps partiel, etc)
  • le type de fonctionnement (HDJ, CS, LS,, NN,
    URG),
  • le tarif
  • la DMT (Discipline Médico-Tarifaire),
  • la DE (Discipline dEquipement),
  • appartenant à un service,
  • à qui lon attribue une capacité statistique
    (lits organisés).

61
  • Consultation
  • Cest une entité décrivant un lieu géographique
    de consultation externe,
  • à qui on associe une ou plusieurs UF(s).
  • UM lUnité Médicale
  • Cest une entité regroupant des UF ou des US
    selon le choix de létablissement
  • Induisant le découpage en RUM (Résumé dUnité
    Médicale).

62
Les mouvements sur les hospitalisés
  • Sur tout mouvement dun hospitalisé on saisit la
    combinaison des trois éléments suivants
  • US
  • UF
  • Médecin responsable
  • Cette combinaison reste affectée au patient
    (éventuellement modifiée par des mutations).
  • Il nest donc pas nécessaire de ressaisir ces
    entités pour les transactions quotidiennes (par
    exemple demandes de prestation, saisie des
    actes).
  • Les RUM sont générés automatiquement à partir des
    mouvements.

63
IV UNE APPROCHE STRUCTURESET UN REDECOUPAGE A
REPENSER
  • Le suivi des patients
  • Laffectation des charges
  • La validation des objectifs de comptabilité
    analytique et de contrôle de gestion
  • Les évolutions du fichier commun

64
Suivi des patients
  • Le suivi du parcours du patient sur laxe unité
    de soins (hébergement réel) est assuré par
    laffectation en US (logique soignants) ?
    utilisation du champ UF du dossier patient
    dans la GAP.
  • Le suivi de la prise en charge des patients par
    discipline médicale est assuré par le champ UM
    du PMSI dans la GAP.

Affectation des charges
  • Laffectation de charges directes doit être
    privilégiée lorsquelle est possible.
  • La ventilation des charges semi-directes et
    indirectes doit être effectuée par la fonction
    contrôle de gestion en déconnexion des purs
    process de production qui ne doivent pas être
    alourdis ou ralentis par ce type de question.

65
Validation des objectifs de comptabilité
analytique et de contrôle de gestion
  • Il convient de sassurer que toute activité
    au sens large de lhôpital appartient à une UF.
  • Les UFs regroupent des activités homogènes (mais
    avec un niveau de finesse pertinent)
    caractérisées par une même unité duvre.
  • Les UFs sont cohérentes avec un découpage en
    termes de responsabilités.
  • Lon peut calculer, par le biais de coûts
    dunités duvres, un Coût du séjour comprenant
  • un coût dhébergement de lUS,
  • un coût de suivi par la discipline médicale de
    traitement,
  • un coût dactes médico-techniques,
  • un coût de médicaments, prothèses, produits
    sanguins,
  • un coût logistique autre,
  • et un coût de structure.
  • Le découpage avec le niveau de finesse de
    linformation est pertinent

66
V LAPPROCHE ANALYTIQUE DES COUTS
Trois Niveaux Deux Finalités
  • LA FEUILLE DIMPUTATION ET DE REPARTITION DES
    CHARGES
  • Un 1er niveau sommaire de comptabilité analytique
    qui préside à la détermination des prix de
    journées à priori.
  • LE RETRAITEMENT COMPTABLE UNE IMPUTATION PLUS
    FINE DES COUTS DIRECTS ET RATTACHES A POSTERIORI,
    QUI PREVAUT DESORMAIS DANS LANALYSE DES COUTS ET
    LAFFECTATION DES RESSOURCES.
  • LA COMPTABILITE ANALYTIQUE, UN OUTIL EN DEVENIR
    POUR LANALYSE DES COUTS ET LA GESTION, MAIS
    AUSSI DE COMPARAISON ENTRE ETABLIS-SEMENTS.
  • LA PERSPECTIVE DUN CALCUL DU COUT PAR SEJOUR
  • Renforcer les modalités et processus de reporting
    et danalyse comptable
  • Identifier les coûts
  • Analyser les différents coûts
  • LAPPROCHE COMPARATIVE DES COUTS GRACE A DES
    OUTILS DE BENCH-MARKING
  • La base de données par activité gérée par le CHU
    dANGERS comparaison mesure et analyse des
    écarts
  • La mise en commun et le partage dinformation
    la BDHF
  • Lexpérimentation de lEchelle Nationale des
    coûts ENC

67
V UNE DIMENSION ANALYTIQUE EN CORROLLAIRE
LAPPROCHE DES COUTS
  • LA COMPTABILITE ANALYTIQUE Mode demploi

Le principe
  • Cest léclatement des charges et des produits
    enregistrés et classés (D et R) dans la
    comptabilité générale, en charges et produits par
    destination sur les sections danalyse.

Lobjectif
  • est dobtenir pour le traitement daffectation de
    charges, le calcul des coûts par fonctions et par
    activités majeures, ainsi que les éditions
    détats de synthèse (par activité et unité
    duvre ou par section danalyse).

Le GRALL
  • serait de pouvoir obtenir le calcul des coûts par
    séjour ce que prévoit la méthode.

68
La méthode
  • sappuie sur le GUIDE METHODOLOGIQUE DE
    COMPTABILITE ANALYTIQUE HOSPITALIERE en 3 tomes
    édité par le Ministère -B.O9. n 97/2 bis pour
    les tomes 1 2 et 3.
  • Oui mais !
  • Le premier qualifié de tronc commun permet de
    mettre en place les principes de bases dune
    comptabilité analytique dépenses et de sattacher
    à un premier niveau danalyse (calcul de coût
    complet, comparaison de la structure analytique
    des coûts avec les coûts nationaux de référence).
  • Le second permet le calcul des coûts par
    activités de certains secteurs logistiques et
    médico-techniques.
  • Le troisième permet le calcul des coûts par
    séjour mais il nest pas opérationnel sur la
    base de 3 grandes composantes
  • un coût médical (consommation, personnel,
    amortissement et maintenance des équipements,
    actes médico-techniques)
  • un coût de gestion générale (administration,
    logistique, finance, formation)
  • un coût de structure

69
  • Lapplication du modèle de coûts par séjour peut
    être résumé en 6 points
  • Le découpage de létablissement en section
    danalyse et laffectation des charges aux
    différentes S.A.
  • La déduction des produits de prestations prévues
    par la loi.
  • La réaffectation aux malades des consommations
    médicales et coûts directs.
  • Le déversement des dépenses de logistique et
    médico-techniques ventilées selon des clés de
    répartitions (coûts indirects sur les séjours).
  • La ventilation des charges de gestion générale au
    prorata des charges déjà affectées sur les
    différentes activités.
  • La ventilation de la structure au prorata des
    charges de la même manière.

70
Une démarche en trois étapes
  • ETAPE 1
  • La mise en place de la structure analytique dans
    le fichier commun de structures.
  • Lassociation des comptes et UF aux sections
    danalyse.
  • La création de clé de répartitions des comptes de
    reclassement 91.
  • La création des activités du tableau de synthèse.
  • ETAPE 2
  • Laffectation des charges et produits de la
    comptabilité générale sur les sections danalyse
    en directe ou en passant par les comptes de
    reclassement.
  • La saisie des charges indirectes.
  • La saisie des charges supplétives.
  • ETAPE 3
  • Les éditions de contrôle entre les tableaux de la
    comptabilité générale et la comptabilité
    analytique.
  • Lédition des tableaux de synthèse de coûts par
    S.A., par fonction, par activité et unité duvre
    ainsi quà terme par séjour

N.B. lédition du guide na pas été actualisé
depuis 1997 et justifie dun toilettage comme
dadaptation aux nouvelles réglementations et
évolutions du plan comptable et de la T2A.
71
V LECHELLE NATIONALE DE COUTS E.N.C.
  • A partir des données médicales et comptables dun
    échantillon dEtablissements et lattribution à
    chaque GHM dun nombre de points I.S.A. (Indice
    Synthétique dActivité).

Elle a vocation
  • A déterminer léchelle de tarifs.
  • A affecter un poids économique relatif à chaque
    GHM.
  • A faire évoluer la classification des GHS.
  • A améliorer
  • le principe daffectation des charges (not. de
    personnels soignants ? lissage actuel trop
    important),
  • Les règles de découpage,
  • La représentativité de léchantillon,
  • Les modalités de contrôle.
  • A utiliser les données de comptabilité en matière
    de pilotage interne.

72
VI LAPPROCHE CONTRÔLE DE GESTION
  • LE CONTRÔLE DE GESTION COROLLAIRE A LA MISE EN
    UVRE DE LA T2A, A LA NOUVELLE GOUVERNANCE ET A
    LA REDEFINITION INTERNE DE LORGANISATION DES
    E.P.S.
  • SUIVI ET ANALYSE DETERMINANTS DU CONTRÔLE DE
    GESTION MEDICALISEE LA MISE EN PLACE DES TABLEAUX
    DE BORD DE GESTION.
  • OUTILS DE PILOTAGE UNE NOUVELLE APPROCHE
    MANAGERIALE DE LA GESTION DES ETABLISSEMENTS.

73
  • LA COMPTABILITE ANALYTIQUE NE REPRESENTE QUE LE
    PREMIER PAS DE REFLEXION CONTRÔLE DE GESTION
  • Par le biais de ses résultats (résultats
    analytiques par services, par activités, mesure
    des charges fixes/variables, des points morts)
    elle doit contribuer à lidentification des
    objectifs damélioration, defficience, de
    qualité.
  • Les résultats conduisent à une analyse des causes
    et une mise en uvre de plans daction et donc
    dindicateurs de mesure des résultats.
  • LE CONTRÔLE DE GESTION COROLLAIRE A LA MISE EN
    UVRE DE LA T2A
  • Nécessité dune organisation dédiée
  • Nécessité dautomatiser la production des
    informations de gestion.
  • EN FONCTION DES OBJECTIFS DE GESTION, MISE EN
    PLACE ADAPTEE DINDICATEURS VIA DES TABLEAUX DE
    BORD
  • DEMARCHE DE PILOTAGE MISE EN PLACE DOUTILS

74
(No Transcript)
75
VI LAPPROCHE CONTRÔLE DE GESTION
  • De la production dinformations à lanalyse et au
    contrôle de gestion médicalisée.

76
Les informations administratives
  • Structure en personnel.
  • Structure financières.
  • Structure des dépenses.
  • Budget, COM

77
Les informations médicales
  • Caractéristiques de chaque patient.
  • Caractéristiques du secteur sanitaire et bientôt
    du bassin de santé (attractivité).
  • Caractéristiques de la performance de chaque
    SAC.
  • Projet détablissement

78
Les informations extérieures
  • Planification (indicateurs de volume et de niveau
    dactivité, accès aux soins et permanence des
    soins).
  • SROS.
  • ENC, tarifs des GHS et des forfaits.
  • Complémentarité, réseaux (PIE).
  • ORS.

79
Les outils de pilotage
  • Qualitatifs incitation à laccréditation,
    analyse des case-mix.
  • Médico-économiques contrôle de gestion et
    comptabilité analytique.
  • Etat prévisionnel des recettes et des dépenses.
  • Techniques version 9 de la classification
    des GHM et la CCAM.

80
Les informations
  • Les données sont dispersées
  • facturation, pharmacie, DIM,
  • Le langage est différent
  • entre professionnels de santé,
  • entre médecins et administratifs.

81
Les informations
  • Les données doivent être exhaustives, fiables,
    disponibles.
  • DIM
  • DMS (séjours extrêmes),
  • valorisation des journées de réanimation (IGS,
    actes marqueurs de 1 à 3 occurrences),
  • CMA et CMAS

82
Quels outils pour quelles réponses
  • La production des données médicales.
  • Une gestion financière et un contrôle de gestion.
  • Un nouveau management.
  • Des stratégies à formuler.

83
La production des données médicales
  • La production des données dactivité devient
    essentielle.
  • Il faut adapter au mieux le SIH.
  • Responsabiliser et mobiliser les équipes
    soignantes (et les informaticiens).

84
La production des données médicales
  • Il faut sadapter à lutilisation de nouveaux
    outils (V9, CCAM, retraitement comptable).
  • Produire mieux et plus vite les données
    dinformation médicale et les compléter.
  • Pour respecter les délais de production
    (semestre, trimestre, fil de leau).
  • En insistant sur limportance de lexhaustivité
    et de la qualité du recueil et de son codage.

85
La production des données médicales
  • Et les autres informations que les RUM ?
  • Passages aux urgences (suivis ou non de GHS)
  • Dialyse (11 tarifs) IVG HAD
  • Médicaments et DMI
  • Consultations et actes externes

86
La production des données médicales
  • Quelles réponses ?
  • Indicateur de pilotage de létablissement
  • Chaque trimestre la valorisation budgétaire
    T2A(e-PMSI)
  • Calculée et réajustée au rythme de lenvoi des
    données dactivité

87
La production des données médicales
  • Adapter le système dinformation pour faciliter
    les liens entre les différentes sources de
    données (médicales, budgétaires, financières et
    de gestion).
  • Découpage en section danalyse, dissociation du
    budget H et annexe, et dans le H le MCO.
  • Rapidité .
  • Simplicité orienter dabord sur les besoins.

88
La production des données médicales
  • Mobiliser, responsabiliser les producteurs de
    soins.
  • Inventer de nouveaux tableaux de bord orientés
    vers les services
  • tableau de valorisation de lactivité produite
    par service (au rythme de lenvoi des données),
  • grands postes de dépenses,
  • comparaison à léchelle nationale des coûts
    (tarifs).

89
Une gestion financière et un contrôle de gestion
médicalisé
  • Si possible, comptabilité analytique médi-calisée
  • Sinon, possibilité dutiliser dautres outils
  • Avec des données disponibles, dont lusage
    stratégique est parfois perdu de vue
  • DMS (séjours extrêmes, case-mix, alternative à
    lhospitalisation)
  • actes consommés, médicaments

90
Un nouveau management
  • Plus participatif.
  • Tous les acteurs sont concernés
  • la responsabilité du directeur est accrue,
  • mais les médecins sont plus impliqués (circuits
    patient, organisation médicale, référentiels de
    prise en charge, guide de bonne pratique),
  • chaque acteur a sa place dans le dispositif.

91
Un nouveau management
  • Des objectifs partagés.
  • Rechercher un équilibre budgétaire global.
  • Ne pas céder à la culture du je suis rentable,
    jai des droits .
  • Rôle du Président de CME.
  • Elaboration de la capacité dautofinancement des
    activités.

92
VI LAPPROCHE CONTRÔLE DE GESTION
LE PILOTAGE MEDICO-ECONOMIQUE
  • OBJECTIFS
  • FOURNIR LES OUTILS DE COMPREHENSION DE LA REFORME
  • La T2A sinscrit dans une logique de maintien des
    dépenses.
  • Les tarifs GHS ont vocation à financer lensemble
    des charges et pas seulement celles relatives à
    lactivité propre du service ou du pôle.
  • Mutualisation et choix stratégiques liés à la
    rentabilité ou non dactivité.
  • Intéressement.
  • Régulation prix/volume
  • Le paiement en sus des médicaments onéreux et des
    dispositifs médicaux ne constitue pas un droit de
    tirage.
  • DONNER AUX POLES LES MOYENS DE MIEUX CONNAÎTRE ET
    DE PILOTER LEUR ACTIVITE.

93
  • ACTIONS
  • SENSIBILISATION AUX ENJEUX DE LA REFORME ET A SES
    MECANISMES
  • MISE EN PLACE DE TABLEAUX DE BORD
  • Intégrer la dimension structurelle,
    médico-économique et organisationnelle.
  • Partager service/DIM/DAF.
  • Orienté activité ? déterminant ressources ?
    emplois
  • Analyse des résultats des tableaux de bord avec
    les acteurs concernés.
  • LA POLITIQUE DINTERESSEMENT
  • DEFINITION DUNE REGLE DU JEU CLAIRE POUR LA
    REPARTITION DES RECETTES GENEREES
  • Modalités
  • Non redistribution intégrale des gains de
    productivité .
  • Part non redistribuée
  • Prise en compte des activités non rentables.
  • DETERMINATION DE LA PART DES RECETTES
    SANCTUARISEES NON REDISTRIBUEES

94
VII PASSER DUN PILOTAGE A VUE A UNE
APPROCHEMANAGERIALE DE LA GESTION DES E.P.S.
  • UN SYSTEME CONTRAINT
  • OUVRIR LA BOITE NOIRE
  • UNE REFORME DINSPIRATION LIBERALE
  • EN TOILE DE FONDS LA REFORME DU SYSTEME DE SANTE
  • UNE DIMENSION MANAGERIALE NECESSAIRE
  • UNE CONVERGENCE DAF / DIM INDISPENSABLE

95
VII PASSER DUN PILOTAGE A VUE A UNE
APPROCHEMANAGERIALE DE LA GESTION DES E.P.S.
  • UN SYSTEME CONTRAINT AU NIVEAU DEMOGRAPIQUE ET
    FINANCIER NOTAMMENT, QUI OBLIGE LHOPITAL A
    EVOLUER ET A SADAPTER
  • UNE VOLONTE DES POUVOIRS PUBLICS DOUVRIR LA
    BOITE NOIRE HOPITAL ET DE SASSURER DE LA BONNE
    FIN DES MOYENS CONSACRES A LA SANTE
  • UNE REFORME DONT LA DIMENSION LIBERALE EST
    INDENIABLE AVEC POUR COROLLAIRES
  • Un enjeu économique et financier majeur
  • Une corrélation activité / ressource / dépense
  • Une approche médicalisée de la gestion à tout ses
    niveaux
  • Une régulation financière
  • enveloppe fermée
  • mise en concurrence des EPS
  • Une réorganisation indispensable interne des
    établissements
  • Une responsabilisation plus grande des acteurs de
    santé
  • Lintéressement ?
  • Une remise en cause des statuts ?
  • établissements
  • personnels

96
  • AVEC EN TOILE DE FOND, LA RESTRUCTURATION DU
    SYSTEME DE SANTE, TOUT A LA FOIS AU PLAN
  • National
  • sécurité sociale et financement
  • Régional
  • décentralisation et aménagement du territoire,
  • transferts de compétences
  • Local
  • nouvelle gouvernance,
  • complémentarité et adaptation de loffre de soins
    des territoires
  • UNE DIMENSION MANAGERIALE INDISPENSABLE AU SUCCES
    DE LA REFORME ET DANS LA MISE EN PLACE DES
    DISPOSITIFS NECESSAIRES
  • UNE INDISPENSABLE CONVERGENCE DAF/DIM TOUT A LA
    FOIS POUR PRODUIRE LINFORMATION, SON ANALYSE ET
    LA MISE EN UVRE DUN CONTRÔLE DE GESTION
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